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russian roulette (pv)

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MessageSujet: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyDim 4 Jan - 5:38

And you can see my heart beating
C'est le genre de choses qu'elle se serait interdit, avant. Et pourtant, elle concède volontiers que ça la grise de s'extirper hors de sa zone de confort et d'apprendre à connaître autre chose, quelles qu'en soient les conséquences, bonne ou mauvaise. Après tout, il y a un moment qu'elle en rêve, Sully, de mettre les pieds dans la cité phare qu'est New-York. Il y a longtemps qu'elle en rêve de voir ailleurs, d'essayer autre chose, et ce n'est que depuis qu'elle s'est pliée à satisfaire ses caprices et désirs qu'elle se sent véritablement vivante. Sully, elle s'évertue à faire taire cette partie d'elle-même encore trop docile, soumise, celle qui craint ce qui arrive et n'arrive pas à supporter ce qui se produit dans l'instant présent. Il y a tant à gagner et à perdre, ailleurs, qu'elle trépigne d'impatience comme si elle avait encore une dizaine d'années et qu'on s'apprêtait à ouvrir les cadeaux de Noël. Elle sourit à son reflet, apprête ses lippes d'un rouge carmin qui souligne son épiderme ivoire. Le téléphone déposé soigneusement sur le comptoir en granit, elle lève les yeux au ciel en devinant d'emblée qui s'évertue à ce point à la contacter. La réponse s'impose d'elle-même quand la voix d'Alyss se fait entendre, demandant si elle avait encore le temps de prendre la voiture et de l'accompagner dans l'attente inexorable qu'on vienne la quérir. Elle s'étonnait, Sully, d'avoir accepter de se faire conduire à l'aéroport par ce presque illustre inconnu qui lui avait, somme toute, fait bonne impression. C'est dire qu'avec les perles céruléennes qui trônent sur son visage anguleux, elle aurait eu bien du mal à composer avec son propre refus considérant le regard percutant du spécialiste des grands maîtres russes. Sully, elle s'y connaissait de façon approximative - c'est dire bien mieux que le commun des mortels - mais pas au point d'en reconnaître la finesse de chaque trait et de le distinguer d'un émule ou d'un élève, du moins pas toujours. Lentement, elle glisse les phalanges dans sa chevelure de blé, refusant catégoriquement qu'Alyss vienne chaperonner ou, pire, coller le nez dans la fenêtre en la voyant s'éloigner. Elle rigole doucement, caressant le combiné comme s'il s'agissait de la majesté de Caulfield. Elle allait lui manquer.

C'est des conneries, il doit bien y avoir à la limite un placard à balai où pieuter dans cet hôtel rétorque-t-elle, mauvaise. Il a beau se confondre en excuses, disant ne pas comprendre comment le système avait pu se fourvoyer pour fusionner deux réservations distinctes, mais Sully, elle voulait rien entendre. Certes, il avait un regard précieux, mais c'était un putain d'inconnu à la fin. Sully, elle était peut-être prête à s'élancer dans l'inconnu, mais elle était pas inconsciente non plus. Sa mâchoire contractée, ses joues rosies par le mécontentement, elle mord l'intérieur de sa joue pour réprimer une énième injure quand le manager lui demande s'ils sont ensemble. Si je m'envoyais en l'air avec monsieur Rytchenkov, je ne vous demanderais pas de scinder la mer en deux comme Noé pour trouver une chambre de libre, non mais c'est pas possible. Elle en perd toute constance, Sully, et même si ça la fout en l'air, elle finit par respirer un bon coup et tente de reprendre la maîtrise d'elle-même. Lorsqu'elle ouvre de nouveau ses iris à cette agaçante réalité, elle décèle une forme d'amusement sur les traits de l'autre concerné et pointe un regard accusateur dans sa direction Et vous, n'en ajoutez pas lâche-t-elle avant de faire volte face, posant ses avant-bras sur le large bois travaillé et soupire de nouveau. Allez, donnez-moi ces clés, on va pas y passer toute la journée non plus. Sans plus attendre, elle s'éloigne en laissant ses bagages à portée de main de Rytchenkov, puis s'approche de la cage d'ascenseur Je ne suis pas d'humeur à attendre, si vous voyez ce que je veux dire vocifère-t-elle, maintenant la porte ouverte le temps qu'il s'y faufile Je ne réponds de rien si vous avez la fâcheuse manie de ronfler, vous êtes prévenu.

