Nom : Shillington. √ Prénom : Bruce. √ Âge : 37 ans. √ date et lieu de naissance : 21 octobre 1977. √ vos origines : Canadien bien qu'il a toujours habité ici. √ Métier : Président de la franchise de la compagnie de marketing de son père. √ Orientation sexuelle : Homosexuel mais il ne veut pas se l'avouer. √ Statut matrimonial : Marié à une femme qu'il n'aime pas vraiment. √ côté financier : Il n'a rien à envier de ce côté. Caractère : • Ambitieux : Comme son père, Bruce aspire à un poste de grande importance. Il a une grosse vision avec de gros projets pour la boîte de son père. • Manipulateur : Pour ne pas éveiller les soupçons quant à son homosexualité, Bruce se montre très affectueux, en public, avec sa femme. En privé, c'est une toute autre chose. Il ne fait pas ça pour être méchant, il a juste peur que son secret se fasse découvrir. • Maladroit : Lors d'évènements très stressants, Bruce agit souvent impulsivement et il fait des conneries. Il est aussi du genre à trébucher dans les craques de trottoirs et à renverser un verre en faisant des mouvements trop brusques. • Sympathique : Bruce aime plaire et faire plaisir aux autres. Il a un avis sur tout mais le gardera volontiers pour lui si ça peut lui éviter une source de conflit. Il est souriant et aime faire des blagues pour détendre l'atmosphère. • Inoffensif : Bien qu'il soit un trou de cul national, il est tout à fait inoffensif. Il ne croit pas du tout en la violence et il serait incapable de faire du mal à une mouche. • Décontracté / tranquille : Faire la fête jusqu'aux petites heures du matin, ce n'est pas du tout son genre. C'est un homme relativement calme qui préfère une fin de semaine en nature plutôt que de saouler la gueule dans un bar. Il fait ses choses dans son coin et ne se fait pas remarquer. • Exigeant : Bruce a tendance à mettre la barre un peu trop haute en ce qui le concerne. Il prend des charges de travail trop grosses pour lui seul et il préfèrera s'arracher les cheveux plutôt que de demander l'aide qui lui faut. Il en est de même lorsqu'il fait de l'exercice physique. Asthmatique, il ne fait pas toujours ce qu'il devrait comme ne pas faire de sport quand il fait trop froid. Au moins il apporte toujours - ou presque - ses pompes avec lui. √ groupe : haut les coeurs.
the last song• Lors de rassemblements familiaux ou d’évènements spéciaux, il est assez rare que Bruce n’ait pas une caméra à la main. Il adore capter les moments précieux de la vie. • L’une des plus grandes passions de Bruce est, sans aucun doute, le plein air, pour ne pas dire qu’il est en symbiose avec la nature. Randonnées pédestres, vélo de montagne, escalade, kayak, etc. il est toujours prêt à essayer de nouvelles activités. Dame Nature l’apaise et il a besoin de sortir régulièrement pour se ressourcer. • Plus par passe-temps que par passion, Bruce est tout de même assez doué avec une guitare. Il ne compte pas en faire un métier mais ça lui fait toujours plaisir de gratter sa guitare sur le bord d’un feu de camp. • Lorsqu'il est de mauvais poil, Bruce aime aller en retrait pour se calmer. Que les autres lui tournent autour pour savoir ce qui ne va pas ne fait que l'irriter davantage. • Croyez le ou non, il lui arrive parfois de jouer à des jeux vidéo, en ligne. Est-ce un moyen de fuir sa réalité ? Sans doute. • Lorsque Bruce vit de grands stress, il a la mauvaise manie de fumer comme un pompier. Heureusement, il n’est qu’un fumeur « occasionnel », ne fumant pas en dehors de ces jours stressants. Ce qui est déjà trop étant donné qu’il est asthmatique. • L’été, Bruce s’épile les jambes à la cire. Oui, vous avez bien compris, il s’épile. Mais ce n’est pas parce qu’il est métro sexuel, mais bien parce qu’il fait de la compétition de vélo! • Le matin, Bruce mange toujours en lisant le journal. Il aime connaitre l'actualité de ce qui l'entoure. • Gaffeur, on dirait presque que Bruce est né avec deux pieds et deux mains gauches. Trébucher dans un trottoir, cogner sa portière comme la voiture voisine et renverser un verre sur sa stagiaire, ce sont toutes des choses qu'il fait régulièrement. • Myope comme une taupe, Bruce ne porte pratiquement jamais ses lunettes, sauf quand il est seul. Il préfèrera trouver un prétexte pour demander l'information à quelqu'un d'autre, s'il n'est pas capable de la lire.
