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(kahlan) closer to the edge

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Embry Sheeran
Embry Sheeran
fondateur + love the way you lie
≡ messages : 4823
≡ arrivée : 02/12/2014
≡ célébrité : michiel huisman.

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MessageSujet: (kahlan) closer to the edge (kahlan) closer to the edge EmptyVen 11 Sep - 2:29

closer to the edge
I was bound, was tired hadn't seen a light for so long. thought I lost my fight couldn't  find myway back home and I found daylight stepping out of me. i was bound, and tired waiting for daylight. bang my head against the wall though I feel light headed, now I know I will not fall. byfantasy
Un de plus. Un qui gravite autour de lui depuis un mois. Un mois qu'il dessine les traits, un mois qu'il sait les travers du crâne. Un mois. Un mois dont il ne se lasse pas.
Lui et le semblant de vie saine. La bague au doigt, la femme en parure. La femme pour le faire paraître dans les normes alors qu’il n’en est rien. Que des jeux. Que des semblants qu’il sait manier. Que la folie qui ronge l’esprit, celle de dominer, celle de rendre dépendants, celle de dominer les autres pour les réduire à néant. Les patients. Ses fascinations. Ses marionnettes alors qu’il se contente de rester assis au fond de son fauteuil, qu’il observe la folie prendre le dessus. Il n’aide pas. Il rend la vie pénible, il prend le reste pour ne laisser que les maux, que la folie et les drogues qu’il donne. Les médicaments qu’il prescrit à outrance. Les effets secondaires qu’il connaît, les dépendances qu’il sait créer.

La femme qu’il ne connaît pas, mais lui qui sait deviner, son esprit qui sait analyser trop rapidement. Mémoire qui avale, mémoire qui imprime trop au fond du crâne. Trop de facilité. À deviner, à cerner les autres. Parfait pour jouer le marionnettiste.
La patiente qui quitte la pièce. Un cas banal. Rien pour le captiver, rien pour attraper les fascinations et les semblants qu’il se doit de poser au visage.
Les tueurs qu’il aime prendre de sortie de prison, les autres à qui il rend visite. Les pires cas. Les fous. Les fascinations. Il n’accepte pas souvent les cas légers, les troubles peu importants. Elle. Elle n’était pas prévue. Pas une cible choisis. Elle qui vient de son plein gré. Une qui a besoin d’aide. Une brebis qui se jette dans la gueule du loup. Elle n’aurait pas dû le prendre. Pas lui. Pas lui pour aider. Lui pour détruire, lui pour briser.
Un visage qui s’imprime au fond des pensées, il sait la suite, il sait le prochain et le sourire qui passe sur les lèvres, les traits du visage qui changent. Les médicaments trop forts. Lui qui revient sans cesse. Le patient dépendant des traitements et le loup qui se repaît du mal. Le monstre qui aime la souffrance.
Les dossiers qu’il replace. Lui qu’il attend. Le jouet parfait. Le jouet préféré. Les fascinations qu’il n’accepte pas, le monstre qui risque de se brûler les ailes.

Le temps qui file. Le rendez-vous qui approche. Dix-sept heures. Ce patient. Cette nouvelle obsession. Un de plus pour s’imprimer au fond de son crâne. Un de plus pour alimenter les fantasmes de possession. Lui qui aime contrôle les autres. Lui qui aime voir les autres obéir aux ordres soufflés. Les autres qu’il aime posséder. Pas comme lui. Pas comme se paternel pour qui il n’éprouve aucun respect. Ce fou. Il ne veut pas lui ressembler. Il est différent. Plus posé. Moins impulsif. Il sait comment faire. Il sait comment se comporter. Il sait comment réagir.
Les coups à la porte et le sourire qu’il doit effacer. Quelques séances. Quelques rencontres. Rien de plus. Les semaines qui passe et ce jour qu’il attend. La dépendance qu’il créer. La folie qu’il alimente. Qu’il revienne. Qu’il ne puisse pas se défaire. Lui et les traits particuliers. Lui qui fait que le monstre se détache du droit chemin, de la femme parfaite, de la femme au bras.
La porte qui s’ouvre et les traits qu’il dessine, le visage qui reste neutre, mais les pensées qui se mélangent, les envies qu’il refoule, les fascinations qu’il ne contrôle pas. « Entrez Kahlan.» Sourire. Les lèvres qui s’étire et la porte qu’il referme. Les secrets qu’il garde. Leur secret.
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MessageSujet: Re: (kahlan) closer to the edge (kahlan) closer to the edge EmptyVen 18 Sep - 20:44

