Nom : Maxson. √ Prénom : Wesley Colton. √ Âge : 28 ans. √ date et lieu de naissance : 6 avril à Memphis, U.S. of A. √ vos origines : Origines américaines pures et dures que c'en est quasiment gênant. √ Métier : Travailleur social et famille d'acceuil d'urgence. √ Orientation sexuelle : À proprement parler, mon orientation sexuelle se nommerait "demisexuelle." Demi dans le sens qu'il m'est impossible d'éprouver le moindre sentiment romantique envers qui que ce soit à moins d'avoir développé une profonde connexion avec cette personne. Sinon, c'est peine perdu, rien ne se passe niveau attachement amoureux. √ Statut matrimonial : Célibataire. √ côté financier : Stable sans excès. Caractère : Abordable, parfois anxieux, bienveillant, constamment en combat avec la montre, créatif, débrouillard, désinvolte, fiable, humble, indépendant, loyal, observateur, optimiste malgré son regard réaliste, routinier, sociable. √ groupe : haut les coeurs.

the last song
J'ai trouvé, un jour, un chat dans une ruelle. Il traînait dans une poubelle et miaulait de l'opéra. Il n'avait pas de collier, ni de puce électronique. Il avait l'air en bonne santé, même si son pelage avait une drôle d'allure. En le sortant de sa salle de concert, il n'a pas essayer de me bouffer la main, ni de la charcuter. Points dans son camp. Je l'ai emmené directement chez le vétérinaire et, après la visite, j'ai fait des affiches pour retrouver son propriétaire. Un chat de race Cornish Rex, ça se trouve pas dans une goutière. J'ai passé une semaine à appeler les différents vétérinaires de la ville, les refuges et les cheniles pour savoir s'il n'avait pas été déclaré perdu, mais rien. Mes affiches n'aidaient pas non plus. Puis,e je me suis attaché, j'ai fini par me rendre à l'évidence que lui et moi on avait déjà développé notre petite routine. Et bon, fallait dire que je m'étais fait à l'évidence qu'il allait dormir dans le creux de mon cou pour toutes les nuits à venir. En plus, il tolère le nom merdique que je lui ai donné. On fait avec, hein Baryton ? √ J'ai longtemps vécu avec une amie. C'était une situation plutôt étrange parce qu'on s'était rien dit. On était colocs, rien de plus. C'était une amie commune qui nous avait mis en communication lorsque je terminais mes études et qu'elle les commençait. On avait chacun notre chambre, chacun nos affaires. Pendant un moment, on ne se voyait jamais ou presque. Elle avait le nez dans ses bouquins et moi dans les recherches de job. On vivait bien, ensemble. On ne se pilait pas sur les pieds, on ne se dérangeait pas. C'est à une soirée, où chacun de notre côté nous avions pris trop de verres, que je m'égarais dans son lit et qu'elle égara nos vêtements. On n'en a jamais reparlé, mais la situation s'est reproduite à mainte reprises. Rien d'officiel; à fond dans l'officieux. Nos amis haussaient des sourcils, posaient des questions invasives, sauf qu'on faisait toujours qu'hausser les épaules et passaient à un autre sujet. Ma colocataire, avec bénéfices si on veut, et moi-même ne développèrent aucun sentiment. C'était primordial, parce que ça allait chier. On ne voulait pas ça parce que ça allait résulter en la recherche d'un nouvel appartement, un déménagement brutal et tout ce que ça pouvait bien impliquer. Je sais pas faire avec ces sentiments. Elle était au courant et a tenu sans problème sa partie de l'affaire. Aujourd'hui, on ne vie plus ensemble, avec tristesse, mais on s'entend toujours aussi bien. Elle me manque, parfois, comme coloc, mais elle et moi devions passer à autre chose. C'est aussi bien comme ça. √ Je joue et parfois chante, souvent, avec des copains dans des pubs, le soir. Nous avons une sorte de petit groupe hétéroclite qui se fait engager ici et là pour animer des soirées. Je ne suis pas le plus assidu des membre, boulot oblige, mais je sais que j'aurais beaucoup de mal à vivre sans avoir la possibilité d'user de mes talents à la guitare.  √ J'ai déjà vécu chez mon père et se fut la pire erreur de ma vie. J'avais toujours voulu l'avoir dans ma vie, j'avais toujours voulu avoir son regard approbateur se poser sur moi, de l'entendre m'appeler son fils ou un truc du genre. Je n'ai jamais été frapper par un figure d'autorité, un membre de ma famille, ou peu importe. Mais le détachement flagrant et l'indifférence totale de mon père furent comme s'il avait foutu la raclée du siècle à mon cœur d'adolescent. On avait interné ma mère et mon père n'agissait en rien comme un père devrait agir. Ce furent les semaines les plus longues de ma vie, pour tout un tas de raisons. Même la présence de mon demi-frère n'aida en rien. J'avais été plus que misérable pendant mon séjour là-bas. √ Si je le pouvais, je ne mangerais que des petits-déjeuners pour le restant de ma vie. Ils sont la meilleure chose au monde et je dois dire que je sais m'en tirer extrêmement bien pour les péparer. Une spécialité un peu étrange, peut-être, mais faut pas juger avant de goûter ce que je peux vous préparer. √


