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Perfect father doesn't exist - Kris

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MessageSujet: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyLun 16 Fév - 15:02


Perfect father doesn't exist
Aspen meets Kris


Il était assez tôt lorsque je suis sortie de l'agence aujourd'hui. Une réunion parmi les hauts placés devait avoir lieu alors beaucoup des employés avaient été congédié pour l'après-midi. Comme à chaque fois, André, le chauffeur de Sawyer avec qui j'ai une relation encore officieuse, m'attendait à la sortie des bureaux. Sauf qu'encore une fois, je m'applique à l'ignorer royalement. Pourtant, cela m'aurait véritablement bien arrangé qu'il me ramène. À force de prendre presque toutes les semaines un taxi, une grande partie de mon salaire du mois à flamber et maintenant, je ne peux plus me permettre d'en prendre un à nouveau. Excepté si je décide de ne rien manger pendant une semaine... Pas le choix donc, je vais marcher.

D'un pas décidé, je m'élance en direction de chez Sawyer sur mes hauts talons. Presque une heure de marche avec des chaussures pareilles, je pense que je ferais mieux de m'arrêter en pharmacie pour prendre des patchs pour les ampoules. Bien sûr, André dans la Bentley démarre et commence à me suivre doucement sur la route. Si il croit que je vais céder parce qu'il roule juste à côté de moi, c'est bien mal me connaître. Ma détermination battra toujours mes maux de pieds. Et honnêtement, ce ne sera pas la première fois que je fais une distance aussi longue à pied. Je me demande si je n'ai pas déjà fait plus d'ailleurs ?

Finalement, au bout d'une demi-heure, je ne peux pas m'empêcher d'être frustrée en voyant qu'André continue de me suivre. Mes cuisses et mes pieds commencent à me lancer et je suis bien tentée de monter à l'arrière du véhicule pour me faire gentiment ramener. C'est à ce moment-là que je vois l'entrée du parc. Parfait timing ! Si je passe par là, premièrement, le chauffeur ne pourra plus me suivre ; deuxièmement, je gagne une dizaine de minutes de trajet. Ni une, ni deux, je bifurque dans le parc et jette un sourire désolé à André qui ne faisait que répondre au demande de son employeur.

Malgré la saison, je trouve qu'il fait relativement bon. Certes, l'air est un peu frais et je suis bien contente d'avoir un manteau bien chaud. Mais tout de même, le ciel est dégagé et il n'y a pas de grand vent. Les habitants de Memphis doivent très certainement penser la même chose que moi puisqu'il y a beaucoup de monde dans le parc. Des mères discutent sur des bancs en surveillant leurs enfants qui courent dans les allées. Des couples roucoulent dans l'herbe. Des jeunes étudiants lisent des livres assis en tailleur sous des arbres. Et bien sûr, les habituelles vieilles dames donnent à manger aux pigeons en susurrant des "petits, petits, petits". Moi, je me contente de marcher à une allure rapide au milieu de cette agitation. Un large sourire est collé sur mon visage tandis que j'inspire profondément ce grand air. Il faut vraiment qu'à partir de maintenant, je trouve le temps de venir plus souvent ici. Peut-être avec Sawyer.

Des pleurs de bébé attirent soudainement mon attention. Je regarde autour de moi et en trouve rapidement la provenance. Un jeune homme est assis sur un banc, un bébé pleurant dans les bras. Le pauvre homme essaye de bercer ce qui je suppose être son enfant à une main et de sortir quelque chose d'un sac à langer de l'autre. Je vois bien qu'il est en difficulté et je me décide finalement à aller l'aider lorsqu'il renverse maladroitement le sac par terre. Je change donc de direction pour me diriger vers lui. Arrivée à sa hauteur, je me baisse pour remettre dans le sac tout ce qui y était tombé et le reposer sur le banc. « Besoin d'aide à ce que je vois. » Je souris et me redresse. « Je peux ? » Demandai-je en tendant les mains vers le bébé. « Juste le temps que vous cherchiez ce que vous vouliez dans votre sac. » Ajoutai-je également pour le rassurer. Je n'aimerai pas qu'il pense que je veuille m'enfuir en courant avec sa progéniture. Le papa me cède finalement son bébé qui se calme bizarrement aussitôt. Je m'assois ensuite à côté de lui en berçant doucement l'enfant.
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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyLun 16 Fév - 23:16


    Perfect father doesn't exist
   « Quand un enfant naît, un père naît aussi »