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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyDim 4 Jan - 6:30

« Vous devez vous assurer que tout soit en place, et que les réservations soient faites comme je l’ai demandé. Votre emploi en dépend. » Margaux, la stagiaire que j’ai presqu’été forcé d’engager y’a deux semaines est littéralement entrain de me pourrir la vie. Je vais l’étrangler dans son sommeil d’être aussi conne, j’le jure. J’enfile une clope entre mes lèvres et l’allume. J’dois avouer que les cigarettes ici et en Russie sont pas les mêmes, celles de mon pays me manquent toujours, mais j’m’y fais. « Margaux, si vous ratez ce coup, je vous jure que je vais vous faire regretter d’avoir appliqué pour travailler pour moi, vous m’entendez ? » Je vouvoie tout le monde ici, tout le temps. J’ai pas envie de me familiariser avec quoi ou qui que ce soit. J’aime pas mon mode de vie, je vois pas pourquoi j’y mettrais plus d’efforts que nécessaire, sauf dans les cas où je peux me faire un peu de fun et que je profite de quelque chose, ou de quelqu’un. « Rien à foutre, arrangez-vous pour que ça arrive ! Et cessez de m’appeler chaque fois que je vous envoie des instructions, elles sont claires, vous n’avez qu’à les lire correctement. » Je raccroche et cette fois je mets mon portable sur muet, comme ça, même si on m’harcèle, j’entendrai rien. L’heure est presqu’arrivée, mes bagages à la main, je me promène dans les couloirs de l’hôtel complètement infesté de chercheurs de toiles les plus rares les unes que les autres. Cette convention va avoir ma peau, mais elle va me rapporter, surtout que j’aurais l’opportunité de me coltiner Mademoiselle Moran, que je repère d’ailleurs au comptoir, entrain d’échanger quelques mots de désagrément au pauvre réceptionniste à qui j’ai payé un supplément considérable pour se la fermer. Je m’approche d’elle, tout sourire, alors qu’elle a l’air d’être sur le point d’exploser. Elle parle vaguement de s’envoyer en l’air avec moi, dans un mode tout à fait hypothétique, ce qui m’envoie des pensées impures droit au cerveau et me fait fermer les yeux quelques secondes, le temps de me recomposer. Son parfum m’emmerde, c’est un mélange de fruits et je sais pas quoi et ça me rend dingue, parce que je trouve quand même que ça sent bon, pour un truc aussi chimique. J’affiche une expression de dégoût pendant quelques secondes, pour lui faire comprendre que je suis tout à fait d’accord avec elle. D’un autre côté, je contiens mon rire machiavélique et me contente maintenant de la fixer, alors qu’elle me tend ses valises et me tient la porte de l’ascenseur lorsqu’on y est rendus. « Vous inquiétez pas, vous risquez pas de me tuer, je ronfle pas. J’suis plutôt du genre à ne pas dormir, pour être honnête. » Elle me fait une drôle d’expression, comme si elle s’attendait pas à ce que je fasse une telle révélation. Un sourire toujours étampé sur mes lèvres, la sonnerie de l’ascenseur indique l’arrivée à notre étage. La suite qu’on s’apprête à partager est spacieuse, j’ai demandé de la voir avant les réservations. Elle contient une chambre avec un très grand lit, une cuisinette, un salon et une salle de bains. Évidemment, j’ai fait exprès de prendre une chambre où je sais qu’on sera obligés de dormir ensemble. J’peux pas me permettre de la laisser avoir la sienne à part, ça lui donnerait trop d’écart par rapport à mes intentions et honnêtement, le plus vite c’est fait, le mieux ce sera. Je me remémore les paroles de Moran le désespéré. « elle est douce, mais elle mord. » Noté. « J’crois qu’on y est. Les dames d’abord. » Dis-je, en la laissant entrer dans la chambre avant moi. Si je veux que ce truc fonctionne, faut que je m’immisce sous sa peau et la rende cinglée. « On dirait qu’il n’y a qu’un seul très grand lit, malheureusement. J’imagine que ça ne vous dérangera pas de le partager ? Puis, vous n’avez aucune inquiétude à vous faire, je suis un parfait gentleman. » Un très grand lit dans lequel je me ferais un délectable plaisir de la faire gémir.
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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyDim 4 Jan - 6:55

And you can see my heart beating
On dirait que le karma se fout bien de sa gueule, à Sully. Elle vibre de colère contre sa propre impuissance et de son incapacité viscérale à tourner le dos et lever le camp sur-le-champ. Elle sait que c'est ce qu'elle devrait faire, que c'est ce que tout être normalement constitué ferait si on leur signifiait qu'il avait à passer le weekend entier, soit deux nuits, dans la chambre de ce qui s'avère être un inconnu. C'est ce que Sullivan aurait fait, avant. Parce qu'elle ne se serait jamais autorisé à dormir dans une chambre où se trouvait un autre homme que son mari, d'abord, et ensuite parce qu'elle n'aurait jamais l'intime conviction de pouvoir s'en sortir indemne si elle s'adonnait à une telle aberration. Rien que pour ça, Sully, elle serre les dents et elle avance vers cette situation incongrue qui lui brade quelque peu son plaisir de fouler de son pas le territoire new-yorkais. Elle se retrouve coincée dans un ascenseur à la saveur des années quarante qu'elle aurait sans doute trouver charmant à un autre moment. Seulement là, maintenant, tout de suite, elle marmonne tout en tentant de se raisonner. Ce n'est que deux nuits, et elle est à même de se défendre. D'ailleurs, il ne lui fait pas peur, Rytchenkov, pas peur du tout même. C'est peut-être idiot de sa part, mais elle est loin d'être conne pourtant. Allez savoir, peut-être y avait-il du bon à en retirer. Du genre, trouver un moment pour appeler Alyss pour lui souffler un bref compte-rendu de sa première heure dans la Grosse Pomme, déjà riche en rebondissements, ce qui promettait pour la suite, lui sembla-t-il.

