AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERMÉ
NOUVEAU PROJET
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

haut les coeurs. (wes)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

haut les coeurs. (wes) Empty
MessageSujet: haut les coeurs. (wes) haut les coeurs. (wes) EmptySam 27 Déc - 21:55


 
Haut les cœurs.
 
wes && sierra.

 
ses pensées ne sont plus que buée. elle fronce les sourcils, et sur son visage se lit l'incompréhension... ainsi qu'un peu d'appréhension. des bruits de machine à sous lui parviennent vaguement, lentement. elle s'étire, et se rend compte être emprisonnée dans des draps satinés, dans des draps qui ont un prix trop élevé.
directement, la belle aux bois dormant s'éveille, et remarque une bouteille de champagne non loin. sa tête lui fait un mal de chien. pas de doute possible, la soirée a été alcoolisée...
mais qu'est-ce qu'il s'est passé, bordel ?! arrive-t-elle tout juste à s'inquiéter. elle n'est pas au mieux de sa forme, et lorsqu'elle se redresse, c'est pour mieux constater de sa nudité. elle s'empresse alors de se couvrir d'un draps, tout en se rendant compte qu'elle est seule dans la pièce trop dorée.
tout ici sent le stupre et la luxure. tout sent l'argent, les promesses d'antan et l'usure. les espoirs oubliés, l'argent dépensé pour mieux se laisser sombrer.
sierra tend l'oreille, afin de savoir si son compagnon d'infortune est dans le coin. car ça ne fait aucun doute, la belle n'était pas seule ; un jean usé et une chemise trônent sur une chaise non loin. à pas feutrés, elle s'avance pour aller les renifler.
les vêtements empestent l'alcool. mais elle y devine également un parfum musqué qui parvient à émoustiller ses sens encore légèrement endormis à cause d'une nuit agitée.

soudain, elle entend du bruit venant de la salle de bain. la curiosité poussée à son comble, les cheveux en bataille, elle avance à pas de loups pour enfin savoir avec qui elle a fauté, avec qui elle est allée trop loin. la suite dans lequel elle a séjourné est magnifique, et tellement grande que l'intéressée panique déjà à l'idée du montant à payer.
c'est un gentleman, il ne me laissera pas devenir fauchée. pense-t-elle, pour se rassurer. depuis quelques temps, et depuis que la richesse l'a quittée, la jeune o'mordheim s'est découvert une avarice bien loin d'être sexy.
elle ouvre la porte de la salle de bain, toujours sur le qui-vive... et tombe nez à nez avec un jeune homme, les cheveux bruns, des yeux perçants et un corps à faire se damner un saint et qui ferait renoncer à la chasteté même la plus pure des nonnes.
sierra, bien que loin d'être naïve et cruche, recule. de la vapeur cache ce qu'il y a de plus intéressant dans l'anatomie du bellâtre, mais c'est tant mieux, parce que la demoiselle déraille. elle se prend les pieds dans une corbeille laissée à même le sol quelques mètres plus loin et s'écrase contre le carrelage froid.
elle relève légèrement la tête, le front rouge et les joues rosissant sous la gêne. d'autant qu'avec tout ça, les draps se sont fait la malle et l'apollon peut maintenant admirer toute la superbe de la donzelle, les fesses remontées et les seins aplatis par terre.
elle s'empresse de se redresser, et remet ses cheveux en place, trop orgueilleuse pour se préoccuper du regard pénétrant de l'homme sur son corps dénudé.

- je... suppose qu'on se connaît.

bien joué, sierra, se fustige-t-elle. t'as pas plus bateau, pour faire connaissance avec un homme avec lequel t'as passé la nuit ? continue-t-elle mentalement. elle se mord la lèvre inférieure avant d'ajouter.

- en tout cas, je ne me souviens pas de vous !

déblatère-t-elle, tout-à-trac, avant de rougir de plus belle.