   
« On va y aller Lily, calme toi… » qu’il souffle, un peu désespéré. Il n’est pas du genre à paniquer ou à perdre patiente Kris, mais pour le coup, il en arrive un peu à un stade où il ne sait plus quoi faire. Ça ne lui ressemble pas du tout, lui qui aime tout contrôler, mais il est complètement à court d’idée. Le bébé a dû dormir à peine trois ou quatre heure cette nuit, et pas beaucoup plus dans la journée. Elle est à bout de souffle et de fatigue, il le voit bien, mais elle est complètement incapable de s’endormir pour une raison qui lui échappe. Ses yeux sont tout rouge et bouffi, à la fois d’énervement et de fatigue. Il ne sait pas quoi faire, alors en désespoir de cause il tente de se préparer pour aller faire un petit tour avec elle. Le pire, c’est certainement de l’entendre pleurer à tout bout de chant sans savoir comment agir pour la calmer. Elle a mangé, elle n’a visiblement mal nulle part et il ne voit pas ce qu’il pourrait y avoir d’autres. Il a tout essayé et la fatigue commence maintenant à se faire ressentir chez lui aussi. C’est sa responsabilité bien sûr, il ne dira jamais le contraire. Le problème, c’est qu’il n’a pas d’instinct maternel, lui. Il ne peut pas savoir en un regard ce que veut sa fille, si elle va bien, si elle est malade ou pas. Il est hyper vigilant sur tout, et particulièrement inquiet aussi.

Entendant les pleurs redoubler d’intensités tout à coup, il se presse de rassembler ses affaires et celle de Lily. Il regarde brièvement dehors : il fait bon visiblement, mais froid, vu la saison. Il s’efforce de changer la petite, défaisant son body d’intérieur pour lui mettre un pyjama d’hiver, beaucoup plus chaud. Elle gigote dans tous les sens et il doit s’y reprendre à plusieurs fois pour arriver à lui enfiler les petites manches du vêtement sans se louper ou sans avoir à la rattraper parce qu’elle bouge trop. « C’est bon chéri on y va » dit-il en l’attrapant, quelque peu soulagé que les pleurs se calment un peu – pour reprendre de plus belle m’enfin – lorsqu’elle se retrouve dans ses bras. Il l’installe dans le landau, emportant aussi son sac à langé contenant également son propre portefeuille et son téléphone. Kris ne pense même pas à prendre une veste et se dépêche de sortir, espérant de tout cœur qu’une petite promenade fera du bien à sa fille.

Il marche, longtemps. Il en profite pour découvrir un peu la ville, étant donné qu’il vient tout juste de s’y installer. Mais la petite ne se calme pas, elle continue de pleurer, inlassablement. Parfois, elle se fatigue et s’arrête quelques minutes alors il espère. Mais non, ça repart de plus belle. Les passants le regardent de travers et il se sent juste nul, être un mauvais père. Il ne sait réellement plus quoi faire. Kris fini par atterrir devant les grilles du parc. Il se dit qu’en s’asseyant sur un banc et en tentant de la bercer un peu, elle se calmera peut-être. A ce stade, il est prêt à tout essayer de toute façon. Il devient vraiment urgent qu’elle dorme à ses yeux. Il traverse le parc, ignorant le regard courroucé des autres parents qui se posent sur lui. Il fait ce qu’il peut, son maximum, réellement. Puis il est facile de le regarder comme cela quand on a des enfants qui jouent sagement dans le bac à sable pendant qu’on discute en les surveillants. Lui n’en ai pas encore là.

Il trouve enfin un banc de libre et s’y installe, attrapant sa fille doucement. « Hey, t’es jamais fatigué toi hein ? » lâche-t-il, baillant lui-même juste après. Il la regarde avec amour, déposant un baiser sur son front. Ce qu’il donnerait pour pouvoir dormir juste une  heure aujourd’hui… Mais non, Lily s’agite et il la berce doucement, la coinçant sur son bras en prenant garde à ce qu’elle ne tombe pas pour pouvoir attraper son doudou dans le sac à langer. Mais elle bouge trop et il fait brutalement tomber toutes les affaires en voulant la mettre dans une position un peu plus confortable. Une jeune femme s’approche d’eux pour ramasser le sac et le reposer sur le banc. Besoin d’aide à ce que je vois. ». C’est le moins que l’on puisse dire, mais il ne veut surtout pas donner l’impression de ne pas savoir s’occuper de sa propre fille. Il sourit, un peu gêné. « Je peux ? » demande-t-elle tout en tendant les mains vers le nourrisson. Kris fronce les sourcils, naturellement peu confiant. La jeune femme à l’air très gentille et bien intentionné hein, mais c’est de sa fille dont il s’agit et il a un peu tendance à psychoter pour tout et n’importe quoi avec elle. « Juste le temps que vous cherchiez ce que vous vouliez dans votre sac. ». Il hoche la tête, un peu rassuré. Elle n’a pas l’air de vouloir s’enfuir en courant alors il lui tend précautionneusement Lily. « Merci beaucoup dit-il alors qu’elle s’assoit à ses côtés, berçant doucement la petite. Il sourit en se rendant compte qu’elle se calme presque instantanément. Elle chouine encore un peu, mais rien à voir avec les minutes précédentes. « Visiblement, elle n’avait juste plus envie d’être avec son père en fait ». Il se rend bien compte qu’elle manque d’une présence féminine puisque la plupart du temps, elle se calme lorsqu’elle est dans les bras d’une fille. Même effet avec Mica quand les présentations ont eu lieu. Le visage de la petite s’est éclairé lorsqu’elle a vu sa sœur. Il a un pincement au cœur en se disant qu’il ne peut pas lui apporter dans l’immédiat, et peut-être jamais d’ailleurs la chose qui lui manque vraiment : sa mère. Il attrape enfin le petit nounours du bébé dans le sac et le glisse entre ses mains. De même pour la tétine qu’il tente de lui mettre à la bouche. Elle la recrache immédiatement. « Bon, bah non visiblement. C’est qu’elle est capricieuse cette petite ». Il ramasse l’objet et l’essuie avant de le ranger dans le sac à langer. « J’espère que je ne vous retarde pas dit-il, un peu inquiet en se retournant vers la jeune femme. « Je me doute qu’aider un papa en détresse n’était pas vraiment dans vos plans du jour… Elle pleure sans interruption, je trouvais pas de solution pour la calmer… ». On sent à quel point il peut être démuni par cette situation au simple son de sa voix. Ses yeux se portent à nouveau vers le bébé qui s’est presque arrêté de pleurer maintenant.
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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyMar 17 Fév - 0:09


