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(jason) gives you hell

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Andy Olsson
Andy Olsson
+ i spend my all life hiding my heart away
≡ messages : 227
≡ arrivée : 18/08/2015
≡ célébrité : tuppence middleton.

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MessageSujet: (jason) gives you hell (jason) gives you hell EmptyVen 28 Aoû - 2:07

gives you hell
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Une soirée qui ne lui ressemble pas. Une invitation qu’elle a reçue. Offre qu’elle ne peut pas refuser. Contact de la vie d’avant. Une demande.
Le regard qu’elle jette au reflet. Le regard qu’elle pose au visage. Le rouge aux lèvres, le froid opalin de la peau et le robe qui file contre les courbes. Ça ne lui ressemble pas. Les soirées. Soupire qui file entre les lèvres. La porte qui se pousse et le point de rendez-vous qu’elle retrouve. Un sourire qu’elle pose aux lèvres, la vie qu’elle feinte, les semblants qu’elle sait poser au visage. Le mensonge qu’elle n’a pas envie de faire. Lui qui voulait qu’elle joue. Elle ne peut pas. Elle ne peut plus jouer. La musique ne fait plus partie de sa vie.
Le baiser qu’elle pose à la joue. « Je ne peux plus jouer. J’ai perdu une partie de l’ouïe et des fractures à la main m'empêchent de pouvoir jouer comme avant.» Plusieurs instruments qu’elle savait manier et plus rien maintenant, que le vide. Un sourire. Les mots échangés. Les questions. Elle n’a pas la force de mentir. Pas à lui. Pas ce soir.

Le temps qui file. Le monde qui ne lui ressemble pas et le besoin de prendre l’air. Cette impression d’étouffer. La foule qu’elle n’a plus l’habitude de côtoyer. Que la solitude depuis un an. Que les autres qu’elle évite. Depuis son retour à Memphis, elle tente de reprendre le cours de sa vie, elle tente de reprendre le contrôle, mais c’est complexe. Les figures aimées qu’elle retrouve. Le seul à avoir sur capturer son cœur et les autres qu’elle a blessés. Kellan. Le chanteur de son ancien groupe. Le cœur qu’elle a brisé et l’amour qu’elle n’a jamais su porter à un autre. Les foutus regrets qui ne cessent de la ronger. Simon. Le seul à qui elle a su parler, le seul à connaître les maux, les souffrances, mais dix années pour les séparer. La peur d’aimer. Les conneries. Le contexte. Andy. Elle n’est pas complète. Que des morceaux mal assemblés.
Revoir Simon. Ça lui brise le cœur. Ça cause des souffrances qu’elle ne sait calmer. La rage au fond des yeux, la haine et la force avec laquelle il la repousse. Rien pour l’aider à se sentir mieux. Que les regrets pour le briser un peu plus.
Andy, elle s’éclipse entre les couloirs, trouve l’escalier de secours pour l’escalader et rejoindre le toit. Les endroits qu’elle aime. La vue qui coupe le souffle. La ville qui se dessine sous les yeux. Les sentiments de liberté, le monde qui lui ressemble un peu plus. Elle n’a plus rien. Plus l’argent. La soirée. Ce n’est que des semblants, des sourires qu’elle doit poser alors qu’elle n’a rien pour se sentir heureuse. Qu’elle n’a plus la force de faire semblant. Que les souvenirs pour venir semer le troublent, que les vides pour creuser son cœur.
La porte de la cage d’escalier qui est brisée. La porte qui ne s'ouvre plus de dehors. Qu’importe. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas qu’elle vient de s’enfermer en montant sur le toit, elle ne sait pas qu’elle est prise au piège. La cigarette qu’elle attrape pour poser entre ses lèvres. La fumée qui brûle la gorge, mais la dose de nicotine qui calme la tension. Le vent qui percute la peau pâle. Le vent qui souffle alors qu’elle s’approche du rebord pour s’y poser. Les pieds dans le vide. Le regard qui contemple les lumières. La hauteur. Ça serait plus simple de se jeter dans le vide. Elle roule les yeux Andy. Connerie. Elle ne peut pas. Elle n’a pas le courage. Les billes océans qui se perdent dans le ciel. La cigarette qui se consume entre les lèvres. Les idées qui partent en vrille.
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MessageSujet: Re: (jason) gives you hell (jason) gives you hell EmptySam 29 Aoû - 2:12

gives you hell ... !

