Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.»
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Sujet: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 3:30
Anabel Rosenbasch
« - And if you love nothing, what joy is there in your life ?»
Nom : Rosenbasch, c'est le seul lien que je possède encore avec mon père malheureusement décédé. Outre ce fait ce nom a des origines allemandes, cependant je ne parle pas un mot allemand. √Prénom : Anabel, sincèrement je n'ai jamais était une grande fan de mon prénom. Ce n'est pas que je ne l'aime pas mais, disons juste que ma mère aurait pu avoir de meilleurs goûts. √Âge : Vingt-sept ans, j'ai la sombre impression de voir ma vie défilée entre mes doigts sans pouvoir y faire quelque chose.√date et lieu de naissance : 18 décembre 1987 à Maricao, une petite vile perdue de Porto Rico√vos origines : Porto Ricaines de ma chère mère et allemande de mon cher père. C'est.. Assez original si je peux dire ça. √Métier : Écrivaine la nuit et éducatrice spécialisé le jour, voici ma vie résumée en quelques mots. √Orientation sexuelle : Hétérosexuel ? Bisexuel ? À vrai dire, je ne sais pas trop. Ce n'est pas si simple, tout s'embrouille en moi quand j'y songe vraiment. Depuis mon agression, je n'ai jamais pu faire confiance à un homme, me sentant inévitablement coupable lorsque je ressentais du désir pour l'un d'eux. Et pour les femmes, c'est presque pareil, j'ai peur, c'est quelque chose qui semble nouveau et ça me fait peur. J'ai déjà été embrassé une ou deux filles, mais ça s'est arrêté là. J'ai honteusement aimé ça. Puis-je donc me considérer comme bisexuel ?√Statut matrimonial : Célibataire endurcie et traumatisée. Je n'ai jamais eu de relation longue ni de sérieuse et je n'ai jamais cherché en avoir. Les seules et uniques relations que j'ai eues, on était courte et platonique.√côté financier : Normal, j'ai juste assez vivre simplement. Caractère : Douce, froide, tranchante, brisée, solitaire, fragile, prudente, sincère, attentionnée. √groupe : Coeur de pierre.
the last song Depuis mon agression, je me suis mis aux sports de combat, plus précisément à la boxe. Je ne suis pas vraiment la plus douée à ce sport, mais disons que je me défends bien. Cependant, j'utilise rarement la violence, j'essaye toujours d'utiliser les mots comme seule défense. √ D'ailleurs depuis j'ai toujours une bombe lacrymogène sur moi. Au cas où je devrais faire à une nouvelle agression violente.√ Ça fait à présent sept ans, que je suis suivi par un psychologue. Une séance, toutes les semaines depuis si longtemps, seules quelques rares personnes dont ma grande sœur sont au courant de mes petits rendez-vous. J'ai l'impression que même suivis les choses ne changent pas. √ J'ai été diagnostiqué androphobe, agoraphobe, gymnophobe et haptophobie. Je présente également un trouble de la personnalité nommé : alexithymie. Cependant avec mon psychologue, je travaille beaucoup sur ce problème. √ Depuis quelques années, je suis devenue accroc à un calmant censé réduire le stress, cependant, je n'en ai pas vraiment conscience. √ Malgré tout ce qui a pu m'arriver je n'ai jamais laissé tomber mes études, j'ai obtenu mon diplôme à la fin de mes années de lycée. Après ça, j'ai commencé un master de psychologie et alors que je validé mon master de psychologie, j'ai eu un déclic. Avec l'aide de mon psychologue j'ai réalisé que je préféré être sur le lieu de l'action plutôt que dans un bureau à voir des centaines de têtes différentes devant moi. J'ai donc abandonné l'idée d'être psychologue et j'ai fait une formation pour devenir éducatrice spécialisé ou plutôt éducatrice de rue. Aider des adolescents à problèmes à résoudre leurs problèmes d'insertion ou d'ordre affectif. C'est à la fois mon challenge pour leur bien et un challenge pour moi-même, puisqu'au final je ne suis pas si différente qu'eux. √ J'ai d'ailleurs enchaîné quelques petits boulots pour pouvoir payés mes études, telles que serveuse et caissière. √ Je suis obsédée par le ménage, je ne supporte pas que tout soit dérangé, je suis ce qu'on appelle une maniaque. √
story of my life
Q U E E N O F D I S A S T E R
A monster like me