Perfect father doesn't exist
Aspen meets Kris


Tandis que le père me remercie, je berce doucement le bébé en lui faisant de petits sourires amusées. Je n'ai pas d'enfants moi-même mais je dois admettre que je les adore. Lorsque j'étais petite, je m'imaginais en avoir une bonne dizaine dont j'avais tous déjà trouvé le nom. Les premiers ne seraient que des garçons qui auraient fait du foot, du piano et de longues études. Les dernières auraient été seulement des filles qui auraient faites de la danse, de la gym et de la cuisine. Puis en grandissant, je me suis calmée et maintenant, un seul en bonne santé serait déjà bien. Encore faudrait-il que je trouve le moment. Et que certaines choses se tassent dans ma vie.

« Visiblement, elle n’avait juste plus envie d’être avec son père en fait. » Je fronce les sourcils en faisant une légère moue avec ma bouche. Quel enfant ne voudrait pas être avec l'un de ses parents ? Enfin sauf si celui-ci bafoue toute la famille -mais c'est une autre histoire-... Je tourne mon regard vers le jeune père qui sort finalement un nounours et une tétine de son sac. Sa petite prend gentiment la peluche mais par contre, elle recrache aussi loin qu'il lui est possible sa tétine. « Bon, bah non visiblement. C’est qu’elle est capricieuse cette petite. » Je souris gentiment avant de répondre. « C'est un trait de caractère qu'elle ne peut pas sortir de nul part. » D'ailleurs on dit qu'un enfant prend le meilleur de sa mère et le pire de son père. Mais puisque je pense que c'est une pure féministe qui a dit cela, je le garde pour moi. Je suis du regard le jeune homme qui ramasse la tétine pour la ranger après l'avoir nettoyée. Il n'a pas l'air d'être un mauvais père. Vraiment. Je pense qu'il est juste... Dépassé. C'est quelque chose qui arrive même à beaucoup plus de parents que ce que l'on croit. « J’espère que je ne vous retarde pas. » Me dit-il d'un air inquiet. « Je me doute qu’aider un papa en détresse n’était pas vraiment dans vos plans du jour… Elle pleure sans interruption, je trouvais pas de solution pour la calmer… » C'est vrai qu'en me levant ce matin, je ne m'étais pas dit gaiement "hey ! je vais essayer de calmer le bébé d'un parfait inconnu aujourd'hui !". Mais en voyant l'homme ainsi en détresse, j'ai instinctivement cherché à l'aider. Instinct maternel sans doute. « Je n'ai rien à faire là, maintenant. Donc je ne suis pas pressée. Mais vous savez, je ne pense pas qu'elle n'est plus envie de vous. » Je joue doucement avec les mains du bébé qui s'amuse à agripper mes doigts. « Je pense qu'elle ressent juste votre anxiété et votre mal à l'aise. Ce qui fait qu'elle ressent la même chose. » Je lève les yeux vers le père en souriant. « Essayez de lâcher prise de temps à autre. » Je n'ai certes jamais eu d'enfants mais quelques uns de mes rares amis en ont déjà et même parfois deux. Ce qui fait que j'ai à mon âge une certaine expérience. Je tends le bébé à son père qui a sans doute envie de la reprendre maintenant qu'elle est un peu plus calmer. Bien sûr, elle continue de bougonner mais au moins, on ne l'entend plus jusqu'à l'autre bout du parc. « Elle s'appelle comment ? » Demandai-je par pure curiosité.
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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyMar 17 Fév - 18:49


