Nom : si à memphis ce patronyme ne signifie rien et reste inconnu aux oreilles de ses habitants, la famille des moseley avait une petite réputation, dans sa ville natale. √ Prénom : ulrich, prénom à consonance peut être un peu trop germanique, qu'il a pris l'habitude depuis sa plus tendre enfance de raccourcir en rick. √ Âge : il attaque sa trente-et-unième année avec une certaine appréhension quant à l'avenir et aux années qui défilent. √ date et lieu de naissance : un treize décembre à ann arbor, dans le michigan. √ vos origines : allemandes de par sa mère, américaines et écossaises de par son père. √ Métier : ancien policier sous couverture, redevenu policier lambda par la force des choses. √ Orientation sexuelle : bisexuel aux tendances homo, mais étant donné que cela n'est pas réellement bien vu par ses collègues, il ne s'affiche qu'avec des femmes et se fait passer pour un coureur de jupons. √ Statut matrimonial : célibataire de longue date qui rejette l'amour comme la peste. √ côté financier : modeste, il n'est pas plein aux as, mais n'a pas à se plaindre de sa situation. Caractère : franc, impulsif, loyal, fidèle, caractériel, instable, indépendant, déterminé, protecteur, jaloux, parfois parano, mais très attachant dans le fond. √ groupe : cœur de pierre.
the last songson appartement est gardé par son dobermann, rudy, un ancien chien policier qui a pris sa retraite il y a deux ans et qui, aujourd'hui, coule des jours heureux aux côtés de son nouveau maître.
√ il évite toujours de se bourrer la gueule, car il a l'alcool triste. lorsqu'il boit plus que de raison, il parle de lui très aisément, mais ne raconte jamais les événements les plus glorieux, seulement ses hontes et ses traumatismes. ce qui est regrettable, étant donné qu'il préférerait garder tout cela pour lui.
√ bordélique, son petit chez lui est perpétuellement sans dessus-dessous. Mais attention, c'est tout à fait organisé et il ne lui faut jamais bien longtemps pour retrouver quelque chose au milieu des vieux papiers et des caleçons usagés.
√ il refuse de s'engager dans quelconque relation et d'ailleurs, fait tout pour ne pas tomber amoureux. cela s'explique par le fait qu'il redoute de devenir comme son père et que ses parents n'ont pas été un modèle de couple harmonieux et paisible. il préfère être seul que mal accompagné.
√ son quotidien est rythmé par de fréquentes sorties à l’hôpital. sa petite sœur, aujourd'hui âgée de quatorze ans, est dans le coma depuis près de six ans et il lui rend visite dès que son emploi du temps le lui permet, le plus souvent avec des fleurs, des sucreries ou des livres, que les infirmières jettent à la poubelle dès qu'il s'en retourne chez lui.
√ avant même d'être flic, il était indic. à quinze ans, il ne fréquentait pas les bonnes personnes, mais c'est un policier qui l'a sorti de cette délicate situation. c'est parce qu'il lui était reconnaissant et parce qu'il le respectait bien plus que son propre père qu'il a fait le choix d'entrer dans les forces de l'ordre.
√ en règle générale, ulrich est quelqu'un de plutôt agréable à côtoyer. exception faite des moments où ses nerfs lâchent. il est de cette partie de la population qui, lorsqu'elle s'énerve, devient extrêmement violente. il met cela sur le compte de la génétique.
√ il est très critique et très acerbe sur certains sujets pour lesquels son avis est bien arrêté. l'abandon d'enfants et l'infidélité notamment en font partie: il condamne sévèrement ceux qui s'adonnent à ces "actes de lâcheté".
√ il parle d'un certain "blair" comme s'il parlait d'un membre de sa famille. en revanche, les véritable personne qui la composent, il n'en fait que très rarement mention.