story of my lifeJuillet 2005J’ai beau fermer les yeux et me concentrer sur le rythme de la musique, ma nervosité se fait toujours aussi présente. Chaque contact que mes mains ont avec son corps me rappelle qu’il s’agit du corps d’un homme et la peur de l’inconnu me fait rapidement rebrousser chemin. Mon cœur bat tellement vite que j’ai du mal à prendre de grandes inspirations.
« Bruce, ça va? On n’est pas obligé de faire ça tout de suite, tu sais. » En entendant la voix de David résonner, j’ouvre mes yeux et je plonge mon regard dans le sien. Aussitôt, je me détends un peu. Je ne sais pas ce qu’il a de différent des autres garçons, mais il a toujours le don de me mettre en confiance, de me faire sentir bien. Il a été le premier mec à me mettre suffisamment à l’aise pour que je commence à être confortable avec mon homosexualité. En fait, c’est à cause de lui que j’ai réalisé que j’aimais les hommes.
« Je suis un peu stressé, c’est tout. J’ai vraiment envie qu’on le fasse, je te jure. » Ma première fois avec un homme serait toujours aussi stressante, que je le fasse là ou dans trois ans. Aussi bien briser la glace tout de suite.
« Merci de ta patience, Dave, je t’en suis vraiment reconnaissant. » Timidement, je glisse mes mains dans sa chevelure et je relève ma tête du canapé pour aller chercher ses lèvres avec les miennes. Entre deux baisers, j’ose lui murmurer ce que je ressens pour lui, le regard pétillant.
« Je t’aime. » Aussitôt dit, il reprend possession de mes lèvres et j’entrouvre légèrement la bouche pour laisser sa langue rejoindre la mienne. Alors que David tâche de détacher mon pantalon, mes mains se faufilent sous son chandail pour caresser son torse. Tout s’est passé beaucoup trop vite par la suite. Lorsque je me suis rendu compte que mon père était de retour au chalet, il était déjà trop tard. La musique avait camouflé ses pas et je ne me rendis compte de sa présence qu’en le voyant dévaler les escaliers du sous-sol, du coin de l’œil. Pris de panique, je repousse violemment Dave, qui était allongé sur moi, pour pouvoir me relever.
« Papa, je n’ai rien fait je te jure! C’est lui qui s’est jeté sur moi, je ne voulais pas! » En voyant le regard incompréhensible de David me jauger, je tourne la tête pour éviter son regard.
« Espèce d’ordure, comment oses-tu t’en prendre à mon fils, et sous mon toit! Tu ne sais pas du tout à qui tu as affaire, jeune homme! » Alors que David ramasse ses choses, je rattache mon pantalon honteusement.
« Papa, ne sois pas tr-… » « Bruce, pas maintenant! Toi! » dit-il en pointant David du doigt, le regard rempli de haine.
« Dégages de ma propriété, TOUT DE SUITE. Et que je ne te revois jamais ou je vais te poursuivre en justice pour tentative de viol! T’es viré.» En entendant les menaces de mon père, je lance un regard désolé vers David. Je n’avais pas le choix, je savais trop bien comment Marcus réagirait si je lui avouais être homosexuel. J’avais peur de décevoir ma famille, cacher mon homosexualité m’éviterait de nombreuses prises de tête. Mais en voyant le regard de Dave, rempli de déception et de frustration, mes entrailles se serrèrent. Je venais de perdre la personne que j’aimais et j’étais persuadé que peu importe ce que je ferais, il ne voudrait rien savoir de moi. Je l’avais fait passer pour un violeur plutôt que d’assumer l’amour que j’avais pour lui. Et, maintenant, j’allais devoir expliquer à ma famille que j’étais passé à deux doigts de me faire violer. J’allais devoir supporter leur pitié et leurs commentaires négatifs sur Dave alors que le fautif c’était moi.
