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Se réveiller après des mois de coma est comme immergé d’un rêve flou. Ça avait pris un moment avant qu’elle ne retrouve le contrôle de son corps, qu’elle puisse bouger ses jambes. Ses souvenirs étaient flous et c’est comme si elle n’avait pas envie de se les remémorer. C’est surement son cerveau qui avait veillé à effacer les informations douloureuses de ses altercations avec Trent. C’est par les mots des autres qu’elle en avait appris un peu plus sur la situation. Au fond, elle ne veut pas savoir, elle préfère se percuter au néant plutôt que de savoir que cet homme qu’elle aime a levé la main sur elle.  Cat, elle n’a pas envie de savoir et c’est pour cette raison qu’elle a fait partir sa famille, sa famille qui ne cesse de lui rebattre les oreilles avec Trent. Ça lui fait mal. Elle ne se sent pas prête pour affronter cette réalité et elle a simplement envie de se retrouver, d’émerger de ce cauchemar ou d’y plonger à nouveau pour ne pas se heurter à la réalité. C’est trop douloureux.

Catriona vient seulement de revêtir ses propres vêtements. Elle n’a pas la moindre idée depuis combien de temps elle porte ces foutus vêtements d’hôpital. Elle s’en fou. Elle a simplement marre de les entendre. Eux et les pensées qu’ils gardent surement depuis un moment. Elle sait que sa famille n’était pas enchantée de la voir avec Trent, mais elle l’aimait. Elle l’aime. Elle ne sait plus. Des manches longues. Un pantalon. Elle n’a pas envie que qui que ce soit puisse voir sa peau abimée. Pour elle, elle l’est encore, par les coups, mais elle avait fini par cicatriser pendant son absence.
Les coups se font entendre à la porte et la brune se dirige rapidement vers celle-ci pour l’ouvrir. Sans se rendre compte que ce n’est pas la famille Connely qui se trouve au pas de la porte, elle s’emporte. « J’en ai marre de vous entendre parler de Trent, alors si c’est pour cette raison que vous venez, j’ai envie de rester seul.» Son regard se heurte à lui. Andrew. Ce fantôme du passé. Ça fait un moment qu’elle n’a pas pu lui parler. Des années mêmes. Son cœur se serre un peu, parce qu’elle ne s’attendait pas à le voir là. Parce qu’elle ne s’attendait pas à laisser son regard se poser dans le sien. Salut.
Catriona, elle reste stoïque, incapable de savoir comment se sentir face à cette apparition. Andrew. Il a fait partie de sa vie pendant longtemps, elle le connaissait de part en part, lui et son histoire, lui et sa vie. Ils avaient été amis, pour se perdre dans une soirée qui avait tout gâché. Une foutue erreur. Elle le savait, elle aussi et elle ne pouvait faire autrement que de lui en vouloir. Parce qu’il n’était pas venu pour lui lancer des excuses, parce qu’il n’était pas apparu pour lui avouer qu’il avait été con. Au fond, elle n’était pas mieux. Elle savait pour Silley, elle savait pour eux et elle s’était laissé prendre au jeu. Parce qu’Andrew, il était beau et une amourette d’enfance. Rien de plus. « Andrew?» Elle ne peut cacher l’étonnement qui se lit sur son visage. Catriona, elle avale difficilement avant de se détourner doucement de la porte pour croiser ses bras. Ça la rend mal à l’aise, parce qu’au fond, elle n’a envie de voir personne. Elle se sent mal. Elle se sent perdue et complètement déboussolée par ce qu’elle vient de vivre. La demoiselle fait quelques pas dans la pièce pour se retourner et se tourner vers la porte et poser son regard sur lui une fois de plus. « Qu’est-ce que tu fais là?» C’est plus fort qu’elle, parce qu’elle est méfiante. C’est instinctif. Elle a peur de tout maintenant. D’elle. D’eux. De lui. De la terre en entier. Qu’est-ce qu’il lui veut? Qu’est-ce qu’il fait ici? Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il a pu faire pendant qu’elle dormait, pendant qu’elle était dans le coma.