√ il enchaîne les phases de bonheur avec celles de dépression. cependant, il reste toujours lucide sur sa vie et parvient à prendre du recul vis à vis de ses actes, ce qui est une grande qualité.
story of my lifeIl se baisse et, après un soupire, ramasse la canette de soda vide qui jonche le sol du salon. La moquette, autrefois bleue aujourd'hui passée, est sale et tâchée, mais il n'a pas le courage de la nettoyer. Pas ce soir. Il jette son sac dans un coin de la pièce. "
Danny?" Aucune voix ne lui parvient. Seul résonne dans la pièce un ronflement bruyant. Il s'approche du fauteuil. La télévision fonctionne, il l'éteint et lâche la télécommande sur le ventre de son père, sans douceur aucune, afin de le réveiller. "
Réveille toi gros tas." Ce dernier ouvre un œil, grimace et se redresse, avant de marmonner dans sa barbe de plusieurs jours. "
Change de ton jeune homme où je..." "
Ou tu quoi ? Tu ronfleras jusqu'à la mort ? Nan mon vieux, tout ce que tu sais faire, c'est te remplir le bide et me coller des baffes. T'es pas à la hauteur." Il s'éloigne et vide le contenu de ses poches sur la table. Son père se lève, s'étire et jette un regard sur le sol. "
Elles sont où mes..." "
Dans la cuisine." Ses cachets. Ses comprimés. Sa drogue. Il est comme ça, son père. Oh, sans doute fut-il quelqu'un de tout à fait respectable, il y a une vie ou deux, mais depuis que sa mère a foutu le camp, depuis qu'il a quitté l'armée, il n'est plus qu'une loque violente et inactive. Un boulet à la cheville de son fils. "
Ulrich, c'est quoi tout ça?" Daniel désigne du menton l'argent liquide que le jeune homme prend soin de compter. "
Mon argent de poche." "
Comment tu as..." "
Je me démerde. Tout seul." Il lève le regard et le fixe. "
Sans toi, tu vois." Son père fronce les sourcils. "
Arrête de me provoquer." C'est un jeu, un vulgaire jeu. Et l'adolescent aime pousser son père à bout. Il adore ça. Parce qu'il se sent nettement supérieur à lui. Il ignore que son père était quelqu'un de bien, mais que l'armée, la mort et les combats ont fait de lui un fantôme dénué du sens des responsabilités. Un être incapable d'aimer à nouveau. Il ignore tout ça, ou refuse de le reconnaître. Pour lui, son père n'est qu'un lâche. Un bâtard, rien de plus. "
Sinon quoi ? Tu crois qu'un gros comme toi va m'effrayer ? Tu te mets les doigts dans le cul." Daniel s'approche vivement. A une vitesse qui, étant donné son état et la bedaine qu'il se trimbale, surprend son fils. Ce dernier ne voit d'ailleurs pas la claque arriver. Il se la prend au niveau de l'oreille et tombe misérablement au sol, sonné et étourdi par la force avec laquelle il vient de se faire frapper. "
J'ai dit, change de ton." "
T'es qu'un sale pédé !" Du haut de ses douze ans, Ulrich hurle. Il hurle des insultes à son père et pour chaque écart de conduite, un geste de violence. Il sait que de toute façon, cela ne durera pas très longtemps, que la voisine finira par venir chez eux pour arrêter Daniel et que, par la porte entrouverte, il pourra se tirer et découcher chez un de ses potes.
