Nom : Thornfield comme ce coin perdu du Derbyshire, profondément enraciné dans les terres de la vieille aristocratie anglaise. √ Prénom : Maynard vieux jeu, il l'accorde aux détracteurs. Cependant, il peut se vanter d'une certaine signification qu'il se garde de communiquer, accusant le coup, après tout, tout le monde s'en branle.√ Âge : 30 ans de paroles planquées aux tréfonds, la retenue est l'apparat de tout bon gentleman. Il est écœuré de toutes les conventions.√ date et lieu de naissance : Dublin, Irlande. 17 Février.√ vos origines : anglaises, écossaises, irlandaises, un patchwork sur lequel il s'amuse souvent à plaisanter. √ Métier : critique. Son rôle se résume globalement à encenser ou descendre en flèche le jeu des acteurs, actrices - ( au théatre). Même s'il lui arrive de faire des extras pour les bouquins. Il est diplômé de Cambridges. √ Orientation sexuelle : pas vos oignons. Cependant, demandez donc aux canailles avec lesquelles il traine, elles vous diront qu'il est de ceux qui tombent en pâmoison devant de délicieuses sylphides. Elles l'envoutent avec leurs charmes féminins allant de la longueur de leurs gibolles à leurs occultes chutes de reins. √ Statut matrimonial : c.f question précédente √ côté financier : parler fric est si vulgaire Caractère : Maynard, cet enfoiré de première. "Il m'a dépouillé de 2000 putains de livres sterling". Maynard, ce hâbleur. " Il m'a fait croire qu'il était atteint d'hypersensibilité" - et donc ? " J'ai couché avec lui". Maynard, ce diplomate au ton sirupeux, commercial dans l'âme, l'affreux capable de vendre une télé à un aveugle-sourd. Maynard, la sophistication bourgeoise rehaussée d'un vocabulaire fleuri de prolétaire. On voit qu'il traine souvent dans les pubs du dédale. Regardez donc sa liste d'amis. Il n'y est pour rien, Maynard, il aime les gens fauchés. Conscient que son argent le place au dessus d'eux, qu'à cause de cette argent, il flirte outrageusement avec ces étoiles que certains se contentent d'observer, l’œil hagard. Maynard, il est scandalisé, avec son gros coeur sur la main, il peut parfois passer pour l'irrémédiable con naif. Pas de sa faute si, sa lucidité a abattu les cartes sur l'illusion que le monde peut bien lui appartenir. Retenez simplement que Maynard, il est le caméléon qui s'adapte n'importe où. √ groupe : haut les coeurs
the last song sa famille est un sujet épineux qui, au mieux, vous vaudrait un joli salut du majeur, au pire : une flopée de jurons.
√ il joue merveilleusement bien du piano et du banjo - ne lui demandez pas pourquoi, l'adolescence se révèle particulièrement ingrate pour certains -
√ les livres pour enfants le rendent hilare. Il les exècre et se demande comment font les gens normaux pour dépenser des pécules dans de pareilles daubes ?
√ son frère, mort dans un accident de la route, le jour de son anniversaire
√ Maynard aurait aimé être médecin. Du genre sans frontière. Son côté idéaliste.
√ La Thaïlande est ce qui se rapproche, pour lui, d'un paradis sur terre
√ il peut jurer en 15 langues - talent qu'il ne cache pas. D'ailleurs, il adore les altercations avec les italiens déjà bien entamés. L'alcool améliore sa prononciation.
√ Il a écrit un manuscrit, il y a quelques années, persuadé d'avoir pondu une daube, il ne s'imagine pas que sa dernière petite copine en date s'apprête à le publier
√ il collectionne les instruments de tortures moyenâgeux. chacun son truc, d'accord ? Certains ont des obsessions pour les timbres, les pin's, les chapeaux, les trombones, lui, c'est les gadgets rouillés fabriqués dans le seul but de faire hurler de douleur les hérétiques
√ Frank Sinatra - point à la ligne. Traitez-le de vieux snob.
√ la musique andalouse
√ il conduit une Ducati
√ Depuis longtemps, il considère Oscar Wilde comme un psychopathe
√ Il vit dans une maison au style colonial achetée sur un énorme coup de coeur. Avec elle, pour elle. Retapé. Avec elle, pour elle. Tout ça pour qu'elle décide de prendre la tangente comme la salope qu'elle aura toujours été en loucedé
√ il possède un iguane qui porte le prénom de son ex. Achat compulsif, un soir de noël, solitude, coeur brisé et alcool ne font pas bon ménage. il n'sait même pas comment s'en occuper, d'ce fichu iguane.