Insomniaque, vous dites? demanda-t-elle distraitement, prenant le chemin indiqué par le vulgaire pantin qui tenait la réception. Elle finit par s'arrêter devant une porte en boiserie délicate, en un bois d'ébène, très certainement. Elle fronça les sourcils, faisant glisser ses phalanges sur cette dernière. Soyeux et vernis, comme elle les aime. Puis Sully se rappelle soudainement qu'elle n'est pas seule, et soupire avant d'ouvrir la porte sous le regard intrigué qu'on lui porte tout à coup. Ses talons la portent jusqu'à l'intérieur et elle balaye l'endroit des yeux, sous le charme de l'ambiance antique qui se dégage de l'endroit, antique sans être vieillot, pourvu de touches modernes distribuées ici et là avec parcimonie. Un premier sourire vient habiller ses traits, sourire qui s'étire alors qu'elle se retourne en direction de Rytchenkov, arquant un sourcil à sa réplique tendancieuse. J'imagine qu'on a l'habitude de vous implorer de partager vos draps souffle-t-elle, une pointe de malice lui suintant dans la voix mais si vous voulez une place dans mon lit, monsieur, il vous faudra la gagner. Elle désigna du bout des doigts un bureau massif, pourvu d'une lampe en acier Commencez donc par déposer cela là-dessus, je vous prie. Elle soulève doucement sa chevelure, constatant qu'il fait plutôt chaud. Il n'en faut pas plus pour qu'elle retire son veston, dévoilant un chiffon satiné de couleur crème qui rehausse à merveille le satiné de sa chair, avant d'aller entrouvrir la porte donnant sur un balcon plutôt spacieux. Il était fort surprenant que toutes les chambres possèdent un cachet similaire. Sully, elle se retourne vers l'homme qui, bon gré, mal gré, obtempère à sa volonté. Vous êtes déjà venu ici, vous? Je veux dire, pour le tarif demandé, c'est un peu... trop, non? demande-t-elle, faisant le tour du propriétaire en laissant glisser ses doigts sur tout ce qui attire plus d'une seconde son regard. Sans se sentir à l'aise, elle se démerde plutôt bien, Sully. Elle continue son manège, et ses talons claquent contre le sol Mais il faut se mettre à l'aise, c'est moi qui vous intimide? Je veux dire, je n'ai pas arracher mes vêtements pour vous faire profiter de la vue, monsieur le gentleman ajoute-t-elle, vaguement salace, plutôt soucieuse de donner le ton aux prochains jours...

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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyLun 5 Jan - 20:14

