Nom : Wallace. √ Prénom : Les parents étaient deux idéaliste, deux amoureux d'une nature sans limite. A leur image pleine de poésie, elle s'est appelée Corail, pour le plus grand plaisir des moqueurs. Les années ont aidé, l'enfant est devenue Cora. Avec une simplicité qui lui sied bien. √ Âge : Vingt-trois ans. √ date et lieu de naissance : Le quinze octobre à jackson, tennessee. √ vos origines : Ils sont voyageurs, ces gens jamais à leur place nul part, portez par le flot de leurs revendications. Pourtant ils ont toujours été là, à frôler la terre américaine. Des américains en somme. √ Métier : Elle a toujours aimé les fleurs Cora, alors quand on lui en a donné l'occasion, elle a choisit d'aider l'homme aux fleurs pour pouvoir payer ses études. En parallèle, elle foule le pavé à chaque manifestation, s'applique à être une bonne militante, se laissant parfois emporter par des convictions trop fortes. √ Orientation sexuelle : Elle n'a jamais aimé autre chose que les hommes. √ Statut matrimonial : Elle tombe amoureuse de n'importe qui, d'un regard, d'un murmure. Elle vit avec passion, sans réfléchir au conséquence ou à l'idée d'un éventuel avenir. Elle ne se donne pas le temps de vivre un amour conventionnel, seulement des histoires brûlantes. √ côté financier : Elle ne fait pas attention, elle vit intensément, sans s'encombrer de la partie financière. L'argent est un dictat dont elle se prive aisément. Caractère : arrogante, exhibitionniste, franche, impulsive, insoumise, intense, intransigeante, irraisonnable, névrosée, passionnée, rêveuse, sarcastique, sauvage. √ groupe : Arnacoeur.
the last songIl est des couples heureux, aimants, fous de passion. Les Wallace sont de ceux là, deux amoureux transits qui partage leur vie sans encombres. Parfois ils hurlent fort, l'instant d'après ils rient comme des enfants. Ils sont l'amour, et Cora se surprend parfois à les envier. Elle ame cette manière simple qu'ils ont d'apprécier la vie.
√ La famille tient une place presque trop importante dans sa vie. Ses parents sont incapables de rester vivre longtemps au même endroit, et elle s'est toujours laissé porter par leurs extravagances. Ils vont où leurs convictions les portes, quitte à oublier derrière eux des pages importantes de l'histoire.
√ Enfant brillante, elle a étudié les sciences politiques. Elle se voit fervente partisante de la défense des causes perdues. Cora a toujours eu de l'avance, une maturité qui ont facilité le chemin de ses études.
√ Cora n'a que faire des conventions, et vit dans le simple but de donner vie a ses idées. Elle bouscule les codes, manifeste avec un certain engouement.
√ Elle a fait des erreurs, assez pour ne pas vouloir les répéter. Il fut un temps où elle séduisait des hommes plus âgés, clairement orientés dans leurs politiques, et couchait avec eux dans le seul espoir de pouvoir faire changer leurs idées capricieuses.
√ A sa manière, elle est rongée par l'égoïsme. En plaçant ses convictions au centre de tout, elle en oublie parfois les choses importante. Cora prend des risques qu'elle aime croire calculés, tant qu'il lui rapportent de la reconnaissance ou de la visibilité.
√ Enfant sauvage, elle se veut dure, mais toutes ses barrières s’effondre lorsqu'on la découvre au milieu des fleurs dont elle s'occupe jalousement. Elles sont les couleurs, la vie, l'espoir.
√ Elle n'est pas toujours honnête, et il lui arrive d'inventer des vérités qu'elle offre aux gens pour éloigner les curieux. Les bavards l'insupportent.
