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Romy Sparks. Il nous faut partir.

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MessageSujet: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 17:57


Romy Sparks
Vivre à crédit.

Nom : Sparks Prénom : Romy Âge : 35 ans, on peut aisément lui en enlever dix de moins. Les joues gardent les rondeurs de l'enfance, les rides sont discrètes, les cheveux blancs infimes, perdues dans l'infiniment blond de ses cheveux. Les yeux gardent l'éclat de l'émerveillement propre à l'enfance et les lèvres un sourire charmant tout emprunté à l'adolescence. Non, Romy ne fait pas son âge et ce peut-être parce qu'elle a cessé depuis bien longtemps de s'inquiéter du temps qui passe. date et lieu de naissance : 2 Août 1980 ici même, à Memphis. vos origines : Française. Métier : Elle sert les anonymes, les cœurs tristes, les amis heureux de se retrouver, les amants échauffés. Elle sert aussi des sourires, s'abreuve en retour d'instant de vie, de morceau de destin offert à ses oreilles curieuses. Elle est barmaid et sans doute est-ce pour elle, le plus beau métier du monde. Orientation sexuelle : Les hommes et leurs mains rugueuses. Les hommes et leurs lèvres timides, pleines, effacés, moroses, boudeuses. Les hommes violents, actifs, passifs, observateurs ou conquérants. Les hommes parce qu'ils sont différents, parce qu'ils ne pensent et ne penseront jamais comme les femmes, et c'est cela qui la fascine. Statut matrimonial : Secrètement divorcé. Une erreur de parcours, un regret, une honte qui bouleversa sa vie et sa conception du monde.   côté financier : Elle a troqué sa vie de talentueuse journaliste New-Yorkaise en pleine expansion pour des chaussures de randonnées. Ce choix lui coûta son trois pièces à Manhattan, ses jolies vêtements, ses jolies diamants. Aujourd'hui, il lui arrive de peiner à boucler les fins de mois. Cela ne l'encombre guère, elle ne souhaite plus faire de l'argent sa préoccupation première. Caractère : Elle est douce, elle est sensible, elle est, ailleurs. Un regard perdu, une moue boudeuse, des cheveux qui cachent son visage, mystérieuse. La jolie trentenaire semble appartenir à un autre temps, venir d'une autre époque. Pourtant, lorsqu'elle s'anime, la douce est belle et bien animée de vie. Joyeuse, offrant sans mal un sourire à quiconque croisera son regard elle demeure néanmoins évasive sur toutes les questions abordant sa vie. Il faut dire que la baroudeuse n'aime guère s'entretenir sur son existence mais prend néanmoins, grand plaisir à écouter la vie des autres. Elle semble fragile et pourtant, ses épaules sont si solides qu'elle pourrait sans difficulté retenir toute la misère du monde. Ce qu'elle fait sans mal d'ailleurs. Oreille attentive, judicieuse conseillère quoi que certains n'hésitent pas de la qualifier "d'original" ou encore de "hippie" pour les plus vieux du coin qui se souviennent encore de ces étranges vermisseaux tripés sous acide qui clamaient que l'amour était la réponse à tout. Ils ne sont pourtant pas très loin du compte. Romy fait partie de ces quelques inadaptés qui ont choisi de recentrer autour de quelques grands principes de vie pour parvenir à traverser une existence qu'ils peinent bien souvent à comprendre. Ainsi, Romy est aimante, Romy est polie, Romy ne s'énerve pas et annoncera toujours les vérités (même les plus fâcheuses) avec calme et bienveillance.
Elle est en recherche d'équilibre, en recherche d'harmonie. A l'écoute des autres mais également de soi, elle s'est promis d'être exactement là où elle voulait être et de faire exactement ce qu'elle voulait faire. Selon Romy, nul compromis n'est possible. Une vie est précieuse, une vie est unique, une vie est courte, si courte qu'il serait bien idiot de la dédier aux autres quitte à s'oublier soi. En ce sens, Romy est quelque peu sauvageonne, accrochée à ses convictions et quand bien même fut-elle grandement sociable il lui est absolument impossible de s'attacher véritablement, de créer une relation stable et durable car Romy est libre. Et qui dit liberté dit spontanéité. Elle pourrait partir du jour ou lendemain sans en parler à quiconque. Aussi, n'accorde telle aucune place à l'amour ou à l'amitié sincère est durable. Elle part du principe que l'être humain est un animal solitaire ayant simplement besoin des autres pour combler des besoins purement instinctifs. Ayant décidée de rompre avec de potentielles envies d'enfants ou de famille Romy se contente donc de répondre aux besoins constituant son espèce : besoin sociable et de rassemblement, besoin de reproduction. Et cela suffit.