Je la vois disparaître dans la chambre, histoire de s’accoutumer partiellement à l’ambiance avant de prendre conscience de ma présence à nouveau. Je la dévisage presque, ce qui me vaut une remarque scintillante et un peu osée, je dirais. Elle tente sûrement de voir comment je suis constitué, comme tout homme normal, je serais con de nier qu’elle me fait de l’effet, mais j’vais pas non plus me fondre en excuses, ni lui permettre de prendre les devants. J’commence un tant soit peu à repérer son attitude et j’peux clairement déceler qu’elle va me manger tout cru si j’agis pas méticuleusement. Des ordres ? Elle me donne des ordres, ou plutôt des recommandations, j’préfère le voir comme ça parce le temps où je me laissais ordonner est terminé. Je rêve ! Les Américaines sont vraiment sans gêne. Je m’exécute, j’ai quand même ses valises et les miennes à traîner. Je dépose les siennes sur le bureau et vais mettre les miennes dans la chambre. Peu importe que je doive gagner mon droit de dormir dans le lit, qu’elle le veuille ou pas, on va partager. Hors de question que je me plie à ses caprices, ne sait-elle donc pas que les Russes sont pas domptables ? « Votre lit ? Dois-je vous rappeler que ceci est ma réservation et que c’est votre agent – ou la personne qui s’occupe de vos affaires – qui a fait l’erreur ? » Ou à quel point les gens sont faciles à acheter, du pareil au même. Elle s’affaire maintenant à faire glisser son veston comme si ce pauvre bout de tissu devenant tout d’un coup trop encombrant. Je le plains presque de ne plus s’étendre sur la peau à l’air soyeux de cette créature provocante. Ses cheveux relevés, elle aurait presque l’air d’un ange, avec ce sourire cocasse et malsain qu’elle m’envoie. On pourrait peut-être croire à son petit manège si en-dessous de son halo, y’avait pas des petites cornes qui ressortaient. Un vrai bout de femme, du caractère et l’audace de tenter de me marcher dessus. J’aime bien, peut-être que cette mission va s’avérer être encore mieux que c’que j’avais espéré. Ha, l’espoir, notion presque perdue après tout ce temps dans ce monde faux jusqu’à la moelle. « En fait, j’aime bien me sentir à l’aise dans les chambres d’hôtels que je loue lors de voyages, donc peu importe le prix, si je le veux, je me l’offre. » Je fais référence à la chambre, par contre c’est à double tranchant. J’suis à peu près sûr qu’elle a compris que je parle d’elle, mais je préfère laisser le mystère planer. Puis, si elle veut vraiment quelque chose après que j’en aie fini avec elle, j’suis partant. Mon but ultime, c’est de la rendre complètement gaga, et ensuite… Bah, on verra. « Si vous croyez percevoir mon silence pour de la gêne, détrompez-vous, Mademoiselle Moran. Je m’imprègne seulement de l’endroit avant de savoir comment je vais en faire usage. » Dis-je, avec un sourire en coin. Parler en sous-entendus, rien de mieux. Je croise les bras sur mon torse alors que mes jambes m’emmènent jusqu’à elle. Je me bats mentalement pour ne pas poser mes mains là où il serait probablement inapproprié pour l’instant. Moran reste tout de même une étrangère à mes yeux. Notre première rencontre m’a fait comprendre que la chimie était là, que si je poussais un tant soit peu, j’obtiendrais ce désireux coup d’un soir que je convoite depuis l’énoncé de mon service. « Et si vous aviez arraché vos vêtements, même pour me narguer, dans ce cas-ci, c’est moi qui n’aurais répondu de rien. » Un clin d’œil accompagne ma dernière remarque, avant que je me rue dans la chambre et sors de mes valises quelques documents qu’il va falloir que je revois durant la journée, avec elle, évidemment. Tout ça, c’était orchestré, alors j’vais avoir aucun mal à la tenir intéressée. « J’ai plusieurs points que j’aimerais élaborer avec vous avant de se rendre à la convention. À moins que vous ayez autre chose en tête. » Quelque chose qui rime avec aise.
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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyMer 7 Jan - 3:03

And you can see my heart beating
Elle observe l'environnement, Sully, elle le fait toujours. Incapable de trouver le sommeil dans une pièce qu'elle n'a pas détaillé de la pulpe de ses doigts et qui n'a pas été caressé entièrement de ses prunelles irisées. Ça lui permet de se concentrer sur autre chose que sur l'inefficacité et le manque flagrant de considération des employés de l'hôtel, ce qui est plutôt pour l'énerver considérant la qualité architecturale des lieux. Elle a toujours aimé les belles choses, Sully, et même quand elle marchait dans les rangs sans mot dire ni opinion à donner. Le cachet des lieux possède un effet apaisant et euphorisant à la fois, comme si elle s'habituait d'un trait à cette terre d'accueil pour les heures à venir. Elle aurait pu s'y reposer après s'être délesté complètement de ses fringues, Sully, c'aurait été le cas si elle n'avait pas été dépourvu de chance au point de devoir se coltiner un inconnu qui l'empêche de se mettre à son aise. Il n'y est pour rien, mais si la pudeur ne l'étouffe pas, la blonde n'est tout de même pas exhibitionniste au point de déambuler dans son plus simple appareil si on omet les stilettos qui ne la quittent pratiquement jamais. Ne lui en déplaise d'ailleurs, parce que si elle n'a pour l'instant que de bons mots pour qualifier Rytchenkov - il suffit de constater qu'il répond plutôt bien aux critères de sélection habituels de la jeune femme - il n'en est tout simplement pas question. Et puis d'ailleurs, qu'il ne compte pas échapper aux tendances un peu castratrice de la jeune femme qui, à ses mots, croisent ses bras sous sa poitrine et lui adresse un sourire entendu. C'est pourtant ce que l'on est en droit de s'attendre d'un gentleman, monsieur Rytchenkov souffle-t-elle d'une voix doucereuse. Il va tomber des nues en constatant qu'il n'y a pas plus fervente défenderesse de ses intérêts propres, ce qui inclut de choisir qui ou comment on se retrouve dans les draps qu'elle occupe...

