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can you help me? (soraya)

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Jesse Holloway
Jesse Holloway
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≡ messages : 2929
≡ arrivée : 19/12/2014
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MessageSujet: can you help me? (soraya) can you help me? (soraya) EmptyMer 29 Avr - 18:06

can you help me?
All I want is nothing more to hear you knocking at my door. Because if I could see your face once more I could die a happy man I'm sure.
When you said your last goodbye I died a little bit inside. I lay in tears in bed all night alone without you by my side.

Malgré le temps, Jesse n’arrivait pas à aller de l’avant. Il s’en voulait de mentir, surtout à Katya. Non il n’allait pas bien. Depuis la mort de sa femme, il sombrait dans la déprime et surtout dans l’alcool. Ça lui permettait d’oublier ses doutes, ses angoisses, sa peine. La jolie blonde qu’il avait pris sous son aile le tuait à petit feu. Avec elle, il se sentait bien mais dès qu’il repensait à son ex femme, Jesse voulait juste fuir. Pourquoi s’était-il arrêté devant sa chambre ? Pourquoi n’était-il pas juste parti sans se retourner ? Aujourd’hui, il regrettait. Il n’arrivait plus à se détacher d’elle et les raisons qui l’avaient poussé à se rapprocher d’elle le rendaient honteux. Impossible de faire son deuil. Il pensait trop à elle. Lorsque Katya apprendrait la vérité, elle lui en voudrait. Peut-être même voudrait-elle qu’il ne l’approche plus jamais. La jeune femme avait tellement de mal à faire confiance aux hommes et Jesse lui mentait depuis le début. Non il n’était pas ce médecin sans problème, il n’était pas heureux. Il était complètement détruit.

Depuis quelques jours, il s’en voulait encore plus. Katya et lui s’étaient embrassés. Ça avait été terriblement bon mais une fois seul, Jesse n’arrivait pas à se pardonner son geste. Il imaginait que sa femme lui en voudrait, qu’elle se sentirait trahie. Pourtant, celle qui allait l’être réellement était son ancienne patiente.
Jesse avait fui l’alcool mais ce soir il n’avait pu résister à l’envie de prendre un verre. Le stress l’avait dévoré sans qu’il n’ait pu se contrôler. Un verre de whisky s’était transformé en deux verres, puis trois puis plus de la moitié de la bouteille. Il allait mal. Très mal. Mais il devait aller travailler. Il avait toujours redouté d’aller au travail dans un état lamentable. Faire du mal à ses patients était la dernière chose qu’il voulait. Mais au lieu d’appeler pour s’excuser de ne pas pouvoir venir, il prit sa voiture et se rendit à l’hôpital.

La route se fit sans encombre, il n’habitait pas loin de l’hôpital où il était de garde ce soir et par chance il n’avait croisé ni voitures ni policiers. Garé de travers, il sortit avec difficulté de l’habitacle. Il se demandait comment il allait pouvoir gérer si des cas se présentaient à lui. Il fallait aussi et surtout qu’il cache à ses collègues présents son état lamentable. « Putain de merde. » Passant sa main sur son front, il avança comme il put jusqu’à une ambulance garée là. Il s’y adossa et souffla longuement. « Bordel que t’es con Jesse. T’es con ! » Se redressant finalement, il tenta de reprendre sa route mais tomba sur quelqu’un. Il se figea directement devant la jeune femme. Que dire, que faire ? Ses yeux parcoururent le visage de la demoiselle face à lui. Il l’avait déjà vue. Il en était presque sûr. Mais où… Ca il était incapable de se le rappeler. Elle aurait très bien pu être une patiente, une infirmière, Jesse ne parvenait juste pas à la resituer. Et ça le rendait dingue. « Bonsoir… » dit-il faiblement. Intérieurement, il priait pour qu’elle ne remarque pas qu’il était complètement bourré et qu'elle ne sentirait pas les effluves d'alcool émanant de lui. La plupart du temps, les gens ne faisaient pas attention. Là, ils étaient seuls et Jesse avait beaucoup plus bu que d'habitude. Jamais il n’était sorti comme ça, seuls les murs de sa maison avaient été témoins de son alcoolisme aussi poussé. « Je dois… Je suis… en retard. Ouais… je suis super en retard. » Le médecin avait du mal à aligner ses mots et il avait envie de se frapper lui même. Il était encore temps pour qu’il s’échappe et rentre chez lui seulement il prit la direction de l’entrée de l’hôpital. C’était sans compter sur ses jambes qui ne semblaient pas en accord avec ça. Jesse manqua de tomber en passant à côté de la jolie jeune femme et se rattrapa comme il put au rétroviseur de l’ambulance. « Fait chier… » Et bien si elle n’avait pas encore remarqué qu’il était saoul, ça devait être le cas à présent.
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MessageSujet: Re: can you help me? (soraya) can you help me? (soraya) EmptyLun 4 Mai - 20:31