Elle est donc un merveilleux paradoxe. A la fois douée de compassion et d'empathie mais également terriblement égoïste. Capable d'amour et de douceur mais non d'attachement et de promesse. Néanmoins, peu de personnes connaissent véritablement cette partie sombre de la personnalité de Romy. Pour les anciens, elle est "fille du pays", enfant de "l'étrange Solange" et de "l'impitoyable Jack" aussi est-ce finalement "normal" qu'elle soit aussi... Décalée diront nous. Romy on l'accepte ou on l'a rejette, on l'aime ou on la déteste, on l'admire ou on la dénigre. Il n'y a pas vraiment de demi-mesure et ceux qui ont apprit à la connaître et qui ont décidés de rester dans sa vie savent combien ses qualités peuvent primer sur ses défauts du moment que l'on cesse d'essayer à tout prix de la faire changer.
Car personne n'a le pouvoir de faire changer quiconque et c'est en apprenant à vivre avec nos différences qu'un tant soi peu de paix sera envisageable. Et cela, Romy l'a bien compris.
groupe : coeur d'artichaut.


the last song
Elle aime la nuit, les soupirs de la ville endormit, les échos lointains des conquérants du bitume titubant sous les assauts d'une nouvelle journée naissante. Elle aime la ville éclairée et les ruelles sombres où personnes n'osent s'aventurer. Elle aime les anonymes de la nuit, celles et ceux dont les traits disparaissent une fois l'obscurité pleine. Quand les notions de laid, de beau, d'imparfait, de moral ou d'immoral n'existent plus. La nuit tous les chats sont gris et elle adore ça, le gris. Elle aime les voyages. La marche. L'oublie. Se retrouver seule face à soi-même. Face à sa solitude, à son humanité. Comment diable peut-on donc affirmer aimer vivre avec les autres si on ne peut avant tout vivre en paix avec soi ? Elle aime partir pour se rappeler à soi. Les étendues désertiques, les crêtes arides, les montagnes à gravir. Le corps qui souffre, les muscles qui hurlent, le corps qui sue, qui colle et les cheveux sales. Et les cernes sous les yeux, et les yeux qui piquent de trop voir le beau, de trop voir le plein. Le voyage, la marche, elle ne pourrait vivre sans ça. Elle aime l'amour. Elle aime faire l'amour. Le créer, l'inventer, lui donner vie. Sous la pluie ou dans le confort d'un lit, entre les mains d'un homme ayant trop vécu ou sous les doigts d'un jeune adulte encore malhabile. Elle aime partager des moments d'intimité après une nuit à se lier. Elle aime caresser, deviner les peines et les guérir d'un baiser. Elle aime aimer dans son sens plein, dans son sens pur. L'amour comme synonyme de création. /// Elle n'aime pas demeurer fermée dans une pièce trop longtemps. Elle ne passe donc que très peu de temps au sein de son appartement. Il n'est pas rare de la voir errer sans grand but dans la ville ou assise contre un arbre la tête plongée dans un bouquin ou un stylo à la main. Elle possède un vieux carnet datant de sa première randonnée en solitaire. Elle y raconte sa vie, ses aventures, ses questionnements et, parfois, s'amuse à coucher sur papier les regards qu'elle croise. Ne savant pas peindre, elle imagine l'écriture comme un pinceau et passe de longues heures à décrire des inconnu(e)s qu'elle nomme ces "inconnu(e)s de papier. Elle a bien du mal avec le tout connecté d'aujourd'hui. Refuse d'avoir un facebook, un twiter ou une autre de ces absurdités qui, selon elle, floue les relations entre les Hommes. Elle n'a d'ailleurs pas d'internet et correspond avec des lettres. Si cela s'avère contraignant c'est une difficulté qui lui plaît, une manière de garder la main mise sur sa liberté. Au vu de son travail aux horaires changeantes et contraignantes Romy n'a pas une vie sociale très élevée. Elle sort peu en dehors de son travail. Troque les instants entre amis en boite de nuit contre des heures de solitude à griffonner son cahier ou à s'offrir une randonnée en pleine nature. Elle mène une vie relativement seine. Prend garde à la provenance de ses aliments afin de conserver son capital santé. Si elle ne boit que très rarement, Romy aime de temps en temps s'offrir un joint de weed. De la grande qualité, celle qui n'endort pas, celle qui euphorise, qui galvanise. Elle garde néanmoins ces moments de défonces pour ces périples dans la nature.   Elle garde une relation conflictuelle avec ses parents, notamment son paternel qui peine à comprendre son choix de vie. Ces derniers résident encore et toujours à New-York. Il est bien rare que Romy aille les voir mais elle leur envoie plusieurs lettres par mois. Surtout à sa mère qui, quand bien même eut-elle du mal à lui pardonner son année de silence radio nourrie une certaine admiration pour sa fille. Comme elle dénigre le tout connecté, elle dénigre aussi les dictâtes de l'apparence. Elle ne se maquille pas, ne porte pas de talon, ne passe pas des heures à chercher la coiffure parfaite. Elle a l'air d'un "garçon manqué" selon les dires de quelques personnes. Il va de soi que cela ne la dérange guère.


