Nom : Rowley. Ça se retient facilement. Pour peu qu'on en ait quelque chose à foutre. Mais des Rowley, y'en a des tas et celui-là, en particuliers, serait bien le cadet de vos soucis. Rowley comme. Comme son grand-père et le sien avant lui.√ Prénom : Wyatt. Pas de prénom à rallonge avec multiplication occulte de lettres qui au final ne veulent rien dire. Wyatt ça n'veut rien dire mais au moins, c'est concis. Sa mère l'a surement chopé dans un bouquin quelconque.√ Âge : vingt huit ans. Vingt huit temps. Du vent. Ça passe, les jours. S'en vont sans revenir. La vérité veut qu'il s'en tape pas mal de prendre de l'âge. Ça lui fout pas plus de plomb dans la cervelle que dans les molaires. Il est toujours aussi con, toujours aussi amouraché des délits, de cette liberté qu'on exprime du bout des lèvres, avec fureur. Voir le temps s'faire la malle, indolemment. √ date et lieu de naissance : 03 Juillet. Un jour quelconque qui tout à coup devient important puis on fête les Wyatt à coup de champagne que l'on sabre ou de guinness qu'on boit jusqu'à ce que le soleil honore à nouveau de sa présence. entre amis, toujours. √ vos origines : comme la plupart des bestioles qui pullulent çà et là. L'irlande coule dans ses veines mêlée au whisky écossais et à la theakston anglaise. ce qu'il faut retenir c'est que les trèfles ne lui ont jamais porté bonheur, que le vert ne lui va pas particulièrement au teint , d'ailleurs, son père ne s'appelle pas Patrick mais Donald. √ Métier : chef cuistot - il tient un restaurant lounge qu'il a monté avec un amis en prenant des paris à l'époque où les études de cuisine se payaient en jouant les bookmakers pour quelques mafiosos de seconde zone. S'il y a quelques membres de sa famille engoncés avec la Irish Mob, lui, il s'en tient éloigné. Il a appris à se respecter suffisamment pour éviter de revenir aux vieux vices. √ Orientation sexuelle : les râles, il les distribue avec plaisir durant les nuits d'ivresse où les minutes se dilatent. Des inconnues rencontrées, des agglutinements enflammés et les petits matins brumeux où les souvenirs sont aussi opaques que flous. Les femmes ont toute sa dévotion. √ Statut matrimonial : divorcé comme tous ceux qui ont un jour choisi Vegas comme lieu d'villégiature avec la petite amie en date. ça a duré quelques mois. Une union pourrie jusqu'à la moelle. A présent, il y pense avec le sourire - ça n'était pas le cas il y a quelques années. Wyatt est à toutes et surtout à personne en particuliers. √ côté financier : s'il n'est pas aussi riche qu'un Rothschild, il n'a pas à se plaindre. Il roule en cadillac retapée, il porte des costumes trois pièces quand l'occasion s'y prête, roule des mécaniques mais le fait toujours avec humilité. Il ne se sent jamais mieux qu'en jean et t-shirt , assis à une table en PVC, buvant une bière en attendant le barbeuc. Caractère : Wyatt pourrait être un paradoxe ambulant avec une complexité digne d'un cas freudien. Il pourrait mais, qu'on soit clair dès à présent, il ne l'est pas. C'est un homme simple, avec des besoins simples et des exigences qui peuvent à quelques exceptions revêtir des atours un peu plus biaisés. Il est de bonne écoute, il bosse pas dans le social mais, il est capable d'aider au besoin. Ses amis savent qu'il débarque volontiers avec une pelle en cas de pépin nocturne, qu'il possède un joli glock dont il sait se servir et qu'il est capable de soulever des montagnes pour venir en aide. Ses amis, enfin, ses amis proches. Et autant préciser, ils sont rares. Du moins, ceux pour lesquels il serait capable du pire comme du meilleur. Wyatt est honorable, peut-être pas honnête si tant est que ces deux possibilités ne s'excluent pas mutuellement. Il est franc, un peu nonchalant, ronchonne souvent mais, il prend toujours ses responsabilités. Il est forgé de principes désuets qu'il défend bec et ongle. Ce qu'il faut retenir c'est qu'il est plutôt de bonne compagnie quand on met de côté tous ses foutus défauts.√ groupe :haut les coeurs
the last song Wyatt a grandi à New York où ses parents possèdent d'ailleurs un bar-bouboui où l'on sert globalement des plats franchement dégueulasses. Il a un p'tit frère et deux jeunes soeurs qu'il a tendance à surprotéger malgré la distance qui les sépare. De toute façon, un frère a toujours des yeux partout, lui en particuliers
√ la cuisine ça n'était pas instinctif, ça l'est devenu après avoir essayé de cambrioler un restaurant et que le chef de ce restaurant ait décidé de le prendre sous son aile. Il avait quatorze ans et des rêves de grandeur. Quoiqu'il en soit, il a découvert un domaine où il était doué. Il a foncé. C'était soit ça , soit les emmerdes ou l'armée. Son choix fut vite fait. Il n'avait pas assez de discipline pour faire son lit au carré, ni envie de finir dans un caniveau, porter une toque lui parut moins épuisant (il avait tort).
