 |  Sujet: I found myself in your tears Dim 19 Avr - 10:04 | |
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Solveig Nielsen
On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ? Nom : Nielsen. √ Prénom : Solveig. √ Âge : 33 ans. √ date et lieu de naissance : Odense en Danemark, le 25 Décembre. √ vos origines : Danoise. √ Métier : ancien médecin urgentiste. √ Orientation sexuelle : hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : veuve. √ côté financier : la tête hors de l'eau. Caractère : Sauvage + Souriante + Battante + A fleur de peau + Amère + Cynique + Fragile + Intelligente + Réfléchie + Organisée + Battante + Solitaire + Renfermée + Silencieuse + Impulsive + Joueuse + Romantique + Irritable + Forte + Volontaire + Maniérée + Rêveuse + Drôle + Surprenante + Attachante + Bornée + Têtue + Sait ce qu’elle veut + Fière + Obstinée + Charismatique + Autonome + Cultivée + Génie + Créative + Passionnée + Rusée + Prévenante + Indomptable + Casse-cou + Méprisante + Enigmatique + Mystérieuse + Sarcastique + Secrète + Sombre. √ groupe : coeur de pierre. the last songElle a eu une FIV qui n'a pas marché √ Elle fait les choses d'elle-même, sans aide. √ Elle a du mal à accorder sa confiance. √ Elle était très attachée à son mari. √ Elle a tendance à être solitaire, à ne pas voir les choses comme tout le monde. √ Obstinée et ambitieuse, elle a n'a pas hésité à écraser quelques personnes pour devenir médecin. √ Battante, elle n'a pas cessé de travailler durement pour être la meilleure de sa promo. √ Elle n'a jamais cessé de penser à Asher, et s'est souvent demandée ce qu'il devenait. √ Fierté mal placée, elle ne dira jamais je t'aime à quelqu'un, mais n'hésitera pas à lui défoncer le crâne si elle ne l'aime pas. √ Elle considère la banda comme sa vraie famille √ Avec Noah, ils n'ont pas réussis à avoir d'enfant sans aide √ Elle broie souvent du noir story of my lifeAvant la banda.
Ce n’est pas simple de naitre en « sandwich » : un grand frère, une petite sœur, et celle du milieu, souvent bien trop oublié par les parents autant que les enfants. Et c’était à peu près ça : très vite, Solveig a su qu’elle était de trop dans cette famille : pourtant, elle n’a jamais détesté ça. Certes, parfois elle en souffrait : manque d’amour, d’attention peut-être ? Elle l’ignore. Mais bien souvent, elle remerciait le ciel de pouvoir avoir tant de liberté. C’était doux, bon, et vraiment agréable de pouvoir faire ce que je pouvais avec ma vie : même si sa vie se résumait à se promener dans des parcs, faisant bouiller ce trop pleins d’émotions bien souvent cacher. Oui, avec la Banda, Solveig n’était que l’ombre d’elle-même. Et parfois, c’était trop compliqué de garder ça pour soi… Le coup de massue a été lorsqu’ils ont quittés le pays natal de Solveig pour une bourgade anglophone. Elle s’est violemment engueulée avec ses parents, hurlant à qui va qu’elle ne voulait pas, qu’elle ne connaissait pas la langue, que de toute façon ils voulaient foutre sa vie en l’air. Ils se sont contentés de lever les yeux : elle les a remerciés quelques temps plus tard.
Après la banda.
