Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823 ≡ arrivée : 02/12/2014 ≡ célébrité : michiel huisman.
| Sujet: Re: Ctrl + V Mar 17 Fév - 22:28 | |
| C’est dans un soupir qu’il se met en route vers chez lui. Cette histoire, elle se ressemble trop souvent et James, il n’a pas les mots pour qu’elle se sente mieux. Pas plus que la dernière fois. Il laisse son regard se détourner de la route pour se poser sur elle un moment. « Tu vas finir par voir autre chose. C’est pour toi que tu dois vivre ta vie et pas pour lui.» Ça n’a rien de facile. Même encore maintenant, il reste un homme taciturne incapable de se détacher du souvenir de sa femme, mais il vit. Il n’a pas franchi cette limite qu’elle ne cesse de passer. Ses yeux se détachent d’elle et il ne tarde pas à arriver à la demeure de James. Il ferme le moteur et souffle doucement, laissant son crâne se poser sur l’appuie-tête pour reprendre contenance. Il ne cesse de s’emporter contre elle, parce qu’elle fait tout pour le rendre fou. James, il n’a pas la moindre idée de ce qu’il doit faire avec elle. Un soupir et il laisse son regard se poser dans celui de la brune. Son odeur, elle traine partout autour de lui et c’est en train de le rendre fou. Il aurait aimé que ce baiser ne lui fasse pas autant d’effet. C’est encore plus complexe qu’avant parce qu’il est pris au piège entre ses envies et cet agacement qu’il ressent envers son comportement. C’est la fille de Miles merde. « Je comprends Aédan. Mais crois-moi, ça ne t’aidera pas de continuer de la sorte. Tu dois vivre pour toi, sans te perdre dans arrêt dans l’alcool. Je n’ai pas envie de te dire quoi faire.» Il secoue la tête. « Je ne serai jamais tendre avec toi lorsque tu es ivre et tu sais pourquoi. Je ne le supporte pas et je pensais que tu allais comprendre.» Il détache son regard d’elle. Sans rien ajouter James. Il n’aime pas parler de ça. |
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| Sujet: Re: Ctrl + V Jeu 19 Fév - 23:14 | |
| - Citation :
- Que choisir ? Que choisir ? Il était presque agréable de n’avoir que ces précautions à l’esprit, le regard vague, dérivant d’un coin à l’autre de l’écriture soignée du menu. Ce restaurant n’était pas très vieux, et bénéficiait encore d’une réputation à même d’attirer Bash Wyes lors de ses heures de repas. Lui qui n’avait généralement pas beaucoup de temps pour avaler de quoi manger, avait en ce jour, décidé de prendre son temps : après tout, il était ici pour inviter un futur client et donc, sceller une affaire qui s’annonçait prometteuse. Au premier abord, du moins. Non pas qu’il soit désespéré au point d’accepter des repas en tête à tête avec n’importe qui : simplement assez poli pour faire cela, quitte à gratter un chèque à la fin de l’entrevue. Tant pis, au moins pourrait-il se remplir la panse avec un bon repas, plutôt que quelque chose de rapidement commandé par sa secrétaire, et mangé sur le pouce en épluchant des dossiers inintéressants, concernant la trésorerie de la boîte ou les différentes affaires judiciaires qu’il gagnerait en un claquement de doigts. Oui, la vie avait ce petit quelque chose, avec Sebastian Wyes : elle était très facile ; lui, était un naturel dans le grand jeu de la vie, calculant soigneusement ses efforts avant de les accomplir, amoncelant tout autour de lui la quantité nécessaire de billets verts pour lui promettre prospérité. Même si, demain, sa boîte devait s’effondrer, il serait loin d’être ruiné, et pourrait encore faire preuve de nombreux caprices extravagants d’ici la fin de sa vie : heureusement pour lui, sa boîte de production était à des années de la faillite, ou même de se frotter à un quelconque problème sur le long terme ; le grand patron s’était assuré à ne pas laisser son projet de vie tomber entre les mauvaises mains. Et tous ceux qui avaient osé se dresser sur sa route, avaient appris de leurs erreurs – d’une façon bien douloureuse, souvent. Memphis