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« Ce n'est pas faux de dire que le temps guérit toutes les blessures, au niveau physique la guérison commence instantanément et c'est notre corps qui fait le travail. Mais lorsqu'il s'agit des relations humaines certaines blessures se cicatrisent en une journée d'autres restent vives pendant toute notre vie. Parfois nous devons nous guérir nous même et parfois notre vraie tâche c'est de guérir les autres.  » ❖ andy and jason

Time can heal, but the scars only hide the way you feel, and it's hard to forget how I left you hanging ... douce matinée ou les rayons de soleil se pose sur son visage il tente dans un petit désespoir de tenter de garder les yeux fermés, mais dès les paroles de musique faufilé dans son oreille, il ne peut faire autrement que celui de les ouvrir. Il tente vaillamment d'éteindre son réveil pour retirer la couette qui laisse entrevoir son torse nu avant d'un geste de prendre le verre lésinait sur la table de chevet qu'il boit d'un trait. Il ignore en réalité l'heure qu'il peut être, mais il sait très bien qu'il est encore tôt, mais pas assez lui quand il voit l'inconnue qui se trouve à ses côtés, elle semble totalement nue suite à leur ébats de la nuit précédente ou il a d'ailleurs très peu de souvenir en vérité cette nuit d'ivresse passé l'importe peu. Tout ce qu'il sait c'est qu'il a dût la sauter et rien de plus, mais de là à ce qu'elle reste dormir cela est une première qu'il corrige dans la seconde qui suit. Dans un geste il soulève quelques secondes le matelas pour laisser la jeune femme apparemment blonde cette fois-ci se retrouver à terre comme un vers et se réveille d'un geste brusque fixant Jason qui dans un geste de la main la fait patienter pour boire une gorgée de son verre pour finalement se retrouver face à elle. « Est-ce que toute les blondes sont aussi écervelée que toi ou réellement je suis tombé sur la plus stupide qui puisse exister ce qui explique que je ne me rappel de toi ou de ce qui c'est produit hier soir » il finit presque par se perdre dans ses pensées avant de la voir toujours assise à terre se cachant derrière la couette avant que Jason ne lève les yeux au ciel en voyant cette scène qui se laisserait prendre par une pudeur qu'il est certain elle ne connait pas « Tu t'es fait sauter cesse d'avoir cette air de sainte ni touche alors que tu ne l'es pas, rassure moi on ne te paye pour le sexe sinon il est vrai que je serais tombé bien bas ! Alors tu attends quoi ? Une invitation pour te tirer de chez moi » sans prendre de gant il l'avait relevé ouvrant la porte de l'entrée lui laissant sa couette jetant au passage ses quelques vêtements si on pouvait appeler le peu de tissus qu'il tenait en main ainsi et sans lui laisser le temps il avait refermé la porte au nez de la jeune femme auquel on pouvait entendre les pires insultes à son effigie. Il avait soupiré il avait guère de temps pour de telles sottises, sa journée il le savait allait être longue davantage qu'il venait de se souvenir en regardant le carton d'invitation qui se trouvait sur la table basse du salon qu'il devait faire acte de présence à une soirée mondaine ce qui disait beaucoup de gens riches qui faisait le bonheur du cabinet ou il travaillait, mais également dans son profit personnel ou sa victime se trouverait là bas. Partant en direction de la salle de bain il avait contacté personnellement la personne qui s'occupait de lui offrir les meilleurs costume. Ce soir un gala important l'attendait et pour cela il devait enfiler l'habit de cet homme implacable, froid et rigide de tout émotions, mais qui avait ce don de charme dévastateur qui ferait son effet, mais pour le moment il s'était dirigé à prendre sa douche pour finalement choisir de bosser chez lui. C'était une chose très rare, à vrai dire cela ne lui arrivait jamais voir presque jamais. Jason semblait irrité plus que d'habitude, derrière l'homme froid qu'il était une part de lui ne pouvait effacer la date d'aujourd'hui, une date qui le hantait encore et certainement jusqu'à son dernier souffle. Il avait beau être différent, se montrer confiant et sans crainte pourtant lorsqu'on y regardait de plus près on pouvait facilement constater qu'aujourd'hui il était surtout un type qui se cachait derrière un masque et rien de plus. Il s'était enchaîné à se concentrer sur un dossier ou du moins il tentait en vain. Son esprit ne semblait pas quitter cette pensée de cette date qu'il était il avait beau tout faire pour se changer les idées cela ne marchait pas avant de revenir à la réalité dès qu'il entendit quelqu'un sonner à la porte. En fixant l'heure il se rendait compte qu'à se perdre dans ses rêveries ou plutôt ses cauchemars il avait guère fait attention que la nuit était tombée rapidement. Surpris il s'était relevé affichant sourire et assurance et ouvrit la porte pour découvrir le portier qui venait lui ramener son costume de la soirée. Il avait pas moins d'une heure pour se préparer chose suffisante pour lui. Il avait opté pour un costume deux pièce chemise blanche ainsi que veste noir venant d'un prestigieux stylisme tout se devait à être comme la soirée. Être de la haute société, dans ce genre de soirée tout était scruté ce que l'on portait, la façon dont on parlait et surtout d'être certain que l'on connaissait les invités présents. Une erreur et le cortège de faire partie de se monde vous étiez retiré plus vite que l'on imagine. Quand il s'était posé devant le miroir réajustant bien sa veste ainsi que ses boutons de manchettes, il ne lui restait un petit quart d'heure pour partir et se retrouver face à la fosse aux lions. Il était descendu vite de son appartement pour apercevoir la limousine garé à quelques mètre, une limousine payé par sa société, ce soir n'était pas un soir comme les autres. Il devait briller et rien de plus. Lorsqu'il était arrivé, il avait pu dans un premier temps observé les gens autour de lui. Il pouvait facilement entre les rires de chacun qui se valait à être aussi faux que leur perruque à des centaines de milliers de dollars. En vérité, une part de lui aurait cette fois-ci eu l'envie de rester tranquillement chez lui que de devoir faire la courbette à des gens qu'en réalité il méprisait peut-être était-ce la raison pour laquelle il prenait si plaisir sans aucune culpabilité à dépouiller bon nombre de gens prenant plaisir par des femmes qui semblait recouvrir une seconde jeunesse alors qu'elle était aussi godiche qu'on pouvait le prétendre. Dès que Jason avait posé un pas à la soirée ce fut sourire, coupe de champagne et bien entendu affaire tout ne résumait qu'à ça. Les galas de charité était qu'une ruse pour extorquer autant d'argent et il le savait mieux personne et durant plus d'une heure il avait charmé, manipuler et séduit nombreux client ainsi que femme qui ne jurait que par ses prouesses. Plus loin de la foule il avait fixé l'instant différemment, ce soir il était loin d'être dans sa forme olympique que l'on connaissait il le sentait et le savait et il détestait ce moment bien qu'il ne pouvait nier que de ressentir ce qu'il ressentait étrangement le rassurait. Jason semblait presque perdu et il avait eu besoin d'air, il avait l'impression d'étouffé, il avait détaché un bouton comme la sensation qu'il ne pouvait plus respirer s'excusant des plus belles il avait emprunté l'escalier de secours montant deux par deux pour se retrouver sur le toit. Il avait coincé la porte avec cale. Bien évidemment dans sa hâte il n'avait pas oublié de prendre une bouteille qu'il avait bu d'un geste fermant les yeux il les avaient ré-ouvert pour apprécier l'air qui s'abattait sur son visage. D'un geste de la main il pris une cigarette rare ou il fumait à vrai dire c'était une chose presque surprenant, il ne fumait presque pas uniquement quand il en avait besoin et là il y avait pas de doute tout son être lui disait haut et fort qu'une cigarette l'aiderait à se sentir mieux autant que cette bouteille à la main. Il semblait se sentir mieux. A cet instant il était serein et rien ne semblait pouvoir le faire sortir de cet état de calme qu'il était rare de le voir, mais bien évidemment ce moment fut de courte durée. Dans un geste son regard fut intriguée par le grincement d'un bruit qui s'allait à être lent et plus rapide avant qu'il ne tourne la tête tout en apercevant une femme à priori qui venait de monter, mais qui avait par un geste dégager le cale qu'il avait mis. « Attention à la porte ! » elle ne semblait ne pas l'avoir entendu chose qui l'avait surpris au vu de combien il l'avait hurler, il avait tenté d'accourir, mais dès qu'il était arrivé la porte s'était refermé sur lui, sur eux. Elle semblait l'avoir remarqué, mais semblait ne plus y prêter attention, il l'avait vu tirée sa cigarette sans faire attention à lui. « Non mais tu es aveugle ou tu le fais exprès. Tu m'entends ou quoi ?! » il avait finalement dans un geste furtif pris le bras de la jeune femme avant que celle-ci ne se retourne pour voir qui se trouvait face à lui. L'air surpris il la reconnue entre mille « Aveugle non, mais sourde oui j'avais presque oublié » sa pensée c'était fait entendre le la jeune femme qui avait pas manqué de lui lancé le regard le plus noir qu'il connaissait ou du moins c'était dire. Le tact n'était pas une chose qu'il connaissait d'ailleurs il s'en fichait pour dire vrai « Les appareils auditifs ça existe ça ferait pas de mal pour ton problème tu vois ... » elle le regardait toujours aussi mal il s'attendait déjà à ce qu'elle crache son venin sur lui cela ne l'aurait pas surpris et il commençait presque à avoir l'habitude. « Et puis qu'est-ce qu'une fille comme toi fait ici à ce genre de soirée ... ? » Jason avait toujours ces mots pour charmer les femmes encore plus Andy, elle le détestait, mais par chance cette haine était réciproque, il ignorait pourquoi, mais la rabaisser et surtout la mettre plus bas que terre semblait presque le réconfortait dans ce moment où il aurait voulu tout sauf être coincé avec elle.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: (jason) gives you hell (jason) gives you hell EmptySam 29 Aoû - 4:42