Allongé dans ce grand fauteuil de cuir qu’elle connaît beaucoup trop bien, la jeune fille fixait le plafond d’un air las. Depuis toutes ses années à présent elle connaît par cœur cette salle de consultation, tout était parfaitement à sa place. Ca elle le savait, elle n’avait pas besoin de baisser les yeux pour s’en assurer. La brune savait qu’en entrant dans cette pièce juste à sa gauche se trouvait l’énorme bibliothèque remplie d’ouvrage en tous genre, passant de la psychologie de l’homme aux contes pour enfants. Puis à sa droite il y avait ce grand mur vide où seule une horloge au centre était censée être là pour combler le manque de décoration. Évidemment au fond de la pièce il y avait ce grand fauteuil de cuir où à ce moment même elle était allongée, placé astucieusement en face d’un bureau. Un bureau massif en chêne, recouvert de babioles, de fourniture et de papier en tous genres. Derrière celui-ci confortablement installé sur sa chaise, laissant son regard perçant fixé sur elle-même se trouvait son psychologue. Oui, tout était parfaitement à sa place et ça la soulageait.
« - Anabel ? Je vous sens un peu ailleurs... Pouvons-nous continuer ? À moins que vous ayez besoin de plus de temps. Demanda-t-il alors qu’il posait jeta un œil à l’horloge »
Ne détachant pas son regard du plafond l’interpelée se contenta juste de bouger un peu pour prendre sa position préférée, celle du fœtus.
« - Je suis prête. J’étais juste dans mes pensées. Répondit-elle calmement alors qu’elle sentait cette étrange de sensation lui envahir une nouvelle fois le ventre, il m’est arrivé une chose étrange il y a quelques jours depuis je n’arrive plus à écrire, ni à dormir correctement. »
Anabel entendit des froissements de tissus, signe que son interlocuteur bougeait sûrement pour prendre des notes comme à son habitude. Elle n’écouta pas vraiment la question suivante puisqu’elle était tout aussi prévisible que l’homme qui la posait. Fermant les yeux, elle replongea dans ses souvenirs, elle avait l’impression de revivre la scène de nouveau, comme à chaque fois qu’elle fermait les yeux.
« - C’était un soir comme les autres sauf que cette fois-ci je n’étais pas dans mon bus habituel. Je l’avais raté alors j’ai pris le suivant, un qui passait un peu plus tard. Il faisait déjà nuit depuis longtemps, je ne faisais pas vraiment attention aux personnes qui m’entouraient. J’étais plongée dans ma musique et dans mes pensées comme à mon habitude, jusqu’à j’entends un cri. Un cri sûrement plus poussé que ceux qui avaient dû précéder, je pense. Lorsque j’ai tourné mon regard vers sa direction, j’ai cru qu’un gouffre infernal allé sortir du sol pour m’aspirer tout entière. Il y avait une jeune fille d’une dizaine d’années plus jeunes que moi, elle était belle, très belle vous savez. C’est peut-être pour ça que l’homme à ses côtés l’embêtait, je n’entendais pas exactement ce qu’il disait mais, j’avais bien compris qu’il voulait prendre du plaisir avec elle qu’elle soit d’accord ou non. Elle ne manquait pas de courage, elles repoussaient ses mains baladeuses et tentaient de se défaire des bras de son agresseur. Nous étions quelques personnes dans ce bus, tous évitaient du regard la scène faisant comme si rien ne se passait. Pour ma part j’étais incapable de détourner les yeux de ce qu’il se passait devant moi, c’est lorsque le regard rempli de détresse de la jeune fille a rencontré le mien que j’ai finalement détourné le regard. J’avais peur. J’avais peur que l’homme voyant que j’étais témoin de cette scène s’en prenne à moi. Mon corps à commencer à trembler alors que la peur envahissait chaque parcelle de mon corps. J’ai donc augmenté le volume sonore de mes écouteurs et j’ai fixé la route, comme les autres passagers j’ai prétexté qu’il ne se passait rien d’anormal en continuant mon trajet. Lorsque je suis descendu du bus sans un seul regard derrière moi, j’ai senti cette sensation envahir mon corps. Mes tremblements avaient cessé, mais, le souvenir de cette scène dans le bus ne voulait pas quitter ma tête, plus je marchais et plus cette sensation montait en moi. Elle a montait, montait, montait puis j’ai fini par vomir tout ce que j’avais pu avaler. Finit-elle en ouvrant ses paupières ressentant une nouvelle fois la sensation grandir en elle »
Se redressant lentement pour s’asseoir, elle prit sa tête entre ses mains alors qu’elle tentait de se débarrasser de son envie de vomir qui refit surface comme à chaque fois qu’elle repensait à cette scène. C’est-à-dire tous les soirs. Cette fois-ci, elle n’entendit pas les mouvements de tissu et ne sentit pas le poids du psychologue s’asseoir à ses côtés. C’est lorsqu’il posa une main sur son dos d’un geste réconfortant que la jeune femme se rendit compte.