story of my life
Il est trois heures du matin. Tu dors encore. J'entends ton souffle, j'écoute ton cœur, tu as l'air si paisible quand tu dors. Sur la table de chevet trône quelques pilules de somnifères oubliées. Je me souviens alors de nos disputes, de nos querelles et de ce gouffre abyssale se creusant un peu plus chaque jour. J'ai toujours détesté crier. Le cri est un échec à l'image de notre couple, de ce toi et de ce moi qui, aujourd'hui, ne parviennent plus à communiquer. J'en ai le souffle coupé.
Comment, après six ans d'amour deux individus peuvent-ils arriver à ce point de rupture ? Mes je t'aime sont avortés. Ils sonnent faux. Ils n'existent que pour sauver les apparences. Ils essayent de me réconforter parce que j'ai mal à la simple idée de te quitter.
Et pourtant.

Je voudrais que tu comprennes que ce n'est pas tant toi qui m'étouffe mais bien la vie que nous menons. J'ai 28 ans et j'ai le sentiment d'avoir tout pour être heureuse et c'est principalement cela qui me tue. Car ce n'est pas ma conception du bonheur, ce n'est pas l'image que je me fais d'une vie réussie. Un appartement, de l'argent, de beaux vêtements, une carrière journalistique bien entamée, des voyages tout frais payés, un mari aimant en passe de devenir un brillant avocat.
Et après ? Qu'avons-nous après ? Des enfants ? Une famille ?
J'ai l'impression d'avoir été enfoncée dans un moule à coup de marteau. Et je ne supporte plus cela. Métro-boulot-dodo, soyez heureux. Point final.
Cette vie n'est pas la mienne. Elle appartient à ce que la société à bien voulu me donner. Je suis conforme à ce que l'on attend de moi, j'appartiens à quelque chose, je suis identifiable, je suis respectable.
Mais si je ferme les yeux et que j'écoute mon moi je ne parviens à échapper à l'angoisse. L'angoisse du vide, l'angoisse de l'absurde. J'ai une vie, une toute petite vie et je trouve le moyen de ne pas la vivre pour moi. Je trouve le moyen de faire ce que l'on attend de moi quitte à me nier, quitte à me taire, quitte à m'oublier.

Je pars. Je ne peux pas te dire où. Je ne veux pas que tu m'attendes, que tu m'espères, je ne veux pas revenir. Il y a quelques jours, je suis aller voir mon avocat afin d'entamer une procédure de divorce. Je veux te libérer, je veux nous libérer et te donner la chance d'offrir cette vie que tu me proposes à une jeune femme ambitieuse qui se retrouvera dans ce miroir. Moi je ne suis pas faite pour ça et j'ai enfin le courage de le dire.
Je pars mais, je t'en pris, ne doute pas de l'amour que je t'ai porté. Il était sincère, il l'est toujours, j'ai toujours une immense tendresse pour toi. Mais cela ne suffit pas. Sans doute est-ce un choix égoïste. Oui. Mais c'est ma vie. Je veux enfin me trouver et être ce que je veux être, à ma place.
Je te souhaite de parvenir à faire la même chose.