    Perfect father doesn't exist
   « Quand un enfant naît, un père naît aussi »

   
En vérité, Kris est un peu dérouté par cette situation. Voir une parfaite inconnue réussir à calmer Lily juste en la tenant dans ses bras alors que lui à tout essayer sans jamais réussir le fait se remettre totalement en question. Il ne pense pas être une mauvaise personne, et pas un mauvais père non plus. Il aime sa fille et il s’en occupe avec plaisir. C’est juste que cette situation était totalement imprévu et nouvelle pour lui, et qu’il avait encore du mal à s’y faire. Mais il n’était pas du genre à la laisser tomber ou à la négliger, loin de là. Il assumait totalement ses responsabilités et tentait chaque jour d’être meilleur avec elle, pour son bonheur, pour qu’elle s’épanouisse et grandisse de la meilleure manière possible.

La jeune femme fronce les sourcils lorsqu’il lui dit que visiblement, sa fille n’a pas envie d’être avec lui. Elle doit se dire que tout enfant a envie d’être auprès de ses parents. Mais lui pense que sa fille aurait surtout besoin d’une mère qui sache prendre soin d’elle et qu’il est incapable de lui apporter cela. Il fait son possible pour lui donner tout ce dont elle a besoin, mais il ne remplacera jamais la présence féminine et maternelle dont chaque enfant a besoin. Il voit bien que même sans s’en rendre compte – parce qu’elle est beaucoup trop petite pour cela – le bébé recherche toujours une présence féminine. A Porto Rico, elle n’était jamais plus heureuse que lorsqu’ils allaient rendre visite à Mama, parce qu’elle se faisait chouchouter et câliner pendant des heures, qu’on prenait soin d’elle certainement plus que Kris y arrivait, aussi difficile que cela soit à admettre pour lui.

Il rit doucement lorsqu’elle lui dit que le trait de caractère plutôt capricieux de Lily ne peut pas venir de nulle part. Ça c’est certain ! Mais ça ne vient pas de lui ça, plutôt de Camilla, sa mère. Ce n’est pas par orgueil qu’il dit ça, plus parce n’importe lequel de ses frangins ou encore ses parents pourraient dire qu’il n’a jamais été capricieux. Au contraire, ce qui était inquiétant avec lui c’est qu’il ne demandait jamais rien quand il était gosse. Il se souvient que la jeune femme par contre était plutôt de nature à vouloir ce qu’elle désirait, ici et maintenant sans se soucier de si cela était possible ou non. D’un autre côté, même s’ils avaient eu leurs bons moments il avait passé la plupart de son temps lorsqu’ils étaient ensemble à tenter de la faire décrocher de la drogue donc il ne pouvait pas dire qu’il la connaissait vraiment.

Elle le rassure un peu en lui disant qu’elle n’a rien à faire de particulier et qu’il ne l’a retarde pas, donc. Et la remarque qu’elle fait au sujet de son anxiété et du fait que la petite doit la ressentir, d’où le fait qu’elle soit aussi stressée que lui et qu’elle pleure lorsqu’il la tient dans ses bras prend tout son sens pour lui. C’est comme évident pourtant, mais il n’y avait pas du tout pensé jusque-là. Il avait tout envisagé, qu’elle soit malade, en colère pour une raison ou pour une autre, qu’elle ne veuille pas de lui, mais pas tout simplement qu’elle puisse se sentir angoissé en sentant que lui aussi s’angoisse lorsqu’il s’occupe d’elle. Pourtant, c’est vrai qu’il stresse et qu’il a du mal à se détendre ou à lâcher prise, comme le lui suggère la jeune femme en relevant les yeux vers lui. Si seulement c’était aussi simple… Il a juste peur de mal agir, de lui faire mal ou autre quand il s’en occupe et ça le paralyse dans tout ce qu’il fait avec elle. « Vous avez complètement raison. Mon stress se ressent tant que ça ? ». Il espère que non. Pas que Kris s’intéresse particulièrement au regard qu’on peut porter sur lui, mais disons qu’il n’aime pas être transparent aux yeux des autres. « Et j’aimerais pouvoir lâcher prise, je suppose que ça viendra avec le temps… ». Il hésite un instant. Puis il se dit que de toute façon, il ne reverra probablement jamais cette jeune femme par la suite, donc qu’il peut se permettre de se « confier » d’une certaine manière sur sa vie personnelle. « C’est que, sans vouloir vous incommoder en vous racontant ma vie, la situation est toute nouvelle. ». Il pose ses yeux sur Lily qui joue avec les doigts de son interlocutrice et sourit. « Pour elle comme pour moi d’ailleurs ». Kris, il se demande souvent ce que ça a dû faire pour elle de ne plus voir sa maman, avec qui elle avait tout de même vécu durant près de trois mois, du jour au lendemain, comme cela. Bien sûr, elle ne s’en souviendrait pas en grandissant, mais ça devait tout de même représenter une sorte de traumatisme de se faire abandonner de la sorte pour un nourrisson de son âge.