"
Lâchez-moi !" Le policier secoue négativement la tête et resserre sa prise sur le col de l'adolescent. Il est vieux, il est calme et contraste totalement avec la boule de nerf qu'il tient entre ses griffes. "
Calme toi mon garçon." Ulrich comprend rapidement que ça serait idiot de se débattre davantage. Il ne ferait que se fatiguer. Non. Dans cette situation il vaut mieux être le plus malin et attendre le bon moment pour filer. "
Je n'essaierai pas de filer si j'étais toi, mes collègues patrouillent en ce moment même dans le quartier pour retrouver les responsables du vol de l'épicerie." Il arque un sourcil et se penche vers le gamin. "
Tu n'as rien à voir là-dedans, n'est-ce pas?" Il a l'air d'un grand-père, avec sa moustache blanche et ses yeux très bleus. Ulrich s'apaise et baisse le nez vers le sol. "
Vous allez prévenir mon père?" "
Je ne sais pas." Il est dérangeant, cet homme. Du moins, sa présence est une gêne pour le garçon. Il faut dire qu'autant de bienveillance d'un seul coup, cela peut faire peur à voir pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude. "
Comment tu t'appelles ?" Il se mord la lèvre inférieure, hésite, puis finit par répondre. "
Rick." Papy sourit. Il a un beau sourire. "
D'accord Rick, moi c'est le lieutenant Wallace. Mais tu peux m'appeler Blair." Il lui tend la main et, décontenancé, Ulrich la lui serre. Il est si mal à l'aise qu'il ne s’aperçoit même pas que Blair ne le retient plus et qu'il ne tient qu'à lui de rester ou fuir. "
Tu as quoi, dix-sept, dix-huit ans ?" Les joues du gamin s'empourprent, sans doute vexé par l'inexactitude des propos tenus. "
Non monsieur. Seize ans." Il se redresse, souriant, et hoche la tête avec lenteur. "
Mon gamin a un fils de seize ans. Neal qu'il s'appelle. Tu lui ressembles un peu. Quoiqu'il est un peu moins... Caractériel." Il semble réfléchir un moment. Un long moment durant lequel le silence est roi. Quand il reprend parole, Ulrich sursaute. "
Bon, tu viens avec moi." Il lui prend le bras, le garçon essaie de se dégager avec force. "
Non monsieur! S'il vous plait! Me livrez pas! Je dois rentrer chez moi! Je dois m'occuper de ma sœur et de mon père!" Blair esquisse un nouveau sourire. "
Je te ramène chez toi gamin." Ulrich cesse de tirer et réajuste sa manche, mais c'est trop tard, le policier a le temps de voir les quelques bleus sur son corps. Cependant, il change de sujet. "
Ta sœur a quel âge?" Ils montent dans sa voiture de fonction. Durant tout le trajet, Ulrich parle à cet inconnu. Sa demi-sœur qui vient de venir au monde, sa mère qui s'est tirée quand il avait six ans, son père qui, s'il ne prend pas ses médicaments, se croit de retour en Irak. Il parle à ne plus savoir quoi dire et, lorsque vient le moment de rentrer chez lui, Blair lui donne ses coordonnées afin que s'il en ressent le besoin, il puisse l'appeler. Cette nuit-là, Ulrich entrevoit enfin la possibilité de s'en sortir.
Bon, d'accord, il conduit un peu trop vite. Voire littéralement trop rapidement, pour une petite route de banlieue. Mais qu'importe. Qu'importe, il est heureux. Il a vingt-quatre ans, il est jeune, il est beau, il est épanoui dans une relation secrète, mais stable, avec un certain Neal Wallace, mais surtout, il vient d'être reconnu officiellement comme enquêteur. Enquêteur de police. Une nouvelle qu'il a hâte d'apprendre à son père. Oh, bien sûr, il sait que ce dernier ne se réjouira pas particulièrement pour lui, mais il ressent le besoin de l'annoncer à quelqu'un. Il a envie de le crier sur tous les toits.
Moi, Ulrich Moseley, ai réussi à devenir quelqu'un ! C'est avec le sourire qu'il se gare devant chez son paternel. Son ancien domicile. Chaque jour plus en ruine que le précédent. Il se dépêche de sortir, son insigne dans la poche intérieure de sa veste, là, tout contre son cœur. Il a travaillé dur pour en arriver là et il est fier de ce qu'il a accompli. "
Daniel?" Il entre et referme la porte derrière lui. Les volets ne sont pas ouverts, mais c'est normal ici. En revanche, ce qui l'est moins est le silence qui règne. La télévision est éteinte. "
Maggie?" Il cherche du regard. Le salon est vide. Une sueur froide glisse le long de sa colonne vertébrale. Sa joie, son excitation, retombent immédiatement. "
Daniel !" Il parle plus fort maintenant. C'est là qu'il entend. Un sanglot étouffé en provenance de la cuisine, il s'en approche avec crainte. Crainte de ce qu'il risque de découvrir en poussant la porte. Mais une fois que sa main est sur la poignée, il est trop tard pour reculer. "
Daniel ? Daniel, qu'est-ce qu'il se passe ?" Son père est assis à la table de la cuisine. Ses coudes reposent sur cette dernières et son visage est dissimulé par ses mains."