all the single lady
ton pseudo : helicopter d. √ âge : 23 ans. √ pays : Canadialand. √ fréquence de connexion : 4/7. √ comment t'es arrivé ici? : *fixe durement Steph*. √ un commentaire? : réponse ici.

story of my life
Ma mère, elle m'a appris beaucoup de la vie. Elle avait pas le choix. Elle était la seule là pour moi. Elle a fait des sacrifices parce que personne d'autre n'allait les faire pour elle. Elle avait tous les choix du monde, mais elle a décidé de me garder. Elle aurait pu décider de me laisser de côté, mon père l'avait déjà fait, alors pourquoi pas elle aussi? Elle aurait pu m'expulser de son vagin, fermer les jambes et plus jamais avoir à faire à moi. Elle m'a gardé et elle m'a appris la vie. C'est son rôle, après tout. Elle est ma mère et je lui en serais toujours reconnaissant. C'est pas des mots lancés comme ça, pour faire à croire que je suis une bonne personne. C'est pas non plus pour lui faire plaisir. Ces lignes, elle ne les lira jamais. Peut-être qu'elles lui apaiseraient l'âme, lui diraient « tu vois, ton fils il t'aime. Il te reproche pas d'avoir été un humain, d'être imparfaite. » Je sais qu'elle a fait aux meilleures de ses connaissances. Je lui reproche rien de tout ça, maintenant. Elle a voulu me protéger là où elle a été blessée. Elle a voulu m'apprendre que les poings ça ne sert pas à résoudre quoique ce soit, mais que si quelqu'un lève la main sur moi qu'il faut que je réplique. Et je peux assurer que quand une mère fout un coup de boule à un mec qui lui manque de respect, ça marque un fils.

Ma mère, elle est pas que violence et imperfection. Elle est ma mère et je parle d'elle avec beaucoup d'admiration. Par contre, y'avait de ces moments où l'admiration se transforme en autre chose. Je devais avoir trois ou quatre ans, pas plus vieux que ça. J'avais un bol de crème glacée avec des fruits frais du jardin – ma mère préférait faire pousser ses propres petites baies parce que le jardinage était son échappatoire – et elle était assise de l'autre côté de la table, son propre bol entre les mains, et des larmes qui coulaient le long de ses joues. Mon expérience avec les larmes, dans le temps, s'était plutôt limité à un orteil frappé, un genou éraflé ou une gorge piquante de grippe. Jamais de larmes joyeuses. Ma mère me regardait, avec ces jolis tracés humides sur ses joues et sourit. Elle tendit sa main droite, celle qui avait tenu le bol de crème glacée, et posa ses doigts froids contre ma joue joufflue « Si tu savais comme je t'aime. » Ma mère n'est pas l'une d'entre elle qui lance des Je t'aime à tout ceux qui veulent l'entendre. Trois petits mots qui appellent le silence et l'intimité, la sincérité. Ma mère, elle m'a appris la sincérité, celle du bien et celle du mal. Elle m'a montré qu'il valait mieux être honnête avec soi-même et les aux vis-à-vis nos états d'âmes. Je suis heureux que mon plus vieux souvenir soit celui où ma mère, ma maman, avouait sûrement pour la millième fois de ma vie, qu'elle m'aimait. Qu'elle m'aimait moi et ma face collante d'enfant qui sait moyennement manger sans s'en mettre partout.