closer to the edge
If it's not real you can't hold it in your hand you can't feel it with your heart and I won't believe it but if it's true you can see it with your eyes oh, even in the dark and that's where I want to be

T’en peux plus. T’étouffes. Tu te réveilles. Secousses dans ta tête. Forme de faiblesse. Tu sais pas ce qui t’arrives. T’as jamais été aussi mal. Parce que là, t’es en nage, entre tes draps. Mouillé. Trempé. Et tu comprends pas. Et ça te rend dingues. t’en as marre de pas comprendre. Où d’être considéré comme ignorant. C’est pas ta faute si ta réalité est différente de celle des autres. Parce que t’as de drôles d’envies. Des envies interdites.
Tu te lèves. Avec difficulté. Tu trébuches, comme-ci ton chemin était semé d’une multitudes d’embûches. Pourtant, rien sur le sol. Aucun bruit. Seul un interminable râle s’évacuant de tes lèvres. T’as l’impression que ton cerveau est en train de vriller. De valser.
T’arrives enfin à la cuisine, et les mains sur le comptoir, tu tentes de respirer. Ton souffle est chaud, tandis que des sueurs froides s’emparent de ton dos. T’attrapes le petit cylindre orange. Un. Deux. Trois médicaments. Toi qui n’en prend jamais, on peut dire que pour une fois tu te montres docile. Pour lui sûrement. Parce que tu te rends compte que depuis que tu prends ses drogues, ton état s’aggrave. Physiquement. Ou mentalement.

Tu te réveilles. Bien plus tard. En boule contre le marbre noir. La marque du carrelage sur les bras. Tu sais pas combien de temps tu as dormis, et honnêtement tu t’en fiches. Tout ce que tu sais c’est que t’as un rendez-vous aujourd’hui. Avec lui. Pour parler d’elle. De ta soeur. Ta soeur qui t’obsède. Qui te rends faible.
Tu hais être accro, addict à quoi que ce soit. Pourtant tu l’es. À elle. Amalya. Et à lui. À sa manière de te parler. Parce que l’espace d’un court instant, il te donne l’impression d’exister. Et c’est ça que tu recherches. C’est ça ton problème. Ton désir incessant d’exister. D’occuper les pensées.

Tu sais plus quoi faire de tes journées. De toi même. T’es comme un corps sans vie. Cette femme étant la seule chose hantant tes pensées. Alors tu pars travailler. Pour tenter d’oublier. De changer. Parce que tu sais que c’est pas normal. Pas bien. Et t’aimes pas qu’elle te vois comme un monstre. Un monstre avec qui elle est liée. Par le sang. Par l’identité.

Tu sors de la boutique. Tu n’aimes même pas ce travail. Mais tu le gardes. L’argent ne tombe pas du ciel. Pas comme quand t’étais gamin. Tu traverses la ville. À pied. T’aimes pas les transports en commun. Claustrophobie. Ochlophobie.
Enfin t’es arrivé. Assis dans la salle d’attente. Tu n’en peux plus d’attendre d’ailleurs. Tu veux le voir. Lui. Lui parler. Te sentir plus léger. C’est la seule personne à qui tu parles. Le premier médecin que tu aimes aller voir. Malgré tout ce que tu as pu te promettre autrefois. D’aller bien par toi même.
Enfin la porte s’ouvre. Tu te lèves. T’as maigri. T’es pas bien. Tu entres. Pourtant tu n’arrives pas à le regarder en face. Tu évites le regard. Mal à l’aise. Tu t’assois en face de lui, les mains sur les genoux. Tu respires un grand coup. Il te salue. Tu fais de même. Politesse.