can you help me?
L’oiseau n’arrive plus à prendre son envol correctement, depuis qu’on lui a coupé les ailes et broyé le cœur. Elle rêve de cette liberté introuvable, de cette paix qu’elle n’arrive pas à atteindre. Il envahit ses pensées, nuit et jour, il l’obsède, il lui manque. Il a été son monde durant plusieurs années et voilà maintenant qu’elle doit vivre sans lui. Il l’a plaquée pour son bien, pour qu’elle ne passe pas tout son temps à l’attendre, mais Soraya, elle n’y arrive tout simplement pas. À quelques reprises, elle a tentée de le revoir, mais il a catégoriquement refusé qu’elle lui rende visite. Elle s’est présentée à la prison, mais ça n’a rien donné, les gardiens lui ont refusée l’accès. C’est comme s’il avait eu cette prise de conscience soudaine, réalisant à quel point il a été néfaste pour elle, durant ses années. Comme si cette connerie lui avait fait comprendre qu’il devait la tenir à l’écart, la laisser saisir la chance d’une nouvelle vie sans lui, une nouvelle opportunité. Pourtant, il n’y avait que la douleur depuis ces deux dernières années, qu’un grand vide impossible à combler. Elle n’arrivait qu’à le combler l’espace de quelques minutes, quelques heures, lorsqu’elle perdait la tête et se laissait aller dans les bras d’un autre, d’un étranger, d’une toute autre personne que lui. Ainsi, le vide reste comblé l’espace d’un court laps de temps, mais lorsqu’elle reprend possession de son corps, la douleur revient à la charge, fois mille, le vide s’agrandit. Elle n’est pas bête, elle sait pertinemment à quel point il a pu lui infliger des douleurs, à quel point elle devrait être plus heureuse sans lui, mais ça n’est pas le cas. Son cœur continue de battre pour lui, l’écho de son prénom lui noue l’estomac  à chaque fois. Elle essaie d’avancer, de continuer à vivre, mais ça lui parait si difficile. Elle n’y arrive pas, Soraya, même après deux années sans voir son visage, autre qu’en photos, autre qu’en vidéos. Il lui manque lui, ses caresses, sa brutalité, son côté animal. Elle n’est pas prête à laisser entrer quelqu’un d’autre dans son cœur, elle est encore trop fragile, encore trop brisée.

