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boys don't cry (wes)

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MessageSujet: boys don't cry (wes) boys don't cry (wes) EmptyVen 2 Jan - 3:38


boys don't cry
reuben & wes

Peu de gens appréciaient de remplir la paperasse relative à un commerce et Reuben n’était pas une exception. Pourtant, il n’avait pas bien le choix ; ce devait être fait régulièrement, sans quoi le commerce en question finirait par s’écrouler, ce qui serait vraiment dommage en l’occurrence. Après tout, même s’il n’y avait rarement foule dans sa petite boutique, ça lui permettait de le faire vivre, Mina et lui. Ce n’était pas toujours rose côté finances pour les Collinwood, il fallait dire, mais qui était-il pour refuser un peu de travail ? Surtout que c’était lui qui avait parti cette boutique d’occasion, dès qu’il en avait eu les moyens. Il n’allait pas abandonner sous prétexte que ce n’était pas toujours facile. Déjà que sa vie sentimentale n’était pas mieux, il ne manquait plus qu’il se retrouve à la rue.

Donc, il avait aujourd’hui décidé de faire l’inventaire des articles pour se débarrasser au plus vite de cette tâche quelque peu ingrate. Il se promenait dans le modeste local, notant sur un bloc-notes les instruments de musique encore présents sur les étagères ou encore accotés contre les murs. Il se disait avec amertume que, s’il en avait les moyens, il engagerait bien quelqu’un pour faire le ménage ou répondre aux appels d’éventuels clients tandis que lui s’occuperait de la paperasse, ceci afin de gagner du temps, mais comme il vivait un peu dans la misère, il devait tout faire lui-même. Il arrivait à peine à joindre les deux bouts, alors il ne pouvait pas se permettre une aide supplémentaire. C’était hors de question, du moins pour le moment. L’inventaire fait, il alla à l’arrière se chercher son vieux thermos qu’il trainait depuis le lycée. Il avait besoin de café et se félicita d’avoir pensé à en apporter aujourd’hui. Il s’était assuré qu’il resterait encore des sachets pour sa femme demain matin, sans quoi… Mais valait mieux ne pas y penser.

Tandis qu’il buvait son café dans son petit bureau à l’arrière, se disant qu’il faudrait bien qu’il passe un coup de balai avant de rentrer, il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Oh, un client. Le jeune homme laissa son thermos sur la table, franchit la porte de son bureau et alla accueillir son client comme il se devait. C’était deux jeunes gens – un homme et une femme. Reuben ne se souvenait pas avoir déjà vu la femme, mais l’homme lui disait vaguement quelque chose. Son visage lui était familier, sans qu’il puisse le situer, du moins pas de si loin. Alors que les deux clients s’avançaient vers le comptoir, Reuben écarquilla les yeux. Ça y était, il replaçait le type.

Il n’arrivait pas à se souvenir de son prénom, de toute façon il était nul pour se souvenir de ça et pareil pour les anniversaires, mais il savait que c’était le frère de Mica, chez qui il était allé prendre un café quelques jours plus tôt. Le mec était entré chez elle comme par surprise et tout de suite, Reuben avait pu constater à quel point il était protecteur envers sa sœur. C’était fort admirable de sa part, il le lui accordait volontiers, mais en même temps, il n’arrivait pas à concevoir qu’on puisse être si attaché à quelqu’un, au point de vouloir le ou la protéger ainsi. Peut-être parce qu’il était enfant unique et que Mina était entièrement capable de prendre soin d’elle-même. En vérité, s’il y avait quelqu’un qui faille protéger, c’était lui et seulement lui. C’était assez révélateur en soi et Reuben n’en éprouvait absolument aucune fierté.

La femme s’était arrêtée pour admirer quelques guitares électriques accrochées au mur, mais l’homme, quant à lui, ne semblait pas aussi emballé qu’elle d’être ici. Reuben s’avança pour les rencontrer.  « Bonjour, puis-je vous être utile ? » demanda-t-il comme il le faisait avec les autres clients. C’était devenu une habitude, un automatisme même. Il se tourna vers l’homme et ajouta, pince-sans-rire : « On s’est vus il y a quelques jours, chez Mica. Je commence à croire que vous me suivez. » Il avait voulu plaisanter, mais bizarrement, ce n’était pas aussi drôle qu’il l’avait pensé ; en fait, on aurait dit une accusation tout droit sortie de la bouche d’un paranoïaque. Mais il fallait dire qu’il n’avait pas apprécié que ce mec s’incruste dans sa conversation avec Mica l’autre jour, alors c’était un peu sa façon d’exprimer sa très légère rancune.
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MessageSujet: Re: boys don't cry (wes) boys don't cry (wes) EmptyVen 2 Jan - 19:31