- pas que la nuit n'a pas été bien... enfin... je crois... c'est juste que...

elle balbutie avant de s'enfuir vers ses affaires, qui jonchent le sol.

- je dois y aller de toute façon.

maugrée-t-elle. quand bien même c'est totalement faux, ce n'est pas le moment idéal pour faire connaissance... et d'ailleurs, elle n'en a même pas envie. tout comme lui, sans aucun doute.
ce qui se passe à vegas devrait rester à vegas.
mais qu'est-ce qui brille à son annulaire, alors ?
elle hurle avant d'avancer sa main gauche à quelques centimètres du minois de l'homme... de son mari.

- espèce de... ! t'as profité de mon état d’ébriété, c'est ça ?! je n'ai pas d'argent ! et euh... tu ne réussiras pas à trouver du travail en amérique ! espèce de... d'immigré ! si tu croyais pouvoir m'épouser afin de passer la frontière, tu te fourres le doigt dans l’œil !

elle lui colle une gifle et se laisse finalement tomber, les fesses sur le carrelage. elle prend son visage entre ses mains, désemparée.
comme si je n'étais pas déjà assez dans la panade... comme si ma vie n'était pas déjà assez compliquée ! désespère-t-elle. elle ne pleure pas ; c'est indigne d'une o'mordheim. mais la question reste : comment faire pour tout annuler ?
comment faire pour ne pas rester dans cette situation ?
certes, il est mignon, mais pas assez pour qu'elle oublie tous ses rêves de fillette... même s'il y a bien longtemps qu'elle les a laissés de côté.

 
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

haut les coeurs. (wes) Empty
MessageSujet: Re: haut les coeurs. (wes) haut les coeurs. (wes) EmptyLun 29 Déc - 19:30

haut les coeurs
Wes, il n'avait pas idée que ce serait ce genre de weekend. Oh, il y a pensé tout de même, c'est Vegas putain, pas les tréfonds de l'Alabama. Mais quand même, c'était grandiose, surtout pour ce gamin qui vient de San Juan et qui ne connait qu'à travers l'écran les monts et merveilles de la ville du péché. Pour s'adonner à ses vices, Wes, il est plutôt doué, que ce soit sur le parquais d'une chambre de motel miteuse avec un tapis dégueulasse ou dans une suite vraiment trop classe. Comme celle-ci, comme celle où ils avaient vécus pendant trois jours entiers dans une ivresse et une déchéance qui dépassait l'entendement. Wes, c'est un maniaque du contrôle pourtant, mais il s'est laissé bercer par l'ambiance éclectique, la chaleur indolente et la beauté singulière des créatures qu'on y retrouve. De la femme, il y en avait à la pelle, surtout lorsqu'on décroche une œillade entendue en tenant entre ses phalanges un lot de billets de banque. Il peinait à se rappeler comment, ni quand, elles avaient fait leur apparition, délectables sirènes, se déhanchant avec habileté, se faisant désirer sous les yeux ravis de ses compagnons de fortune. Il ne comptait plus le nombre de joints qui avait pu habiller ses lippes, le nombre de bouteilles de whiskey et de bourbon qui jonchait inlassablement le sol de cette immense suite qui avait témoin d'une version moderne des bacchanales. Ensorcelé, envoûté par cette énergie grisante, cette sensualité entêtante et ce parfum musqué de désir, il s'était abandonné complètement à sa félicité.