Me voilà rassurée rétorque-t-elle avec détachement, terminant sa visite tactile des lieux pour détourner le visage et de braquer son regard dans celui incandescent de son interlocuteur au moins, il y a donc peut-être moyen de tirer à profit ce malheureux incident. Elle peut jouer avec la même aisance que lui sur ce jeu de provocation qu'elle sait habilement mener, Sully, lorsqu'elle se sent d'humeur. Et avec l'agitation des dernières minutes, elle est tout ouïe à une charmante joute verbale. D'ailleurs, elle ne cille pas alors qu'il avance dans sa direction et qu'elle lui rétorque sans ménagement d'un sourire équivoque alors qu'elle glisse soigneusement les phalanges dans sa chevelure avec candeur. Je serais gré de faire de même, dans ce cas. Elle bâille, non d'ennui quelconque, mais plutôt de l'incapacité viscérale à trouver le sommeil la veille. Il y a un moment déjà que Morphée ne lui avait pas sciemment refusé les bras, mais voilà qu'il était intraitable cette nuit-là. Sully secoue doucement la tête, s'approche de la valise ouverte qu'elle balaie ouvertement du regard avant de sourire, extirpant une bouteille de valeur des affaires de son vis-à-vis. Amusée, elle laisse ses phalanges parcourir le verre avant de l'enfermer entre elles Il semblerait que vous aviez vous même le coeur à la fête plutôt qu'à l'art lors de la préparation de vos bagages. Elle s'approche pour la déposer sur le bureau devant lui, s'appuyant d'ailleurs sur le chêne massif pour lui faire face Je vous en prie, après je serai ouverte à discuter. Elle laisse échapper un rire avant de hausser les épaules de façon théâtrale à moins que vous ayez autre chose en tête, évidemment.

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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyLun 12 Jan - 5:21

Ce week-end va s’avérer plutôt plaisant, au vu de l’ambiance et de la tension palpable qui commencent quelque peu à s’immiscer dans l’atmosphère. Cette chambre est le parfait endroit pour user de mes charmes sans trop pousser, ni trop dévoiler. Il ne me faut qu’un seul moment de faiblesse de sa part pour que je la démantèle et qu’elle soit mienne, ne serait-ce que quelques minutes. Deux longs jours à passer ici – outre les heures de convention – à pouvoir puiser des ressources présentées pour peser sur tous les petits boutons nécessaires afin de mettre la machine en marche, comme on dit. Suave à mort, Sullivan joue de sa beauté naturelle pour égayer certains de mes sens, ayant pu repérer son petit manège, je la contrecarre en me distrayant avec des affaires importantes et dont on va réellement avoir besoin plus tard. Aucune envie de lever le camp, ni de rendre les armes avant d’avoir été à la guerre et d’avoir emporté le drapeau de défaite de l’adversaire. Dans ce cas-ci, cette victoire ne pourra être savourée que lorsqu’elle aura les ongles enfoncés dans la chair de mon dos en criant – si je ne m’avère – mon prénom à répétition. À moins qu’elle fasse partie de celles qui préfèrent la discrétion, dans ce cas-ci, elle se contentera probablement de simples murmures. Quoique qu’auparavant, ça ne m’a jamais empêché de toutes les faire crier, gémir, trembler, ainsi de suite. Une femme, une vraie, on en trouve pas partout, pas comme elle en tout cas, pas comme ma Sienna non plus… Sienna… J’suis extirpé de mes pensées dérivées quand elle m’interpelle pour me montrer la bouteille de fort cachée dans mes bagages. Elle s’est donnée le droit de toucher à ma propriété privée sans que je la vois; excellent en soit. Si elle peut faire ça, je peux me permettre de lui foutre la main au cul, non ? Nan, pas de suite, elle me giflerait et je perdrai ainsi toute trace de crédibilité. « Évidemment, je dirai pas le contraire là-dessus. » Effectivement, elle est en droit de s’attendre à c’que j’sois civil, mais quand viendra l’heure d’aller s’allonger, verra bien qui se tiendra debout le dernier. Tirer profit de ce malheureux incident, et baiser sauvagement pendant qu’on y est, ça nous aiderait tous les deux. Putain, faut que j’arrête de penser avec mon partenaire en chef, j’dois pas foirer ça, y’a de l’argent en jeu, ma réputation et une femme délectable à s’en mordre les lèvres. La bouteille d’alcool qui a fait son apparition semble l’intéresser bien plus que mes propositions de révision des dossiers. Si elle croit qu’elle peut me surpasser, elle rêve. Les Russes boivent l’alcool comme le reste du monde boit de l’eau. Mon sang est constitué de 70% de fort, au lieu d’eau, ce truc me coule dans les veines, si j’ai seulement une bouteille, c’est parce qu’on risquait de me la retirer si j’emmenais ce que j’consomme généralement. Le cœur à la fête, le cœur à lui faire sa fête, du pareil au même. « Les amusements avant les affaires sérieuses ? Moi qui croyais qu’on célébrait après les faits, peut-être que j’me suis trompé ! J’dois avouer avoir de la difficulté avec les coutumes américaines, même après trois longues années passées ici. Peut-être que vous pourriez me les apprendre, à temps perdu… » J’ai tellement de choses en tête qu’il serait impossible de ranger mes idées méthodiquement pour décider laquelle serait la meilleure à sortir dans de telles circonstances. Elle me propose littéralement de boire avec elle, dans cette chambre méticuleusement choisie. « Là tout de suite ? Non, rien d’autre de prévu. » Sauf des vêtements éparpillés partout sur le sol et Sullivan à ma merci, me suppliant de pas arrêter. Je dépose les dossiers que je tiens présentement sur la table de chevet. Un sourire se forme sur le coin de mes lèvres, je m’approche d’elle jusqu’à temps qu’elle ait plus de manœuvre de mouvement, lui prends la bouteille des mains et me dirige vers la cuisinette pour nous trouver des verres. « Comme tout bon gentleman, j’vais simplement vous demander de vous assoir au bar du comptoir de la cuisine en attendant que je vous serve. » Dis-je, avec un clin d’œil. Que je te serve multiples positions et des… Hm, on se reprend, on réfléchit. Je trouve des verres à shooter sur le premier étage de l’armoire à boissons, la seule idée de Margaux à applaudir. J’en prends deux et les pose sur le comptoir-bar, cherche des citrons, du sel et je prends aussi deux autres verres plus grands pour nous servir de l’eau. J’connais pas du tout sa résistance, j’voudrais pas non plus la rendre malade, ce serait presque triste. J’ouvre la bouteille et nous verse le liquide alcoolisé, avant de prendre mon verre et de le lever au niveau du sien. « Cheers. » Je la regarde droit dans les yeux, tout sourire et cale cul-sec. Let the fun begin…
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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyMar 13 Jan - 6:59

