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Simon Hawkins

soit t’es un loup, soit t’es une proie

Nom : Hawkins, un nom qu'il tient de son père, un homme qu'il a méprisé jusqu'à sa mort. √ Prénom : Simon, vous vous demandez pourquoi ? Il est né le 28 octobre, ne sachant pas trop comment l'appeler la sage femme qui s'est occupé de la naissance du nouveau née a suggéré de prendre un calendrier et de regarder à la date d'aujourd'hui. √ Âge : 25ans. √ date et lieu de naissance : Le 28 octobre 1990 à Newburg.√ vos origines : Américaines même s'il ne s'est jamais trop renseigné, il est possible qu'il ait de lointain parents originaires d'un autre pays. √ Métier : serveur au hard rock coffee, c'était pourtant pas gagné, après l'entretien qu'il a passé. √ Orientation sexuelle : hétérosexuel, un brin homophobe sur les bords, il n'a jamais pensé aller voir ailleurs. v groupe : arnacoeur. √ Statut matrimonial : Célibataire. Il aurait pu pourtant, être l'un de ces couples qu'il critique ouvertement. Avec elle, il aurait volontiers ressembler à tous ces amoureux qui se bécotent et qui ont l'air idiots Joue contre joue, yeux dans les yeux, main dans la main... mais le destin en a décidé autrement. Depuis, il se contente d'étreintes sans âmes avec des inconnues qu'il quittera au petit matin sans jamais les rappeler. √ côté financier : Pas un rond sur le compte en banque. Il se contente de jobs moisis qui lui permettent de finir les fins de mois en mangeant des pâtes à chaque fin de mois. Caractère : orgueilleux, rancunier, vulgaire, blasé, franc, indépendant, mystérieux, sarcastique, violent, impulsif, irréfléchi, drôle, instable.√ groupe : arnacoeur.

the last song
Il adore la musique, dans la rue, il n'est pas rare de le croiser avec des écouteurs plantés sur les oreilles. Le monde extérieur n'existe plus quand il est branché à son appareil, il met le son si fort qu'il n'entend rien d'autre. + Considéré comme de la mauvaise graine, ces manières n'ont rien d'élégantes. Au contraire, il est connu pour être malpoli, voir mal élevé. + Il fume, il a commencé à l'âge de dix ans, quand il a trouvé le paquet de sa mère planqué sous le canapé, il n'a jamais vraiment arrêté depuis. Si bien que ces doigts en portent des stigmates jaunâtres. + Il prétend n'avoir peur de rien mais en vérité, il est paniqué par énormément de choses. Ce qui le terrifie le plus reste la solitude et l’abandon, deux mots qui font partie intégrante de sa vie. + Souvent dans l'excès, il boit étonnamment peu. Jamais à outrance, hors de question qu'il finisse comme son père. Il met un point d’honneur à toujours garder le contrôle surtout qu'il a la fâcheuse tendance de s'emporter facilement. + Gamin, il était fan de comics. Il se planquait à la bibliothèque pendant que son père cuvait son alcool et passait des heures entières à parcourir ces BD. Il rêvait de devenir un justicier comme son héros favori: Batman. Il est loin du compte. + Pendant six années, sa mère a continué de lui envoyer une carte postale pour chacun de ses anniversaires puis plus rien. Il l'a retrouvé, quelques années plus tard, dans la capitale, un bébé dans les bras, un mari qui ne ressemblait en rien au salop avec qui elle avait conçu Simon. Il n'a jamais été l'aborder, il n'y avait plus de place pour lui dans cette équation. + Il supporte pas les pimbêches trop parfumés avec un pot de peinture sur la gueule qui bouffent de la salade en guise de repas et vont quand même se faire vomir après. Lui, il aime le naturel, la simplicité, une fille qui hésitera pas à commander un hamburger et à qui il devra enlever le surplus de mayonnaise collé sur la joue. + Il ne croit pas en dieu, celui ci ne lui a jamais vraiment donné de raisons de le vénérer en même temps. Il erre dans les ténèbres depuis le jour où il est né comme si la vie le punissait d'un péché qu'il n'a pas choisi: un enfant hors mariage, non désiré. + Il s'astreint au footing au moins une fois par semaine pour garder la forme. C'est aussi un moyen pour lui d’extérioriser ses démons. + Il est plutôt bon cuisinier, sans trop pouvoir l'expliquer, il a un don pour allier les saveurs entre elles et fait des miracles.


all the single lady
ton pseudo : Johanna. √ âge : 26ans, encore et toujours. √ pays : france. √ fréquence de connexion : tous les jours, ou presque. √ comment t'es arrivé ici? : j'y suis déjà. √ un commentaire? : accroc à ce forum, moi ?