gives you hell
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Cette impression de ne plus respirer. Ce monde qui ne lui ressemble pas, ce monde qui ne lui a jamais ressemblé. Des sourires qu’elle ne supporte pas. Le sien sonne faux. Symphonie mal accordée, les instruments sur la mauvaise tonalité.
Service qu’elle rend. Ami précieux. Ceux qu’elle perd, ceux qui filent de sa vie. Ancien musicien de renom. Personne à qui s’accrocher, que les autres qui envoie le mépris, que les mots acerbes qu’elle revoit au visage. Que la nouvelle vie qu’elle n’assume pas.
Besoin pressant de prendre l’air. L’inconfort dans la robe satiné. Ça ne lui ressemble pas à Andy. Ça ne lui ressemble pas cet endroit, cet accoutrement. La porte qu’elle pousse. Personne qu’elle ne voit. Une ombre qu’elle ne remarque pas. La sensation d’étouffer, de devenir folle. Les sons qui se mélangent. Ce besoin de silence. D’un silence profond. Aucun prémisse de son. Les sons imprécis. Les sons qui ne sont plus comment avant. Pratiquement sourde, mais les sons qu’elle peut encore entendre, les sons isoler, les voix qu’elle entend lorsqu’il n’y a pas d’autre distraction autour.

La voix qu’elle ignore, vers le bord qu’elle se dirige, mais les sons qui la happent. Les mots qui se percutent à cause du silence, rien d’autre. Les mots qu’elle devine et le regard qu’elle tourne vers lui, les yeux qui filent contre les lèvres, les mots qu’elle attrape au passage. « Aveugle non, mais sourde oui j'avais presque oublié » Les billes bleues qui roulent dans leur orbite, la lassitude qui vient filer sous la moindre parcelle de sa peau. Le problème qu’il sait, le handicap pour gâcher sa vie, la musique qu’elle ne joue plus, les mains fracturées. Il ne peut pas comprendre ou peut-être que si. Cette impression de voir son miroir Les souffrances refoulées, les souffrances cachées.
La réponse qui ne vient pas. L’attention qu’elle n’a pas envie de lui offrir, mais les phrases qu’elle comprend sans se donner la peine. La rage qui file à la bouche, le dégoût qui roule contre la langue. « Les appareils auditifs ça existe ça ferait pas de mal pour ton problème tu vois ... » - « Oh. Toi il n’y a rien pour régler le problème de la bêtise humaine. Tu es une cause perdue.» Le regard qu’elle lève une fois de plus au ciel, la cigarette qui file entre les lèvres. Le besoin de détendre les muscles. Le besoin de calmer les envies de massacre. Il ne fait rien d’autre que la rendre folle, qu’être ce qu’elle méprise, ce qu’elle déteste. Elle voit plus. Elle se doute de plus. Elle n’accepte pas. Elle ne veut pas voir sur la surface, c’est plus facile de le détester, plus facile de lui jeter le venin, de lui cracher les mots. « Et puis qu'est-ce qu'une fille comme toi fait ici à ce genre de soirée ... ? » Soupir. La réponse qu’elle n’offre pas. La réponse qui ne le concerne pas. Les pas qu’elle fait pour s’éloigner. La proximité qu’elle ne supporte pas avec lui. Rien. Que l’envie de le pousser pour qu’il s’écrase au sol. Le silence qui se fait entendre. Le silence qui fait un bien fou, les mots qui résonnent au fond de crâne, les mots qu’elle n’a pas envie d’entendre. « Ça ne te concerne pas.» Les mots qui roulent à la langue. La parole qu’elle n’a pas perdue. Les mots qui se font plus lents, mais elle sait encore parler, parce qu’elle entend encore, parce qu’elle entend à moitié. Pas comme avant. Pas tout le temps. Pas dans les foules, trop de choses à entendre pour comprendre. La concentration dont elle a besoin, le calme obligé.
Les pas pour s’éloigner, mais la haine qu’elle a envie de lui déverser au visage, la haine qu’elle a envie de lui cracher pour calmer les tensions, pour calmer la peine qui bouffe le cœur. La cigarette qui brule entre les lèvres, le calme qu’elle n’arrive pas à trouver. Sa présence l’insupporte. Sa façon de parler. Sa façon de la regarder. Sa façon de respirer. Elle n’arrive pas à se trouver près de lui, elle n’arrive pas à comprendre la rage qui l’habite. Elle ne sait pas Andy.