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Son réveil, elle aurait préféré l’éviter. C’est plus facile de dormir sans avoir à se soucier de la vie, dans savoir à se soucier de ce qui a pu se produire. Et bien, c'est à la fois simple et compliqué. Elle laisse son regard l’analyser. Au fond, elle sait qu’il ne lui fera pas de mal, mais pour le moment, elle ne se sent pas en confiance avec qui que ce soit. Son corps est encore en train d’émerger de son sommeil, elle sent encore que ses membres ne répondent pas facilement aux mouvements qu’elle tente de faire.
Ce n’est pas lui. Ce n’est pas d’Andrew qu’elle a peur, mais de la gent masculine de façon générale. Elle ne fait pas confiance. Elle a peur de se perdre et elle n’arrive pas à oublier complètement Trent, parce que c’est encore trop récent. Cat, elle reste silencieuse parce qu’en même temps, elle ne sait pas quoi dire. Elle s’en fou d’avoir couché avec Andrew, ce qui dérange la jeune femme c’est l’attitude qu’il a pu avoir par la suite. Ca à gâché leur amitié, cette soirée et elle aurait dû le repousser, mais Andrew, il n’est pas désagréable à regarder. Détend toi, je suis pas venu armé. Catriona, elle n’a pas réellement envie de rire. Elle a peur de tout et de rien. Elle a peur de sortir de cet endroit, d’entendre les paroles de sa sœur, d’affronter le regard de son ancien fiancé et de sentir la peur prendre possession de ses sens. Andrew, il ne fait plus partie de sa vie depuis longtemps et elle ne peut s’empêcher de reculer d’un pas. La tension pourrait être moins présente, mais les craintes de la jeune femme ne cessent de la ronger, de la détruire doucement. Elle ne sait pas comment se comporter. C’est trop récent. Son esprit divague et elle n’a pas envie de penser. Je travaille à l'hôpital et je…Je voulais avoir quelques nouvelles, savoir comment tu t'en sortais.

Catriona, elle finit par tourner le regard un moment, parce qu’elle a du mal à supporter le sien, parce qu’elle ne sait plus comment se sentir et ça la rend folle. Elle fait quelques pas pour s’approcher de la fenêtre et jeter son regard à l’extérieur. Elle en a marre, de parler de comment elle se sent, de parler de son ancien fiancé et de parler de ce qu’elle a pu oublier. C’est-à-dire cette soirée. Au fond, elle n’a pas envie de souvenir parce qu’elle sait que ça sera douloureux. Elle le sait. Elle laisse ses doigts passer sur le rebord de la fenêtre avant de se retourner pour poser son dos contre celui-ci. « Honnêtement, j’en sais rien.» Elle ne sait pas ce qu’elle doit penser. Un mois. Un mois c’est long et elle aurait préféré y rester, mais ca elle s’abstient d’en parler à sa famille. Elle ne cesse de les repousser et elle ne crève que d’une envie, s’isoler pour ne plus entendre parler de cette histoire. Ca la rend dingue, les commentaires. Une part d’elle sait que Trent à dépasser les limites, mais elle connait son passé et elle n’arrive pas à lui en vouloir complètement. La jeune femme pousse un soupir avant de faire un pas vers lui. « Je suis désolé Andrew. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à te voir ici.» Elle n’a pas envie de mentir. Pas à lui. Et elle n’a pas non plus envie qu’il se mette à lui faire la morale, comme les autres. C’est étrange, de le voir sur le pas de la porte. C’est étrange de le voir apparaître dans sa vie. Déjà qu’elle ne sait plus ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent. Andrew, elle n’a pas non plus envie de lui en vouloir pour le restant de sa vie. Reste qu’il est toujours aussi beau. Il n’a pas changé. Catriona n’a jamais ressenti d’amour pour lui, mais ça serait stupide de nier qu’il a un charme. « Si tu veux la vérité Andrew. J’ai seulement envie de retourner dans le coma.» Comment peut-elle lancer une phrase aussi grande sans réagir, sans laisser les sentiments la posséder. Elle n’en sait rien, mais c’est ce qu’elle pense vraiment.

