Nom : herrero. √ Prénom : beatriz, prénom à consonance espagnole pour rappeler ses origines sud américaines. Un homage d'après son paternel. bea pour ses amis et surtout son futur mari. bethy, juste pour lui. √ Âge : 29 ans. mais elle a l'impression d'avoir passé bien plus d'années sur terre. Elle est déjà fatiguée de tout. Trop d'épreuves l'ont rendue bien plus mature. √ date et lieu de naissance : 1986. le 02 juin à Memphis. √ vos origines : mexicaines. de part sa grand mère paternelle. Elle a transmis son nom et ses origines à son fils, père de Beatriz. √ Métier : rien pour l'instant. pas de grands diplomes alors elle prend ce qu'elle trouve. Avant de revenir sur Memphis, elle vendait des vêtements. Quelques pistes grâce à son futur mari. mais ça ne lui convient pas. √ Orientation sexuelle : les hommes. du moins, deux hommes. ils sont assez semblables physiquement. Comme si elle avait voulu en remplacer un par l'autre. combler une absence trop pesante. √ Statut matrimonial : fiancée. La jolie bague qu'elle porte au doigt aurait dû la rendre heureuse mais tout est beaucoup trop compliqué. Elle est torturée. A-t-elle vraiment fait le bon choix ? √ côté financier : son compte en banque n'est pas très rempli. Du moins, son métier et ses soucis ne lui permettent pas. elle a de grosse rentrées d'argent parfois, mais ça ne vient pas des salaires qu'elle reçoit lorsqu'elle est vendeuse ou simple caissière. Caractère : drôle malgré ses soucis. elle se cache derrière son humour. Elle peut raconter des blagues débiles, voire même grossières. elle s'en fiche. elle aime rire. elle en a besoin. naturelle, peu de maquillage, pas de fioritures. Sa grand mère aime lui rappeler que c'est grâce à ses origines sud américaines qu'elle est aussi jolie. Sa mamie est tellement fière de lui avoir transmis cet héritage. impulsive, elle n'hésite pas. quand elle veut faire quelque chose, elle se lance. ses réactions sont toujours vives, elle n'hésite pas à donner son opinion et agir, même si parfois elle se met dans des situations difficiles. têtue, elle s'entête toujours. avoir tort n'est pas dans ses options. si elle a décidé quelque chose elle va s'y tenir même si on lui conseille le contraire. tendre, ses amants peuvent en témoigner. Beatriz sait être tendre mais tellement intense à la fois. Elle connait le pouvoir qu'elle peut avoir. Son regard, ses mains, elle sait les utiliser. √ groupe : haut les coeurs.

the last song
vole son futur mari. C'est étrange oui. mais ça la rend forte. elle se sent vivre. l'adrénaline qui monte, le besoin d'en avoir encore plus. √ au fond, elle a peur de rechuter. mais elle ne dit rien. personne ne sait que cette crainte la ronge. impossible de dire qu'elle est totalement guérie. il y a toujours cette foutue possibilité que le cancer se déclare à nouveau. mais elle ne se laisse pas abattre. elle est forte. √ un B est tatoué juste sous son sein droit. Celui qui a déclaré un cancer. ce B veut dire Beatriz, pour tout le monde. sauf pour elle. elle sait que c'est autre chose. √ toujours propre sur elle, beatriz ne veut pas que les gens comprennent qu'elle n'a pas beaucoup d'argent. certes son fiancé peut lui payer des choses mais elle déteste ça. depuis qu'elle est gamine, elle se débrouille et ça la rend fière. même si l'argent qu'elle "gagne" est sale, elle s'en fiche. grâce à ça, elle peut se payer des vêtements corrects.√ Elle garde précieusement un album photos où s'entassent ses souvenirs avec bryan. elle se sent stupide parfois de les regarder encore mais il lui manque. vraiment.

all the single lady
ton pseudo : sans pseudo. √ âge : la vingtaine. √ pays : france. √ fréquence de connexion : c'est variable :D √ comment t'es arrivé ici? : bazzart le grand. √ un commentaire? : très beau forum