La jeune femme lui tend à nouveau le bébé et il hésite bêtement quelques secondes avant de la prendre dans ses bras, craignant qu’elle ne se remette à pleurer. Finalement, il rassemble ses bras avant de pouvoir y allonger Lily, sachant qu’en règle générale elle apprécie particulièrement de pouvoir se retrouver sur le ventre dans cette position. Il l’observe quelques secondes, elle est beaucoup plus calme désormais et babille juste un peu tout en laissant sa tête reposer le long du bras de Kris. Ses yeux commencent à se fermer d’eux-mêmes et il songe qu’elle ne devrait plus tarder à s’endormir désormais avec le peu de sommeil qu’elle a eu cette nuit et dans la journée. « Elle s’appelle Lily » dit-il pour répondre à la question de son interlocutrice. Même s’il n’a pas pu le choisir, il adore ce prénom. Il trouve qu’il correspond bien à sa fille, qu’il lui va bien. « Je peux vous proposer de marcher un peu histoire qu’elle s’endorme et de vous inviter à boire un café pour vous remercier de votre aide ? ». Aucune arrière-pensée dans ce qu’il dit et il espère qu’elle le sentira. Il n’est pas en train de la draguer, il trouve juste normal de la remercier pour son aide, car sans son arrivée le bébé serait très probablement encore en train de pleurer.

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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyMar 17 Fév - 20:23


Perfect father doesn't exist
Aspen meets Kris


Ce qu'il y a de bien avec les bébés, c'est qu'ils se contentent de peu. Si vous leur donnez à manger, que vous les gardez propres et que vous leur faites comprendre qu'ils sont en sécurité ; ils sont heureux. Donc pourquoi est-ce qu'en devenant adulte, nous devenons incapables de nous en contenter pareillement ? Si c'était le cas, la plus grande majorité de nos soucis disparaîtraient.
Par exemple, Sawyer et moi avions une vie beaucoup plus simple lorsque nous étions seulement des enfants. Certes, il ne m'aimait guère à cette époque -ou du moins, c'est ce dont je suis persuadée-, mais au moins, nous ne nous disputions pas pour de vulgaires histoires d'apparitions publiques. Nous faisions juste les choses telles que nous voulions les faire. Et c'était bien.

« Vous avez complètement raison. Mon stress se ressent tant que ça ? » Je ne suis pas vraiment étonnée que mon interlocuteur me donne raison -sans narcissisme-. Je suis par contre quelque peu amusée qu'il me demande si son stress se ressent tant que ça. Personnellement, je suis à côté de lui depuis même pas cinq minutes et j'ai déjà envie de lui verser un flacon d'huiles essentielles dessus. Histoire qu'il se relaxe. Je continue de l'écouter d'une oreille assez distraite, en fixant le bébé. Malheureusement pour lui, je ne peux pas lui garantir que le lâcher prise vient avec le temps. Moi-même je n'ai pas encore trouvé comment on faisait. Mais remarquez, mes raisons ne sont pas les mêmes que ce jeune père alors on ne peut pas tout à fait comparer nos deux situations. Qu'est-ce que je ferais moi, d'ailleurs, si je tombais enceinte maintenant ? Est-ce que cela plairait à Sawyer pour commencer ? Honnêtement, je pense que oui. Ce serait pour lui la raison ultime d'officialiser les choses entre nous.

« C'est que, sans vouloir vous incommoder en vous racontant ma vie, la situation est toute nouvelle pour moi. » Je me doute bien que la situation doit être surprenante. On ne naît pas parent, ça s'improvise quoi qu'on en dise. Certains y arrivent en un claquement de doigts et d'autres ont besoin d'un peu plus de temps. Il n'y a aucune honte à cela. Finalement, lorsqu'il annonce que c'est autant nouveau pour lui que pour sa fille, je devine que la nouvelle situation dont il parlait n'était pas seulement l'arrivée de ce bout de chou... qu'il y avait quelque chose d'autre derrière son surmenage. Je ne pose cependant pas de questions. Enfin pas tout de suite.