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Ca a quelque chose de troublant. Le fait de se réveiller après un mois de silence. Le fait de se réveiller sans être capable de remettre de l’ordre dans ses idées. Voir ce visage replonge doucement la femme dans son passé, repousser la demoiselle dans ses retranchements. Catriona, elle a envie de parler, mais elle ne sait pas comment se sentir face à Andrew. D’une certaine façon, elle aimerait retrouver cette époque, parce qu’elle ne se sentait pas aussi fragile, parce qu’elle ne se sentait pas aussi perdu. Ca veut dire que tu veux que je te laisse ? Cat, elle ne sait pas ce qu’elle a envie de faire. Elle a envie qu’il reste, parce qu’Andrew à quelque chose de rassurant, parce qu’elle a toujours eu une confiance aveugle en lui, jusqu’à ce que leur amitié explose, se brise pour ne laisser que quelques regrets dans le fond de son esprit. Elle sait Cat, qu’elle aurait dû le repousser, malgré le fait qu’il soit ami, elle ne peut pas nier qu’elle a toujours trouvé qu’il avait ce quelque chose de séduisant. Ils n’auraient pourtant pas dû franchir cette ligne. Cat, elle ne retient pas les mots qu’elle lance et ils sont bien plus durs qu’elle ne l’aurait voulu. Elle lance le fond de ses pensées. Elle parle sans retenir ses propos. Parce que Cat, elle en a marre de faire semblant, elle en a marre de poser des faux sourires sur son visage. Qu'est ce qui t'est arrivé ?
Catriona, elle pousse un soupir et elle se laisse tomber sur le rebord du lit dans lequel elle a été pendant un mois. Elle ne le repousse pas. Elle ne lui dit pas de partir. Elle ne sait pas comment se comporter, mais elle trouve que sa présence a quelque chose de rassurant. Elle baisse les yeux au sol un instant, tentant de remettre un peu d’ordre dans ses pensées, mas elle ne se heurte qu’à un flou, qu’à du vide qu’elle ne comprend pas encore parfaitement bien. Ses yeux se ferment un moment, mais elle n’arrive à rien et elle ne sait pas si elle a envie de parler de son passé, de parler de Trent, parce qu’il va surement lui dire la même chose que les autres. Ce n’est pas un homme pour toi. Il ne te mérite. Ces foutues conneries qu’elle en a marre d’entendre. « Je ne me souviens pas de tout.» C’est vrai. Ca et le fait qu’elle n’a pas envie d’en parler. Pas encore. C’est trop tôt pour parler de sa vie, c’est trop tôt pour qu’elle s’ouvre alors qu’elle peine à en parler avec sa famille. Elle vrille son regard dans celui de son vis-à-vis. « Tu n’es pas obligé de rester sur le pas de la porte.» Une façon officieuse de lui dire qu’il peut entrer. Catriona, elle ne sait pas quoi faire pour faire descendre la tension entre eux. Leur passé, il semble bien loin derrière. Leur amitié, elle aurait aimé qu’elle ne se volatilise pas à cause de cette nuit, de cette fois. Elle serre un peu les dents. Elle se sent fébrile. Elle jongle entre ce malaise qui la possède de part en part et cette envie de tout foutre en l’air. « Tu sais, j’ai un peu de mal en ce moment. Je pense que c’est mieux si je me souviens pas de la cause de mon coma, même si j’ai quelques doutes. Je préfère que ça reste flou.» Catriona, elle parle. Elle parle parce que ca lui fait un peu de bien et parce qu’elle a pas besoin de mentir à Andrew.

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Catriona, elle n’a pas envie qu’il reste là sur le pas de sa porte. Elle ne se sent pas d’humeur à être rancunière, surtout que cette histoire date depuis trop longtemps. Ça n’aurait pas dû briser leur amitié, mais ça avait installé un malaise. Peut-être que la distance entre eux pourrait réparer les pots cassés, elle n’en sait rien. Elle sait juste que c’est étouffant de se réveiller d’un coma, de se sentir indécise et de ne pas savoir ce qu’elle a envie de penser. Elle sait, au fond d’elle que son absence est causé par Trent, mais elle n’a pas envie d’en savoir plus. C’est déjà amplement suffisant pour créer un trou béant dans le fond de sa poitrine. Tu veux en parler ? Cat, elle ne sait pas si elle a envie d’en parler, parce que sujet est particulièrement délicat. Elle ferme les yeux un moment, tentant de remettre de l’ordre dans ses pensées, mais c’est trop tôt pour qu’elle se sente prête à en parler ouvertement. Sa famille ne cesse de parler de Trent de façon peu glorieuse et elle a du mal à ne pas se laisser ronger par les sentiments. Je suis là en tout cas. Un sourire finit par étirer ses traits. Elle aimerait que ce soit moins complexe entre eux, qu’ils ne se soient pas perdus de vue et que leur amitié soit restée intacte. Ce n’est pourtant pas le cas. Ils avaient agi comme des idiots et ils étaient pris au piège dans ce malaise.