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J’imagine plutôt bien que les rafraîchissements vont de pair avec quelque activité que ce soit, là d’où vous venez, monsieur Rytchenkov répond-t-elle seulement à ses propos, laissant en suspens des propos tendancieux. Elle peine à s’imaginer qu’elle se retrouve dans cette ville dont elle n’a eu de cesse de rêver visiter dans une chambre d’hôtel avec un homme qu’elle connait à peine. Certes, il n’est ni désagréable pour l’œil et pour la discussion de graviter dans le sillage du brun, n’en reste-il pas moins évènement inusité. D’ailleurs, elle a une tendance plus marquée à tâcher de faire rétention d’informations pernicieuses pouvant la mener à céder à des compulsions qui s’avèrent parfois difficiles à surmonter. On doit se bousculer pour vous apprendre un truc ou deux sur le rêve américain, je ne m’inquiète pas pour vous. Puis elle se contente de sourire alors qu’il accepte de mettre à profit leur hasardeuse combinaison pour que perle sur ses lippes un brin de cette liqueur alcoolisée qui lui fera le plus grand bien. Sully s’est avérée une bien piètre adepte des appareils transigeant par le ciel, supportant avec grand peine les fluctuations d’équilibre et l’habitacle restreint qui avait tendance à l’étouffer par moment. Déjà à cran, on l’avait pourtant poussée dans ses retranchements en lui imposant la situation dont là, maintenant, tout de suite, elle comptait tirer à profits. Elle le regarde s’éloigner, ses prunelles glissant au gré des mouvements de la silhouette de ce connaisseur des artisans de la peinture russes de tout temps, toute époque. Elle n’a pas de mal à braquer son regard dans le sien, affichant même une moue amusée qui habille ses traits à cette promiscuité temporaire, mais lui apparaissant calculée.

Sully se laisse servir, faisant courir ses phalanges sur la surface fraîche du bar auquel elle prend place, les refermant finalement sur le verre que lui tend son interlocuteur. Elle l’enfile à son tour, le déposant sans douceur, secouant doucement la tête. Dans quel intérêt on trimballe une bouteille à si haut degré d’alcool? finit-elle par demander, plus amusée que quoi que ce soit d’autres. Un second s’en suit, puis un troisième. Et elle grimace plus ou moins à tout coup, ce qui semble plutôt amuser Rytchenkov. Et à quoi l’on trinque, cette fois? qu’elle laisse échapper d’entre ses lèvres avant de continuer c’est un pensez-y bien, car il s’agit vraisemblablement du dernier avant un moment. Sully, elle sait ne pas tenir l’alcool suffisamment bien pour s’enivrer de façon inconvenante en ces lieux trop prompt à la luxure en présence d’un sculptural lit et d’une salle de bains qui saurait ravir les plus capricieux esprits salaces de ce monde. Et encore, cela ne concerne que les options évidentes, et pour le reste, son imagination débordante peut être à même de lui jouer des tours si elle se déleste davantage de ses inhibitions déjà peu nombreuses. Vous êtes déjà venu à New-York, Viktor? lâche-t-elle en braquant ses prunelles dans celles de son vis-à-vis. Elle fait tourner le verre entre ses doigts, laissant échapper un rire avant de reprendre Je me sentirais presque l’âme de vous confier les rênes de la soirée le cas échéant, ce serait la moindre des choses de la part d’un gentleman. Et elle s’amuse follement, Sully, un peu à ses dépends à lui, il faut bien l’avouer que fait-on à la Grosse Pomme entre adultes consentants, dites-moi.