J'ai... J'ai..." Ulrich fronce les sourcils et lorsqu'il reprend parole, sa voix tremble. "
Maggie. Elle est où, Maggie?" Il se tait. Son fils s'approche et l'empoigne avec force par le col. Il le force à croiser son regard. "
Qu'est-ce que tu lui as fait?!" Daniel éclate en sanglots et se laisse tomber au sol, trop faible pour que ses jambes puissent les porter. Ulrich comprend. Il quitte la cuisine et grimpe les escaliers quatre à quatre. Il hurle le prénom de sa sœur dans le couloir principal et ouvre la porte de sa chambre d'un coup d'épaule. Sa voix se brise en découvrant le corps de sa sœur sur le sol, inerte. Il y a du sang sur le sol, cependant, il ne voit pas son visage. Maggie a un coussin sur la tête. Son père a tenté d'étouffer sa propre fille sous un putain d'oreiller. Ulrich se précipite jusqu'à sa petite sœur. Son visage est sérieusement amoché. Sa lèvre est fendue, des bleus violacés couvrent ses jolies pommettes. Elle est blanche. Il tâte son cou, cherche un pouls qu'il ne parvient pas à sentir. Il sort son portable à la hâte. Un seul numéro s'impose à son esprit. Il coince l'appareil entre sa joue et son épaule et commence à faire un massage cardiaque à la femme de sa vie. La seule qui compte vraiment pour lui. "
Blair... Blair je t'en prie... J'ai besoin d'aide... Il l'a... Oh mon dieu, elle..." A son tour, il éclate en sanglot, incapable de prononcer un mot de plus. "
J'arrive."
Il devrait le savoir. Il le sait d'ailleurs. Il se l'est souvent répété. A son reflet, j'entends, dans le miroir. "
Tu sais, Hulk, tu n'devrais pas boire autant." Oh. Vient-il de parler à voix haute? Etant donné les regards des passants, il ne fait aucun doute qu'il s'exprime clairement. Il s'arrête et regarde la bouteille qu'il tient entre ses doigts. Vide. Il grimace. "
Hé, hé mademoi... Madame. Hé madame, oui, toi." Une jeune femme blonde s'arrête, visiblement effrayée. Il faut dire qu'il est en tenue de travail. Son jean est sale et déchiré et sous son vieux blouson en cuir, on devine aisément la forme d'une arme blanche. Dans la peau d'un dealer un peu paumé, Ulrich est très convainquant. Elle le regarde de haut en bas, il esquisse un sourire. "
Madame, t'as pas l'heure?" Il tapote son poignet. "
Ouais, l'heure. Voilà, c'est ça." Elle relève un peu sa manche et, entre ses nombreux bracelets, il aperçoit une petite montre fine, très certainement précieuse. "
Minuit moins dix." "
Merci, madame. T'es quelqu'un de bien." Il la dévisage, mais elle ne tarde pas à s'éclipsée, gênée et apeurée par ce clochard alcoolisé. Il laisse sa bouteille sur le rebord d'une fenêtre et s'éloigne dans la nuit en zigzagant. Çà et là retentissent déjà des
bonne année endiablés. Premier janvier, Ulrich a vingt-sept ans. "
Vingt-sept putain d'années de merde." Il trébuche sur un trottoir, manque de s'étaler. "
Putain!" Il est pitoyable. Mais Boston a ça de bien que, la nuit du nouvel an, personne ne prête attention aux ivrognes qui grimpent sur les bordures de pont. "
Bonne année." Souffle-t-il à son tour, en se penchant toujours plus en avant, attiré par l'appel du vide et par le silence que la mort lui promet. Il relève le regard vers le ciel et ferme les yeux. Une dernière inspiration. Il compte jusqu'à cinq. Un. Deux. Trois. Quatre. "
Si tu sautes, je saute." Il sursaute, tourne la tête. A sa gauche, une femme. Éblouissante à la lumière du lampadaire. Elle est dans la même position que lui. Le regarde avec un air de défi et, néanmoins, quelque chose de plus. Il cherche dans sa mémoire. Il n'arrive pas à mettre à mot là-dessus. Alors, la réponse apparaît comme une évidence: de la bienveillance.