Je continue d'observer longuement le bébé après qu'il soit retourné dans les bras du jeune homme. Tous deux ont l'air mieux qu'avant mon arrivé et je ne peux pas m'empêcher de ressentir une certaine fierté devant cette scène. Un petit sourire se dessine donc sur mon visage. Lily ? C'est jolie. Court. Net. Précis. Moderne. Américain. Un prénom que la fameuse Lily porte bien. Je passe doucement ma main sur ma chemise pour la défroisser. Puisque tout est rentré dans l'ordre pour cette après-midi, il est peut-être tant pour moi de continuer ma route ? J'allais me lever lorsque le jeune papa me propose d'aller boire un café pour me remercier. Je le détaille machinalement de haut en bas. En tant normal, j'aurais pensé qu'il s'agissait d'une approche de drague. Sauf que Monsieur a un bébé et, sauf preuve du contraire, on ne fait pas un bébé sans une Madame. Je hoche donc doucement la tête. « Pourquoi pas. Je m'appelle Aspen. Aspen Jenkins. » Si nous allons boire un verre ensemble, autant que nous sachions comment nous appelez. Je me lève et tends ma main à cet homme dont le nom m'est encore inconnu. Puis voyant qu'il n'était pas vraiment en position de bouger les bras, sous peine d'agacer Lily, je baisse la main en riant doucement.

Je ferme le sac à langer et commence à le charger sur mon épaule. Bien sûr le jeune père me dit de le laisser, qu'il le prendra mais j'insiste. Avec moi, j'ai seulement mon petit sac à main et ce n'est pas deux-trois couches et un biberon de lait dans un sac bariolé qui vont me rompre le dos. « Vous me rendrez un jour la pareille. » En vérité, je me moque royalement qu'il me rende un jour la pareille ou non. Ce n'est absolument pas dans ce but là que je l'ai aidé. Sauf que le jeune homme a l'air d'être de ses personnes hyper reconnaissantes qui sont capable de vous rendre un service pour un autre que vous leur avez rendu une décennie auparavant. Peut-être que je me trompe. Mais c'est vraiment l'impression que j'ai eu suite à cette première rencontre.
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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyMer 18 Fév - 20:01


    Perfect father doesn't exist
   « Quand un enfant naît, un père naît aussi »

   
La jeune femme ne lui répond même pas lorsqu’il lui demande si son stress est si perceptible, il en déduit donc que la réponse doit être évidente, d’autant plus qu’elle semble presque amusé par sa question. Non pas que cela représente un quelconque souci pour lui, mais disons qu’il trouve l’idée un peu dérangeante. Il aime Lily, il adore s’occuper d’elle et il a très vite pris à cœur son rôle de père, malgré la surprise de la voir débarquer dans sa vie de cette manière. Et les choses se sont tout de même beaucoup arrangé depuis les quelques semaines qu’ils ont passés ensemble. Au début, rien que l’idée de la changer ou de la nourrir lui faisait peur parce qu’il craignait de lui faire mal ou de l’étouffer en lui donnant trop de lait d’un coup. Heureusement que sa mère avait été là pour lui, pour lui montrer les bons gestes et pour être complètement présente pour Lily, le temps que lui-même en soi capable. Non pas qu’il n’était pas là, mais plutôt que la fibre paternelle avait mis du temps à venir. Aujourd’hui, il pouvait tout de même dire qu’il savait s’en occupait, qu’il savait prendre soin d’elle. Non sans stress et angoisse au quotidien bien sûr, mais il s’en sortait. Sans ça, il n’aurait d’ailleurs jamais quitté la sécurité que lui offrait le confort du nid familial pour venir passer quelques temps ici à Memphis. Cela avait naturellement énormément perturbé la petite et il se demandait s’il avait fait le bon choix, mais d’un autre côté, lui-même voulait absolument venir rendre visite à sa fratrie. Sans eux, la vie à San Juan lui paraissait longue et sans grand intérêt. D’autre part, le fait d’avoir dû arrêter de s’impliquer dans le milieu association là-bas lui avait donné envie de changer d’air.

Kris se confie brièvement à la demoiselle sur sa situation personnelle, en lui expliquant que tout cela est nouveau, tant pour lui que pour le bébé. Il la sent peut-être un peu interloqué par cette révélation mais elle ne pose pas la moindre question. Si ça avait été le cas, il lui aurait répondu sans aucun problème, puisque c’est lui qui était allé sur ce terrain-là et non elle qui l’avait interrogé la première. C’est vrai qu’en y réfléchissant, personne n’aurait pu prévoir qu’il se retrouve seul avec un bébé à son âge. Il avait toujours été responsable ce jeune homme, du genre à tout prévoir et à détester que les choses ne se passent pas comme il le voulait, comme elles devaient se passer. Il avait pris ses précautions avec la maman de la petite, mais cela n’avait visiblement pas suffit. En fin de compte, il ne regrettait rien. Il sait que des gens dans sa situation n’aurait su quoi faire, aurait hésité quant à garder le bébé ou non. Lui n’avait même pas songé à cette question une seule question : du moment qu’il avait su que Lily était son enfant, que son sang coulait dans les veines de la petite, il s’était dit que jamais il ne l’abandonnerait et qu’il ferait tout pour qu’elle soit le plus heureuse possible. Le pire aujourd’hui pour lui était l’idée de devoir annoncer à sa fille lorsqu’elle serait plus grande que si elle ne connaissait pas sa maman, c’est parce que cette dernière s’était sauvée comme une voleuse au beau milieu de la nuit en la lui laissant. Il ne savait même pas s’il serait capable de révéler cela à Lily un jour d’ailleurs, mais heureusement, il avait encore beaucoup de temps pour y réfléchir.

