Nom : sangster. √ Prénom : shana. √ Âge : 29 + 2 (pour éviter de dire que je suis dans la trentaine (a)). √ date et lieu de naissance : 15 avril 1984 à memphis. √ vos origines : américaine de souche. √ Métier : infirmière. √ Orientation sexuelle : hétéro, mais je n'ai jamais expérimenté avec une femme, on ne sait jamais. √ Statut matrimonial : célibataire, le moindre de mes soucis en ce moment. La compagnie de mes deux chats me suffit. √ côté financier : dans la moyenne, j'arrive à être loger et garder mon réfrigérateur bien remplis. Caractère : mature ⊱ intelligente ⊱ versatile ⊱ nostalgique ⊱ bavarde ⊱ amicale ⊱ peut se montrer narcissique sur les bords, mais ne s'en rend pas compte ⊱ joueuse ⊱ romantique qui n'assume pas ⊱ maladroite ⊱ franche ⊱ directe ⊱ fêtarde ⊱ susceptible ⊱ rancunière ⊱ espiègle ⊱ soignée ⊱ perfectionniste ⊱ généreuse ⊱ fiable ⊱ fidèle ⊱ attentionné ⊱ débrouillarde ⊱ indépendante ⊱ naïve pour certaine chose. √ groupe : haut les cœurs.
the last song selon elle, elle n'a pas eu une enfance normale et elle blâme ses parents. ses derniers étaient militaires, ce qui a faisait en sorte qu'ils ne restaient dans une ville pour quelques mois avant d'être délocalisé à nouveau. étant encore jeune, shana n'avait aucun choix, elle se devait de les suivre. à fait l'école à la maison jusqu'à ses 15 ans.
√ ayant vécu sur les bases militaires, elle a toujours été habitué de trainer avec les plus vieux, la rendant un peu plus mature que les jeunes de son âge. par contre, aux yeux des autres, elle restait qu'une enfant. de toute façon, ça lui servait à rien de se faire des copains, car dans les moins à venir, elle allait sûrement changer de base encore. à quoi bon se faire des potes ? cela ne l'empêche quand même pas d'avoir une facilité d'intégration. au contraire, elle a appris à s'adapter. un peu trop même. c'est pourquoi ses parents ont décidé de la laisser chez sa tante.
√ ses parents ont souvent été absents, mais elle ne s'en plaint pas. au contraire, elle avait la paix et pouvait faire ce qu'elle voulait, même si ses vieux étaient strictes.
√ shana aime beaucoup aider les gens et se sentir utile aux yeux des autres, c'est pourquoi elle a voulu devenir infirmière. elle peut se coucher en paix, sachant que les gens sont reconnaissant de ce qu'elle fait. sinon, elle serait devenu vétérinaire, car elle a une obsession sur les animaux, surtout les chats. elle en a deux, Guizmo le balinais blanc et domino le bâtard tacheté. un de ses films préféré est Aristochats.
√ elle tente de devenir végétarienne afin de sauver les animaux, mais jusqu'à maintenant, les résultats ne sont pas très concluant.
√ elle prend beaucoup de temps pour se préparer, chose que ses anciens colocataire lui ont souvent reprochés. c'était de sa faute s'ils arrivaient en retard à un évènement, mais elle ne se dépêche pas pour autant.
√ elle n'a jamais été l'une de ses filles qui tentent désespérément de trouver l'homme de sa vie, même si au fond d'elle, elle aimerait bien trouver l'amour. elle ne l'avouera jamais par contre. trop fière pour ça. de toute façon, elle avait déjà les feux de l'amour avec la Banda pour se divertir. elle n'était pas impliqué, mais vivant avec eux, c'était tout comme. d'ailleurs, elle a déjà pensé avoir un crush sur Erwan, mais a finalement réalisé que ce n'était qu'une forte amitié qui les liait.
√ elle ne sait plus quoi pensé depuis la mort de noah. elle souffre autant que les autres et ne veut pas y croire. le plus dure dans tout cela est de voir l'impact que tout cela a sur les autres. ils sont tous morts avec noah.
√ les films d'horreurs lui font peur, mais elle ne peut pas s'empêcher d'en regarder. maso sur les bords. elle croit aux fantômes et aux extra-terrestres.
√ elle lit beaucoup de livre sur la psychologie, ça la fascine vraiment.
Les hommes viennent de mars, les femmes viennent de venus est son livre favori et le lit au moins une fois par année.