Elle revient Andy. Elle n’a pas fini. Elle est incapable de rester sans lui lancer le venin, sans tenter de calmer la rage qui ronge les tripes. Incontrôlable. Elle déteste ça. Elle ne supporte pas. « Toi, on sait ce que tu fais ici par contre. Je n’arrive pas à comprendre comment elle se laisse piéger par toi.» Dégoût au fond de la voix. L’incarnation de ce qu’elle déteste. Les hommes qu’elle ne sait pas aimer, les hommes pour marquer le passé et les violences qu’elle a pu subir pendant l’enfant, la virginité volée. Qu’un pour savoir les maux en entier, que les autres pour recevoir. Elle ne sait rien faire d’autre Andy. « Elles doivent être aveugles.» Les yeux qui roulent une fois de plus. Elle voit sous la carapace. Elle se doute. Elle ne force pas, elle ne veut pas voir plus loin. Pas d’empathie pour lui. Impossible.
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MessageSujet: Re: (jason) gives you hell (jason) gives you hell EmptyDim 6 Sep - 18:32

gives you hell ...

(jason) gives you hell K2VKsvw
« Ce n'est pas faux de dire que le temps guérit toutes les blessures, au niveau physique la guérison commence instantanément et c'est notre corps qui fait le travail. Mais lorsqu'il s'agit des relations humaines certaines blessures se cicatrisent en une journée d'autres restent vives pendant toute notre vie. Parfois nous devons nous guérir nous même et parfois notre vraie tâche c'est de guérir les autres.  » ❖ andy and jason