« - Cette sensation étrange que vous ressentez Anabel, s’est de la culpabilité. Mais ça va aller, je vais vous apprendre à gérer ce sentiment. Commença-t-il en ne quittant pas sa patiente du regard, vous vous sentez coupable de ne pas avoir agi, ce que je comprends, mais qu’aurait pu vous faire face à cet homme ? Aidez quelqu’un ne signifie pas devoir vous mettre en danger vous. Continua-t-il retirant sa main du dos de la brune et reprenant sa place initiale. »
Après toutes ses années de consultation le médecin avait bien cerné sa patiente, il savait que la proximité réduite entre eux et les touchés aussi réconfortant soit-il n’était supportable qu’à petite dose pour elle. Ce n’était pas le moment pour qu’elle fasse une crise d’angoisse.
Retirant sa tête d’entre ses mains l’éducatrice spécialisée se redressa sentant son envie de vomir disparaissant diminué lentement.
« - J’aurais pu l’aider sans me mettre en danger. J’avais ma bombe lacrymogène sur moi comme à mon habitude sur moi où bien même j’aurais pu le frappé s’il aurait était nécessaire ! J’aurai dû l’aider. Je devais l’aider. Et je ne l’ai pas fait, j’ai lâchement fui sous le coup de la peur. Répondit-elle sentant la colère l’envahir peu à peu »
Serrant les poings lentement son regard fui celui de son interlocuteur. Elle n’était pas énervée contre lui et ses paroles mais bien contre elle-même. Anabel se sentait douloureusement coupable d’être restée impassible devant l’agression mais, le pire dans tout ceci c’est qu’elle avait sans cesse le souvenir de cette scène avec à la place de la victime : elle-même. Ce qui la replongeait sans cesse dans ses souvenirs de sa propre agression. Ça allait définitivement finir par la rendre folle cette histoire.
« - Vous n’êtes pas un super-héros Anabel. Auriez vous eu le temps de faire tout ça avant que l’agresseur ne vous atteigne ? Vous êtes une femme, bien que j’ai confiance en vos capacités vous restez néanmoins moins imposante musculairement parlant d’un homme. Si les autres passagers du bus et vous avez fait bloc ensemble je ne doute pas que ça ait fait fuir l’agresseur, cependant s’il a pu s’en prendre à la jeune fille, garder en tête qu’il aurait très bien pu s’en prendre à vous. Répondit-il avant de faire une courte pause et continué, vous n’avez pas à culpabilisé. Ce n’est pas de votre faute, gardez ça en tête.»
Ce n’est pas de votre faute. Lorsqu’elle entendit cette phrase la jeune femme sentit immédiatement sa gorge se nouer et les larmes lui picotaient les yeux. Combien de fois avait-elle entendit cette phrase depuis son agression ? Sûrement un nombre incalculable de fois mais cependant cette fichue phrase avait toujours le même effet sur elle. Elle la faisait pleurer sans qu’elle puisse y faire grand-chose. Replongeant sa tête entre ses mains, elle sentit le poids qu’elle avait sur son cœur se retirer au fil des larmes qui coulaient le long de ses joues à présent légèrement rougie.