Peter court. Il court à en perdre haleine. Derrière lui, des coups de feu retentissent. Oliver est sur ses talons, il entend sa respiration sifflante. "
Bouge toi !" Le jeune adulte serre les dents. Il court aussi vite qu'il le peut. Il tourne dans l'entrepôt et se cache derrière un carton. Oliver le rejoint. "
Bordel!" Il sort son arme en jurant. "
Bordel de fils de chiens de merde. Des flics. Des flics nous attendaient!" Il passe son arme à Peter. "
Tu t'en occupes." Il soutient son regard avant de soupirer. "
Je suis sûr que c'est Julian qui nous a balancé. L'ordure. Si on s'en sort, je lui ferai payer." Peter retire le cran de sûreté et se tient prêt à tirer. "
On va s'en sortir Oliver, t'inquiète. On va les avoir, ces pourritures." Le jeune trafiquant hoche la tête. Il jette un coup d’œil à son portable. "
Merde. Merde! Ils ont chopé Derek et Andrew. Et les autres. Putain fais chier." "
Ferme la, ils arrivent." Ils se taisent. Des bruits de pas résonnent dans l'obscurité. Peter tire, le policier réplique immédiatement. "
Barre toi Oliver, je te couvre!" Oliver acquiesce, il prend ses jambes à son coup en direction de la sorte de secours. Peter se lève à son tour pour le suivre, quand une balle le touche au niveau du thorax. Il s'écroule en hurlant. Oliver se retourne vers lui. "
Te tire pas sans moi! Viens m'aider!" Le jeune adulte fais quelques pas en arrière. "
Oliver putain, fais pas le con!" Des mains puissantes saisissent Peter et ce dernier hurle de douleur. Un dernier regard et voilà le trafiquant qui s'éloigne en courant, sans se retourner. D'autres flics surgissent se nulle part et se lance à sa poursuite. Peter est emmené à l'écart. Mais c'est seulement une fois à l'abris des regards qu'il se redresse enfin, avant de retirer la poche de faux sang et son gilet pare-balle. "
Tu sais, Tony, tu aurais pu y aller plus doucement." Son partenaire sourit. "
Il fallait que ça soit crédible, Peter." Ulrich secoue négativement la tête d'un air excédé, mais un sourire naissant sur ses lèvres trahi son contentement. "
Adieu Peter. Repose en paix, petite ordure." Tony lui tend des vêtements propres. Son talkie-walkie grésille. Oliver a réussi à se tirer. "
Merde." "
On a eu tous les autres, Rick, t'en fais pas. Il lui faudra du temps avant de se reconstruire convenablement dans le milieu." "
Je sais. C'est pas lui qui m'inquiète." Le jeune homme ne peut s'empêcher de penser à Matthias, le petit frère d'Oliver. Un gamin malchanceux, qu'il aurait réellement voulu aider. Il a fait de son mieux, mais ça n'a pas suffit. "
Et maintenant?" "
Maintenant? On va laisser les choses se calmer. En attendant, il vaudrait mieux que tu disparaisses de la circulation. Memphis, ça te tente?" Ulrich relève le regard. Son coéquipier lui tend un morceau de papier. Nouvelle affectation. Nouvelle ville. Nouvelle vie. Alors, Rick prend conscience que
Peter est décidément bel et bien mort.
all the single ladyton pseudo : corinthe aka coco
√ âge : dix-huit hivers
√ pays : la france
√ fréquence de connexion : régulière
√ comment t'es arrivé ici? : probablement grâce à bazzart
√ un commentaire? : commentaire *paf*
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On va bien s'amuser tu vas voir !
mais j'aimerais quand même un lien:mdr: 
bon courage pour ta fiche 