story of my life Il la regarde, sa belle épineuse, il la contemple, debout, de l'autre côté de la rue. Les va-et-vient incessants, la vitrine du café où elle bosse depuis qu'elle a mis les pieds dans cette foutue ville, les séparent. Il ne voit qu'elle, les passants qui parsèment çà et là le décor, il s'en contrefiche, il le fait royalement. Il a sa clope qui se consume entre ses lèvres et, à dire vrai, il n'inhale rien. Il se repaît de la vue qui s'offre à lui. Elle est juste là. Il est juste là. Ils pourraient être juste là, ensemble. Il pourrait mettre de côté sa rancœur, faire un effort, estimer qu'elle en vaille foutrement le coup. Le coût. Se donner à cent pour cent dans cette relation qui, il le sait, risque de le mener à sa perte. Il tire une latte, Maynard, du sésame coincé entre son index et son majeur. Le soleil est bien haut dans le ciel, aucun nuage ne se profile, pourtant, la providence lui envoie de la flotte. C'est un signe de l'univers pour lui faire comprendre qu'il ferait mieux de prendre ce taxi, monter dedans et se tirer à vive allure dans la direction opposée. Partir loin, par exemple, cette ville dont elle lui a parlé, si naïvement, le soir de leur rencontre. Memphis souffle-t-il, du bout des lèvres, expirant la fumée, dragon tout sauf féroce. Elle est si elle, il la déteste lorsqu'elle sourit aux autres. Et, c'est exactement ce qu'elle fait. Pas le sourire commercial mais, le sourire sincère , celui qui lui creuse des fossettes et lui tiraille un peu les yeux. Le sourire qui atteint les yeux, il en est jaloux, Maynard. Putain de jaloux. Il se passe la paume sur la nuque, se mordillant la lèvre, il fronce les sourcils : qu'est-ce qu'il fait là, bordel de merde ? - T'essaye de la reconquérir. C'est sa conscience qui s'exprime. Reconquérir. Merveilleux choix de vocabulaire. Pour reconquérir, il faudrait qu'il l'ait déjà conquit une fois. L'a-t-il fait ? 'Sait pas. Tout ce dont il est conscient, c'est qu'à cet instant, il aimerait tellement l'avoir déjà fait. Il aimerait, Maynard. Mauvais temps, conjugaison défectueuse, ils sont passés du présent au plus que parfait et , maintenant, seul l'imparfait les décrit à la perfection. Il a les traits impassibles, dedans, il douille sévèrement. La faute vient de qui, déjà ? Il tire à fond sur sa cigarette et jette furieusement le mégot.
Comportement de tapette.·.¸¸.·´¯`·.¸¸.
« Memphis ? » - pourquoi pas ?
« A t'entendre le prononcer, on dirait que je m'apprête à m'installer dans le trou d'balle du monde » « Memphis, c'est pas un peu ça ? » - De toute façon, pour son ami Jack, tout ce qui n'est pas considéré comme une capitale ( économique ou politique) est apparenté à un anus. Un coin perdu dans la nature qui ne lui donne pas du tout envie d'y faire un tour.
« Je te demande pardon » lance Jack, tournant paresseusement les pages du journal.
« Pour quoi ? » demande Maynard, étonné.
« Parce que je prévois d'être tellement pris par le boulot que, évidemment, je ne pourrai jamais venir te rendre visite chez les sauvages ». Maynard lui balance la première chose qui lui tombe sous la main : un mug. Jack est doué, il esquive, l'expérience s'exprime.
« Raté ».
« Ami indigne. Mais, ne t'inquiète pas, je compte te remplacer, à peine débarqué. Toi à Londres, moi à Memphis, tu ne me seras plus d'aucune utilité » le majeur qui s'agite sous les yeux dudit Jack suffit à mettre fin à leur chahut. Maynard est bienheureux de voguer vers une autre contrée. Le temps passe si vite que, jusqu'à il y a quelques semaines, il n'avait pas remarqué à quel point sa vie était si discordante par rapport aux rêves qu'il avait nourri autrefois.
« Tu préviendras Ella... » Ella, arf, ne pas parler d'elle, ne pas penser à elle. « Je ne préviendrai personne et surtout pas cette petite arriviste de pacotille qui ... » le regard de travers que lui lance Maynard lui cloue illico presto le bec.
« Bien, police de la censure. Je n'irai pas la voir, en revanche, si -par hasard - je la croise dans la rue, je lui parlerai de ta nouvelle position géographique ». Et, il sait qu'il s'agit là d'un point non négociable. Un sourire fleurit sur ses lèvres, Jack est un couillon mais, c'est le couillon le plus loyal qu'il connaisse et, il est fier de le considérer comme un ami.
« C'est comment, vieux ? » - il est installé confortablement sous le perron, sa propriété est tellement authentique qu'il a l'impression d'être un propriétaire terrien tiré d'un autre temps :
« Agréable, Jack, je t'assure que tu ferais bien d'installer ton cul dans le prochain avion en direction d'Memphis » - il toussote, Jack, pas très convaincu. Le tableau dépeint à l'air trop beau pour être vrai.
« Et les putes, elles sont comment ? » - il pouffe, Maynard, tellement habitué à la vulgarité occasionnelle de son meilleur pote qu'elle passe un peu comme une lettre à la poste :
« Aucune idée. Si tu tiens tant à le savoir, tu devrais venir me rendre visite ». Argument de poids, véridique. Mais, Maynard peut encore mieux faire.
« Ma baraque est si grande que seul ton ego pourrait la remplir ». Jack se marre, croque dans son sandwich alors que sa secrétaire tape frénétiquement sur le clavier de son ordinateur.
« Il me faut une excuse ». « Dis à ton patron que tu veux promouvoir son agence de l'autre côté de l'atlantique ». Il se marre un peu plus et manque de s'étouffer avec son repas.
« Alors, là, putain d'excuse. Heureusement que j'suis le patron autrement, j'serai pas allé bien loin». La vérité voudrait qu'il arrête de nier l'évidence : il s'ennuie profondément. Sa famille gangrenée lui manque terriblement. Sa vie d'avant. Toute sa foutue vie. Mais, il est pleinement conscient que le temps est un train en marche et, que s'il n'y monte pas, il finira seul, sur le quai. Il est conscient qu'il se doit d'avancer. Conscient surtout qu'il doit en payer le prix.
all the single lady ton pseudo : aucun, call me nola
√ âge : l'âge
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√ pays : la gaule aux gaulois !
√ fréquence de connexion : souvent, souvent
√ comment t'es arrivé ici? : le tout puissant
√ un commentaire? : des keurs sur vos têtes ( et si besoin de liens,
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