Le bébé désormais beaucoup plus calme et confortablement installé dans ses bras, Kris propose à la jeune femme d’aller boire un café avec lui. Il sait très bien que cette demande peut prêter à confusion et il réalise qu’il ne s’est pas trompé lorsque la jeune femme l’observe, comme incapable de s’en empêcher. Cependant, il sait aussi qu’on aura moins tendance à considérer cela comme une technique de drague quelque peu dépassé venant de quelqu’un qui est papa. Et ça ne l’est pas du tout. Il lui est juste reconnaissant et souhaite la remercier avec la première idée qui lui vient à l’esprit dans l’immédiat. A son plus grand soulagement, elle accepte et ne l’envoie pas juste sur les roses comme elle aurait aussi pu très bien le faire. Elle lui donne son identité et lui tend la main, mais il lui fait juste un petit sourire désolé en désignant du regard Lily qui ne bouge plus, confortablement installé sur le ventre le long de ses bras. Aspen – puisque s’est ainsi qu’elle s’appelle donc – rit doucement en faisant retomber sa main. « Moi c’est Kris, Kris Rothschild ». Effectivement, étant donné qu’ils allaient passer un petit moment ensemble, autant qu’ils sachent qui ils étaient.

Il s’apprête à prendre le sac à langer qui est toujours à côté de lui mais la demoiselle le précède en le mettant sur son épaule. « Non non ne vous embêtez pas je vais le prendre » lui dit-il. Le sac n’est pas très lourd mais d’une part, elle est plutôt svelte et il ne veut pas lui imposer de le prendre et d’autre part il lui appartient donc il n’y a aucune raison qu’elle s’en charge, d’autant qu’elle l’a déjà grandement aidé avec Lily quelques minutes auparavant. Cependant elle insiste et il finit par céder avec un petit haussement d’épaule. C’est un peu gênant mais il doit bien avouer que ça l’arrange, parce que ça lui permet de ne pas faire changer sa fille de position. Elle le rassure un peu lorsqu’elle lui dit qu’il pourra un jour lui rendre la pareille. Effectivement, il espère de tout cœur avoir l’occasion de le faire. « Vous pouvez compter sur moi pour ça ». Oui, il est ce genre de personne-là Kris. Pour lui, la vie marche comme ça. Bien sûr, il sait que la jeune femme n’est pas venu vers lui dans l’espoir qu’il lui rende lui-même un service un jour, mais pour lui c’est ainsi que doivent être les choses. Il faut s’entraider.

Ils marchent un moment en silence le long du parc et le jeune homme se contente d’observer Lily, qui a désormais les yeux mi-clos et reste silencieuse dans ses bras. Elle va enfin s’endormir et il en est plus que soulagé. Elle a grandement besoin de repos. Il arrête de marcher quelques secondes pour la mettre précautionneusement dans le landau qu’il poussait jusque-là du bout des doigts. Elle s’agite un peu mais sans plus. « Chut… Bébé il faut dormir maintenant… » lui souffle-t-il doucement en déposant un baiser sur son front. Il reporte ensuite son attention sur Aspen alors qu’ils arrivent presque au bout du parc et il rit légèrement en se rendant compte qu’il n’a absolument aucune idée de l’endroit où ils peuvent boire un café dans les environs. Il débarque après tout. « Je me rends compte que je n’ai absolument aucune idée de l’endroit où nous pouvons allé pour prendre ce café » dit-il pour expliquer son rire soudain. Elle doit probablement le savoir. Elle a l’air d’être du coin. « Je viens tout juste d’arriver à Memphis. Ça fait longtemps que vous vivez ici ? ». Quitte à passer un moment ensemble, autant faire connaissance non ?  


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MessageSujet: Re: Perfect father doesn't exist - Kris Perfect father doesn't exist - Kris EmptyMer 18 Fév - 22:15


Perfect father doesn't exist
Aspen meets Kris


Je suis assez étonnée qu'il ne moufte pas en entendant mon nom. Ou Monsieur n'est pas d'ici ou c'est un grand acteur. D'habitude, les gens que je croise me demande "Jenkins comme... Jenkins ?" et lorsque je leur réponds que oui, je m'appelle Jenkins comme Jenkins, ils me détaillent de haut en bas. Certains, qui me connaissent plus ou moins de mon enfance me disent que cela fait longtemps qu'ils n'ont pas vu le bout de mon nez, d'autres, qui ne me connaissent que par le biais de la presse demandent avec certaines nuances de tact comment vont mes parents. Dans les deux cas, je ne sais jamais vraiment quoi répondre alors je me contente de sourire en détournant le sujet. Je pense que ma vie fut assez étalée il y a de ça dix ans dans les journaux pour que j'en remette aujourd'hui une couche. En tout cas pour le moment, je me fais un mémo mental avec dessus, le nom de Kris. Je ne sais pas si l'on se reverra un jour mais au moins pour cette après-midi, c'est utile de l'avoir.