n’était certainement pas de ces lieux exotiques où il était classe de menacer les gens, fréquenter des boîtes de nuit en présence de sulfureuses créatures : Bash avait laissé la côté est et sa débauche loin derrière lui lorsqu’il avait décidé de s’enfermer dans cette minuscule part de monde. Bien souvent, c’en était lassant, et l’homme en arrivait à être affamé d’aventures. D’aventures comme il n’en existait plus dans son quotidien depuis un certain temps déjà ; heureusement pour lui, demeuraient ces quelques chimères déchues qui avaient le loisir de l’amuser, le distraire du chemin classique qu’il aurait eu à emprunter s’il était un homme de parole. Cruel ; sans doute. Rien que quelques poignées d’argent ne puisse apaiser ; l’héritier des Wyes avait déjà eu tout le loisir de découvrir que bien souvent, ces êtres à l’ego blessé ne demandaient répartition que d’une bien piètre manière, troquant bien facilement leur fierté pour un chèque avec quelques zéros dessus. Son ex-femme, était un parfait exemple.
Et en pensant à elle, une pensée désagréable vint brouiller l’esprit de l’homme d’affaires : les papiers du divorce qu’elle était censée signer n’étaient pas encore revenus jusqu’à lui. Curieux. Lui qui avait voulu que les derniers détails se règlent rapidement et sans encombre : il avait joint le courrier de son avocat hors de prix avec une petite note signalant à l’ex madame Wyes de ne pas faire traîner la paperasse : à tous les coups, elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que l’exact contraire. Mauvais calcul, sans doute Bash aurait-il dû faire preuve de nonchalance à l’égard de ce divorce qui durait depuis trop longtemps : après tout, ce n’était pas comme si son mariage l’avait un jour, retenu de faire ce qu’il voulait quand il le désirait. Il avait défilé au bras de demoiselles toutes plus exotiques les unes que les autres alors même qu’il avait été encore marié à la belle Nora Wyes ; aujourd’hui qu’ils étaient présentés comme en instance de divorce et séparés par des milliers de kilomètres, c’était pire encore. Quoique, bien moins amusant, rafraichissant. A l’instar de son ennui, son impatience crut bien vite lorsque la première pensée vers son ex-femme s’était éveillée à son esprit ; délaissant le menu qui lui proposait tout un paquet de mets divers et appétissants, Bash posa un long regard bleuté sur le cadran de sa montre : c’est pas vrai – quelqu’un qui osait lui demander un rendez-vous en face à face, pendant ses heures de repas, et osait arriver en retard. C’était le comble de l’impolitesse, et Bash n’était en aucun cas homme à donner des leçons de bonne manière à qui que ce soit – la ponctualité était une valeur essentielle dans le domaine des affaires : si ces gens, qui lui promettaient un contrat en or osaient le faire attendre, leurs chances de conclure le deal s’amenuisait à chaque minute qui s’écoulait. D’un geste leste, Bash fit venir un des serveurs dans sa direction ; le type, pompeux, se pencha dans sa direction pour attendre sa commande : dans un soupir las, Wyes lui demanda de ramener un verre du meilleur whisky qu’ils avaient, quelque part dans leur cave poussiéreuse. L’homme partit sans attendre, le regard d’acier de son client le suivant jusqu’à ce qu’il ne disparaisse de la salle. Et à nouveau, l’ennui surpassa l’agacement ; le cocktail des deux ressentiments lui fit tapoter la table d’un air nerveux : Bash Wyes n’était pas habitué à laisser transpirer ainsi ses songes ou ce qu’il pensait, mais c’en était sans doute trop. Certes, cinq minutes, un peu plus ou un peu moins, c’était encore dans la limite de la politesse, et c’était bien pour cela que l’homme restait vissé sur sa chaise ; peut-être même qu’il déciderait de manger ici, plutôt que de quitter les lieux, tout en se fermant totalement à l’idée de passer le repas avec un client, à parler business – de plus en plus, l’idée d’un repas solitaire lui était préférable.