Restant quelques minutes à évacuer toute la culpabilité et la tristesse qu’elle ressentait, elle sécha ensuite ses larmes et son visage encore humide avant de reprendre le contrôle de ses émotions. Relevant la tête le visage à présent impassible, la jeune femme se tourna vers l’homme toujours silencieux.
« - Alors je dois faire quoi pour me débarrasser de tout ça ? Questionna-t-elle en le fixant »
Se levant une nouvelle fois de sa chaise, le psychologue s’appuya contre le mobilier juste en face d’elle avant de reprendre la parole.
« - Tout d’abord, je vous conseille de vous reposer. Rentrez chez vous et dormez, vos nuits sans sommeil commencent à vous peser et ce n’est pas bon. Vous ne cessez de ruminer et de vous torturer l’esprit. Une bonne nuit de sommeil vous fera du bien, répondit-il doucement, si votre sentiment de culpabilité revient, restez optimiste. Répétez-vous que vous n’auriez rien pu faire et que vous avez eu raison de fuir. Vous verrez ensuite ça ira beaucoup mieux et si ce n’est pas le cas de toute manière on se revoit la semaine prochaine n’est-ce pas ? »
Hochant positivement la tête puis se levant à son tour, Anabel reprit ses affaires avant de se diriger vers la sortie en la compagnie du psychologue. Ouvrant la porte l’éducatrice spécialisée échangea une rapide poignée de main avant de quitter les lieux puis s’exclama un petit sourire aux lèvres.
« - A la semaine prochaine docteur. »
Déambulant dans les longs couloirs de l’hôpital, la brune se sentit comme sur un petit nuage. Elle se sentait tellement plus légère, plus soulagé, plus tranquille. Elle allait définitivement suivre à la lettre les conseils de son psychologue et rentrait directement se reposer. Finalement, ce fut une séance comme les autres.
all the single lady ton pseudo : Madhope mais tu peux m'appeler Grumpy si tu veux ! √âge : 19 ans monsieur ! √pays : La bonne vielle France √fréquence de connexion : Je dirais majoritairement 7/7 mais vu les exams qui approchent je dirais 4/7. √comment t'es arrivé ici? : Grâce à Facebook il me semble √un commentaire? : Ça a l'air drôlement chouette ici ! Puis je suis complètement tombé sous le charme du scénario d'Ainara, j'espère en être à la hauteur
Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 9:44
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 11:41
j'aime beaucoup le nom de famille bienvenue
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 13:13
Crystal est superbe. Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche.
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 15:28
bienvenue ;)
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 8 Mai - 16:23
bienvenue à toi, adorable petite soeur je ne croyais pas la retrouver aussi rapidement, mais c'est trop bien bonne chance avec la suite de ta fiche, j'ai hâte de voir le résultat final si tu as des questions, n'hésite surtout pas
Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Lun 18 Mai - 11:12
Owi j'adore Crystal. Bienvenue parmi nous ma belle Bonne chance pour la fin de ta présentation hi
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 22 Mai - 19:12
→ Welcome :D
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Ven 22 Mai - 21:13
Ton délai se termine dimanche, donne nous des nouvelles
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Mar 26 Mai - 0:10
Pardonnez-moi je pensais qu'une semaine serait nécessaire pour finir ma fiche mais, ce ne fut pas le cas. Je vais passer pour la fille trop chiante mais quelques jours de plus serai parfait pour finir cette fiche ! Je vais m'y mettre maintenant d'ailleurs ><
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Mar 26 Mai - 12:57
Il ne nous manque que l'avis de la créatrice dans ce cas.
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.» Mar 16 Juin - 12:38
Bienvenue.
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Sujet: Re: Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.»
Anabel ☾ « - A man who fears nothing is a man who loves nothing.»
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J'ai hâte de voir vos rps.
je ne croyais pas la retrouver aussi rapidement, mais c'est trop bien 
si tu as des questions, n'hésite surtout pas 