Jason à cette sensation de ne plus rien contrôler, son corps ne semble pas en accord avec son esprit, c'est d'ailleurs une chose qui lui arrive rarement voir presque jamais. Il ne sait pas ce qui lui arrive, mais il sait qu'il ne peut pas rester ainsi éternellement. Doucement, il se perd à fixer les gens autour de lui. Il entend très facilement les gens rires aux blagues qui ont le sait ne sont le pas du tout drôle manquant parfois d'être irrespectueux, mais c'est bien connu quand on a de l'argent, la plupart du temps les autres ne sont rien si ce n'est des insectes qui est facile de supprimer avec de l'argent. Dans ce genre de soirée, le plus important c'est de graisser la patte aux personnes les plus riches au risque qu'en une seconde nous ne devenons personne et ça Jason le sait parfaitement, tenant la flûte de champagne, il l'embrase pour laisser le goût s’abattre dans sa bouche, une mine se laissant porter à un dégoût, car oui il est loin d'être adepte au champagne et cela même si ce millésime se vaut à des fortunes, il fait ce qu'on attend de lui et de ce qu'il veut montrer en arpentant l'apparence du jeune homme qui sait exactement ce qu'il veut. Remontant son regard vers ces gens qui en vérité l'insupportent, il peut voir cette sensation que tout se passe au ralenti comme si le temps se figeait au fur et à mesure des secondes, il ignore réellement ce qui se passe, mais il ne peut pas s'empêcher de remarquer les petites choses qui semblent aux yeux des autres sans importance et pourtant qui l'a aidé à se hisser au sommet. Cette soirée lui rappel à quel point l'égoïsme de la richesse est pure et où on apprend vite que le point essentiel c'est de se remplir les choses, car c'est c'est bien connu, les riches n'auront jamais assez d'argent qu'ils en ont déjà. Dans ce monde tout est superficiel et mensonge et auquel il se sent des plus à l'aise peut-être, car manipuler les gens est une chose qu'il sait faire avec brio. La culpabilité ? C'est une chose qu'il ne connait pas, tout ce qu'il compte pour lui c'est ce qu'il y gagne et pour cela il a aucune limite. A ses yeux tout ceci ressemblait plus à un jeu ou il ressortait comme à chaque vainqueur, d'ailleurs il avait pas mis longtemps pour obtenir ce qu'il désirait, les femmes de ce monde lui avait toujours semblait naïve si ce n'est stupide, mais après tout couguar qu'elles pouvaient l'être encore lorsqu'un jeune homme s'intéressait à elle et leur donnait plaisir elle semblait avoir cette impression divine qu'elle était devenu le centre de l'univers alors qu'en réalité elle était surtout faible et où il allait profiter pour rendre leur vie cauchemardesque et rien qu'à imaginer cela il jubilait déjà. Doucement il était sorti de la pièce où il s'était trouvé il y a quelques minutes, redressant son col il était sorti avant d'entendre son prénom et de voir ce type qui donnait l'exemple parfait d'être le genre de type qui se pensait être le plus puissant uniquement en affaire, car en dessous la ceinture il y avait pas de doute qu'il était plutôt impuissant se remémorant quelques secondes ses prouesses avec la femme de celui-ci. Souriant il avait enfiler ce costume qu'on attendait de lui, celui qui peut vous faire croire que tout est possible et le rend surtout possible, ce n'était pas étonnant que Jason ne perdait jamais une affaire, il entubait facilement les gens et dans cet univers tous était coupable, mais même le plus coupable du pire, Jason en faisait des plus innocent, il aurait dût certainement se sentir mal alors qu'en réalité il se fichait royalement tant qu'il gagnait cela l'importait peu, mais ce soir pourtant il sentait que les mots de ce type l'importait peu, il n'était pas dans son état, mais souriait, par chance il avait ce don particulier de retenir les choses et même quand il s'en foutait royalement. Il avait juste dit quelques mots voyant le large sourire de ce futur client qui s'imaginait déjà gagnant, après tout il devait le savoir comme pour beaucoup, Jason était pour tous l'avocat qu'il fallait avoir lorsqu'on se savait coupable et c'était les raisons pour lesquels Jason figurait sur la liste montante de ce genre d’événement et s'il appréciait d'habitude être ici, ce soir il semblait étouffé dans ce costume. Il avait vu un futur client potentiel arrivait, cette femme se montrant d'une assurance incroyable dont il s'était excusée, un baiser sur la main dont elle semblait se satisfaire pour l'instant avant que celui-ci ne prenne une bouteille pour prendre l'air et c'était ainsi qu'il s'était retrouvé le toit. Quand il était monté il avait respirer un grand coup, l'envie de hurler lui était venu pourtant il s'était retenu, il l'ignorait, mais tout son être se sentait bloquer. La réalité c'est que ce soit Jason était loin d'être d'humeur festive, son regard se percuta facilement à une vitre brisée, il pouvait voir son reflet. Si en apparence Jason semblait être le type sans sentiment, ce soir ses sentiments étaient en réalité bien plus complexe, car tout ne cessait de lui rappeler une unique chose, ce souvenir qu'il tenait de détruire en vain. Il inspire profondément laissant dessiner la fumée de la cigarette qu'il tire tentant par ce biais de se calmer et de reprendre les choses en mains. Le silence semble à ce moment être son meilleur ami où durant quelques secondes il ferme les yeux pour tenter de reprendre contrôle de lui-même écrasant au passage la cigarette buvant un dernier coup de champagne, il a beau détesté ce goût il sait qu'il a besoin de cet odeur pour oublier ce souvenir qui tente de s'emparer de son esprit et auquel il refuse. Jason est prêt à redescendre, sauf que malheureusement il voit la porte se fermer, la silhouette de cette inconnue monté apparemment peu de temps après lui ne semble pas faire attention à la porte qui se referme sur lui, sur eux pour les voir se retrouver bloquer ensemble sur ce toit. Fixement sans prendre le temps de lui laisser le temps de dire quoique ce soit, il laisse quelques paroles froide se faire entendre avant que son visage se porte sur cette fille. Fonçant les sourcils, Jason la reconnait facilement. Il ne peut s'empêcher de sourire sarcastiquement avant de sortir une nouvelle cigarette de sa poche. Il est presque surpris de la voir ici, il ne s'y attendait pas bien qu'il ne manque pas d'être blessant avec elle