Une part de moi t'aimeras toujours. Ne cherche pas à me joindre. Je te contacterai dans quelques mois, quand je serai sur le départ de ma "grande aventure."
Courage,
Romy.


Romy Sparks. Il nous faut partir. Images?q=tbn:ANd9GcTLBORG_18CwHkFLKXRPEyTaZUAt_X56-pTSLM_e3ZyoWpkeuIeao02lg7VCQ
Journal de bord.

Je me sens seule. Atrocement seule. Le confort de mon appartement me manque. L'odeur du savon, la chaleur du chocolat chaud le matin, la douceur de ses lèvres. Le confort. Le confort plus que tout et la nourriture, la vraie nourriture. Pas cet infâme nourriture lyophilisée. Mes maigres de réserves de fruits secs s'épuisent à vu d'oeil et je viens à bout de mon unique paquet de café emporté. La rupture est là, toute proche. Je pense à rentrer, à fuir ma propre liberté à chaque nouveau pas posé au sol. Mon corps me fait tant souffrir. Les pieds surtout, les pieds et la peau qui tiraille d'un trop peu d'hygiène. Ai-je fait le bon choix ? Ai-je raison d'être ici ? Et après ? Que ferais-je après ce voyage ? Cette traversée m'apportera-t-elle quelque chose ? Etienne... Comment va Etienne ? Dois-je lui écrire ? Lui dire ou je suis ? Non. Cette randonnée m'appartient, ce voyage m'appartient, cette douleur est à moi. Je ne veux pas la partager. Je veux me noyer en elle.
Me retrouver.
Mais pour cela j'imagine qu'il me faut accepter. Accepter la solitude et apprendre à l'aimer. Et comment ne pas aimer ce que je vois et ce que je découvre chaque jour ? Les montagnes aujourd'hui. Elles m'entourent de part en part et me rappelle que je ne suis pas grand chose face à elle. Que nous ne sommes pas grand chose. Mon dieu. On passe notre temps à courir, à amasser argent, relation, vêtements, à se jauger, à se juger, à se battre et on passe à côté de l'essentiel. Je crois que l'on veut à tout prix fuir ce que je ressens aujourd'hui. Cette sensation qui devient certitude que je ne suis rien, qu'un grain de poussière. Une fois cette vérité acquise il me convient de penser que je fais néanmoins partie d'un tout, que je suis, que nous sommes les maillons d'une chaîne, d'une vérité plus grande qui nous échappe encore. Qui nous échappera peut-être toujours.
J'apprends à aimer ce mystère, à aimer ma pauvre petite condition d'être humain. Moi qui ne suis rien sans vêtement pour me tenir chaud, sans nourriture lyophilisée pour survivre en pleine nature. Parfois, j'ai l'impression de mourir lentement tant je souffre. Cela me ramène à mon état de mortel, d'être éphémère et me réconcilier avec cet état ne fait que nourrir l'amour que je porte pour la vie. Pour la mienne et celle des autres.
Je crois suivre le bon chemin. J'ai eu raison d'acheter ce carnet avant mon départ. J'avance. Je dois m'accrocher à cela pour ne pas renoncer.
L'échec n'est pas permis.
J'avance.
Spoiler:
Journal de bord.
Cinq mois de voyage, le Canada approche. Je n'en reviens pas d'avoir presque réussi. Je n'en reviens pas de tenir encore debout. Tous ces killomètres parcourus, tous ces paysages traversés, toutes cette solitude. Il y aurait tant de choses à dire et pourtant je ne parviens pas à poser les mots juste sur mon aventure. J'ai souffert, maigrie et rencontrée bon nombre de randonneurs sur ma route. J'ai partagé quelques éclats de rires, moment de joie avant de retourner marcher seule. Je me sens... Vide et pleine à la fois. Mon corps est alerte, mes sens se sont aiguisés, j'ai l'impression de voir pour la toute première fois.
J'ai aussi apprit à apprécier véritablement les choses. Toutes ces petites choses qui, dans nos vies actives nous semble dérisoire. Le bonheur d'une douche chaude, la saveur d'un fruit juteux, la quiétude d'un repas partagé. Ce voyage m'a apprit et m'apprends toujours à me connecter aux choses, à avoir conscience de toute chose. Je me sens heureuse. Un bonheur véritable, puissant, enivrant puisqu'il ne met en aucun cas apporté par une consommation de masse. Moi qui croyais avoir besoin d'une voiture, de beaux vêtements et d'un bel appartement pour me sentir heureuse me voilà bien amusée de sentir à quel point j'avais pu me tromper. Je ne doute plus en revanche, je crains mon retour dans la société. Je n'ai pas envie de retourner à New-York, je ne veux plus être journaliste je veux... Pouvoir marcher encore, je suis tombée amoureuse de la marche. Hélas, je sais qu'il me faudra retrouver un travail. Je ne crois pas pouvoir mener une vie d'esthète dans mon camion perdu au fin fond de la forêt. Je ne rêve pas d'une vie à la Into the Wild quand bien même cela m'attira pendant un temps.
Sans doute vais-je retourner vivre à Memphis, j'ai besoin de me reconnecter à quelque chose que je connais. De me rassurer peut-être un peu et qui sait, revoir des gens perdus de vue depuis bien longtemps.
Il me faut également écrire à mes parents. Donner signe de vie. Non je ne suis pas morte. Oui, à mon retour cela fera plus de sept mois que vous n'aurez pas eu de mes nouvelles.
Dois-je m'en vouloir de se silence ? Seront-ils comprendre que j'avais besoin de disparaître ? Disparaître pour mieux renaître. Accoucher de moi-même voilà le but de ce périple épuisant.
Nous verrons, en attendant, j'avance.