Juin 2013« Katie ? » En fermant la porte de mon bureau, je fais signe à mon assistante de venir me voir trente secondes. J'ai une pile de dossiers entremêlés, sous le bras, sur lesquels elle doit finir quelques détails. L'organisation, ce n'est pas mon fort.
« Oui monsieur Shillington? » «Le dossier Fitzgerald a besoin d'une signature et vous aurez besoin d'aller à la réunion pour le dossier O'Connor demain car je ne pourrai y être. » En voyant la surprise sur son visage, je lui fais un sourire réconfortant. Je sais qu'elle est prête, elle est vraiment dans son élément ici.
« Ne vous inquiétez pas, vous allez y arriver. » Elle est encore là, à me fixer la bouche ouverte sans rien dire jusqu'à ce que, finalement, un son sorte de sa bouche.
« Mais ... c'est un dossier qui vaut des milliers de dollars ! » Je regarde l'heure sur ma montre et je commence à me diriger jusqu'à la cage d'ascenseur. Avant que les portes ne se referment complètement, je rajoute :
« Oh et cancellez mes rendez-vous pour le reste de la semaine, je dois me rendre dans une autre ville, pour affaires » Une fois les portes refermées, l'ascenseur descend jusqu'au stationnement sous-terrain où ma voiture est garée. C'est au moment même où j'insère ma clef dans la serrure de ma caisse que je vois Anthony sortir du stationnement en trombe.
« HEY attends ! » Merde, trop tard. Je me dépêche d'entrer dans ma voiture en lançant un dossier sur le siège du passager. C'est un dossier que je dois absolument lui donner parce que mon père en a besoin pour vendredi et je ne serai pas en ville pour le restant de la semaine. La voiture démarrée, je fonce derrière lui pour le rattraper. Vu l'heure qu'il est, je n'ai qu'à suivre les lumières de sa voiture puisqu'il n'y a presque personne sur la route. Plus on avance, plus on s'éloigne de la ville et je commence sincèrement à me poser des questions. Je commence à prendre mes distances avec sa voiture et j'éteins les phares de celle-ci pour ne pas qu'il sache que je le suis. Quelque chose ne tourne pas rond et ça ne me plait pas du tout. Anthony gare sa voiture à côté de ce qui semble être une usine désaffectée. Je gare la mienne plus loin et je suis ses traces sans faire de bruits, en longeant le mur. Je m'arrête lorsque j'aperçois une lumière passer entre deux planches. J'entends une autre voix, signe qu’il est avec quelqu'un d'autre.
« Vous pensiez vraiment que Monsieur Shillington ne s'en rendrait pas compte? » Marcus a les yeux partout, c'est le cas de le dire. On ne peut rien lui cacher.
« S'il-vous-plait, ne me faites pas de mal ! Je n'avais pas le choix! » Sa voix m'est familière, je suis certain de l'avoir déjà vu trainer à l'agence. Je suis quasiment certain qu'il s'agit du préposé au courrier.
« Marcus vous faisait confiance. Il n'aurait pas demandé à n'importe qui de blanchir de l'argent, mais vous l'avez trahi. » J'ai bien entendu là ? Mon père blanchissait de l'argent et inconsciemment je trempais dans tout ça ?
« Je vous en prie, j'me rachèterai! Vous ne le regretterez pas! » Mais Anthony a déjà fait son choix et j'assiste à toute la scène, impuissant. Je sursaute lorsque le coup de fusil part et je plaque mes mains contre ma bouche pour ne pas crier. Caché derrière ce qui semble être de vieux barils de je ne sais pas quoi, je panique. J'ai du mal à respirer alors que mes mains sont toujours plaquées contre ma bouche, les yeux fermés. J'ai la nausée. Je suis carrément dégoûté par ce que je viens de voir, je n'aurais jamais cru que mon père serait capable de faire une chose pareil. Lorsque j'ai la certitude qu’Anthony est parti, je me lève et je pars en courant jusqu'à ma voiture, le plus vite possible. Je n'ai même pas le temps de me rendre que le contenu de mon dîner me fausse compagnie.