pour l'unique chose véritablement la blesser, il ne sait pas pourquoi, mais plus il la blesse plus il se sent satisfait comme si la voir malheureuse lui faisait prendre d'une manière comme une autre son pied. Andy, il sait qu'elle s'appel Andy, mais fait semblant de ne pas s'en souvenir préférant à nouveau lui sortir une phrase qu'il sait la blessera et cela même si elle semble avoir déjà soufferte des plus belles, il ne peut s'empêcher d'en rajouter une couche « Oh. Toi il n’y a rien pour régler le problème de la bêtise humaine. Tu es une cause perdue. » il laisse une bouffée de sa cigarette s'évader dans ce paysage si sombre où la lumière du lampadaire s'accorde presque à se briser dans la tension qui se trouve entre les deux jeunes gens, il ne dit rien la fixe uniquement. Qu'essayait-elle de faire en lui disant cela comme si pour lui cela avait un grand intérêt. « Si tu voulais régler la bêtise humaine de ce monde et bien je te suggérais de sauter de ce toit après tout tu un air de suicidaire alors autant aller jusqu'au bout ce n'est pas comme si tu pouvais entendre le bruit de ta propre mort. » ses mots sont froids et n'exprime aucun sentiment si ce n'est de la méchanceté pure et dur, à vrai dire il ne peut s'empêcher d'être ainsi avec elle, il l'ignore pourquoi, dès que son regard croise le sien, il ne peut le supporter comme si elle pouvait voir quelque chose en lui, une chose qu'il ne veut pas et la déteste pour ça. « Peut-être, peut-être pas, une cause perdue est une chose vaste et si j'en suis une et bien je suis loin d'être un handicap pour cette société comme tu l'es toi. » avide de compassion, il se montrait scrupuleux et des plus antipathique, beaucoup serait choqué pour lui cela était sans égal, parce qu'elle était sourde il se devait se montrer gentil avec elle. A défaut des autres, il restait le même en tout circonstance et puis la voir souffrir était la seule chose qui semblait dans ce moment précis lui faire plaisir. Il s'était retourné fixant la ruelle du bas, tout semblait vide, pas une personne à l'horizon la chance ne semblait vraiment pas avec lui ce soir. Il avait inspiré pour la regarder à nouveau se demandant ce qu'elle faisait ici pour quelles raisons s'était-elle trouvé dans ce genre de soirée qui à la regarder ne lui correspondait pas du tout, il ne sait pas vraiment pourquoi certainement la curiosité, mais il lui avait demandé même s'il n'attendait pas réellement de réponse de sa part. « Ça ne te concerne pas. » il hausse les sourcils loin d'être surpris par sa réponse, il ne sait pas pourquoi, il a tant de haine et cela dès qu'il pose sur son regard auquel il peut très vite voir à quel point la souffrance s'y trouve et c'est peut-être ça qu'il ne supporte pas de voir, dès qu'il pose son regard sur elle, il voit quelque chose qu'il a tant combattu et dont il ne veut plus ressentir à nouveau. Déverser sa haine sur elle semble la meilleure thérapie, car tout ce qu'il désire c'est qu'elle parte loin de lui que de voir supporter à nouveau ce regard qui le trouble de la pire manière possible à croire que ce soir tout semble lui accorder de se rappeler de ses souvenirs qu'il veut détruire.  « Toi, on sait ce que tu fais ici par contre. Je n’arrive pas à comprendre comment elle se laisse piéger par toi. » Jason dos face à elle finit par se retourner pour se retrouver une nouvelle fois face à face avec elle, il peut lire dans sa voix quelque chose qui la dégoûte mais se brise, il n'est pas idiot, mais ne dit rien durant quelques secondes avant de la regarder à nouveau « Je peux te retourner la même réponse que toi que cela ne te concerne en aucune façon ! » il en trouve la bouche pour boire une nouvelle fois une gorgée de cette bouteille qui manque comme toujours de le dégoûter avant de soupirer un court instant et de regarder Andy bien qu'en réalité poser son regard sur elle est quelque chose qui lui est difficile  « Et en quoi elles seraient piégés tu peux me le dire ? » il ne sait pas pourquoi, mais il peut très bien constater que quelque chose cloche davantage quand elle le regarde, s'il se sait être un type sans sentiment il a pourtant lui-même des limites « Ton avis m'importe franchement peu mais qu'on soit claires, je n'ai jamais forcé ou obligé quelqu'un a faire quelque chose qui ne souhaite pas, alors tes conneries garde les pour tes mecs ! » il recule d'un pas vers elle, il ignore pourquoi il lui a dit ça, il a pas se justifier d'elle pourtant il a pas aimé ce qu'elle tente de lui dire. Certes il se reconnait depuis toujours comme étant une vraie enflure de jouir du moment pour manipuler les autres, mais jamais de sa vie il ne serait une brute qui force physiquement les gens à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas bien qu'il n'y parait pas, Jason a malgré tout encore une conscience. La raison est peut-être surtout qu'il sait parfaitement ce que  c'est d'être détruit physiquement, de ressentir en soit une coquille vide, car derrière tout ce qu'il montre, Jason le sait très bien qu'au plus profond de lui, il est qu'un écorché de la vie et rien de plus.  « Elles doivent être aveugles. » Jason ne dit rien, mais ne peut pas s 'empêcher sur le coup de sa phrase de sourire un court instant quelque chose qui semble même le surprendre « ce sont des femmes riches qu'est-ce que tu t'imaginais à part le fait qu'elles soient aveugles ?  Leur seules satisfaction est de se sentir désirable, ça dépasse tout le reste c'est un autre monde c'est tout » Jason s'était assis à quelques mètres d'elle tout en fixant devant lui, il ne savait pas vraiment pourquoi il lui avait dit cela peut-être parce qu'il se fichait simplement des choses, qu'elle avait aucun intérêt pour lui ou parce que ce soir il était fatigué de sourire faussement à des gens qu'en réalité l'insupportait. « Sérieusement qu'est-ce que tu fous ici ? T'es peut-être sourde, mais tu sembles pas idiote ou juste peut-être un peu alors pourquoi t'es là ?» une part de lui ne voyait pas trop pourquoi il était intéressé de savoir ce qu'Andy faisait ici, mais en réalité il avait pas grand chose à faire et puis il ne pouvait l'avouer, mais la curiosité lui jouait vraiment défaut et cette fois il espérait qu'elle lui réponde.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: (jason) gives you hell (jason) gives you hell EmptyDim 4 Oct - 16:02