Mes très chers parents.

Je comptais vous écrire en rentrant de ma randonnée qui fut longue de six mois. Je peux à présent vous le dire, j'ai quitté New-York et Etienne afin de m'engager sur le Pacific Crest Trail. Un périple de plusieurs milliers de kilomètres qui me permit enfin de renaître à moi-même.
Je voulais vous écrire depuis le Canada, lieu de mon arrivée je n'en ai néanmoins, pas eu le courage. Je me suis établis durant quelques temps dans une vieille ferme de la campagne canadienne. C'est un couple vivant de l'agriculture qui m'héberge contre service. J'ai apprit à guider un troupeau, à monter à cheval, à tondre les moutons, à moissonner les champs. Vous me verriez sur mon tracteur ou mon cheval, sans doute ne pourriez-vous me reconnaître.
New-York ne me manque pas, le travail non plus. Je n'irais pas jusqu'à dire que je souhaite demeurer ici le restant de ma vie néanmoins, cette pause de bientôt deux ans m'a fait le plus grand bien.
Deux ans... J'ai aujourd'hui trente et un an et je n'ai plus peur de vieillir, je me suis réconciliée avec la peur de la mort, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de vous décevoir, la peur que vous me haïssiez.
Sans doute mes propos vous semble étrange et il serait bien long de vous expliquer tous le cheminement intérieur que j'ai entreprit depuis ma rupture brutale avec la vie citadine. Mais je me sens heureuse et enfin prête à reprendre ma vie là ou je l'ai laissé.
Pas à New-York, pas avec Etienne, ni même dans le journalisme. Je compte m'offrir quelques mois de voyage à l'étranger. L'Europe, l'Italie sans doute, l'Espagne et pourquoi pas faire un petit crochet par la France. Des pays déjà connu mais que j'ai besoin de redécouvrir d'un œil neuf.
Une fois que tous cela sera fait sans doute retournerais-je à Memphis pour renouer avec mes origines et mes racines.
Je vous écrirais une fois là-bas, quand j'aurais trouvée un petit boulot, un semblant d'appartement même si l'idée de vivre dans une tente en pleine ville me fait sourire.
En attendant cette lettre, peut-être qu'une nouvelle année se sera écoulée. Je vous demande de ne pas vous inquiéter, je n'ai pas besoin de vos tourments. Sachez que je suis heureuse, que je suis ma voie et que chaque étape franchit est en accord avec mes envies et mes attentes. Cette vie que j'ai choisi, quand bien même peut elle vous sembler anormal, égoïste ou immoral m'appartient. Vous avez bien fait votre travail. J'arrive enfin à mener ma barque.
Je vous embrasse bien fort.
A très bientôt.


