Des pâtes et du fil à coudre
Quand Swan Saï verse un rayonnage sur Eileen Marshall.

Hors rp:

Aujourd’hui, mon chef avait accepté de me donner un jour de repos. J’étais ce genre de fille qui se noie dans le boulot quand ça ne va pas. Lorsque j’étais étudiante, je n’avais jamais été comme ça mais depuis que j’étais diplômée, je passais plus de temps au travail qu’à la maison. Encore plus depuis que j’avais couché avec ce chirurgien. J’essayais de l’éviter au maximum. Il était marié et même si je ne pouvais nier l’attirance qu’il y avait entre nous, je n’étais pas une briseuse de couple. Dès qu’il venait me parler, je lui répondais froidement. J’étais distante et il ne semblait pas comprendre pourquoi. Bref, quoi qu’il en soit, aujourd’hui s’était une journée qui m’était réservée. J’avais prévu de ne pas penser au boulot. J’avais prévu de prendre du temps pour moi. D’ailleurs, j’allais commencer par faire des courses. En effet, ces derniers temps, j’enchainais les pizzas, les burger et autre matière grasse. Il fallait que je pense à me mettre un peu au régime. Je m’étais levée relativement tôt, m’étais préparer après avoir pris un bon petit déjeuner. J’avais ensuite sauté dans ma voiture, une belle décapotable de couleur noire et était partit en direction du centre commercial. Passant devant les boutiques de vêtement, je m’arrêtais quelques secondes devant les vitrines des enseignes qui proposaient des marques. J’avais toujours baigné dans un monde de luxe et d’argent. Je souris, puis me dirigea vers le supermarché. Je passerais acheter des vêtements après avoir mes courses.

J’arpentais les rayons prenant au passage un ou deux produits. Tous n’étaient pas forcément diététiques mais qu’importe. Tant que ça m’empêchait de manger des pizzas doubles peppéronis, moi ça m’allait. J’arrivais ensuite dans le rayon où toutes les boites de conserve de petit pois, haricots vertes et j’en passe les meilleures étaient entreposés. Je ne savais pas vraiment quoi prendre, c’est pour ça que je restais plantée comme une potiche devant le rayon pendant plusieurs minutes. J’optais donc pour une conserve d’haricots verts lorsque des paquets de pâte me tombèrent sur le coin de la figure. Je balançais un « aie » qui voulais tout dire. Non mais vraiment, les gens ne pouvaient pas faire attention ! Une femme qui sortit de l’autre côté du côté du rayon. Je la fusillai quelques secondes du regard avant de dire, sur un ton neutre :

« C’est vous qui avez fait tomber ça ? »

Je montrais les paquets de pâtes du doigt, tout en posant la question. Je continuais de lui lancer un regard noir. J’étais beaucoup trop calme. Si jamais sa réponse s’avérait être positive, elle allait en voir de toutes les couleurs. Je n’étais pas le genre à me laisser faire. J’avais toujours été considérée comme une petite princesse et ce n’est certainement pas, à presque trente ans, que ça allait changer. Surtout que pour le coup, je n’étais absolument pas en tort. Je faisais simplement mes courses tranquillement. La femme en face de moi, que je ne semblais pas connaître soit dit en passant, avait plutôt intérêt à s’excuser.