Catriona, elle laisse son regard se porter sur le sol un moment, observant les traits du plancher, l’usure de ce dernier. Ce blanc qui ne l’est plus réellement. Elle vient d’émerger d’un mois de sommeil et elle ne se sent pas elle, elle ne se sent pas à son aise et aimerait que ce ne soit pas arrivé. Elle n’a pas envie de porter plainte contre Trent et elle n’a pas envie que son monde en entier lui en veuille. C’est surement pour cette raison qu’elle n’a pas envie d’en parler, parce qu’elle sait que ça fait naître la colère de ceux qui tienne à elle. Ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle ne le déteste pas Trent, elle est juste blessée de part en part. Elle connait trop bien son passé à lui pour le détester, pour avoir envie que le monde le regarde de haut et qu’il lui crache leur mépris au visage. Catriona, elle déteste cette situation, parce qu’il lui en veut d’avoir franchi cette ligne alors qu’elle lui accordait sa confiance. Elle lève de nouveau son regard pour venir chercher celui d’Andrew. « Tu as dû entendre des rumeurs non?» Elle se demande ce que les gens peuvent dire de ce qu’elle a pu vivre et elle se doute que les gens ne restent pas silencieux. Ils aiment tant parler. Ils aiment les rumeurs. « Je suis certaine que les gens parlent et que je n’ai pas besoin de parler pour que tu en saches plus que je ne le voudrais.» Elle hausse les épaules. Elle n’a pas envie d’en parler ouvertement, parce qu’elle a l’impression que le verbaliser rendra la chose encore plus réelle et elle n’en a pas envie. Pas maintenant. Elle ne se sent pas prête à assumer la douleur qui la ronge et la ressentir de plein fouet. « Tu sais, je sais que ce sujet est mitigé et je n’ai pas envie de t’entendre dire la même chose que ma famille. Je pense que j’ai déjà largement entendu le refrain.» Elle n’a plus envie d’entendre du mal de Trent. Parce qu’elle se doute qu’il souffre et même si elle ne se sent pas capable de lui pardonner, elle comprend. Ça n’excuse rien, mais ça empêche la rage de la posséder de part en part.

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Alors dit moi simplement ce que tu veux que je saches et je m'en contenterais. L'avantage avec les rumeurs, c'est que l'on peut supposer qu'elles sont fausses. Cat, elle ne sait même pas si elle a envie d’en parler, si elle a envie de s’ouvrir. Elle ne fait que faire semblant depuis son réveil et c’est une souffrance que de nier qu’elle va mal. Catriona, elle ne se sent pas dans le meilleur de ses états, pas depuis qu’elle a ouvert les yeux pour affronter les regards emplis de reproches et d’inquiétudes. Elle se fait un peu trop silencieuse, mais elle ne manque pas un mot de ce qu’Andrew peut lui dire. Elle n’a pas la moindre idée de si ca lui fait plus de mal que de bien. De ce que je sais, je vais probablement te servir le même refrain que tout le monde, alors je vais m'abstenir. Le médecin en moi te conseillerait des groupes de paroles, pourquoi pas un psychologue mais je vais éviter aussi. Une patiente m' dit une fois que dans ce genre de situation, on est terriblement seuls, les gens ont beaux être là, autour de vous, aucune personne ne comprend réellement ce que vous endurez, parce que la douleur physique n'est pas ce qui fait le plus mal.. Elle m'a aussi confié qu'elle aurait aimé avoir quelqu'un qui l'écoute sans jugement, sans dire un mot. Alors si ça peut t'aider. Je jugerais en silence.  Elle affiche un sourire Catriona et elle se lève du siège où elle a pu se poser quelques instants plus tôt, parce qu’elle veut lui faire face, parce qu’elle a envie de lui parler sincèrement. Son corps ne suit pourtant pas bien la cadence des émotions qui la ronge, qui la possède de part en part. Elle n’y arrive pas et surement qu’elle en fait trop depuis son réveil.