Spoiler:

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story of my life
Les Donovan étaient très heureux en mariage, avant qu’ils n’apprennent par le corps médical qu’ils ne pourraient jamais concevoir d’enfants. Cette nouvelle les a complètement brisé, eux qui espéraient tant fonder une grande famille. C'est au bout de plusieurs années que la solution s'impose à eux, ils ont de l'amour à revendre et beaucoup d'enfants en ce bas monde n'ont pas la chance d'en bénéficier. Ils se lancent dans le projet fou de devenir famille d’accueil. Ils ont recueilli à leur domicile bien des enfants. Simon les rejoignit tardivement, suite à la mort prématurée de son père des suites d'une overdose. Un soulagement pour l'adolescent. Il n'a pas pleuré à l'enterrement, il a sourit. Enfin libéré du joug de ce tyran qui lui rendait la vie infernale mais trop lâche pour se salir les mains. Simon se souvient comme hier du jour où son regard à croisé celui de la jolie blonde pour la première fois. « Je suis Andy. » Il est tombé sous son charme dès la première minute: son sourire mélancolique, son regard tendre, sa chevelure sauvage. Par la suite, il a apprit à aimer son intelligence, sa fragilité, cette façon bien à elle de réussir à le faire sourire en toutes circonstances, les cailloux qu'elle traine dans ses baskets. « Simon. » Elle est vite devenue indispensable à sa vie, investigatrice d'un bonheur presque insolent. Pour la première fois, il avait l'impression d'être important, de compter pour un autre être humain et sa solitude est moins lourde. Il y avait bien les Donovan qui faisaient leurs possible pour que le gamin en manque d'affection ne manque de rien mais jamais il ne les a considérés comme ces propres parents. Son point d'ancrage, c'était Andy et c'était suffisant pour lui.

Les années passent, la relation évolue vers quelque chose de plus complexe, de plus malsain. Simon s'est clairement entiché de celle que tous considèrent comme sa sœur. Elle ne l'est pas vraiment et s'il regarde en arrière, il pourrait dire qu'elle ne l'a jamais vraiment été. Au volant de son vélo, il s'arrête devant la maison blanche où il a élu domicile depuis maintenant deux ans, le seul endroit où il s'est véritablement senti chez lui pour y trouver Andy en mauvaise posture. Il n'a pas toutes les informations, la jalousie marque un tournant décisif de son existence ce jour là, déformant la réalité. La main du pervers se hisse sous la jupe de la belle suédoise alors qu'elle repousse ses assauts avec véhémence. Il n'en faut pas plus à Simon pour sortir de ses gongs. Pauvre fou. Il a osé poser la main sur elle. Il assène un premier coup de poing directement dans le ventre du bandit. Il ne lui laisse pas le temps de répliquer et déverse sa colère, décuplant une force qu'il ne pensait pas avoir en lui. Sa rage atteint des sommets alors que le visage en sang du jeune homme supplie l'autre d'arrêter. « Calme toi Simon. Tu vas le tuer. » Sa voix ramène l'adolescent à lui. Les mains en sang, il se tourne vers le visage connu de celle qu'il aime tant. La respiration saccadé, il regarde l'étendue des dégâts, presque effrayé par son propre courroux. Il n'a rien contrôler et la main de la blonde n'avait pas atterrie sur son épaule, il l'aurait en effet peut être tué. La police ne croira pas à la situation de légitime défense malgré le témoignage d'Andy. Un gamin des foyer, avec un père violent et alcoolique est condamné d'avance dans un monde comme celui ci.

Simon passera un an dans une prison pour mineur, jusqu'à sa majorité. Plus seul que jamais. Sans réel droit de visite. Tout ça alors que le crétin qui avait tenté de profiter d'Andy était en liberté, prêt à recommencer. Parfois, cette idée lui traversait l'idée. Il la chassait rapidement, pour ne pas devenir fou. Imaginer le pire ne l'aiderait pas, il le savait. Un an sans la voir -membre de la famille seulement, et pour le coup, ça les arrangeaient bien de dire qu'elle n'était pas sa sœur biologique-, c'est long, c'est un putain de tunnel sombre mais enfin, la lumière apparaissait. Enfin, c'est ce qu'il croyait. Arrivé devant son ancienne demeure, il sonne à la porte. Après avoir embrassé ceux qui l'avait chaleureusement accueillis et ne tenant plus, il demande: « Andy est dans le coin ? » « Elle est partie. » « Elle a laissé un mot ? Quelque chose ? » Il déglutit difficilement, les sourcils froncés. Rien. Elle n'a rien laissé pour lui et la pilule est dure à avaler. Il compose son numéro. Le numéro que vous demandez n'est plus attribué. Son téléphone s'écrase en lambeaux sur le sol. Était il aussi insignifiant. Avant il aimait la vie simplement parce qu'il l'avait en commun avec elle, malgré les merdes. En dépit de tout. Elle n'est plus là. Elle est partie. Le souvenir de son visage, de son rire est encore vivace. Il donnerait n'importe quoi pour revenir un an plus tôt, pour la revoir, juste une fois. Après de longues semaines passés à se morfondre dans sa douleur, à ruminer le souvenir de celle qui aurait pu être la bonne. Il a finit par se faire une raison. Peut être que finalement, il ne méritait pas d'être heureux. Peut être qu'elle ne méritait pas qu'il l'aime inconditionnellement.

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Ce qu'on va être beau ensemble tu veux dire