√ Il parle couramment l'espagnol, chose surprenante compte tenu du personnage et d'sa gueule de cacheton. Il a grandi entouré de chicanos, ceci explique cela. apparemment.en tout cas, ça l'aide à se faire comprendre par sa femme de ménage et à se faire passer pour un magnat vénézuélien lorsque la situation le lui permet ( c'est un homme, toutes les techniques de drague sont bonnes à prendre et légitimées).
√ Lorsqu'on lui demande : pourquoi Memphis ? Il répond toujours, pourquoi pas ? Diplomate du genre. Il aimerait plutôt déclamer qu'il n'y a pas plus belle ville mais, ce serait faux. Pourquoi Memphis au fond ? Pour le renouveau, la musique, l'inspiration qu'elle lui procure et surtout pour placer une distance conséquente entre sa famille corrompue et lui. Voilà tout.
√ Wyatt fait de la boxe, principalement et du yoga, à l'occasion. Il n'est pas doué pour le second mais tente de combattre sa nature impulsive à coup de positions désagréables. Il déteste mais il fait. Et là, franchement, il n'a pas de réponse.
√ Il est diabétique mais ne se prive pas. Il oublie souvent ses injections d'insuline et passe souvent pas loin du malaise d'hypoglycémie. Il raffole des sucreries. Il se met en danger, il se dit qu'il s'en fout. Qu'il faut se faire plaisir dans la vie.
√ Il suit un régime protéiné, la viande est pour lui indispensable et les légumes accessoires. Il déteste qu'on essaye de lui faire manger des choux, des haricots ou des tomates. S'il cuisine excellemment bien, s'il aime la nourriture, ce n'est pas pour autant qu'il mange tout ce qu'il fait.
√ Heureusement pour lui, toutes les conneries majeures, il les a fait à une époque où son statut de mineur lui a permis de bénéficier d'un casier judiciaire relativement vierge. ses intentions à l'époque étaient religieusement impures.
√ sa maison est à peine décorée et pourtant, cela fait plusieurs mois qu'il y a emménagé. tous les murs y sont blancs. et non, il veut pas y foutre de la peinture. de toute façon, il a pas le temps.pas l'envie. il n'y voit aucun intérêt.
story of my life
Everyone is a lesson.
« Il fait semblant de m'ignorer » - il écoute à peine les délires de sa cadette qui semble n'avoir aucun doute concernant son sex appeal et qui palabre en sirotant un cocktail, accoudée au comptoir où s'affaire un barman.
« c'est son p'tit jeu. Il fait mine de. Il croit qu'il va attirer mon attention en se la jouant nonchalant ». Elle est persuadée d'être la huitième merveille du monde. Un sourire étire les lèvres de Wyatt qui lève les yeux au ciel. Gia est matérialiste, il la gâte trop. Dix huit ans à peine et des rêves plein la tête, des étoiles dans le regard. Pétillent, les étoiles, brillent pour l'espèce de minet imberbe qui pète plus haut que son trou de balle, à quelques mètres d'eux.
« Gia... » - il est bien trop permissif avec elle. Elle ne devrait pas boire d'alcool avant d'avoir atteint l'âge légal, pas lorgner comme une midinette sur un gars qui n'a pas l'air fréquentable. Mais, sa stupidité est trop vite éclipsée par l'affection et une certitude. Celle qu'elle se trompe sur toute la ligne.
« C'est franchement gênant mais » - prendre des pincettes ? Chercher ses mots ? Essayer de protéger ses sentiments de fillette pleine d'espoir ? Vraiment pas son truc.
« J'vais te dire un truc. Considère ça comme une vérité absolue, hein. Lorsqu'un mec a l'air d'en n'avoir rien à foutre, eh bien, y'a pas de stratégie , pas de jeu. Il en a juste rien à foutre. ». Elle avale de travers, Gia, tourne le regard vers lui pour la première fois depuis qu'ils ont mis les pieds dans ce club. Passer du temps avec sa famille, ses sœurs, surtout. Voilà la raison de son voyage à New York. Se ré-imbiber de l'ambiance régnant dans le coin, se réapproprier son identité.