Sa tête tourne, elle veut parler, mais les mots ne semblent pas vouloir s’extirper de ses lèvres. Ses phalanges se posent sur son front, ses sens se perdre et elle ne voit rien. Le noir obstrue sa vie et elle ne sent plus son corps. Plus correctement. « Je..» Catriona, elle n’arrive pas à lancer une phrase complète. Les frissons passent en abondance sur sa peau et Catriona perd pied pour s’écrouler doucement sur le sol. Elle ne comprend rien. Elle ne voit plus rien. Elle n’entend plus rien. Ce n’est que le noir. C’est un réveil trop abrupt pour que ça se passe bien. Ca prend un moment avant qu’elle ne puisse entendre correctement la voix d’Andrew qui tente de la rassurer, qui tente de lui faire reprendre ses esprits. Elle à chaud. Elle à froid. Elle ne contrôle pas les réactions de son corps. Sa vue est brouillée, mais elle comment à voir des formes qui se déformes et qui se tendent dans tous les sens. « Andrew?» Ses phalanges finissent par atterrir sur son bras. Elle se sent pas bien. Elle se sent nerveuse et elle a terriblement besoin que quelqu’un la rassure. Depuis son réveil, elle peine à contrôler son corps. « Je vois pas bien.» Sa voix, elle tremble un peu. Elle déteste se sentir aussi fragile, mais elle n’arrive pas à reprendre le contrôle sur sa vue. Ses doigts se serrent nerveusement autour du bras d’Andrew. « Il se passe quoi?» Son souffle se coupe sous la nervosité. Il faut que ça passe. Il le faut.

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C’est comme si sa pression venait de baisser d’un coup. Catriona, elle tente de faire la forte, de garder la tête haute, mais elle ne se sent pas très bien. Elle se sent perdue et elle n’a pas envie de l’aider de qui que ce soit. En fait, elle crève d’envie de s’enfermer dans sa demeure et ne pleurer pendant des heures. Elle n’arrive pas à verser aucune larme, comme si c’était complètement mort en elle. Elle perd le nord, incapable de se retenir, parce qu’elle se laisser allez à lui parler un peu et le mal fait surface d’un coup. C’est surement pour ça qu’elle ne voit plus rien, qu’elle perd pied et qu’elle se retrouve contre le sol. Je suis là. Heureusement qu’il est là parce qu’elle n’a pas la moindre idée de comment elle aurait réagi si elle aurait dû perdre la carte alors qu’elle était seule. Catriona, elle aurait surement paniqué, mais savoir qu’il est là a quelque chose de rassurant. Son corps est mou et se sent ne sont pas aux aguets. Calme toi... Ça va aller, ça va passer. Catriona. Elle a simplement envie d’hurler tellement elle se sent stupide, elle s’en veut de perdre le contrôle de la sorte, mais elle n’arrive pas à penser correctement. Sn corps, il n’est pas prêt à autant de pression. Concentre toi sur ma voix et respire normalement. Elle s’applique à tenter de calmer son souffle qu’elle peine à contrôler, elle s’applique à tenter de calmer les battements de son cœur. Tu te souviens de la fois où t'avais décidé que vivre comme Pocanhontas était un choix de vie. Tu t'étais balader pieds nues pendant des semaines, si bien que tu avais fini par marcher sur un clou et qu'on t'avait emmené aux urgences. Un sourire arrive à prendre place sur ses traits. Sa vue, elle est brouillée, mais c’est la perte de contrôle qui fait paniquer la jeune femme. Catriona, elle ferme les yeux, parce que ça ne sert à rien qu’elle tente de voir alors que c’est trop flou pour qu’elle puisse distinguer le décor. Sa main, elle finit par attraper celle d’Andrew et serre ses phalanges entre les siennes. Ça la rend nerveuse et elle serre surement plus fort qu’elle ne le voudrait réellement. Il faut qu’elle se calme. Catriona, elle lâche quand même un rire nerveux à ce qu’il est en train de lui dire. Ne pas trop penser et écouter Andrew. Elle sait qu’il a raison, mais elle n’arrive pas à se sentir bien. « Tu te souviens de ça?» Il faut avouer qu’ils ont vécu beaucoup de choses, elle et lui. C’est dommage que leur relation ne soit plus ce qu’elle était et en ce moment, elle se rend compte qu’elle est apte à lui faire confiance même s’il n’a pas fait partie de sa vie depuis des années. Cat, elle a besoin de quelqu’un pour ne pas juger sa vie, elle a besoin de parler sans entendre les même futurs commentaires. Ses doigts ne lâchent pas le siens et elle le serre. Elle a envie que ça passe, parce que plus ça s’éternise plus ça la rend nerveuse. « Tu peux me raconter autre chose, tu crois?» Ça la calme. Elle a besoin de penser à autre chose que les raisons qui forcent la jeune femme à se trouver ici. Elle a besoin d’entendre des histoires qui lui changent simplement les idées. Elle a besoin de quelqu’un à ce foutu moment, parce qu’elle pourrait clairement perdre le contrôle. C’est un moyen de les rapprocher, de briser les malaises et les barrières entre eux.