« Bonjour. »

Tu déglutis. Difficilement. Et tu finis par relever la tête, par le regarder. Finalement ton visage parvint à se détendre. Doucement, mais surement.

« Je crois que les médicaments que vous me donnez ne me font pas de bien vous savez. »
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Embry Sheeran
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MessageSujet: Re: (kahlan) closer to the edge (kahlan) closer to the edge EmptyDim 4 Oct - 16:21

closer to the edge
I was bound, was tired hadn't seen a light for so long. thought I lost my fight couldn't  find myway back home and I found daylight stepping out of me. i was bound, and tired waiting for daylight. bang my head against the wall though I feel light headed, now I know I will not fall. byfantasy
Les rendez-vous qu’il attend. Ce patient en particulier. Ces envies incessantes qui lui vrillent le bas-ventre, cette envie de le pousser un peu plus loin dans la folie, d’en faire un pantin dépendant, qu’il revienne lui demander, qu’il revienne à genoux pour supplier de l’aider. Envie de posséder qui ne quitte pas les entrailles, envie de posséder la moindre parcelle de l’âme. Foutu vampire qui bouffe. Foutu démon qui avale l’innocence pour recracher la folie. Rien de plus. Ce pantin qu’il crève de posséder pour lui. Ce visage qui se glisse dans la moindre parcelle du crâne pour frôler l’obsession. Que quelques visites et la peur qu’il ne revienne pas. Les mauvaises doses. Personne pour capter l’attention autant que lui. Personne pour faire naître les envies.

La porte qui s’ouvre. Les détails qu’il remarque, le corps plus fragile, les traits plus tirés et le vide au fond des iris. Le cœur déviant qui s’emballe, mais le visage de marbre qui reste, les traits qui ne changent pas. Rien qu’il ne laisse paraître. Rien qu’il ne peut laisser paraître. Que la folie. Que les autres à briser. Que les autres pour faire tuer et les mains indemnes de carmin.
Il se pose au fond du fauteuil et il attend que l’objet de convoitise en fasse autant, qu’il se pose face à lui pour détailler les traits, pour remarquer que la folie ne le quitte pas, pour contempler son œuvre.
« Bonjour. »
La voix rocailleuse, la voix qui vacille et un simple sourire qui étire les traits. Le regard qu’il ne détourne pas. Fascination qu’il ressent pour lui. Pour le visage. Pour l’instabilité de l’âme. Parfait jouet entre les doigts agiles, parfaite victime adorée.
« Je crois que les médicaments que vous me donnez ne me font pas de bien vous savez. »
Oh il sait. Il sait que les doses sont trop fortes, il sait que les médicaments accentuent les psychoses, les rêves, rien pour aider à calmer les maux, tout pour les empirer. Qu’il revienne. Cette peur de le voir s’enfuir, cette peur de voir son obsession filer entre ses doigts. L’intérêt trop grand pour prendre des risques. Qu’il ne revienne plus.
Quelques rencontres. Sans plus. Le portrait qui se dessine lentement et vers le fond qu’il crève de le pousser.

Il se racle la gorge. Il pose le dossier contre le bureau et s’avance. Le torse qui se penche un peu vers l’avant, le regard qui se pose au fond du sien. Les billes sombres. Les billes attirantes. Plus qu’une envie de briser. Une envie de le posséder. Pour lui. Pour l’avoir. Pour son foutu plaisir.
« Si vous me parliez de comment vous vous sentez, j’ai besoin de détail pour changer la médication.» Le monstre qui parle. La voix qui se fait lente, les mots qui glissent à la langue. Le regard qu’il ne détourne pas. Les réactions qu’il veut capter. Cette envie de savoir qu’il a besoin de combler. « Les détails sont importants Hirsh. J’ai besoin de tout.» Souffle qui se glisse. Le murmure qu’il lance à lui et le dos qui se pose au fond du fauteuil. Les doigts qui se croisent. Cette envie de plus. Toujours plus. « Vous avez du mal à dormir?» Question qu’il lance. Le jeu qui commence.
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