Nom : Wellington. Ce n'est pas le nom de mon père mais celui de ma mère. Lorsque je suis née, cet enfoiré était en taule et n'a pas voulu me reconnaître. Et lorsqu'il est sorti, dix ans plus tard, il n'a pas daigné donné de nouvelles. J'ai longtemps espéré qu'il se fasse buter par gang ou quelque chose dans ce genre. Puis après, j'ai arrêté de penser à lui.√ Prénom : Ava. Simple et efficace. Ça évite les surnoms et ça m'arrange.√ Âge : Trente ans et des poussières. Malgré le fait que je sois encore célibataire et sans enfants, je m'en sors pas trop mal. √ date et lieu de naissance : √ vos origines : Ma grand-mère maternelle était française. Sinon, américaine pure souche. √ Métier : Policière. Depuis toute petite j'avais envie de faire ce métier. Les psychologues diraient que c'est certainement par rapport à mon père et blablabla. Sans doute. J'imagine que cela a joué dans ma passion pour la justice. Chaque fois que je traque un criminel, j'ai l'impression de le traquer lui. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. J'ai testé les femmes une fois. J'ai pas trop aimé. C'est pas mon truc.√ Statut matrimonial : Célibataire. Pas le temps, pas l'envie. √ côté financier : Je n'ai pas à me plaindre. Je suis seule à vivre dans un appartement et je suis du genre économe. Trop peut-être. Caractère : Débrouillarde, dynamique, indépendante, froide, distante, curieuse, solitaire, méfiante, forte, cassante, sportive, attachante, généreuse, autoritaire, au fond sensible, discrète, franche... Ouais, je sais... √ groupe : coeur de pierre, what else?
the last songJ'adore la littérature. C'est plutôt étrange, à vrai dire, moi qui suis plutôt une femme d'action. Mais j'aime le repos que la littérature m'apporte. J'aime l'apaisement qu'elle me procure. Il m'arrive souvent de passer la nuit à lire lorsque ma journée a été longue et difficile. Quand on est seule, les mots peuvent tenir compagnie.
√ Ma mère est décédée lorsque j'avais vingt ans d'un cancer. J'étais fille unique et elle avait coupé les ponts avec sa famille, ayant fréquenté pendant des années un voyou (mon géniteur). Je me suis donc retrouvée seule du jour au lendemain et je crois que c'est ça qui a fait ma force.
√ La meilleure boisson de tout les temps est le cappuccino. C'est délicieusement bon et j'en bois au moins une fois par fois ! Je suis entrain d'élever James à m'apporter un cappuccino tous les matins. Mais il est un peu farouche.
√ J'ai déjà tué un homme au cours d'une intervention. C'est arrivé une fois et ça reste une grande souffrance pour moi.
√ Quand je suis énervée, j'appelle les personnes par le nom. Généralement, si je passe à cette étape, préférez la fuite.
√ Lorsque j'avais dix-huit ans, j'étais quelque peu fêtarde. Un soir, complètement ivre, j'ai eu une relation sexuelle avec ma meilleure amie. Contrairement à ce que la légende voudrait, non je n'ai pas apprécié. Les filles, c'est vraiment pas pour moi !
√ J'aime mon métier et dans ma vie, actuellement, c'est tout ce qui compte pour moi. Je suis dévouée corps et âme à ma vie professionnelle quitte à sacrifier tout ce qu'il y a autour (pas grand chose soit dit en passant).
√ Mon péché mignon c'est la tarte au citron meringuée. Je pourrais manger ça tous les jours de toute l'année.
√ Tous les jours avant de partir travailler, je me lève à l’aurore pour aller faire mon footing. C'est devenu aussi important que mon cappuccino du matin !
√ Je déteste les carottes. C'est physique. Je déteste tout ce qui est orange en général, mais les carottes plus particulièrement.