Ma mère, elle m'a appris à être un grand garçon assez vite. Pas parce qu'elle voulait m'enlever ma jeunesse, mais parce qu'elle avait peur d'elle-même. Encore aujourd'hui, je sais qu'elle ne se sent pas totalement en sécurité si elle est laissée à elle seule. Elle est passée par beaucoup et je doute pas que le chemin ne se facilite pas avec les années qui passent et l'âge qui ridule sa peau. Elle ne se qualifiera jamais de battante, mais plutôt d'une survivante. Survivante parce que du moment où j'ai été assez solide sur mes pattes et pour comprendre ce qu'une urgence était, j'appris par cœur le numéro de Miss Hannah et celui des urgences. Il fallait que je les récite tous les jours avant d'aller dormir. Au point où aujourd'hui, il m'arrive encore de les murmurer sans même m'en rendre compte. C'était ancré dans la routine; on tire les couvertures vers l'arrière, numéro de Miss Hannah, on s'installe avec la doudou, le numéro des urgences, bisou sur le front, je t'aime gros moi aussi. L'anxiété, on m'a dit, est contagieux. Je suis un habituel, j'ai beaucoup de mal à me défaire de certains rituels, surtout lorsqu'ils servent à sauver une vie. Moi aussi, j'ai toujours un peu peur pour elle quand je ne suis pas là, quand je sais qu'elle est seule. La nuit, ça me tient, parfois, réveillé. Je ne peux plus voir de Cap'tain Crunch sans être consumé par la nausée. Se battre ou s'enfuir. J'ai appris à choisir mes combats avec le temps; à l'épicerie, j'évite l'allée des céréales.

Ma mère, elle a longtemps été le point central de ma vie. Trop souvent pour des mauvaises raisons. Ça ne lui enlève absolument rien. J'adore ma mère, elle a fait des sacrifices incroyables pour moi, mais j'en ai fait aussi pour elle. Elle a été la personne la plus importante de ma vie, pour aussi des bonnes raisons. Ses craintes, elle ne me les a pas transmise à proprement parlé, mais elle a sans aucun doute planté les premières graines. Avec du recul, je suis persuadé qu'elle s'en mordrait les doigts. Ma mère, elle n'a jamais voulu être remarquée où laissée une trop grosse emprunte sur quelqu'un. Elle avait – et la possède encore aujourd'hui – la mentalité de ne pas être assez bien pour affecter l'existence de quelqu'un. Pour elle, son insistance à m'apprendre les numéros d'urgence et m'occuper de moi-même étaient de la simple prévention, une préparation à une vie sans elle. Je me revois encore, tout gamin, au pied de son lit, dans le noir parce que j'avais fais un cauchemar, doudou sous le bras à seulement l'écouter pleurer. Ma mère, elle a beaucoup de démons, elle-même étant son plus gros. Ma mère, elle n'était pas prête à affronter pas mal de choses, mais elle faisait ce qu'elle pouvait. Parfois, la bataille était trop dure et, ces fois-là, Miss Hannah venait me rejoindre, la folie dans les yeux et la pâleur au visage, me donnait des biscuits et m'enfermait dans ma chambre alors qu'elle se bouclait dans la chambre où ma mère se sentait malade à cause des comprimés blancs et de son jus de raisins pour adule. Miss Hannah n'est pas venue souvent pour ça, ce n'est qu'arrivé qu'une fois, mais je me souviens encore des ambulanciers qui avaient volé ma mère pour trois dodos. J'étais resté avec Miss Hannah pour ces nuits-là, avant que ma mère revienne blanche comme de la neige à la maison et qu'elle me sert si fort et si longtemps dans ses bras que je m'étais endormi parce que j'étais juste bien même si elle sentait le chimique et les produits nettoyants.


Les hôpitaux me faisaient peur parce qu'ils avaient volé à quelques reprises ma mère. À toutes les fois qu'elle en revenait, elle était pâle, effacée et silencieuse. Elle ressemblait à un fantôme qui errait jusqu'à  ce qu'un bon matin, le sourire avait repris sa place sur son visage et que la vie avait ressuscité dans ses yeux. Je n'y avais jamais mis les pieds, j'avais une santé qui tenait bon, et, aujourd'hui, c'était ma première fois dans la salle d'attente d'urgence. Ce n'était pas pour moi, mais n'empêche que je ne m'y sentais aucunement à ma place. Le sang séché et croûté sur mes mains et avant-bras diraient le contraire, mais au moins, aucune goûte de sang m'appartenait. C'était une chance dans cette mauvaise soirée. Je gérais pas bien le sang, surtout quand il venait de moi. Comment j'avais réussit à ne pas paniqué était un vrai mystère. Ce devait être le fait que Dem pissait littéralement du sang partout. La soirée avait dérapé à une vitesse folle. Une minute nous étions entre amis à boire quelques verres dans un coin de la salle et l'autre d'après une bouteille avait éclaté et des coups de poings avaient été lancés. Je n'avais pas été frappé, mais Dem avait basculé vers l'arrière après avoir reçu un coup vicieux sur le nez. Il avait tombé à la renverse, sur moi, et avec toute la grâce du monde, j'avais tenté de le retenir. Le sang avait explosé partout sur nous, surtout sur lui. Par automatisme, j'attrapai le premier vêtement laissé à l'abandon et le lui fourrai sous le nez.