Elle avait revêtit les traits d'une beauté exotique, un corps fin et gracile, un pigment hâlé recouvrant l'épiderme dans son intégrité. Il se tenait rigueur de ne connaître que chaque angle, chaque courbe de son corps, mais ignorer jusqu'à son prénom. D'ailleurs, peut-être ne l'avait-il jamais su lui-même, ce ne serait pas impossible. Il l'avait détaillé du regard, convoité un moment, avant de simplement en prendre tout bonnement possession. La suite, une séquence floue de flash l'amenant à se réveiller, un corps noué autour du sien, du quel il se détache en se massant les tempes. Il a la tête qui lui vrille, et comme seul réconfort à cette cuisante sensation dans son crâne, il prend le chemin de croix jusqu'à la salvation sous les jets brûlants d'une douche aussi accueillante que peut l'être une femme. Il s'y abandonne volontiers, laissant l'eau ruisseler sur sa nuque, rouler sur son dos noué et constate avec un certain plaisir que son épiderme doit être maculé de lézardes pour chauffer comme ça au contact de l'eau. Wes, il semblerait qu'il ait dégoté une perle dans ce flot hormonal qu'était la suite adjacente à la leur. Ils ont dormi au beau milieu d'un champ de bataille si près que le sol devait trembler, trop épuisés pour ne serait-ce que résister. La pièce était maculée de chaleur, de sueur et de l'odeur entêtante de sexe. Puissant aphrodisiaque, en somme, et en réponse à cette pensée, Wes, il refroidit considérable le débit d'eau pour reprendre le contrôle de ses pensées. Il a l'impression que les minutes se sont trop rapidement écoulées et il n'a le temps que de revêtir une serviette duveteuse pour enserrer sa taille qu'un bruit sourd se fait entendre. En relevant les yeux, il croise les prunelles irisées qu'il lui semble connaître. Wes, amusé, il la laisse parler, se confondre dans un témoignage qu'il aurait lui-même pu livrer si elle ne s'y était pas prêtée. Il s'entend même ricaner, Wes, parce que d'un regard de convoitise, il redécouvre la chair offerte à son regard qui appartient à la jeune femme. Même déchiré, souligne-t-il par la pensée, il a sacrément bon goût. À ce propos, il a envie d'un joint, histoire de redescendre des stimulants et autres ayant foisonnés de part et d'autres pendant ces derniers jours, purgeant son système à l'aide de son anesthésiant favori. Il la suit à travers la pièce, puis s'efforce à son tour d'encadrer le choc. Il prend conscience, Wes, de ce qui enserre son propre annulaire gauche. Il relève les yeux pour l'entendre beugler, et il grimace.

Elle parle trop fort, elle crie, elle hurle. Puis finalement, elle frappe. Grisé, il encadre son corps de deux paumes qu'il presse d'un côté comme de l'autre de son visage, l'acculant contre un mur pour l'obliger à le regarder. Femme, on est dans le même foutoir, alors faut arrêter de geindre lance-t-il avec fermeté, ricanant mentalement de la blague foireuse à laquelle il s'est inconsciemment adonné au passage. J'étais au moins autant défoncé que tu pouvais l'être et puis, au passage, je suis étonnamment plus américain que tu peux l'être toi-même. Il respire doucement, puis zieute de nouveau l'anneau que revêt une phalange d'une importance capitale. Pour un peu, il pourrait rire, peut-être que ça la dériderait. Il ose à peine imaginer, Wes, ce que sa mère lui dirait d'avoir échoué dans une chapelle à Vegas et d'avoir marié une femme parce qu'elle savait onduler le bassin sur un rythme latin suave. Lentement, il libère la demoiselle de son emprise et de cette proximité troublante, puis attrape à tâtons un joint abandonné qui gisait là, se dirigeant vers le balcon pour s'adonner à cet énième plaisir coupable. Je connais deux façons de se détendre avant d'affronter la cuisante réalité, on s'est adonné vivement à la première et même si je ne refuserais pas un second round, je te propose de causer autour d'un peu de shit. Après, tu fais ce que tu veux, c'est pas comme si on était mariés. Et Wes, il rigole pour de bon avant de prendre le chemin de sa destination, s'allumant en se protégeant du vent, faisant fi des convenances et de la réalité, enfin, pour quelques minutes encore. Oh, Wes il le sait, ça le rattrapera bien assez vite...
made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas

haut les coeurs. (wes)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Si haut qu'on monte, on finit tous par des cendres | Ebony

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
COLD CASE LOVE ♥ :: 05 + POWER IT UP :: les rps-