story of my life
Ses grands yeux bruns l’observent. Il est impressionnant. Mais Beatriz ne s’en préoccupe pas. Ses amies gloussent auprès d’elle lui disant à quel point il est beau, riche. Parfait d’après elles. Beatriz sourit. Elles n’ont pas tort. Il est le seul qui lui plait autant dans ce lycée. Bien sûr, il a fallu que son cœur choisisse le garçon le plus convoité. Pire, le plus riche. Ils ne viennent pas du même monde et ça la perturbe. Elle a peur qu’il ne veuille pas d’elle. Elle le cache plutôt bien, ses parents se battent pour s’en sortir et ils lui offrent ce qu’elle désire. Bien sûr, Beatriz ne demande pas l’impossible comme ses petites camarades pourries gâtées. Justes des vêtements présentables. Les marques, très peu pour elle. Parfois, de jolis vêtements peuvent être dénichés dans les boutiques banales, en cherchant bien. Ses amies à elles ont toutes des sacs griffés, des jupes de couturiers. Pas de jalousie, Beatriz ne les envie pas. Ces filles ne sont pas forcément plus heureuses qu’elles. L’argent ne fait pas le bonheur, certes, mais il y contribue. Alors elle tente de s’en sortir du mieux qu’elle peut. « Il dira ‘non’, Bee. » La dite « Bee » se tourne vers son amie et lui sourit. « On verra. Je vais essayer. Et s’il me dit non, j’irai me cacher dans le fin fond du Sahara. » Son sourire se veut assuré mais Beatriz a peur. Ça n’est pas rien de s’approcher du grand Bryan. D’un pas décidé, elle se faufile vers son groupe et tapote son épaule. « oh, la jolie minette » Son regard dédaigneux se porte sur un des amis de Bryan avant de revenir vers l’objet de sa venue. « Je voulais savoir si tu étais libre pour la fête de fin d’année. J’aimerais que tu sois mon cavalier. » Fièrement, elle croise ses bras sous sa poitrine et lève le menton. Tous les garçons la fixent avec un sourire en coin. Et elle, elle attend. Elle attend sa réponse. Son cœur bat la chamade. Jamais elle n’a eu aussi peur de quelque chose mais elle ne va pas le montrer. Beatriz ne montre pas ses faiblesses. Encore moins à un inconnu. « okay. Je serai ton cavalier. » Beatriz n’en croit pas ses oreilles. Il a dit oui. Petit à petit son sourire s’agrandit et la demoiselle colle un baiser sur la joue du garçon le plus populaire du lycée. Beaucoup d’élèves les regardent, elle s’en fiche. Elle est fière. « Merci ! Tu ne le regretteras pas, promis. » Un clin d’œil puis elle file vers ses amies. Celles-ci la regardent bouche-bée. Beatriz ne peut que rigoler. La nervosité la quitte. Elle aura un cavalier dans quelques jours. Pas le plus moche. Pas le plus banal. Non. Beatriz ira au bal avec Bryan. Le garçon le plus populaire du lycée.

Depuis ce moment, les jeunes gens ne se sont plus quittés. Ils ont ri et dansé ensemble toute la soirée. Beatriz a découvert un jeune homme bien différent de ce qu’il montrait tous les jours. Leur amitié n’a cessé de grandir, les sentiments de la jeune femme avec. Il lui a toujours plu mais elle n’a pas osé lui avouer de peur de gâcher leur amitié. C’est bête, elle le sait mais elle préfère se taire. Elle qui a fait la maligne devant ses amis en l’invitant à se bal reste muette aujourd’hui lorsqu’il s’agit de se confesser sur ses sentiments. Le voir avec d’autres filles l’agace, sa jalousie n’est pas qu’amicale, elle le sait trop bien. Il lui arrive de faire la tête, mais elle ne parle pas, laissant bryan dans le doute. Dans ces cas là, il n’a d’yeux que pour elle et ça la calme. Son regard la comble, ses câlins lui suffisent. Bien sûr, elle a souvent imaginé avoir plus, l’embrasser sur la bouche, caresser son torse finement musclé. Mais elle n’est qu’une amie pour lui. Malheureusement.

Les années qui passent n’arrangent rien. Impossible de lui avouer. Beatriz, si sûre d’elle pour tout ce qu’elle entreprend, reste pétrifiée devant ses sentiments. Elle s’est longtemps cachée derrière le fait que cet amour n’était qu’une passade, un désir d’adolescente. Mais ça n’est pas le cas, elle le sait. Ils s’entendent bien. Trop bien. C’en est déstabilisant. Elle aurait aimé que tout soit plus simple.

« Il y a une anomalie. » Ses yeux se sont écarquillés aux mots de son médecin. Un simple contrôle chez le gynécologue se transforme en une descente aux enfers. Examen, confirmation. Cancer du sein. N’est-elle pas trop jeune pour ça ? Apparemment non. Cette merde frappe à tout âge. Beatriz en fait l’amère expérience.
Face à Bryan ce soir là, elle ne dit rien. Son sourire cache sa peine et sa peur. Peut-être le voit-il mais lui non plus ne parle pas. Il la fait rire, ils vont danser. Encore. Beatriz oublie. Juste quelques instants. Grâce à lui.