Sans un mot, je m'engage avec le papa sur une allée du parc en direction de la sortie. Finalement, je suis plutôt contente qu'il m'ait invitée à boire un café. Puisque si je réfléchis bien, si je n'avais pas cela de prévu alors je serais rentrée directement chez Sawyer. Et qu'est ce que j'aurais fait là-bas ? Je serais tournée en rond pendant quelques heures comme un poisson dans un bocal jusqu'à ce qu'il rentre. Faire quelque chose de mes journées est aussi une raison pour lesquelles je veux continuer de travailler. Sawyer n'a pas l'air de comprendre l'ennui que peut ressentir une femme d'intérieur. Ou du moins, une femme d'intérieur avec un caractère comme le mien. J'ai beaucoup plus d'ambition que de rester assise sur un divan en velours en mangeant des petits fours, les pieds en éventail. Je sais que dit comme cela, ça peut paraître totalement offusquant. Mais je connais bien les dames de la haute. Et dans une cage dorée, on s'ennuie tout autant que dans une cage rouillée. En suivant Kris, je regarde un peu autour de moi. Les gens que j'ai croisé en entrant n'ont pas bougé d'un pouce et je me demande si André le chauffeur n'a pas bougé lui aussi. Il a beau être un employé d'exception, je ne pense pas qu'il est suffisamment de détermination.

Je guette d'un œil distrait Kris qui commence à mettre Lily dans son landau. La pauvre petite devait être totalement exténuée. Tout autant que son père d'ailleurs. Elle s'agite quelque peu mais son paternel réussit à la calmer assez aisément. Même s'il est dépassé, Kris reste quand même le portrait type du bon père : patient, calme et sans doute très aimant. C'est ce que j'en déduis quand je vois les gestes pleins de prudence et les regards protecteurs qu'il a envers le bébé. « Je me rends compte que je n’ai absolument aucune idée de l’endroit où nous pouvons allé pour prendre ce café. » C'est assez embêtant. On aurait pu faire semblant mais je pense que Lily est encore un peu trop jeune pour jouer déjà à la dînette. « Je viens tout juste d’arriver à Memphis. Ça fait longtemps que vous vivez ici ? » Pas de Memphis ? Alors ma première hypothèse était la bonne. J'adresse à mon interlocuteur un petit sourire compréhensif avant de froncer les sourcils pour réfléchir. Il n'y a pas trop de café où de restaurant sur East Memphis. Tous se situent plus dans le centre-ville. Là où il y a de l'action et de l'argent... Je jette mon regard en dehors du parc et je manque de m'étouffer. La Bentley est toujours là. Combien est-ce que Sawyer peut bien donner à son chauffeur pour que celui-ci soit aussi patient ? Je soupire doucement, passablement agacée par la situation à laquelle je suis confrontée. Quand soudain ! Illumination ! J'ai peut-être une idée qui va me permettre de me débarrasser définitivement de cette escorte ridicule. Et qui en plus va arranger le jeune père et moi. Par contre, c'est un coup fort que Sawyer ne va pas du tout, mais alors pas du tout apprécier ! « Il n'y a rien dans le coin. Il va falloir que nous retournions dans le centre-ville. » Je souris grandement en tournant le regard vers Kris avant de continuer. « J'ai une voiture à ma disposition. Venez. » J'ai totalement oublié la question qu'il m'avait posée auparavant sur le nombre de temps que je vis ici et commence à m'avancer d'un pas décidé vers la Bentley -sans même donner le temps au jeune homme de me donner son avis d'ailleurs-.

À la hauteur de la vitre teintée conducteur, je tape doucement sur le carreau. Le chauffeur baisse la vitre et garde son air impassible en me regardant. « Excuse moi André. Est-ce que tu pourrais aider mon ami à charger le landau puis nous conduire au centre-ville ? » J'accorde mon plus grand sourire au chauffeur qui me répond d'un air désolé que le landau ne rentrera jamais dans le coffre. « Tu es le meilleur. Je sais que tu vas y arriver. » Finalement, le chauffeur sort de la voiture et se dirige vers Kris. Pendant ce temps, j'ouvre la portière arrière côté conducteur et pose le sac à langer sur la banquette arrière. C'est sûr maintenant, Sawyer va très mal le prendre.

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