gives you hell
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Ça ne s’explique pas. L’animosité qu’elle ressent. Cette envie de lui faire mal parce qu’il sait les mots pour la blesser, il sait les mots pour enfoncer la lame au fond du cœur. Il sait les mots pour blesser et elle déteste se trouver en face de lui. Andy, elle ne veut pas voir autre chose que les apparences, elle ne veut pas avouer qu’elle se doute de la souffrance au fond du cœur. « Si tu voulais régler la bêtise humaine de ce monde et bien je te suggérais de sauter de ce toit après tout tu un air de suicidaire alors autant aller jusqu'au bout ce n'est pas comme si tu pouvais entendre le bruit de ta propre mort. » Les mots qui s’enfoncent au fond de la poitrine, le dégout qui roule contre sa langue et l’envie de lui hurler de se la fermer, mais elle ne fait rien Andy, elle ne parle pas, elle n’accepte pas les mots. Elle a compris. Elle a su attraper les mots au vol. Les mots qui font un peu plus mal. Rien qu’elle n’accepte parce que c’est le simple rêve qu’elle a perdu. « Peut-être, peut-être pas, une cause perdue est une chose vaste et si j'en suis une et bien je suis loin d'être un handicap pour cette société comme tu l'es toi. » Les yeux qui roulent dans leur orbite, les yeux qui se percutent au ciel avant de se retrouve sur l’étendue de la ville. Andy. Elle ne répond pas. Elle n’a pas envie de répondre. Elle vacille entre cette envie de se battre et de se la fermer, parce qu’elle n’a plus la force de lutter. Son retour en ville ne fait qu’empirer les choses.