√ elle a la mauvaise habitude de jouer avec ses cheveux et les mettre dans sa bouche. elle a beau vouloir s'abstenir, elle n'y arrive pas. c'est comme ceux qui se ronge les ongles, sauf qu'elle ne mange pas ses cheveux.
story of my life Sur la banquette arrière du SUV de mes parents, je lisais les premières pages de Misery, un livre qui m'avait fortement été conseillé par mon professeur. De plus, ça m'aidait à passer les heures à venir en route vers je-ne-sais-où. Plus jeune, j'adorais suivre mes parents partout dans le pays, mais après quelques années, ça commençait à devenir un peu chiant. Je n'avais même pas le temps de me poser et me faire des copains qu'on devait déjà partir. C'est pourquoi cela a toujours été un peu plus difficile pour moi de m'attacher à quelqu'un. Je n'étais pas non plus une asociale, au contraire, j'arrivais facilement à faire la conversation avec des inconnus. Par contre, je ne pouvais pas blâmer mes parents, ils ne faisaient que leur boulot. Ce n'était pas un choix pour eux. Bref, j'étais sur le point d'entamer la sixième page lorsque le véhicule s'arrêta. Confuse, je refermai le bouquin et regardai par la fenêtre.
« Qu'est-ce qu'on fait chez tante Lucy ? » C'était peut-être de la famille, mais rares étaient les fois où nous lui rendions visite. Si ce n'est pas pour les évènements spéciaux, comme Noël ou Thanksgiving. Notre famille était plutôt indépendante. Chacun faisait leur truc de leur côté et se contactait qu'en cas d'urgence. J'exagère un peu, mais vous voyez le genre. Mon père s'était retourné vers moi avec un regard concerné, ce qui m'inquiétait un peu pour être honnête. On aurait dit qu'il allait m'annoncer la mort de ma grand-mère ou un truc du genre. Mais non...
« Ta mère et moi avions beaucoup discutés ces dernières semaines et nous croyons que ce serait mieux pour toi de rester ici... avec Lucy. » Peut-être que j'avais mal compris, mais les mots étaient assez clairs à mes oreilles. En gros, ils me laissaient derrière.
« Po... Pourquoi ? » Je n'étais pas fâché, pas du tout. Tout simplement confuse. Oui, bon, nous avions nos différents, mais c'est normal, non ? Entre parents et enfants, ce n'est pas toujours beau. J'avais posé le livre sur la banquette, libérant mes mains pour les entrelaçer et jouer avec mes pouces. Ce que je faisais lorsque j'étais nerveuse.
« Et bien, un peu de stabilité ne te ferais pas de mal. Tu pourras finalement aller au lycée, te faire des copains et tout. » J'avoue que l'école à la maison était loin d'être cool. Certaine personne pense que s'est sympa, parce qu'on n'a pas besoin de se bouger le cul pour aller en cours, mais non. En fait, c'est plutôt long et emmerdant. Personne avec qui déconner au fond de la classe et vu que les cours se donnent à la maison, aucune façon possible de faire l'école buissonière. Dans tous les cas, la décision de mes parents étaient prises et je ne pouvais pas y échapper. Ma tante sortie de la maison et m'aida à entrer mes valises. Avant je puisse mettre les pieds à l'intérieur, mon père m'intercepta.
« On n'a pas droit à un au revoir ? » Je sais qu'ils faisaient tout cela pour mon bien, mais une partie de moi me disait que je n'étais qu'un poids de plus sur leurs épaules et que maintenant, ils étaient finalement libérés. Ils m'aiment, je n'en ai aucun doute, mais j'ai toujours eu l'impression d'être de trop. La vie de militaire n'est pas une vie de famille. J'enlançais donc mes parents avant de les voir disparaître au coin de la rue.
« Mais sérieux tu fous quoi là-dedans ? » Je levais les yeux au ciel en entendant ma cousine frapper sur la porte de la salle de bain depuis déjà quelques minutes. Ne plus vivre avec mes parents avait des avantages, par contre, je n'étais plus "enfant unique" et je commençais à le regretter. Cohabiter avec ma tante et son mari était simple. Avec Savannah par contre, là ça se compliquait. Elle était aussi le seul enfant et tout comme moi, ça parait. Une vraie peste qui se permet tout le temps et qui croit tout le monde à ses pieds. Rien de plus agaçant. J'ouvris la porte d'un coup sec avant de lui lancer un faux sourire.
« Contente ? » Elle soupira de façon exaspéré avant de s'enfermer à son tour dans la pièce. Par contre, ce que je ne réalisais pas, c'était à quel point on se ressemblait tous les deux. À vrai dire, je ne préférais pas y penser, mais mes amis aimaient bien me le rappeler lorsque je me plaignais à son sujet. Il se moquait, sachant que c'était pour moi, la pire insulte. Dites que je suis grosse, dites que je suis moche, mais ne dites pas que je ressemble à la princesse qui vit sous mon toit.
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