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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyLun 19 Jan - 5:59

Sullivan est le genre de femme qu’on doit calculer avant de tenter de résoudre. Le genre de casse-tête de 1000 pièces méticuleusement déplacées qu’il faut recoller avec attention au risque de tout faire exploser. Elle est douce à la vue, dure à la parole et semble être tenace et déterminée à rendre ce week-end difficile. C’est bien, c’est excellent même, ça va me donner l’opportunité de m’amuser à essayer de rendre ce pays moins maussade. Sérieusement, si on m’avait dit que les gens étaient aussi dénudés d’intérêt que de sens commun j’aurais pas voulu foutre les pieds ici. J’me serais cassé au Canada et j’aurais trouvé une Montréalaise frivole qui m’aurait probablement rendu plus agressif que j’le suis déjà, mais ce serait mieux que vivre ça, l’ennui total, tous les jours, tout le temps. Ça m’donne envie de gerber de savoir que j’dois me lever tous les jours de la putain de semaine pour régler des dossiers pour des gens qui dépensent sans savoir ce qu’ils achètent. Ils veulent seulement que ça fasse beau et que ce soit commode, ils se foutent de tout et jettent leur argent par la fenêtre. Quand on regarde comment le système Américain est bizarre en soi, on se rend compte de pourquoi tout va mal et pourquoi ils se croient au-dessus du monde entier. Ça me fait marrer, vraiment… M’enfin, je dois me concentrer de nouveau sur Moran, elle est ma mission de l’heure et pour l’instant, j’ai réussi à vouloir lui faire boire sans avoir bougé le petit doigt. La proposition vient entièrement d’elle et vraiment, c’est mieux comme ça, histoire qu’elle puisse pas venir m’accuser d’avoir pris avantage de la situation, comme tellement le font pour l’argent… Évènements vus et revus à la télé-réalité, qu’ils appellent ça. « D’où je viens, les rafraichissements sont toujours de mise. On règle jamais rien sans, pour être honnête. Puis pour ce qui est des bousculades, elles sont probablement là, mais j’les vois pas, c’est pas mon premier intérêt. » Non, parce qu’elles m’ennuient à toujours me poser les mêmes questions et à toujours vouloir que je « leur apprenne ma langue natale ». Le Russe, ça s’apprend pas comme ça, faut des années de pratique, des années que j’ai pas à perdre à faire que ça. « Si je vous ai demandé, c’est que je sens que vous vous y connaissez, et puis comme ça, on pourra parler d’autre chose que le travail… » Et même plus, si ça adonne. Après s’être enfilé plusieurs shooters, on se regarde maintenant droit dans les yeux et elle me pose une question à laquelle je m’attends pas; enfin, je m’attends jamais à ce qu’elle peut dire, au moins être imprévisible lui donne un petit avantage. « Parce que ça calme les ardeurs et que… J’suis un consommateur expérimenté, il en faut beaucoup maintenant pour me faire passer le cap. » J’sais pas d’où ce brin de franchise me vient, mais j’me dis que si j’en fais bon usage, ça devrait me mettre dans ses bonnes grâces et que peut-être elle me laissera la découvrir un peu plus aussi. Je lui souris méthodiquement, m’approchant un tant soit peu d’elle pendant qu’elle parle, ce qui a l’air de la surprendre un peu vu que je l’entends s’arrêter et soupirer légèrement. « Le dernier avant un moment ? Dois-je comprendre que vous êtes de petite nature ? » Elle tient pas l’alcool, ha ! Elle est bien bonne celle-là ! Une créature aussi féline qui a du mal à pas se laisser complètement envoûter, plus les minutes passent, plus cette « erreur de programmation de chambre » devient intéressante. Avec ce qu’elle dit, il serait trop tentant de lui montrer mon côté pervers de suite, mais étant donné que j’me suis proclamé gentleman – par je sais pas quelle folie – j’dois respecter le dit code avant de me dévoiler complètement. « Quelques fois pour des expositions et des ventes que je devais conclure… J’ai pas tellement eu l’opportunité d’explorer ce dont tout le monde parle. Times Squares, Manhattan, etc. Peut-être en aurons-nous la chance ce week-end. » Toujours avec un sourire étampé sur mes lèvres, ça doit être le seul atout dont je sais jouer correctement. « Il n’y a pas d’adultes consentants qu’à New York, mademoiselle Moran… Mais dans la Grosse Pomme spécifiquement, tout dépend de l’humeur dans laquelle on se trouve en fait. Il y a de tout, beaucoup à admirer, beaucoup de vices dans lesquels se perdre. Certes, c’est pas Las Vegas, mais lorsqu’on cherche bien, on trouve rapidement. » Je fais le tour du comptoir pour m’assoir directement à côté d’elle et dans une tentative de pouvoir la sentir plus près, m’enivrer de son parfum et capturer son attention. « Déjà, il faut boire. Ensuite, en guise de divertissements, il y a l’espace piscine et jacuzzi au sous-sol de l’hôtel. Sinon, nous pourrions sortir errer les rues et se moquer, ou devrais-je dire, se délecter du style de vie des New-Yorkais et tenter de le copier… À vous le choix. Personnellement, j’pencherais vers l’option piscine, si vous en avez l’audace, je vous proposerais même une course… » Et moi entre tes jambes, ton dos serré contre le rebord froid de la piscine… Je passe ma langue sur mes lèvres, imaginant trop vivement les choses salaces que je pourrais lui faire si elle m’en donnait l’occasion.
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MessageSujet: Re: russian roulette (pv) russian roulette (pv) EmptyMar 20 Jan - 5:30