√ Cora sauvage, Cora perpétuelle optimiste. Elle est ce genre de personne qui rayonne, qui débarque de votre vie sans prévenir, et sans délicatesse. Elle parle fort, parfois même elle parle mal. Et puis elle sourit tout le temps, tellement qu'on pourrait tomber amoureux. Cora, elle a cette insouciance, cette absence de limites.
story of my life« C'est ta mère ? » Debout devant le portail de l'école, y a cette drôle de femme qui regarde la terre entière en souriant. Elle est sûrement belle, derrière le maquillage et les vêtements colorés. Un peu vulgaire. Elle ressemble à Cendrillon qui chercherait à gagner sa vie sur un trottoir. Tu glisses la main dans tes poches et fait non de la tête. Non ce n'est pas ta mère. Juste une étrangère persuadée d'être ta génitrice. Mais elle doit se tromper. Ca ne peut pas être elle. Parce qu'elle, tout le monde la regarde avec mépris. Tout le monde semble mal à l'aise quand elle s'approche et adresse la parole a de parfait inconnus. C'est quelqu'un de gentil, peut être trop. Ta mère Cora, c'est un soleil qui connait pas les codes, qui parle fort et rit pendant les silences. Alors parfois, t'apprécie même qu'elle soit là, quand elle te raconte des histoires en faisant des grands gestes, quand elle te fait danser pieds nus dans l'herbe, quand elle rit avec douceur. Comme une caresse.
« Elle me fait pitié. Bon salut, à demain. » La gamine, elle s'échappe en courant pour rejoindre cette femme qui n'est pas sa mère et qui pourtant prend toujours soin d'elle avec beaucoup d'attention. Toi aussi, tu voudrais une nourrice plutôt qu'une maman. Tu voudrais qu'on vienne te chercher en voiture plutôt qu'en bus, tu voudrais que ta mère sente le Shalimar plutôt que le vin bas de gamme. Ca serait plus simple.
« On fait la course jusqu'au bus ? » La femme, la mère, elle s'est accroupit à ta hauteur et elle sourit en caressant le dos de ta main. Elle a la peau fraiche et tellement douce que ça te fait oublier les autres autour. Cette école bourgeoise pour enfants de bourgeois. Plus personne ne te regarde, plus qu'elle et ses idées folles, ses idées qui ne colle jamais à rien. Tu ne parles pas Cora, mais tu sourit fort, et grand. Tu souris et tu tapes dans sa main avant de partir en courant. T'aime courir. T'aime courir contre elle, parce qu'elle fait jamais comme les autres adultes, elle fait jamais exprès de te laisser gagner.
[...]
Il a l'odeur du tabac froid ancré à ses lèvres, le corps dépourvu de rondeur. Il est l'homme fade, s'appliquant à nouer les boutons de sa chemise. Il regarde dehors, comme bouleversé, préoccupé par des horizons lointains. Il ne fait plus attention à toi qui te lève à moitié nue, et vient d'abriter près de lui, une cigarette lovée au coin des lèvres. Tu ne parles pas, a ton tour tu observes au dehors en laissant s'évader la fumée. Elle danse maladroite. Devant eux un monde bruyant, une ville immense et au centre un jardin. De l'herbe et quelques fleur. L'oxygène au milieu du béton. Il fixe et pose sa main froide sur la vitre embuée. Il n'avait jamais vu la ville d'un tel œil. Il n'avait jamais fait attention. Tu n'est qu'une enfant et il est pourtant troublé de te sentir aussi grande. Il t'observe du coin des yeux, pour ne pas que tu le surprenne à admirer cette beauté féline et captive. Ce genre d'oiseau ne s'arrête plus pour le regarder. Il a vieillit, il est devenu ce vieux con qu'il se défendait d'être. Il noue sa cravate chaque matin, sans jamais y voir quelconque routine. Il voudrait effleurer ta peau nue à nouveau, caresser chaque recoins de ton être pour se sentir vivant. Mais alors qu'il t'effleure du bout des doigts, tu redeviens ballerine, marchant sur la moquette abîmé, le sourire devenu froid. Tu ignores pourquoi tu reviens ici chaque fois, dans cette pièce d'une tristesse infinis. Ils y voient un renouveau, tu y vois une chute perpétuelle. Alors sur une chaise tu récupères tes vêtements. Toi qui cours comme une enfant sans jamais respirer. Il se tourne et t'observe. Ô combien il te trouve belle, sauvage valkyrie.
« Tu avais raison, ce projet est une aberration, je donnais ma voix contre. » Il sourit pour te plaire, pourtant tu ne lèves pas le regard vers lui. Tu noue tes lacets, enfile ton manteau épais. Lui comme les autres ont rejoins ta cause, incapable d'approuver un projet aussi grotesque. Tu couches avec eux, fais semblant d'y prendre du plaisir, en échange de quoi ces vieux politiques donnent ta voix aux votes de l'assemblée. Ils se persuadent alors qu'ils sont tombés amoureux. De toi la fille au cœur de pierre. Toi qui part sans jamais regarder en arrière.