À l'urgence, nous avions dû attendre un long moment avant qu'un médecin passe enfin pour vérifier le nez de Dem. Puisque nous étions mineurs et, de toute évidence, loin d'être sobre, l'infirmière de garde demanda à ce qu'on appelle un adulte. Fallait que l'on soit pris en charge. Je n'eus que le temps de dire que je ne pouvais pas appeler ma mère que Demetrius soupira et ôta le chandail collant de son visage pour donner le nom et le numéro de son père. Il m'avait regardé, avait haussé une épaule avant de lâcher un truc comme quoi son père allait rien en avoir à chier, qu'il allait juste râler d'avoir été dérangé par son morveux. De toute évidence, il n'avait pas tort. Dès que son père arriva, il posa son regard sur moi sans même enregistrer ma présence et passa tout de suite à son fils. Il incarnait parfaitement la nonchalance, l'air de se foutre d'être ici, l'air de ne même pas s'inquiéter pour son fils qui avait le nez en chou-fleur et du sang partout sur la gueule. Il avait juste l'air de vouloir prendre ses clics et ses clacs et foutre le camp au plus vite. Pas par malaise, mais comme s'il avait quelque chose de mieux à faire que de s'occuper de son garçon, son fils unique.

Moi, je bloquais. Je reconnaissais cette tête. Ma mère pensait avoir bien caché ces albums-photos d'avant ma naissance. Ces photographies, elle les avait planquées dans sa penderie sous une pile de vieux vêtements. J'étais tombé dessus par hasard alors que je fouillais pour découvrir mon cadeau de Noël. Ce que j'avais reçu, cette journée-là, avait ressemblé d'avantage à un ouragan de haine, de colère, de tristesse et de profonde déception. Elle avait quand même pris la peine de m'expliquer que le monsieur, celui qui lui tenait la main et qui souriait à pleine dent était mon père. Oui, celui qui se tenait de profil à moi ressemblait trop à l'inconnu des photos. C'était lui : des années de plus, les cheveux plus court et la barbe de trois jours en extra. Mon père se tenait là, à porter de bras, et il ne semblait même pas prendre en considération que j'existais. Mais ça, est-ce qu'il l'avait déjà fait? Aucune idée, ma mère ne m'avait jamais dit s'il savait pour moi même si je l'avais supplié des jours et des jours durant. Son silence aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Sauf que j'avais préféré vivre dans l'espoir qu'il n'était pas fautif, dans l'histoire. Qu'il n'avait tout simplement pas su et qu'en me rencontrant il allait être heureux de devenir mon père. Après tout, si Dem avait décidé de l'appeler ici ce soir, c'était bien parce que son père était dans sa vie et qu'il était présent.

« Ç'va, Wes? »

Ça avait été difficile d'arrêter de fixer...mon père. Mon regard avait glissé au ralenti vers mon ami... mon demi-frère qui fronçait les sourcils. C'était pas à lui d'être inquiet.

« T'es pluche blanc qu'hab. »

Mes yeux passèrent plusieurs fois de Dem à notre père, jusqu'à ce que, maladroitement, je pointai l'adulte et regardai Demetrius.

« J'crois qu'ton père est aussi l'mien. »

Paroles efficaces pour détruire à tout jamais l'ambiance. Est-ce que j'ai déjà mentionné que je détestais les hôpitaux?


Le plus dur, avec le boulot, c'est quand les gens autour ne comprennent pas. Ils fixent, chuchotent et pointent en pensant qu'on ne peut pas les voir ou les entendre. La fiche qui pendait à mon cou me transformait en cible parfaite. « Services Sociaux » Voir une de ces fiches dans un hôpital rendaient les gens nerveux, spécialement jugeurs et agressifs. Agressifs, oui. Même si je n'avais rien à voir avec leur présence, l'atmosphère se viciait à ma simple présence. Faut dire que c'était encore pire lorsque j'étais présent dans l'aile pédiatrique. C'était le summum du malaise, autant pour moi que pour eux. Faire entrer un bébé encore dans le ventre de sa mère dans le système n'était pas ma tâche préférée. Soyons honnête. Le dossier avait été mis sur mon bureau et j'avais du faire mon boulot. Peu importe : la mère avait mis son enfant à risque, elle avait été jugé inapte à s'occuper d'un poupon et personne dans la famille n'avait accepté de le prendre en charge. Pas que j'avais essayé. J'avais tenté interviewer des parents, mais tous m'avaient dit non. Certains plus poliment que d'autres, mais le non systématique mettait toujours fin à la conversation. Des cas comme celui-là, ils me ramenaient toujours à ma mère. Si sa dépression avait été pris en compte, est-ce que j'aurais, moi aussi, entré dans le système avant ma naissance? Sûrement. Les maladies mentales, toujours tabou, n'ont jamais fait autant d'intérêt que maintenant. C'est une bonne chose, faut comprendre, mais dans le temps, c'était écarté du revers de la main avec comme prescription « soit heureux sinon, l'institution. »

