Je venais à peine de m'endormir, sois vers les environs de cinq heures du matin. Pourquoi si tard? Simplement car mon idiot de coloc avait encore ramener une de ses salopes, oups pardon du mot, ce soir après son quart de travail. Aussi bien préciser que ce dit colocataire travail dans un bar et termine donc de travailler à trois heures du matin. Tout cela pour dire que mon cadran se fit entendre une heure plus tard et oui, je me levais à six heure chaque matin moi, j'avais des chevaux à aller nourrir. C'est avec un air de morte vivante que je sortie de mon lit pour aller dans la cuisine me servir un bol de céréale. Je dois avouer que la principale raison de ma mauvaise humeure n'était pas vraiment de ne pas avoir réussis à avoir une bonne nuit de sommeil, mais bien que ce soit à cause de lui encore une fois. C'est petite conne qu'il ramenait m'énervait au plus haut point. Le comble je crois que ce fut de la voir entrer, avec ses cheveux brun en bataille et la chemise de mon panda sur le dos. Je me retournais vers elle, et l'entendis à peine me murmurer que mon cadran l'avait déranger. Je sentis mes yeux s'agrandir, premièrement MON cadran l'avait dérangé? Deuxièmement elle portait le linge des autres sans rien demander en retour, non mais pour qui se prenait-elle? « Ah ouais, et bien moi c'est ta voix de corneille qui ma déranger toute la nuit! » Je la regardais un air méprisant au visage. Je pouvais devenir réellement désagréable lorsque je manquais de sommeil. Ma voix monta d'un octave, ou peut-être trois, lorsque j'enchainais ma prochaine phrase. « ET PUIS POURQUOI TU PORTE CETTE CHEMISE LA? TON LINGE DE SALOPE NE TE PLAISAIS PLUS? » Oui bon, elle ne m'avait rien fait cette fille, mais je ne pouvais m'empêcher d'être en ''criss'' contre elle. Je m'approchais d'elle, n'écoutant sa réplique que d'une oreille avant de lui arracher la chemise et de me diriger vers la chambre de Naidan. J'ouvris la porte, qui alla se fracasser contre le mur et jetais la chemise quelque part sur le plancher. J'attrapais le linge de l'autre conne avant de retourner dans le salon et de lui balancer par le visage, criant d'autres âneries. C'est ce moment la que choisis Naidan pour nous rejoindre, il renvoya l'autre fille et me regarda en m'accusant de m'en prendre à elle pour rien. Oui bon d'accord il avait un peu raison, mais je ne savais même pas moi-même pourquoi je m'en prenais à elle. « Elle me tape sur les nerfs. » Que je lui répondis tout bas. Il partit dans la cuisine et je le suivis en prenant place sur un banc pour terminer mes céréales. « Et d'ailleurs parlant du bruit, j'espère que tu es content je dois aller faire toute ma journée de travail avec une heure de sommeil dans le corps! » Décidément je cherchais le problème ce matin-là. Je ne réalisais seulement à ce moment là qu'il n'avait que ses boxer sur le dos, je ne m'empêchais pas de le reluquer un peu avant de replanter mes yeux fâcher dans les siens.

La moue au visage, je n'étais vraiment pas de bonne humeur ce matin. Principalement, car je n'avais pas réussie à trouver le sommeil cette nuit. Un grand merci à mon Panda! Je l'adorais, aucun doute là-dessus, c'était de loin mon meilleur ami, mais je ne pouvais endurer ces petites ''chixes'', comme on le dit au Québec. Il en avait une nouvelle pratiquement chaque soir et laisser moi vous dire que se faire réveiller par des cris de jouissance lorsque notre vie sexuelle est aussi active qu'un ordinateur éteinte ce n'était pas agréable du tout. Bon je savais que j'avais exagérée en m'en prenant à la poufiasse du jour, mais je n'avais pas pus m'en empêcher. C'est peut-être pour cela que je pris ça remarque très personnel, je me calmais cependant instantanément après. Un air de cochon toujours accroché au visage, cependant j'avais baisser d'un ton. « Oui, bon pardon! Tu sais bien que quand je peux pas sentir quelqu'un je l'endure pas du tout. » Cela ne justifiait absolument rien et je le savais, mais c'était vrai. Si elle n'était pas venue me voir je serais certainement resté plus calme. Je rougis instantanément lorsqu'il déposa un petit baiser sur mon front. J'essayais tant bien que mal de le caché, en détournant le regard. Oh non attend, ce n'est pas parce que je ne le regarde pas qu'il ne me vois pas, au moins je ne pouvais voir sa réaction. Je rigolais doucement à son autre réplique, c'était vrai que je ne dirais certainement pas non à ce massage, moi qui étais tellement courbaturé suite à tout ce travail manuel que je faisais au Ranch. « Bibiche serait très heureuse d'un bon massage, mais pour te faire pardonner il va falloir plus que ça. » Je lui fis un petit sourire malicieux, mon estomac gourmand ne serait calme que lorsqu'il aurait eu sont lot de Starbuck. « Je crois qu'un bon Frappucino au caramel sera de mise. » Je fis une petite grimace avant de me lever et d'aller porter mon bol dans mon bac. Nous avions une étagère, avec sept bac numéroté (avec le numéro de notre chambre) ou l'on pouvait déposer notre vaisselle pour la faire plus tard. Le mien était pratiquement toujours plein. « Moi Jalouse? Tu te trompe mon cher, je ne suis jalouse de personne. » Bon peut-être que je l'étais un peu, mais ça jamais je ne l'avouerais, en fait ce n'était pas vrai je finissais toujours pas avouer, mais pour le moment je niais, c'était beaucoup plus facile. J'aurais aimé moi pouvoir avoir des garçons dans mon lit chaque soir, en fait un seul garçon... Isaac. Je devais me le sortir de la tête celui-là, jamais rien ne pourrait arriver avec lui! OUBLIE LE ALI! Je me retournais vers Naidan, un petit sourire au lèvre avant de m'approcher et de le prendre dans mes bras. « C'est bon je te pardon, c'est pas de ta faute si tu as une tronche de beau garçon et que les filles ne peuvent pas te résister! » Je tapais doucement sur ses abdo avant de me retourner et de me diriger vers ma chambre tout en lui lançant : « D'ailleurs ce beau garçon pourrait penser à se mettre du linge sur le dos. Pas que sa me dérange. » J'attrapais mes pantalons d'équitation moulant sur mon lit les enfilais rapidement et retournais dans le salon m'asseoir sur le divan pour la demi-heure que j'avais devant moi avant le travail.