[...]
« Et qu'est ce que tu vas faire hein ? Me foutre dehors ?! » Animal sauvage, tu balances la serviette que tu tiens à travers le restaurant désert. L'homme te fixe sans rien dire, ils t'observent muet, attristé de te voir habitée par une pareille colère. Sur une table un peu plus loin, tu te hisses et sors de ta poche une cigarette que tu glisses entre tes lèvres. Ta main tremble doucement. Te voilà fébrile, doutant un temps soit peu de la véracité de ta fougue. Tu vas tout perdre Cora. Ton travail mais aussi tes études. L'université qui regorge de beauté, de force et d'espoir. Il va tout te retirer. Et ce soir quand tu rentreras, ta mère te regardera sans rien dire, attristé à son tour. Tu fiches tout en l'air Cora. Tu bouscules la vie en te persuadant de faire le bien. Mais regardes les gens autour, abîmés et fatigués de te voir lutter. L'homme s'approche de toi et retire son tablier qu'il dépose sur une table. Il a été bon, patient avec toi. Il a accepté tes écarts, ta voix qui montait quand un client te déplaisait. Il a accepté tes retards que tu disais être pour la bonne cause. Entre ses doigts il s'empare de ta cigarette encore éteinte et la brise entre ses mains couvertes de rides.
« N'en rajoutes pas Cora. » Tu cherches son regard mais il ne te le donne pas. Il sort de sa poche intérieure ta lettre de licenciement qu'il fait glisser jusqu'à toi. Il ne peut s'encombrer d'un feu brûlant, d'une flamme qui lentement consume son établissement. Il s’excuserait presque de ne plus supporter l'insouciance avec laquelle tu prends la vie, me manque d'attachement a toute chose. Cette carapace dure et froide que tu t'appliques à forger. Il se lève et lève paisiblement la main. Un au revoir, quand bien même il préférerait un adieu. Tu t'empares de la lettre de licenciement que tu déchires en deux avant de la remettre a sa place sur la table. A nouveau tu glisses une cigarette entre tes lèvres, et quitte le restaurant en claquant fort la porte derrière toi. Princesse sauvage. Enfant capricieuse. Le jeu n'est pas a ta mesure, tu finiras par t'y perdre. La fumée entre les lèvres, tu marches sans faire attention aux gens, a cette foule de badots qui enfant t'aurais terrifiée. Tu presse le pas, et a mesure la colère s'atténue. Tu as toujours aimé les gens bien trop fort, bien au dessus des mesures. Mais plus que tout, tu as toujours aimé la beauté, les couleurs, ce monde de libertés. Tu protèges les perdus, persuadée que rien ne peut t'arriver. Alors quand sur ta route, tu croises cette homme qui expose ses fleurs en vitrine, tu ne peux t'empêcher d'entrer. Tu respires fort, fermerais presque les yeux. La voilà ta place Cora, au milieu d'une peinture recouverte de couleur, en l'absence de mots, de relations bancales ou conflictuelles. Tu n'as besoin de rien d'autre.
[...]
Dans ton coeur c'est le feu qui brûle. Plus loin sa silhouette se transforme en souvenir, s'évapore délicieuse, et tu n'es pas sûre de te rappeler son visage. En tailleur sur le trottoir, tu le fixes sans trop savoir, s'il se retournera pour te donner un nom, s'il disparaîtra à jamais. Entre tes lèvres, tu glisses une cigarette alors qu'il commence à pleuvoir. Qui sait, peut être que si tu l'allume, alors il viendra à nouveau, arrogant inconnu, partager la passion, le feu grandissant. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme, mais il faut d'ors et déjà que vous sachiez que ce n'est pas une histoire d'amour.
all the single ladyton pseudo : neka.
√ âge : vingt-trois ans.
√ pays : France.
√ fréquence de connexion : ma vie est assez triste en ce moment, je passerais tous les jours ou presque.
√ comment t'es arrivé ici? : par téléportation depuis bazzart.
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Bienvenue parmi nous, et réserve moi ÉVIDEMMENT le premier sujet. PS.: Les couchettes pour des avis politiques, j'adore 