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Catriona, elle est bien plus fragile qu’elle ne le laisse paraître et elle le sait. C’est trop récent encore pour les commentaires et son corps peine à supporter la souffrance qui l’accable de part en part. Couché, elle tient sa main fermement puisque c’est la seule chose qui est capable de la rattacher à sa réalité, au monde qui l’entoure. Catriona, elle ferme les yeux parce qu’elle tente de calmer la panique que ça lui procure de voir des ombres foncés. et le jour où ton frère nous a surpris dans la remise, on s'entrainait à s'embrasser. Il a pété un plomb et m'a couru après à travers toute la baraque... Il parle et elle est capable de voir les images défiler dans son esprit et ça fait naître  un sourire sur ses lèvres. Catriona, elle se souvient de pas mal de choses et l’entendre de la bouche d’Andrew a quelque chose d’amusant. il arrêtait pas de dire qu'il me buterait si je touchais encore un seul de tes cheveux ! La pression descend et son palpitant se calme dans le fond de sa poitrine, la pression sur la main du jeune homme se fait un peu moins forte puisqu’elle se sent de plus en plus calme. Catriona, elle finit par lâcher un rire, parce que ça l’amuse ce qu’il est en train de lui raconter et elle ouvre les yeux pour chercher le regard d’Andrew. Catriona, elle a besoin de quelqu’un qui ne se trouve pas dans sa famille pour parler et Andrew serait parfait pour remplir ce rôle. qu'est ce qu'il devient d'ailleurs ?  Elle sourit un peu et ferme les yeux encore le temps que sa vue soit parfaitement retrouvée, elle n’aime pas avoir du mal à voir, ça a tendance à faire monter la panique. « Richard. C’est richard. Je sais ce qu’il pense sans qu’il parle et je sais qu’il veut me protéger.» Elle n’est pas capable de lui en vouloir parce qu’elle se comporterait surement de la même façon si c’était le cas. Catriona, elle n’arrive plus à en vouloir à Andrew, parce qu’ils se sont perdu de vu pour des conneries et ça n’aurait pas dû être le cas. Ils n’auraient pas dû se laisser emporter de la sorte parce que ça a mis une pause à leur relation, leur amitié.