Soraya, elle prépare doucement l’ambulance, elle l’inspecte, avant de commencer son service. Elle a l’impression de ne pas y arriver correctement, qu’Aleksey, il occupe toute son attention, toutes ses pensées. Ce beau visage lui revient en tête et elle pense sans relâche, cherchant sans doute une solution complètement inexistante. « putain de merde. » Elle sursaute, Soraya. On la sort de ses pensées. « bordel que t’es con Jesse. t’es con ! » Ce visage, il apparait soudainement et il se fige à la rencontre de la belle guatémaltèque. Les yeux de l’homme parcourent le visage de Soraya puis elle en fait de même, se remémorant où elle l’avait déjà vu. « bonsoir… » Sa voix lui semble faible, le médecin lui semble mal à l’aise. Elle n’est pas sotte, Soraya, elle sent les effluves de l’alcool et elle sait distinguer un homme sobre d’un homme bourré. « bonsoir, docteur holloway. » Elle le scrute doucement, elle l’analyse, car Soraya, elle a besoin de comprendre. « je dois… je suis… en retard. ouais… je suis super en retard. » Sa voix, la façon qu’il a d’enchainer les mots avec difficulté, il est encore plus bourré qu’elle se l’imaginait. La brune, elle fronce doucement les sourcils, tout en le regardant s’avancer en direction de l’hôpital. Le beau médecin, il passe à côté d’elle et il manque de tomber, utilisant le rétroviseur de l’ambulance pour s’empêcher de tomber et de choir sur le sol. « fait chier… » Sourcils toujours froncés, Soraya fait quelques pas dans sa direction, venant se planter directement devant lui.

« vous allez bien ? vous ne semblez pas dans un bon état... vous devriez venir vous asseoir. » Elle ne saisit pas, Soraya. Elle ne comprend pas ce qui a bien pu pousser cet homme à venir au boulot dans un tel état. Il a bu, beaucoup trop bu, beaucoup plus que la quantité permise. Le médecin, il n’est pas seulement réchauffé, il est complètement bourré. Il tangue, il marche et s’exprime avec difficulté. A-t-il réellement l’intention d’aller travailler dans cet état ? Elle se pose la question, Soraya, elle cherche à comprendre. Le docteur Holloway, il ne semble pas aller bien du tout, pas besoin d’avoir fait des études en médecin pour le comprendre.

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MessageSujet: Re: can you help me? (soraya) can you help me? (soraya) EmptyJeu 7 Mai - 11:48

can you help me?
All I want is nothing more to hear you knocking at my door. Because if I could see your face once more I could die a happy man I'm sure.
When you said your last goodbye I died a little bit inside. I lay in tears in bed all night alone without you by my side.

Après la mort de sa femme, les gens lui avaient dit que le temps ferait son œuvre, qu’il effacerait les peines, ne laissant que les bons souvenirs. Seulement, Jesse n’avait aucune envie de lui dire au revoir. Il n’y parvenait pas. Tout sa vie, il n’avait aimé qu’elle. Sa femme était son âme sœur alors comment s’en séparer ? Il pensait tout le temps à elle, il passait parfois des nuits entières à regarder leurs photos. Anciennes comme plus récentes. Ils avaient tout pour être heureux. Ils s’aimaient et allaient être parents. Et ça, Jesse n’arrivait pas à s’en défaire. Il savait pertinemment qu’elle ne reviendrait jamais mais il ne pouvait tout simplement pas se permettre de passer à autre chose.

C’est d’ailleurs pour ça qu’il avait presque vidé une bouteille de whisky. Il s’en voulait terriblement de s’attacher à Katya. Pire. Il l’avait embrassée. Sur le coup, il avait adoré. Sa présence était tellement agréable, il se sentait mieux près d’elle. Une fois chez lui, dans son lit, les souvenirs de sa femme était revenus rapidement et la culpabilité avec. Il n’avait jamais ressenti ça. Il avait pourtant cédé aux charmes de certaines femmes, pour tenter d’apaiser ses maux, sa rage, mais ça ne lui avait jamais plu. Il n’avait rien éprouvé avec ces femmes. Avec Katya, tout était différent. Il l’appréciait énormément. Il était terrifié à l’idée que ses nouveaux sentiments lui fassent oublier sa femme. Celle avec qui il aurait voulu passer sa vie. Il s’en voulait aussi de mentir à Katya. Leur ressemblance l’avait interpelé. Il avait demandé à être son médecin uniquement parce que son physique lui rappelait sa femme. Lorsqu’il venait la voir pendant son coma, il s’imaginait parfois parler à sa défunte épouse. Il se trouvait immonde.