boys don't cry
Il n'avait pas prévu se retrouver aussi rapidement sur ses pieds de si bon matin, mais Pierce avait des arguments imparables et, surtout, avait la fâcheuse habitude de ne pas concevoir autre chose qu'assouvir ses propres caprices. Putain de gamine de riche à la con, c'est à se demander parfois pourquoi il se la coltine aussi souvent au final. Il ricane intérieurement, parce qu'il en connait la raison : elle est incroyablement rafraîchissante de ce petit monde qui gravitait autour de lui. Wes, il appréciait la spontanéité et la singularité de son comportement qui va à l'encontre de tout ce que lui a appris ses longues années à côtoyer la gente féminine. En fait, Pierce était ce genre de castratrice qu'il faut éviter à tout prix si on cherche à conserver honneur et dignité. et de ce fait, Wes, il aimait bien la voir brider la plupart des hommes et ainsi apercevoir à quel point on pouvait faire des compromis pour s'insinuer entre les cuisses d'une demoiselle ardemment convoitée. À ce sujet, il aurait pu en débattre intérieurement longuement, rien qu'à l'idée de ce qu'il avait du lui-même museler un moment avant de se lasser pour le regard velouté d'une demoiselle, ne se laissant plus prendre dans ce manège étourdissant par la suite. Seulement, elle le bombarde de mots, lui fait tourner la tête d'être si expressive et vivante de bon matin. Il jette un coup d'oeil à sa montre avant de coincer une cigarette qu'elle lui tend entre ses lippes. Heureusement, ça lui permet de se concentrer sur le flot de nicotine qui se diffuse dans son organisme et l'empêche de se montrer plutôt hostile comme il a l'habitude de l'être en matinée. Wes, il arrive plus souvent qu'autrement à brader son tempérament exécrable, mais elle a ce don inné, particulier, de le faire sortir de ses gonds. Il est foncièrement masochiste, et ne s'en cache pas. Finalement, elle parvient à le traîner en foulant de son pas à mille balle le jeune homme jusqu'à un magasin de musique. À destination, il ricane doucement Wes, ça semble saugrenu d'imaginer une douce mélodie en provenance de ses phalanges, à Jessica. Tu peux te payer un maestro Pierce, abandonne l'idée pour l'amour de dieu qu'il lance, obtenant pour toute réponse un majeur bien dressé qui le fait éclater de rire...

Il passe la main dans ses cheveux, saluant distraitement l'homme qui dessert obligatoirement la clientèle. Wes, il n'a pas l'habitude de la musique, ni même un talent quelconque pour revêtir quelque rôle artistique que ce soit. Il y a bien Kris qui parvient à extirper d'un piano et même d'une guitare des sons mélodieux, mais bordel, il y a rien que le cadet de la fratrie ne parvient pas à accomplir s'il le veut bien. Wes, il sourit doucement, constatant avec effarement qu'il commence à ressentir le besoin irrépressible de s'en retourner d'où il vient, ne serait-ce que pour quelque temps, histoire d'aller pourrir l'existence de Kris et de parvenir à tempérer toutes les pulsions de violence que lui inspire Nolan depuis que la matriarche l'a mandaté pour venir retrouver à Memphis ses aînés. Il en est à contracter ses jointures qui blanchissent à vue d'oeil qu'il prend conscience qu'on s'adresse à lui, et que le voile concernant l'identité du tenancier s'estompe soudainement au gré de ses propos. Wes, il arque un sourcil, perplexe, et il s'imagine assez bien Pierce qui rigole de cette façon fortuite de s'introduire auprès de la clientèle. Il fait fi de ce qu'elle a bien pu rétorquer avant quand il s'est plié aux formalités, étalant lui-même sa propre dictée au fil des mots qui coulent de ses lèvres. Je vous traquerais bien si je m'imaginais qu'il se passe quoi que ce soit avec elle, mais j'ai la certitude que ce n'est pas le cas annonçant d'emblée ses couleurs, laissant apparaître un sourire amusé sur ses lèvres Je conçois qu'elle puisse avoir mauvais goût, mais pas à ce point-là. Ceci étant, il n'avait pas l'étoffe de ces hommes plutôt dangereux pour lequel elle vouait une passion insensée. À comparer, il semblait trop inoffensif, rien qu'à la façon dont il l'avait accueilli avec appréhension assis à la table de Mica, une tasse entre les doigts. Wes, il hausse les épaules, puis continue Rien de personnel, cela dit. C'est que ma soeur, on s'en tient loin si on tient à la vie. Il ricane dans sa barbe de cette autodérision dont il fait preuve et qu'il ne se connaissait pas.

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