Catriona, elle se calme et c’est parce que sa présence est plus que rassurante, elle le sait. Au fond, elle ne lui e voulait plus, une simple erreur de parcours. Il faut dire que ça arrive à n’importe qui. La jeune femme papillonne des yeux un moment, fronçant les sourcils pour tenter de filtrer la lumière qui se percute à ses rétines. Elle tourne la tête et laisse son regard accrocher celui d’Andrew et elle laisse un sourire se dessiner sur ses lèvres. « C’est bon. J’ai fait exprès de tomber dans les vapes pour qu’on arrête de se prendre la tête. T’as vu, c’est efficace.» C’est plus facile de poser une pointe d’humour dans ses propos que de parler de sa vie, que de parler de ce qui ronge ses entrailles et la consume de part en part. Elle ne lâche pourtant pas la main parce que ça la calme. « J’espère que je t’ai pas broyé les doigts.» Catriona, elle finit par reprendre possession de ses phalanges pour laisser la main de son ami d’enfance en paix et elle bouge doucement pour s’asseoir sans prendre la peine de se lever pour le moment. « J’en peux plus ‘être ici, tu penses que tu pourrais venir me porter?» Elle prend une pause avant de reprendre. « Enfin, si tu as fini de travailler.»

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Elle n’en peut plus d’être ici. Elle y a passé trop de temps dans ce lit et elle a peiné à se remettre sur pied, à reprendre le contrôle sur son corps. Ça n’a rien eu de facile. Encore là, elle se perd dans les vapes de l’inconscience et ça la rend terriblement nerveuse. Elle n’a pas envie que ça se reproduise et heureusement qu’il était là pour calmer son malaise. j'ai vraiment cru qu'il allait le faire ce jour là, je l'ai évité soigneusement le reste du temps ! Catriona, elle affiche un sourire. Parce qu’elle a tellement de souvenirs qui le concernent qu’elle n’arrive pas à faire le tri. Ca lui fait du bien de parler de leur passé plutôt que de se concentrer sur les conneries qu’ils ont pu faire.

Cat, elle a envie de détendre l’atmosphère parce qu’elle n’a plus envie que ca revienne comme avant, de ressentir à nouveau cette tension. Andrew, c’est son ami d’enfance et ils n’auraient pas du se perdre de vie de la sorte pendant des années. t'as toujours tout fait pour attirer l'attention ! Un sourire. Elle a usé de sarcasme et elle se doute qu’il n’est pas assez stupide pour croire ce qu’elle est en train de lui raconter. Elle a seulement envie de détendre l’atmosphère pour qu’ils puissent parler normalement. Cat, elle n’a plus envie de revenir sur cette histoire. ils font de la très bonne chirurgie plastique maintenant ! Elle lâche un léger rire. Il arrive à la faire rire malgré la noirceur qui ronge son esprit à cet instant précis. Cat, elle finit par bouger une fois de plus, retrouvant un peu de contrôle sur son corps et elle se pose sur le bord du lit, tentant de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux sombres. attends ! Il se lève et elle frotte doucement son visage de la paume de ses mains. Lorsqu’il revient avec un fauteuil, elle lui lance un regard lourd de sens. Elle n’a pas envie de se balader dans ça et elle a seulement envie de retourner chez elle, quoique ça inclut Trent, parce qu’elle n’a pas d’autre demeure. « T’es sérieux.» Elle roule les yeux alors qu’elle se rend compte qu’il l’est et elle se lève pour se poser dans la chaise. Elle s’est pas brisé les jambes, elle vient seulement de tomber dans les vapes. tu as raison, prendre l'air te fera le plus grand bien. Elle penche un peu la tête pour le regarder parce qu’il est derrière elle maintenant. une heure, pas plus ceci dit, ton médecin pense te garder encore un peu en observation... Et je pense qu'il a raison. Catriona, elle soupire doucement et croise ses bras. « J’ai vraiment hâte de sortir de cet hôpital. J’ai pas envie de rester.» Elle prend la voix d’une gamine, parce qu’elle tente d’en rire un peu, mais elle pense ce qu’elle est en train de dire. tu veux aller où ? Elle sourit un peu. « Chez moi?» Elle sent le regard brûlant d’Andrew dans son dos et elle lâche simplement un rire. « Rah. C’est bon. Je sais pas. C’est quel fate exactement?» Cat, elle se sent stupide, mais elle a passé pas mal de temps dans le coma et c’est déstabilisant. « J’aurais aimé prendre l’air de dehors, mais s’il fait froid ca sera surement pas possible. Juste sortir de cette chambre ça me fera du bien de toute façon.»