Et comme si ça ne suffisait pas, il allait au travail complètement bourré. Jamais il n’avait fait une telle chose. Ça n’était pas dans ses habitudes. Il mettait la vie des patients en danger. Mais pourquoi continuer vers l’entrée au lieu de rebrousser chemin ? Jesse ne contrôlait juste plus rien. « bonsoir, docteur holloway. » Clignant des yeux, il tenta lui aussi de mettre un nom sur son visage. Mais rien ne vint. Pourtant il était persuadé de l’avoir déjà vue. Intérieurement, il priait fort pour qu’elle ne remarque rien. Se tenant droit, il tenta d’avancer aussi sérieusement que possible. Mais à peine eut-il fait quelques pas qu’il perdit l’équilibre contre l’ambulance. Si elle n’avait pas remarqué son état, maintenant c’était fait. Avait-il réellement pensé passer inaperçu dans les couloirs de l’hôpital ? Il avait juste espéré que l’alcool redescendrait rapidement. « vous allez bien ? vous ne semblez pas dans un bon état... vous devriez venir vous asseoir. » Un rire nerveux s’échappa d’entre ses lèvres malgré lui. Evidemment qu’il allait mal. Mais ça n’était pas que ce soir. Ca faisait plus d’un an. Et c’était terriblement long. Même s’il avait l’impression que sa femme était morte la veille. « Si je vous dit que je suis malade, vous n’allez pas me croire, mh ? » Il aurait pu tenter l’excuse du vertige mais la demoiselle ne semblait pas dupe. Doucement, il se laissa glisser contre l’ambulance, s’asseyant à même le sol. Pourquoi était-il venu ? Cette foutue question tournait en boucle dans sa tête. « oui, je suis complètement bourré. Et encore la description est faible. Je suis plus que ça. » Il mettait en danger la vie des patients mais sa carrière était elle aussi en jeu en allant travailler dans cet état. Il risquait de tout perdre. Mais au fond, n’avait-il pas déjà tout perdu ? « J’fais jamais ça d’habitude ! Enfin si ! Je bois souvent. Trop souvent. Mais jamais je ne viens au boulot bourré ! » Faiblement, il ricana, se moquant de lui même. « Super médecin. Mh ?  » Il ne savait pas pourquoi il se mettait à parler. Il n’était plus lui même. Cette fille près de lui devait le prendre pour un dingue, mais il s’en fichait. Il avait juste l’impression d’être dans une autre dimension.
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MessageSujet: Re: can you help me? (soraya) can you help me? (soraya) EmptyMar 2 Juin - 22:55