Elle a rencontré la Banda à la fin de sa première année à Memphis : ils étaient six avec elle. Et ça lui a fait du bien : ils lui ont fait du bien, tous à leur manière. Shana, la plus jeune & la plus mature, l’impressionnait avec son indépendance affirmée et sa maturité à point : elle lui a appris à ne pas avoir peur d’être seule. Erwan la faisait rire, avec son accent complètement débile, comme celui de Solveig : elle se sentait moins ridicule, plus normale ; Erwan et Solveig riaient, souvent, sans que les autres ne comprennent. Puis il y a eu Noah et Talia, les deux jumeaux : Noah lui a apporté la sécurité, l’amour, la douceur et l’attention qu’elle avait toujours rêver ; et même si au début c’était difficile, Talia a fini par être l’amie inconditionnelle de Solveig ; deux êtres, aussi magiques l’un que l’autre, qui ont apportés un réel bonheur à Solveig. La Banda … Constitué d’être complètement bancals, complètement bizarres, mais réellement heureux : oui, ils lui ont tout appris. A rire, à sourire, à apprendre l’anglais, à faire n’importe quoi et s’en foutre, à finir en taule et qu’importe. Oui, la Banda, c’est sa famille de cœur : pas de sang, mais de cœur. Et ça vaut n’importe quoi au monde, je vous le jure.Avant Asher.
Pardon ? Il en manque un ? Ah oui, effectivement, je n’avais pas vu. Il y a Asher aussi. Asher, ça a toujours été l’être de la Banda qui la fascinait : on avait vraiment l’impression qu’il n’était pas d’ici, et bien avant de le connaitre, Solveig aurait pris peur, et n’aurait jamais pu lui parler. Mais le résultat était clair : il était tellement fascinant qu’elle lui a offert sa première fois. Et même si elle n’en parle pas, le résultat est le même : elle n’oubliera jamais cette nuit, même si ça semblait pas dépit. Elle était jeune, très jeune, et pourtant : 20 ans après, c’est toujours là, ancré dans sa mémoire. Parfois, elle se surprenait à y repenser, et ça la faisait rougir. Lui n’a plus jamais rien dis. Elle a pensé que ça lui était égal.
Après Asher.
Mais Asher, ce n’était pas quelqu’un de bien : elle savait qu’il allait lui faire du mal si elle s’accrochait. Et bien trop écorchée, elle a décidé de ne pas précipiter son corps dans le fossé. Elle aimait Noah, je vous le jure : mais il y a toujours eu quelque chose pour Asher, même quand il est rentré bourrer ce soir-là. Même quand elle l’a giflé. Même quand il est partit. Solveig, elle pensait à lui parfois, dans les bras de son mari : elle ne sait pas ce qu’il lui a fait. Elle a juste supposé que c’était comme ça, une fille : le premier à avoir pénétrer son intimité revenait parfois. Et c’était tout. Elle aimait Noah, comme une dingue : c’était un amour différent avec Asher. Reste à savoir lequel était d’amour, et l’autre d’amitié : elle s’est toujours emmêlé les pinceaux.Avant l'accident.Noah et Solveig se sont mariés, plutôt vite je dois bien l’avouer. Mais c’était beau, simple, et complètement déjantée : elle avait une robe noire avec des tâches de peinture, courte. Elle portait des docs et s’en foutait du regard des autres : ses cheveux relevés étaient coiffés n’importe comment. Mais c’était le plus beau jour de sa vie. Elle se souvient du pincement au cœur quand elle n’a pas vu Asher, quand elle a vu qu’il n’avait pas fait d’effort : elle n’a pas compris, en a juste déduis que c’était un connard. Et elle a dit oui. Noah était le mari parfait : attentionnée, amant perfectionniste, gentil, à l’écoute, qui fuyait les disputes. Il couvrait Solveig de cadeaux, et elle le lui rendait bien –du moins, se contentait d’espérer. Elle n’avait pas l’impression qu’il était malheureux, et c’était le plus important. Parce que même si Noah n’était pas Asher, Noah était Noah, et elle l’aimait quand même. Femme de plusieurs hommes, Homme de plusieurs femmes : voilà sa philosophie du couple, c’est pour ça qu’elle ne culpabilisait pas lorsqu’elle se demandait si Asher allait bien. Elle vivait une vie des plus heureuses : elle réussissait dans son travail, et sa vie intime était des plus comblée. Ils voulaient même un bébé : un bébé … Et même si ça n’a pas marché entre eux, ils ont commencés une procédure de FIV. Ils attendaient un appel : mais c’est trop tard maintenant. Après l'accident.