√ Je suis déjà tomber amoureuse. Une fois.
story of my life« Pose ton arme ! Pose ton arme, enfoiré ! » Les dents serrées, le cœur battant, je regardais celui que j’avais traqué durant des mois. Ma première véritable affaire. Il pointait son Beretta 92 sur mon visage et j’avais mon Glock 21 tendu vers lui. Il me fixait de ses yeux perçants qui me glaçaient le sang. J’avais peur. Trop peur, peut-être. Il ne bougea pas et une goutte de sueur froide coula sur ma tempe. Je l’avais traqué sans relâche depuis des semaines, je n’avais pas dormi, pas mangé depuis des jours. Il était dans mon esprit, constamment. C’était un vrai monstre, le diable incarné. Il s’en était pris à des petites filles, des jeunes garçons, à l’innocence même. J’avais rêvé de son arrestation, j’avais tant de fois espérer le clouer au sol, lui faire bouffer la poussière. Et aujourd’hui, il était devant moi.
La ruelle était sombre et je distinguais son visage grâce à la lumière d’un lampadaire miteux. J’étais là, immobile. Il était à peine à quelques mètres. Deux. Même pas. J’ai déglutis et j’ai tiré. La balle entra dans sa poitrine et se logea dans son poumon. Il s’écrasa au sol, comme un vulgaire château de cartes. Je l’ai regardé mourir, suffoquer, se débattre avec la mort. Je n’avais aucun scrupule, aucun sentiment de culpabilité. Juste la haine m’habitait.
« Je suis désolé, Wellington. J’ai étouffé l’affaire autant que je le pouvais, mais vous êtes rétrogradée. » J’ai remercié mon supérieur et j’ai tourné les talons dans le silence. Rétrogradée. Moi qui avais tout donné pour arriver à devenir inspecteur, me voilà redevenue simple flic. Mais j’avais évité le pire et Neal m’avait sauvé la peau en gardant l’affaire en interne. Je suis rentrée chez moi et j’ai pleuré. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, et ce n’était même pas par remords d’avoir ôté la vie d’un homme. Je pleurais sur mon sort, aussi pathétique et égoïste que cela puisse paraître. Enrique s’approcha de moi et posa sa main sur mon épaule.
« Chérie… Ca va aller. » Il tendit ses bras pour que je m’y loge, mais je le repoussais.
« Non, ça n’ira pas ! Tu ne comprends rien ! » Il me regarda me débattre contre moi-même, contre tout ce qui me bouffait. Pourquoi je ne ressentais rien face à mon premier mort ? Pourquoi n’avais-je aucun regret à avoir tué quelqu’un ? Etais-je un monstre, moi aussi ?
J’ai tout détruit. D’abord chez moi. J’ai cassé des lampes, des bibelots, des assiettes. J’ai envoyé valser toutes marques d’affections ou d’amour de la part d’Enrique. Pourtant je l’aimais. Mais je refusais qu’il puisse rester avec quelqu’un comme moi. J’ai détruit notre couple, notre envie de mariage, d’enfants, de famille. J’ai détruit tout espoir qu’il avait eu en nous, j’ai détruit sa vie en le mettant dehors, en le rayant de ma vie du jour au lendemain. Je voulais juste le protéger. Je voulais qu’il m’oublie, qu’il fasse sa vie avec quelqu’un de bien. Quelqu’un qui ne tue pas.
Ma vie a continué. J’ai été la co-équipière de Terence, un vieux flic dont les journées consistaient à faire des rondes sans fin. Je suppose que c’était ma punition. Puis il est parti à la retraite. On a bu du champagne et j’ai été casée avec James. On m’a autorisé à agir de nouveau, et je ne compte pas céder ma place, je ne compte pas refaire la même erreur et j’espère retrouver un grade à la hauteur de mon ambition.
all the single ladyton pseudo : manon. oui ok c'est pas un pseudo j'avoue.
√ âge : 20 ans & toutes mes dents
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√ pays : france.
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√ comment t'es arrivé ici? : en cherchant un beau forum sur prd.
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