Les mots qui fusent, la tension qui se fait sentir et Andy qui s’approche du rebord pour s’y poser. Elle n’a pas envie d’être avec lui. Elle ne supporte pas les soirées dans ce style, plus maintenant, plus maintenant alors qu’elle ne peut plus jouer, qu’elle ne peut plus vivre de sa passion. Un soupir qui file entre les lèvres et le regard se perd contre le ciel, les points lumineux qu’elle contemple pendant un court moment. La voix en sourdine, la voix qui se fait entendre, mais les lèvres qu’elle a besoin de regarder pour en saisir la moindre parcelle. Elle n’a pas envie Andy, mais c’est plus fort qu’elle. Le regard qui tourne. Le regard qui s’accroche au visage. « Je peux te retourner la même réponse que toi que cela ne te concerne en aucune façon ! Et en quoi elles seraient piégés tu peux me le dire ? Ton avis m'importe franchement peu mais qu'on soit claires, je n'ai jamais forcé ou obligé quelqu'un à faire quelque chose qui ne souhaite pas, alors tes conneries garde les pour tes mecs ! » Il vacille. Entre cette envie de savoir et cette envie de l’envoyer balader. C’est eux. C’est ce qu’ils sont depuis le début. Que de la haine, les mots qu’ils n’osent pas dire, les similitudes qu’elle n’ose pas assumer, qu’elle ne veut pas voir. « ce sont des femmes riches qu'est-ce que tu t'imaginais à part le fait qu'elles soient aveugles ?  Leur seules satisfaction est de se sentir désirable, ça dépasse tout le reste c'est un autre monde c'est tout » Un soupir qui file entre les lèvres, elle détourne le regard, elle le laisse filer sur la ville un moment avant de revenir à lui, avant de se poser sur lui une fois de plus. « Parce que tu t’amuses avec elles, tu mens.» Elle roule les yeux. La seule réponse qu’elle offre. Elle n’a plus envie de lancer les mots qui font mal, que la vérité. « Elle se laisse piéger comme des sottes dans les mensonges qui filent entre tes lèvres et les masques que tu poses sur ton visage.» Les semblants qu’elle connait trop bien. Les masques qu’elle pose sas arrête pour faire semblant et les mensonges qu’elle accumule. Elle connait trop bien. Elle connait par cœur.

« Sérieusement qu'est-ce que tu fous ici ? T'es peut-être sourde, mais tu sembles pas idiote ou juste peut-être un peu alors pourquoi t'es là ?» Le regard qu’elle détourne un moment, les doigts qui file sur le tissu doucereux de la robe. Elle déteste se vêtir de la sorte, mais elle ne pouvait pas venir en jeans. « Je connais les organisateurs de la soirée, il voulait que je joue pendant la soirée, ce que je faisais avant mon accident.» Première vérité qu’elle lance. Elle jouait dans un groupe, mais elle jouait aussi à son compte. « J’ai dit que je ne pouvais plus jouer, mais ils ont insisté pour que je vienne comme je les connais très bien. Alors je suis passée, mais je déteste ça.» Haussement des épaules. Elle ne sait pas quoi ajouter de plus, elle ne sait pas pourquoi elle parle de ça avec lui. « Qu’est-ce que ça peut bien te faire au final?» Le regard qu’elle porte sur lui une fois de plus, le regard qu’elle a du mal à soutenir parce qu’elle vacille entre des sentiments. Les sentiments qui se heurtent, qui se contredisent.
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