Je me faisais le plus petit possible dans le corridor à l'attente de la naissance du petit garçon. La paperasse était remplie et si tout était beau, j'allais pouvoir l'emporter dans sa première famille d’accueil. J'espérai vraiment que les choses se mettent en branle, j'en avais marre d'être ici. Les hôpitaux, je ne les aimerais juste jamais et le plus tôt que je pouvais me barrer d'ici, le mieux je me porterais. En attendant, j'avais droit à des regards hostiles de la part des infirmières et autres employés. Eux, ils n'étaient pas au courant du dossier. Confidentialité et tout le tralala. Si la mère n'avait rien dit, ils étaient dans le noir complet et ce n'était pas moi qui allait risquer de perdre mon travail en hurlant la sanction du juge. Ce n'était pas de ma faute si la mère avait empilé les mauvaises décisions. Ce n'était quand même pas ma faute si elle avait mis la vie de son bébé en jeu. Avant qu'on mette le dossier sur mon bureau, je ne savais même pas que cette dame et ce bébé existaient. Alors qu'on arrête de dire que je suis le méchant de l'histoire. Moi je suis ici dans l'espoir d'offrir au gamin une meilleure vie. L'espoir, c'était tout ce que je pouvais faire; les humains et leurs émotions volatiles étaient bien trop imprévisibles. Au moins, je savais que la famille qui allait prendre soin du garçon était plus que compétente. Ils allaient s'en tirer les doigts dans le nez. En tout cas, je l'espérais. Encore et toujours l'espoir.

Sept heures plus tard, j'étais chez moi, enfin. Le garçon était bien entouré, j'avais terminé – ou presque – la paperasse et je pouvais m’assommer devant la télé. Je pouvais, mais à la place, je fixais le plafond. Dans un certain sens, je pouvais me sentir privilégier; j'allais voir ce gamin grandir et se développer dans sa propre personne. À moins d'un changement d'emploi ou d'une réorganisation des dossiers, j'allais être avec lui jusqu'à ce qu'il atteigne la majorité. J'espérais que l'on allait bien s'entendre, lorsqu'il sera plus vieux. Si je prenais mon expérience avec ma travailleuse social, quand j'avais dix-sept ans, j'espérai être capable d'offrir tout le support qu'elle m'avait offert. Rendre la pareille, dans un certain sens. Oui, la différence entre ce bébé et moi était que je n'avais pas été dans le système dès ma naissance. J'avais eu le temps de vivre sans avoir la constante bureaucratie au-dessus de ma tête, mais en même temps, ma mère était partie si subitement qu'avoir eu sa présence... Enfin, ça avait aidé dans la transition. Surtout la misère émotionnelle handicapante que j'avais vécu chez mon père. Elle avait été là, à m'écouter, à me parler, à me laisser sombrer dans le silence, aussi. Elle s'était offerte pour faire la navette entre chez mon père et à l'institut. Elle avait fait tout en son possible pour m'aider. Inspirant, je me passais les mains sur les yeux, mon téléphone sonna.

« Si je te dis qu'on a un gig pas loin ce soir, ça te dit? »

Et j'enfilai des vêtements confortables, allai chercher ma guitare et sautai dans ma voiture. Rien de mieux que la musique pour exorciser une dure journée de boulot. En plus, ça allait nous donner de la bière gratuite; parfait.

je l'aime beaucoup, ton bonhomme, sa tête me fait peur (got ça traumatise ), mais ta plume et ce que tu en as fait, c'est génial.

Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. Pense à mettre ton quartier de résidence dans ton profil si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes. Ici tu trouveras des codes de signatures qui collent avec le forum. Tu peux passer par le speed dating si tu souhaites que le pnj te trouve une idée de rp avec un des membres. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de liens à ta disposition, pour suivre les couleurs du forum (si tu ne l'utilises pas, veille à ne pas déformer le forum ou jurer avec des couleurs inadaptées), c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si tu mets des cadres et autres, attention à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Plusieurs fiches son à ta disposition : fiches pour les posts rp . Et surtout. Have fun.