Comme s’il n’avait rien de mieux à faire, Wyes laissa ses doigts darder le contour de la carte posée à côté de lui, avant de s’y replonger : tant pis, une fois qu’il aurait fait son choix, il commanderait – il était généralement celui qui faisait attendre, soumettait les autres à ses caprices, et non l’inverse ; quiconque croyait le contraire apprendrait leur leçon. A sa lassitude, difficilement ravalée, répondit une voix audacieuse et familière, qui manqua de peu de renvoyer l’homme d’affaires des années en arrière. Bien loin de Memphis, et bien loin de ses quarante-six ans et du célibat dans lequel il se baignait avidement. Nora ; sa voix, sa présence avaient tant fait partie de son existence qu’il n’avait même pas eu besoin de lever les yeux vers elle pour la reconnaître – leurs azurs si différents se croisèrent à l’instant où le serveur posait souplement une chaise en face de lui. D’un simple mouvement, Bash lui fit stopper tout mouvement ; et Nora se retrouvait debout, sans personne pour lui tirer sa chaise avec l’allure d’un chevalier blanc : à réfléchir à ses priorités, Bash préférait subitement la présence du vide et de son verre de whisky à celui de la femme en face de lui. Quoique. Pour un instant, il se laissa aller à apprécier sa présence : sa stature, ses longues jambes effilées. Et cette robe, cette robe. La commissure des lèvres de Wyes laissa entrevoir un sourire sardonique tout autant que lubrique, alors que le retour de son ex-femme lui faisait délaisser sa carte, oublier son repas. « C’est une vue qui m’a manqué, ça. » remarqua-t-il en son sourire s’allongeant, ses yeux ne se décrochant guère de leur observation : il aurait pu, sans doute, se noyer dans ce regard clair comme l’eau la plus pure – mais déjà Sebastian Wyes se raccrochait à ces bonnes vieilles habitudes, d’une œillade soulignant ouvertement les formes de son épouse. « Je suppose que tu es mon rendez-vous. » il soupira, reposant la carte des plats à côté de lui, pour enfin se lever, surplombant de plus d’une tête la silhouette de sa femme ; glissant, suave, juste à côté d’elle pour venir saisir le dossier de sa chaise, et la lui tirer avec ce faux air de gentleman, déjà s’effritant de son visage. Nora assise, Bash ne s’écarta pas immédiatement, une de ses mains se posant tout naturellement sur l’épaule de son épouse, comme si, déjà, il appliquait à nouveau cette prise qui avait marqué leur mariage, mi-sentimentale, mi-autoritaire. Sans un autre mot, d’une démarche plutôt nonchalante malgré la situation, Bash retrouva sa place, juste en face de sa femme : aux yeux d’autrui, ils auraient pu ressembler à un couple on ne peut plus commun – ce qu’ils n’avaient jamais été. Ne seraient jamais. « Que me vaut ce plaisir ? Avec du retard. » ne peut-il s’empêcher de remarquer, un rire jaune résonnant dans sa voix : penché sur la table, le visage fermé, l’attitude de Bash parlait pour lui, pressant la brune en face de lui à en venir aux faits et vite, car sa patience s’était déjà grandement effilochée pendant tout ce temps où elle s’était faite désirer. Cinq minutes à peine ? Ou quatre longues années ? |
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Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823 ≡ arrivée : 02/12/2014 ≡ célébrité : michiel huisman.
| Sujet: Re: Ctrl + V Mer 25 Fév - 2:38 | |
| lily collins √ sam zinser (27/02) |
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