Welcom to Memphis !
Papa, Maman.
On y est. Un an après ma dernière lettre me voilà de retour dans le berceau. Tout me semble tellement plus grand, plus intense, la ville est une petite pomme à elle seule. C'est étrange de se retrouver ici, de ne plus avoir aucun repère. La ville ne nous attend pas pour changer.
J'ai trouvé un petit boulot. Je suis serveuse dans un bar de Jazz. Curieusement j'aime ça, je me sens comme une adolescente découvrant pour la première fois la vie active. Je me sens si jeune et si vieille à la fois. Toujours cette sensation d'être à coté de la plaque. J'imagine qu'avec tous ces périples traversés plus jamais je ne pourrais vraiment me sentir "comme les autres." Néanmoins cela ne me dérange plus. La ville est parée d'illuminés, de fous furieux, d'inadaptés ou de malheureux. Je me sens différente et je suis pourtant si identique à la majorité de ces gens. J'ai juste apprit à accepter mes différences, mes névroses et mes opinions. J'ai apprit à vivre pleinement avec moi pour pouvoir vivre pleinement avec autrui.
Je serais ravie de vous accueillir chez moi. Mon appartement n'a rien de bien luxueux vous pouvez vous en douter. Ma seule richesse est ma bibliothèque qui à elle seule suffit à meubler la totalité de mon appartement. C'est à peine si l'on peut voir le sol tant il y en a de partout. J'aime ça et puis... Je passe finalement très peu de temps chez moi.
Je continue de randonnée sur mes temps libres. La nature ici est foisonnante, riche et merveilleuse à observer.
J'espère pouvoir vous revoir bientôt, je n'ai hélas plus suffisamment d'argent pour me payer le luxe de venir vous voir.
A moins que je ne vienne à pied ?
Tendrement vôtre.
Romy.


all the single lady
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Jesse Holloway
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 18:56

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 18:59

Merci vous ! scratch
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Talisa Lockstone
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 19:01

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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 19:06

Merci ! Romy Sparks. Il nous faut partir. 3213263352
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 19:24

Bienvenue sur CCL. Romy Sparks. Il nous faut partir. 4079240578
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 19:57

Bienvenue sur le forum Romy Sparks. Il nous faut partir. 1833955337
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 19:57

Merci beaucoup ! scratch
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 21:38

J'aime beaucoup le prénom Romy Sparks. Il nous faut partir. 3213263352
Bienvenue parmi nous Romy Sparks. Il nous faut partir. 1833955337
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMar 1 Sep - 22:20

Bienvenue sur CCL mademoiselle, bonne chance pour la suite de ta fiche Romy Sparks. Il nous faut partir. 1420155966
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMer 2 Sep - 8:40

Merci beaucoup vous deux ! scratch
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Erwan Taggart
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMer 2 Sep - 10:04

LEAA. Qu'elle est belle I love you I love you I love you
Elle a un truc cette fille.
Bon courage pour cette fiche. En espérant que tu te plairas parmi nous :crush:
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Nastya Ivanov
Nastya Ivanov
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyMer 2 Sep - 20:58

Bienvenue par ici I love you
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyJeu 3 Sep - 9:22

Merci beaucoup pour votre accueil !
Erwan : ouii, elle a quelque chose de mystique cette fille et puis toi... Mr Robot quoi !
Encore merci ! scratch
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MessageSujet: Re: Romy Sparks. Il nous faut partir. Romy Sparks. Il nous faut partir. EmptyJeu 3 Sep - 16:08

bravo tu es validé I love you

J'ai vu mettre l'image de ton histoire en spoiler car elle déformait le forum. Et il faudrait également que tu regardes pour mettre ton profil à jour avec ta fiche car ton personnage a 30 ans dans ton profil et 35 ans dans ta fiche. Romy Sparks. Il nous faut partir. 4183929329
Voilà, sinon je pense que je peux te valider. J'espère que tu passeras de bons moments sur le forum. Romy Sparks. Il nous faut partir. 1833955337


Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. Pense à mettre ton quartier de résidence dans ton profil si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes. Ici tu trouveras des codes de signatures qui collent avec le forum. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de liens à ta disposition, pour suivre les couleurs du forum (si tu ne l'utilises pas, veille à ne pas déformer le forum ou jurer avec des couleurs inadaptées), c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si tu mets des cadres et autres, attention à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Plusieurs fiches son à ta disposition : fiches pour les posts rp . Et surtout. Have fun.
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