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Un rire s’échappe d’entre les lèvres du médecin, il parait nerveux aux oreilles de la jeune femme et ça lui semble parfaitement logique. Elle aussi serait nerveuse à sa place, le pauvre, il ne doit pas se sentir bien du tout. « si je vous dit que je suis malade, vous n’allez pas me croire, mh ? » Elle secoue négativement la tête, Soraya, un léger sourire désolé sur les lèvres. Non, elle n’est pas dupe à ce point. L’homme se laisse glisser contre l’ambulance, s’assoyant directement sur le sol. « oui, je suis complètement bourré. et encore la description est faible. je suis plus que ça. » Ça ne l’étonne en rien, il sent l’alcool à plein nez et son agissement est bien propre à celle d’un homme ivre. Ce qu’elle ne saisit toujours pas, c’est s’il comptait vraiment travailler dans cet état. Si c’est le cas, il mettrait la vie de ses patients en danger et sa propre carrière, par la même occasion. « j’fais jamais ça d’habitude ! enfin si ! je bois souvent. trop souvent, mais jamais je ne viens au boulot bourré ! » Par ses paroles, il répond à sa question silencieuse et une autre question lui vient en tête. Pourquoi est-il dans cet état ? Qu’est-ce qui pousse un homme à boire autant et à venir au boulot complètement bourré ? Après tout, il est médecin, pas musicien, pas barman, il a besoin d’avoir ses pleines capacités sur ses heures de travail. « super médecin. mh ? » Soraya se laisse glisser doucement à ses côtés. Elle devrait sans doute continuer d’inspecter l’ambulance, de la préparer, avant l’arrivée de son binôme, mais pas question d’abandonner cet homme dans sa situation, son malheur. « allez, vous n’êtes pas un mauvais médecin, vous avez seulement prit une mauvaise décision. » Elle est calme, très calme, comme à son habitude. Elle gère facilement le stress, les situations difficiles, surtout face aux autres, quand c’est elle qui vit un moment difficile, c’est une autre histoire. Elle se montre douce, gentille, cet homme n’a aucune besoin d’être brusqué ou de se faire rabaisser. « vous ne pouvez pas travailler dans cet état et vous le savez vous-même, vous en prenez conscience. c’est déjà un bon début. » En médecine, en chirurgie ou en soins préhospitaliers, il faut être entièrement là, pas question de se présenter au boulot sous l’effet de l’alcool ou d’une drogue quelconque ou l’esprit ailleurs. Elle le sait parfaitement et lorsque Aleksey a été incarcéré, elle a dû prendre quelques jours de congé tellement elle était perturbée, tellement elle avait la tête ailleurs.

« si vous avez besoin de parler, je vous écoute, je suis là. » Elle sait aussi à quel point parler et mettre son âme à nu peut faire du bien, surtout avec un étranger. La famille ou les amis jugent trop sévèrement ou si ce n’est pas le cas, on a nous-même peur d’être jugé, d’être rejeté. Elle ne sait pas ce qu’il vit, elle ne sait pas ce qui le pousse à boire, quelle douleur pèse sur son cœur, ni même s’il en a déjà parlé à qui que ce soit. Soraya, elle veut lui venir en aide, parce qu’elle ne peut pas le laisser ainsi, cet homme a besoin d’un coup de pouce, peut-être a-t’il seulement besoin d’être entendu. Elle ne sait pas, elle ne connait rien de ce médecin, de sa vie, mais elle comprend que comme elle, il est brisé et sans doute plus qu’elle ne l’est elle-même. Elle peut lire cette douleur dans ses yeux, elle est vive, elle est présente et se percute dans ses agissements, ses actes, ses pensées. Il est brisé, comme elle, sans doute par amour, elle en est convaincue, car c’est la pire douleur qui puisse exister, celle qui vous broie le cœur et qui vous hante l’esprit, celle qui vous pousse à faire des conneries.

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MessageSujet: Re: can you help me? (soraya) can you help me? (soraya) EmptyMer 3 Juin - 11:50

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When you said your last goodbye I died a little bit inside. I lay in tears in bed all night alone without you by my side.

Jesse se sentait stupide. Il était là, assis contre une ambulance, complètement saoul, à se plaindre de ses erreurs. Comment avait-il osé mettre les pieds à l’hôpital dans un état pareil ? Question qui n’avait aucune réponse valable à ses yeux. Il n’arrivait pas à réfléchir et c’en était dangereux. L’alcool ne lui permettait même pas de se tenir lui même, comment aurait-il pu soigner quelqu’un ? Ne pas travailler était pour lui synonyme de drame. Il ne voulait pas succomber sous le poids de la peine et des doutes. Pourtant, il fallait qu’il se rende à l’évidence, aujourd’hui, pour la première fois, il avait fait une grosse erreur. Venir au travail faisait de lui quelqu’un d’inconscient. La mort de sa femme le hantait déjà suffisamment pour qu’il ne vienne ajouter celle d’un patient qu’il aurait mal soigné.