« Tu mens ». A quoi ça lui servirait de mentir ?
« Je n'y crois pas une seule seconde » - et quoi ? Elle va lui jeter à la figure qu'il est jaloux ? Le genre de réplique digne d'une collégienne. Ce qu'elle était il n'y a pas si longtemps. Il hausse les épaules, hilare, tant pis, pense-t-il, qu'elle continue de se noyer dans ses illusions. Elle finira par apprendre que les hommes sont loin d'être des mystères et qu'à part leurs besoins primaires, y'a pas grand chose pour les définir et leur filer la profondeur que toutes les gonzesses les imaginent avoir.
(...)
« J'peux savoir ce que tu fiches encore ici ? » - ça lui apprendra à boire, éponger les bières et filer aux bras d'une inconnue. Ça lui apprendra à baratiner et se retrouver le lendemain, après que les effets magiques de l'éthanol se soient dissipés, en compagnie d'une névrosée complètement conne.
« Ce que j'fiche encore ici ? J'cherche ma putain de chaussure ! Et j'partirai pas tant que j'aurai pas mis la main d'ssus » - elle hurle, sa robe froissée lui file des airs de Courtney Love , tout comme le maquillage qui bave. Qu'est-ce qui lui a pris, sérieusement ? Elle n'a rien de la divine anatomique qu'elle avait l'air d'être, hier. Les souvenirs reviennent en rafale.
« Tout ça pour une godasse ? » - il se passe une main dans les cheveux, maîtrisant sa nervosité, du moins, essayant par ce biais de maîtriser les fourmillements aux bouts de ses doigts autant l'dire : bon sang, c'est pas gagné!
« Ouai et alors ? Elles m'ont coûté 80 putains de dollars ! Et j'vois pas ce que j'ferai d'un seul escarpin ». Ça lui coûte de l'avouer mais, elle marque un point, la godiche.
« Bon, ok, à deux on aura plus de chance de la retrouver ». (…)
« sinon, j'te file 80 plaques et puis, tu vas t'en acheter d'autres et c'est bon » - elle se lève brusquement, avale les mètres qui les séparent.
« Pardon ? Tu crois que j'suis une d'tes putes ? Qu'on soit clairs, si j'n'avais pas frôlé le coma éthylique, jamais j'ne me serai retrouvée dans tes draps. J'ai des standards, des critères que tu remplis pas ». Il se demande où est-ce qu'il a bien pu la choper, Wyatt ? Où et surtout, pourquoi la providence lui offre toujours des occasions de regretter d'être sur terre ?
« Tu sais quoi ? Tu me les pètes, tu ventiles de ma maison tout de suite où j'appelle les flics ». (…) Sept jours , 3 bières, deux shots de vodka, 1 cocktail plus tard. Il se retourne, la gueule enfarinée, le regard chafouin, les globes injectés de sang.
« Dis donc, avec tous ces comas frôlés, t'penses pas que ce serait bien de caner une bonne fois pour toute ? ».
« Ferme-la ou je scalpe ta sale gueule d'ange ». (...)
« Et ils veulent foutre quoi dans mon restau? » - de la poudre magique, partout, distribuée. Ils débarquent depuis le queens et veulent gérer entre ses murs.
«Dom dit que tu lui en dois une ». L'enculé.
« Je ne lui dois absolument rien ». Il crache, le regard braqué sur la petite frappe qu'il ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam. Dom , Dom lui a donné une somme d'argent, Dom lui a prêté main forte à une époque où rien ne fonctionnait. Dom lui en doit une. C'est vrai mais, perdre le contrôle de son établissement n'est pas un prix qu'il est prêt à payer.
« Dis lui que j'vais y réfléchir »(...)
« Il s'passe quoi ici, Wyatt ? Carlos m'a dit que ». Carlos a sûrement dû voir des choses.
« T'en fais pas, c'est rien ». C'est pas une nouveauté, mentir à son associé. La nouveauté, c'est lui, rattrapé par son passé et subir, apathiquement.
« Relax, tout est sous contrôle. Retourne dans la salle, fais ce que tu as à faire. Divertis une poule, rentre chez toi avec, vis ta vis. Je m'occupe de tout ». Tout n'est pas forcément sous contrôle mais, il ne compte aller nulle part, Wyatt. Il assume toujours. Ses mauvaises décisions, ses mauvaises fréquentations.
all the single lady ton pseudo :n.
√ âge :
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√ pays : france
√ fréquence de connexion : trop souvent
√ comment t'es arrivé ici? : un partenariat
√ un commentaire? : (perfection ?) convolons
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