And you can see my heart beating
Se retrouver à consommer de l’alcool retrouvé dans les bagages de ce qui s’avère être plus ou moins un inconnu est quelque chose qu’elle n’aurait jamais fait il y a de cela un an. Étirer les phalanges pour fouiller les affaires d’autrui, qui plus est un homme de la trempe du russe, il aurait sans doute la mener d’un flingue sur la tempe pour l’y en contraindre. Voilà pourtant qu’elle s’y adonne comme ça, sans même une menace en l’air, prenant même un malin plaisir à se montrer un peu trop familière pour la forme. C’est pourtant les jambes croisées, dénudées comme elle en a l’habitude, assise à un bar improvisé en compagnie du fin connaisseur d’art de la Mère Patrie la Russie qu’elle se retrouve à passer ses premiers instants de calme relatif dans la métropole. C’est d’ailleurs comme de vieilles connaissances qu’ils consomment allègrement la bouteille de ce liquide translucide renfermant une quantité non-négligeable de degré d’alcool. Sully se surprend à sourire vaguement, son humeur intempestive s’atténuant pour laisser place à la légère chaleur diffusée dans son œsophage de par sa consommation alcoolique. Elle ricane même à son propos, constatant de nouveau l’accent coupé au couteau qui identifie clairement l’homme à ses appartenances européennes. Vous considérez-vous comme plutôt difficile, monsieur Rytchenkov? Il serait étonnant qu’on ne s’extasie pas devant l’exotisme européen davantage lorsqu’il se présente si bien qu’elle finit par laisser entendre, un sourire malicieux seyant ses traits. Il faut dire qu’il lui est difficile, à Sully, de faire fi des remarques et sous-entendus qui fusent d’entre les lippes de son interlocuteur depuis qu’ils ont atterris ici, se retrouvant seuls dans un lieu pourvu de beaucoup trop d’objets susceptibles d’attiser les imaginations aussi fertiles que la sienne. Il lui semble qu’il ne fut pas en reste lui-même, d’ailleurs.

Elle passe doucement la main dans ses cheveux avant de déposer sa paume sur le comptoir de granit qui lui soustrait une chaleur qu’elle diffuse de façon impromptue. Elle n’a pas coutume de consommer autre chose que ce bourbon auquel elle est usitée qu’elle garde précieusement dans son bureau, et il semblerait que la fatigue du voyage l’entraîne dans une pente dangereusement glissante si elle n’a pas la présence d’esprit de mettre un frein à ces levés de coude un peu trop fréquents. Sully laisse le silence parler de lui-même, se contentant de plonger ses lippes dans le verre d’eau déposé là à son intention. Avec attention, elle écoute ses propos, ponctuant le discours de l’expert en art russe de quelques rires brefs. Sa compagnie s’avère plus agréable qu’elle ne l’eut cru, du moins jusqu’à ce que le monologue se termine sur une invitation tendancieuse. Sully, elle arque légèrement le sourcil, considérant l’homme d’un regard inquisiteur et interrogateur, puis hausse les épaules, désinvolte à quel moment vous a-t-on informé de la présence de telles installations au sous-sol? Elles n’ont pas fait mention d’honneur dans l’invitation au congrès, sinon je m’en souviendrais. Elle braque son regard dans le sien, sans broncher ni ciller, jaugeant sa réaction avant de rétorquer avec franchise je n’ai pas amené ce qu’il faut pour nager, monsieur Rytchenkov. Sully tend les phalanges pour le resservir lui, s’abstenant de combler le contenu de son verre à elle, avant de le porter jusqu’à sa paume à proximité. O[color=#996699]utre me balader là-bas en sous-vêtements, je crains que ce ne soit pas possible lâche-t-elle allez buvez, il vous faut bien en prendre le double pour compter même un infime effet disiez-vous si bien…

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