Nom : wurst (qui signifie saucisse en allemand, soit). √ Prénom : silas. √ Âge : vingt-six ans. √ date et lieu de naissance : quatorze avril, à memphis √ vos origines : américain, des origines allemandes par son père. √ Métier : officiellement chômeur, déclaré incapable par les recruteurs, officieusement, boxeur. √ Orientation sexuelle : refoulé. √ Statut matrimonial : célibâtard. √ côté financier : très modeste. Caractère : provocateur + lunatique + colérique + vulgaire + têtu + grognon + roi de la procastination + je m'en foutiste . √ groupe : coeur de pierre.
the last songLe père de Silas est d'origine allemande d'où le nom qu'il porte.
√ Son père était fasciste. A l'âge de deux ans, Silas a été abandonné par son père qui décidé de retourner en Allemagne.
√ Sa mère s'est vite remarié avec un pasteur américain. Ils sont devenus famille d'accueil alors que Silas n'avait que sept ans.
√ A l'âge où l'on apprend à lire, il a échoué. Il est illettré mais le cache à ses proches.
√ Perturbé par l'abandon de son père, Silas a déraillé. Il a quitté le système scolaire à l'aube de l'adolescence. De toute façon, à quoi bon, il ne savait pas lire, il était en échec.
√ Il s'est mis rapidement à la boxe, qui est devenu une passion.
√ A dix-huit ans, Silas s'est fait tatoué les doigts. « Fuck U-up ». Il a également un tatouage sur le postérieur, chose que sa mère ignore.
√ Silas a toujours partagé sa chambre avec les jeunes hommes accueillis par sa mère et son beau-père.
√ Son beau-père fait ça pour l'argent, d'ailleurs.
√ Il y a quelques années déjà, Silas a découvert qu'il était attiré par les hommes mais il éprouve des difficultés à admettre son homosexualité.
√ Il est donc refoulé.
√ Ses parents l'ignorent.
√ Silas a souvent le visage tuméfié à cause de la boxe.
√ Il est un consommateur de drogue régulier.
√ C'est un amoureux de musique mais il ne l'admettra jamais car il trouve cela peu viril.
√ Silas possède des rats domestiques avec lesquels il se balade dans la maison familiale.
√story of my lifePAPAOUTAI. Papa parti, Papa pas là. Papa t'es où ? Où t'es, Papa ? Où t'es Papaoutai ? Il était perdu. Il voyait sa mère pleurer, trop petit pour comprendre. Trop jeune pour comprendre que son père n'était pas capable d'assumer son rôle dans son existence. Silas n'avait que deux ans. Il n'a pas pu le retenir, il n'a rien pu faire pour le faire rester près de lui. Au fond, il sait que si sont père était resté, il aurait tout aussi mal tourné. Comment grandir convenablement avec un père fasciste ? C'était peut être mieux qu'il ne soit pas là, qu'il soit retourné en Allemagne, abandonnant mère et enfant. La mère de Silas s'est remarié rapidement avec un pasteur, un homme de foi mais trop vicieux pour le croire comme un ange.
BEAU-PAPA. A croire que travailler pour l'Eglise ne payait pas, il avait eu l'idée d'abuser de l'amour à revendre de sa femme pour fonder une famille. Silas savait très bien ce que son beau-père pensait de lui. Il entendait. Il comprenait ce qu'il disait à sa mère, quand Silas revenait avec un mauvais bulletin. «
Il fera rien de sa vie, ton môme, Kathryn. Heureusement qu'on touche les allocs, c'est pas lui qui nous rendra riches » . Silas avait juste envie de lui crier dessus, de marteler sa poitrine de ses petits poings en lui disant qu'il n'était pas son père, qu'il n'était personne pour lui dire des choses comme ça. Malgré ses propos, sa mère continuait néanmoins – et fort heureusement – d'aimer son fils comme l'une des merveilles de ce Monde, aimant aussi ces jeunes perdus en manque d'affection, sans toit sur la tête.
ILLETTRÉ. Silas fronçait des sourcils, tentant de se concentrer sur les phrases qui s'affichaient sous ses yeux, en vain. Il ne parvenait pas à comprendre tout ce que cela signifiait. Il parvenait à déchiffrer une ou deux lettres, à savoir ce qu'elles voulaient dire mais deux lettres au milieu d'un mot, ça n'est rien. Silas rusait, par honte, pour que personne ne découvre son incapacité à lire. Il a rusé jusqu'à l'arrêt de sa scolarité. A treize ans, Silas était en classe avec des enfants de neuf à dix ans. Il était pointé du doigt en récréation comme l'abruti de l'école. Et ça allait des blagues vaseuses aux taquineries. «
Silas c'est une limace ». Ridicule mais blessant quand on est un enfant complexé.
BOXE. Silas devait s'occuper. Il devait combler l'ennui de ses journées tout en désertant la maison, toujours blindée de monde, où sa mère passait ses journées entières. «
Où tu vas ? » s'écria-t-elle, soucieuse, alors qu'il enfilait sa veste. «
A l'entraînement », répondit Silas comme si c'était normal. «
Je t'ai dis non, Silas, t'es trop jeune pour aller te faire cogner ! ». Et à côté, une petite qui était là depuis deux mois le provoquait, lui tirant la langue, l'agaçant. Silas lui offrit son doigt d'honneur. «
Tu me fais chier, ok ? Je vais à la boxe, point, t'as pas ton mot à dire, t'es personne pour me donner des ordres, maman ». Il y allait quand bien même on le lui interdisait et il cognait, cognait, cognait. Encore, encore et encore. Parfois, souvent, on le cognait en retour. Il crachait du sang, saignait. Il s'en fichait. C'était bon d'avoir mal. Cela lui faisait oublier combien à l'école, on l'avait fait se sentir minable.
BEN. «
Silas ! Cela fait vingt fois que la daronne t'appelles, faut que tu descendes où elle va péter une durite ». Zacharia venait de débouler dans la chambrée collective alors que Silas avait la main planquée dans son pantalon, à se cajoler. Zacharia était là depuis plus de quinze ans et Silas le considérait comme son frère de sang. La semaine, il était à l'internat pour sa formation militaire. «
Merde, t'es dégueu, Silas, tu peux pas te branler ailleurs que dans la piaule ! » s'exclama le jeune homme à la peau sombre, arrivé quelques mois après sa naissance. «
Fais pas chier, putain, y'avait personne », ronchonna Silas en se rhabillant. Il descendit au rez-de-chaussée où il découvrit un adolescent à la chevelure flamboyante. Silas le salua d'un hochement de tête alors que sa mère s'affairait à proposer des gourmandises. «
Je t'avais dis que Benjamin arrivait aujourd'hui, tu avais oublié ? ». Silas haussa des épaules. «
C'est l'histoire d'un roux qui est dans la mer et là, t'as quelqu'un qui le voit et qui crie : « au secours, y'a un rouquin ! » ». Face au bide de sa blague, Silas feint l'innocence. «
C'est bon, c'était une blague sur les handicapés comme une autre, hein »
all the single ladyton pseudo : falafel.
√ âge : vingt ans.
√ pays : douce france, pays de mon enfance.
√ fréquence de connexion : sept sur sept.
√ comment t'es arrivé ici? : par bazzart.
√ un commentaire? :
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