Cette femme à ses côtés ne semblait pas le juger, elle s’était même assise près de lui. Peut-être s’étaient-ils déjà parlé, il n’en avait même pas le souvenir. « vous ne pouvez pas travailler dans cet état et vous le savez vous-même, vous en prenez conscience. c’est déjà un bon début. » En effet. Mais il aurait aimé s’en rendre compte avant de passer la porte de sa maison, avant de se  donner en spectacle devant elle. « Ouais. Ouais mais je suis là quand même ! » Il s’en voulait terriblement. « Je ne peux même pas marcher plus de deux mètres mais je suis quand même venu risquer la vie de mes patients. » Le médecin se sentait indigne de son métier. S’il avait pu il se serait viré lui même. S’il avait rencontré une personne dans son cas, il lui aurait interdit d’aller travailler tout comme le faisait cette demoiselle. Sa vie était en jeu, tout comme celles des gens qui venaient en toute confiance se faire soigner. S’il perdait son travail, il n’était plus rien.  

« si vous avez besoin de parler, je vous écoute, je suis là. » Un rire s’échappa d’entre les lèvres de Jesse. Il ne s’était jamais confié. Du moins jamais entièrement. Il avait commencé avec Katya avant qu’ils ne s’égarent dans le plaisir de la chair. La jeune femme ne connaissait pas toute son histoire et Jesse ne savait pas s’il lui avouerait un jour. Ça le tuait. « Si seulement c’était si facile. Parler. Comme si tout pouvait s’arranger en avouant tout ce que j’ai sur le cœur… ça ne s’arrangera pas. Ça sera pire. Elle va juste se détourner de moi et me haïr. » Katya était une des seules personnes qui comptait pour lui à présent. Il avait quelques connaissances, des collègues avec qui il aimait passer du temps mais pas de réels amis avec qui il pouvait parler de tout. Ça lui manquait. Ce rôle était tenu par sa défunte femme. Elle avait été là depuis tellement longtemps qu’il ne se souvenait même plus de la vie sans elle. Sa mort avait créé un vide immense dans son cœur. Vide qu’il n’arrivait pas à combler. Du moins, qu’il ne comblait pas de la bonne façon. Katya était celle qui le faisait vivre de nouveau. Seulement, trop de mensonges les entouraient et s’il ne parlait pas vite, il risquait de tout détruire. « J’ai couché avec elle. J’aurais pas dû… J’aurais pas dû alors que je lui mens… » Ses paroles décousues n’avaient surement aucun sens pour la demoiselle à ses côtés mais Jesse ne s’en préoccupait pas vraiment. Il parlait sans pouvoir se retenir, ses pensées s’échappaient d’entre ses lèvres avouant à voix haute ses pires craintes. « Elle va partir quand elle va comprendre. Elle sait… elle sait que j’ai perdu ma femme, elle sait que ça me tue. J’lui ai dit. Mais… elle sait pas pourquoi je suis attaché à elle. » Doucement, il tousse et agrippe ses cheveux nerveusement. « non, pas 'pourquoi' mais 'comment'. Comment j’me suis attaché à elle ! » Sa tête se tourna vivement vers la jolie brune à ses côtés et il la fixa tristement. « Vous diriez quoi vous si quelqu’un vous trouvait à son goût parce que vous lui rappelez sa femme morte ?! » Sa voix s’était faite plus dure qu’il ne l’aurait voulu. Jesse ne criait pas vraiment sur cette demoiselle, il était en colère contre lui, contre son égoïsme. Pourtant, il savait au fond de lui qu’il n’appréciait pas Katya uniquement pour sa ressemblance avec sa défunte femme. Elles n’avaient rien en commun au niveau de leur caractère, mais il ne pouvait effacer ces mois de coma, quand avait tenu sa main en lui parlant, lui racontant sa vie, lui confiant à quel point il aimait sa femme et comme elle lui ressemblait. Il s’était arrêté dans sa chambre pour ça, il n’était pas son médecin attitré mais il avait demandé à l’être ayant l’impression de soigner sa femme. Il avait vécu dans une bulle grâce à elle, comme si l’amour de sa vie ne l’avait jamais quitté.
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