Le lendemain, elle part. San Francisco. C’est loin de Memphis. Loin de lui. Mais elle doit le faire. Elle ne veut pas qu’il la traite comme une malade. Son souvenir doit rester intact. La bas, elle est hospitalisée. Elle va mal. Très mal. Mais elle s’en sort. Son médecin l’aide. Un peu trop. Il lui ressemble. Un peu trop aussi. Ça la trouble. Mais ça lui fait du bien aussi. Beatriz a l’impression qu’il est là avec elle. Ça n’est pas le cas. Le soir, quand elle ferme les yeux, elle l’imagine. Il doit la haïr. Peu importe. Au moins il ne la voit pas comme ça. Malade. Malade à en crever.

Ses parents manquent d’argent, les soins coutent cher. Alors elle a trouvé une combine. Elle vole des ordonnances à ce médecin si gentil. Il n’y voit que du feu. Elle ne se demande pas pourquoi. Elle a bien vu son regard. Il l’apprécie. Plus que comme une simple patiente. Ça arrange Beatriz. Pas besoin de se démener. Elle récupère ces ordonnances facilement. C’est fou comme ces petites choses sont recherchées. Elle arrive à les vendre et de faire de l’argent. C’est mal, elle le sait. Mais après tout, elle ne sait pas si elle sera encore vivante pour en payer les conséquences. Au moins, l’argent qu’elle amasse sert à aider ses parents, à payer ses soins. Elle se sent mal de faire ça à cet homme mais le besoin est rapidement remplacé par l’excitation. Ça lui plait. Le vol, la vente et surtout le gain. Elle supporte mieux sa maladie et ses foutues contraintes.
Les mois passent. Le cancer s’efface. La jeune femme reprend du poil de la bête jusqu’à être parfaitement guérie. Plus de tumeur. Son sourire se fait grand et elle l’embrasse. Son médecin. Celui qui l’a soutenue. Bien sûr, il la repousse. Sortir avec une patiente n’est pas dans ses habitudes. Mais l’hésitation ne dure que quelques instants. Leurs lèvres se rejoignent pour ne plus se quitter.

Son compagnon est gentil. Beaucoup trop. Elle l’aime mais il n’y a pas ce petit quelque chose qui la transcende, qui la fait vibrer. Alors elle continue parfois à lui voler des ordonnances, voire même des médicaments lorsqu’elle lui rend visite à l’hôpital. Elle ne le fait que rarement maintenant. Se faire attraper et lui causer des problèmes est la dernière chose qu’elle souhaite mais l’adrénaline qui monte, la peur au creux de son ventre, ça lui plait.

« Veux-tu m’épouser ? » la question la laisse sans voix. Ça ne fait pas si longtemps qu’ils sont ensemble mais elle répond « oui ». Elle l’aime c’est certain. Pas assez pour l’épouser. Du moins. Son cœur n’est pas entièrement libre. Mais Beatriz ne regrette pas d’avoir dit oui. Peut-être le regrettera-t-elle plus tard.

De retour à Memphis. Elle se sent étrange. Bryan est dans cette ville, sûrement assis derrière son bureau. Doit-elle aller le voir ? Lui expliquer ce qu’il s’est passé ces deux dernières années ? Beatriz n’en sait rien. La peur d’être rejetée la bouffe littéralement. Voir de l’indifférence dans ses yeux la tuerait. Mais comment lui dire qu’elle a fuit à cause de la maladie ? Comment trouver les mots pour lui dire que dans quelques semaines elle sera mariée ?  
Sur le chemin vers la boutique de robes de mariées, elle passe non loin du building où il travaille. Un instant elle s'arrête et regarde autour d'elle. Si elle venait à le croiser par hasard, ça aurait été plus simple. Mais pas de bryan en vue. fébrile, elle recule et s'éloigne. elle rentre chez elle. Pas envie d'essayer des robes. pas envie de jouer à la femme heureuse de se marier. Là, tout de suite, ça n'est pas le cas. Beatriz pense à bryan au lieu de penser à son futur mari. Elle se déteste pour ça mais son esprit ne veut pas effacer bryan.

alors alors j'ai eu un petit coup de coeur pour ta fiche, j'adore ton style Et en plus ce que tu as fais du personnage est simplement magnifique Et le tatouage b. j'aime. j'aime.

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