J’ai ouvert les yeux : je me suis sentie déboussolée d’abord, sans ressentir la douleur dans mon corps. J’ai tourné la tête, j’ai grimacé, et je me suis doucement rappelée la scène : on rentrait de vacances avec Noah … Le camion … J’ai tourné la tête et j’ai vu Noah inconscient. « Noah, amour, réveille-toi. NOAH ! » Mon cri a percé le lourd silence autour de nous. Les phares de la voiture éclairaient l’allée, tandis que la voiture renversée pesait sur nos corps. J’ai dégagé une de mes mains, j’ai commencé à pleurer, j’ai eu peur qu’il soit … « Non, Noah, ne me laisse pas s’il te plait. Ne pars pas. Pas maintenant. » J’ai posé une main sur son cou, et j’ai détecté un pouls, très faible. Je l’ai vu ouvrir ses beaux yeux bleus, et j’ai souris à travers mes larmes. « Je vais … Appeler les secours, tu restes avec moi hein ? » Il a souris, ris légèrement, et je me suis pris une giclée de sang sur le visage : j’ai sursauté, ouvrant la bouche en forme de O, et j’ai recommencé à pleurer. « Noah, parle-moi s’il te plait, je te jure qu’on va s’en sortir tu m’entends ? » Il a levé les yeux vers le ciel, et ses paupières se sont rabattues sur ses yeux. J’ai atteint mon portable d’une main, tandis que l’autre le secouait légèrement. « Noah, reste avec moi, parle-moi, regarde-moi ! » Les secours ont décrochés, et ils n’ont pas tardés. […] Cela a pris quelques temps avant qu’ils ne nous sortent de la voiture. Je ne pouvais pas marcher, mais je rampais jusque Noah. « NOAAAAAAAAAAAAAH. » Ma voix était désespérée, mon cœur se déchirait au fur et à mesure que l’âme de mon mari se séparait de son corps. « Ne m’abandonne pas, pas maintenant. » Les larmes ne coulaient plus, il n’y en avait plus. « Et notre bébé, hein ? Notre bébé ? Qui va l’élever ? Faut pas que la Banda perde son meilleur élément, tu sais. Faut qu’on l’élève chez les fous. » Je me souviens de son sourire, rouge. De ses yeux dans le vague. De son état physique. « Tu… es… bel… » Il a recraché du sang, et il a convulsé. Ma voix a déchiré mon âme, a déchiré le silence, tandis que Noah s’envolait.
Solveig revit cette scène devant ses yeux, tandis qu’elle regardait le mur blanc en face d’elle : elle est devenue veuve à partir de ce moment-là. Elle n’a plus été elle-même à partir de ce moment-là. Elle n’est devenue l’ombre de soi-même qu’à partir de ce moment-là. Sa poitrine lui faisait un mal de chien : ce n’était pas passager. Il n’y avait pas de moment de répit : c’était constant, lancinant. Elle suffoquait. Elle en pleurait parfois : elle n’avait pas mal physiquement non, elle n’arrivait juste plus à faire semblant. 9 mois après l’accident, la douleur était la même. 9 mois après l’accident, son état était le même : incapable de marcher sans béquille, avec des dizaines de trucs dans la hanche, et dans la jambe gauche. Les médecins optimistes. Elle pessimiste. Lors de l’enterrement, elle a été forte, juste le temps de paraître : mais ça a été le coup de massue. Elle ne comprend pas pourquoi. Ce qu’elle a fait. Ce qu’elle aurait dû faire. Elle ne comprend rien. Et c’est sûrement ça qui l’empêche de vivre.all the single ladyton pseudo : nuances. √ âge : 18 ans. √ pays : FR. √ fréquence de connexion : au maximum. √ comment t'es arrivé ici? : je le connais depuis longtemps. √ un commentaire? :  |
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Jesse Hollowayadmin + are we all lost stars ≡ messages : 2929
≡ arrivée : 19/12/2014
≡ célébrité : bobby morley
| | Sujet: Re: I found myself in your tears Ven 24 Avr - 10:31 | |
| bravo tu es validé Asher est content, nous aussi 
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