Février 2015 La journée est finie depuis longtemps maintenant et il faut que je me rende à l’évidence, je n’ai aucune bonne raison pour ne pas déjà être de retour avec ma femme. Je commençais à en avoir marre de faire le tour de la ville sans arrêt et Fiona allait finir par se poser des questions. Tôt ou tard, elle remarquerait bien que j’agissais bizarrement depuis l’annonce de sa grossesse. Ce n’est pas que je n’étais pas content de devenir père, au contraire, mais le fait de ne pas être honnête avec elle commençait vraiment à me faire culpabiliser. Bordel, je venais de lui faire un enfant, je ne pouvais plus reculer maintenant. Pour le restant de nos vies, nous allions être liés par cet enfant qui grandit en elle. J’avais vraiment honte de moi en repensant à cette relation malsaine que j’avais avec elle alors que les femmes ne m’attiraient pas du tout. Appelons un chat un chat, j’étais un vrai trou de cul, point à la ligne. Je ne m’aurais jamais pensé capable de passer ma vie avec une femme alors que je n’en suis pas amoureux. Ces mensonges constants m’épuisent mais c’est pour le mieux. Après avoir stationné ma voiture dans l’allée de notre maison, je prends mon temps pour récupérer mes choses et je prends finalement le chemin de notre maison, pour affronter ma réalité. Je reprends sur moi pour remettre mon déguisement. Me voilà enfin prêt pour jouer la comédie, comme je sais si bien le faire.
« Fiona, je suis rentré ! » Fatigué, je pousse un long soupire en déposant mes sacs contre le mur du vestibule. Quelques secondes plus tard, j’entends Fiona qui dévale les escaliers, pour venir me rejoindre.
« Je me demandais si j’allais te voir avant de me coucher, encore pris par le boulot ? » Comme signe de réponse, j’hoche la tête en retirant mon manteau. Je ne sais pas de quoi il s’agit exactement, mais je peux voir dans son regard qu’elle n’en est pas convaincue. Ou c’est peut-être moi qui me mets à être parano, ça serait une autre possibilité.
« T’as passé une bonne soirée ? » Pendant que j’accroche mon manteau, je la sens qui se colle dans mon dos, embrassant ma nuque.
« Oui, ça a été. Mais j’avais hâte que tu rentres … » Juste à entendre le ton mielleux de sa voix, je savais ce qui m’attendait.
« Ah oui ? » Je joue l’innocent alors que ma tête tourne à mille à l’heure. Je sais ce qui s’en vient et je déteste ça.
« Tu me suis dans la chambre ? » En sentant sa main descendre vers mon pantalon, je ferme les yeux. Je tente de ne pas la repousser mais je ne réussis pas. À peine ses doigts avaient eu le temps de glisser sous le rebord de mon pantalon que je l’avais ressortie.
« Tu vas peut-être me trouver débile, mais j’ai peur de toucher au bébé. Je ne peux pas, je suis désolé. » Un soupire s’échappa des lèvres de Fiona alors que ses bras retombent le long de son corps. Elle n’était pas contente, je le savais, et c’était de ma faute.
« Sérieux ? Une grossesse ça dure neuf mois, Bruce, va falloir attendre tout ce temps ? Puis crois-moi, y’a aucune chance que tu le touche. » Ouais, je le savais, mais ça m’avait paru une bonne excuse à donner, pour me débarrasser.
« Je n’en sais rien Fiona, mais pas ce soir. Je n’ai pas vraiment la tête au sexe, je suis désolé. » Gentiment, je la pousse un peu pour pouvoir m’éloigner du garde-robe et prends la route de notre chambre en détachant ma cravate. Je me sentais mal pour elle, vraiment. Elle méritait plus qu’un mec froid qui refusait tout geste d’intimité en privé mais qui jouait le jeu en public. Elle méritait mieux qu’un acteur comme amoureux. Elle méritait mieux que moi.
« Ça t’arrive d’avoir la tête à ça ? » Je l’entends murmurer ces paroles avant qu’elle quitte pour la cuisine. Je sais qu’elle m’en veut, je l’entends bouger de la vaisselle sans trop de délicatesse. Mais qu’est-ce que je peux y faire ? La plaquer et la laisser s’occuper de notre enfant ? L’humilier en lui disant que je sors avec elle que pour les apparences ? Non, je ne peux pas. Ce serait tellement plus facile si elle mettait fin à notre histoire.
all the single ladyton pseudo : tetanie.
√ âge : 23 ans.
√ pays : Canada.
√ fréquence de connexion : Trop souvent
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√ comment t'es arrivé ici? : À dos de chameau !
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