Nom : Jackson. √ Prénom : Benjamin, Ben, Benji. √ Âge : 17 ans et quelques mois. √ date et lieu de naissance : 12 février, Memphis. √ vos origines : Américaines. √ Métier : Etudiant. √ Orientation sexuelle : Homo. √ Statut matrimonial : célibataire. √ côté financier : pauvre. Caractère : Débrouillard - surdoué - drôle - inventif - rebelle -provocateur - réaliste - déterminé - caractériel - fier. √ groupe : haut les cœurs.
the last songBenjamin n’a jamais vraiment connu la chaleur d’un foyer. Sa mère souffrant d’un handicap moteur et d’alcoolisme, il a souvent été placé dans des familles chez des inconnus. Ne supportant pas d’être éloigné d’elle, il s’enfuyait cependant à chaque fois pour la retrouver et mettait à mal ses familles d’accueil. Aujourd’hui il sait qu’il peut bientôt prétendre être émancipé et s’il obtient sa liberté, il pourra enfin prendre soin d’elle.
√ C’est un gamin surdoué. Il savait lire très tôt. Ingénieux, il est autonome depuis qu’il a 5 ans. Cependant il est en échec scolaire. Il faut dire qu’il ne va pas souvent en cours.
√ Il peut s’endormir n’importe où, peu importe le confort et le bruit qu’il y a autour.
√ C’est un consommateur de drogue ponctuel, par contre il fume et boit beaucoup. Depuis tout jeune.
√ Son père a disparu juste après l’accident de la route qu’a subi sa mère. Il n’avait qu’un an et n’a bien sûr aucun souvenir de lui, même pas une photo.
√ Même s’il n’est pas majeur, Benji a déjà fait quantité de petits boulets, de boucher, en passant par serveur ou homme-sandwich. Il vend même parfois son corps à des hommes mariés. Son argent, il l’économise précautionneusement et comme il n’a pas de compte bancaire et qu’il ne fait pas confiance à ses familles d’accueil, il cache ça dans un bâtiment désaffecté. C’est d’ailleurs un lieu où il se réfugie souvent.
√ Quand un livre lui plaît, il le prend. Pardon, il le vole. Il a toujours un volume entamé sur sa table de chevet.
√ C’est un sale gosse, à la langue bien pendue et qui n’hésite pas à faire connaître son point de vue. Mais quand il s’agit de choses plus personnelles, c’est le calme plat.
story of my lifeSa main était tiède, presque froide et Benjamin hésitait à la prendre dans la sienne à cause de la perfusion fichée dans son dos, retenue par un pansement un peu crado qui avait connu de meilleurs jours. Il tourna son regard clair vers la poche accrochée au-dessus du lit, vérifiant ce qui lui était administré par intraveineuse. Rien de plus que de quoi l’hydrater et lui redonner un peu de force. Pas encore rassuré, il fit le tour des autres appareils auxquels elle était branchée jusqu’à ce qu’il ait une connaissance parfaite de son état. A un moment, il vit son index bouger et il l’appela doucement. « Maman ? » Mais ses paupières restèrent closes. Bien qu’il ait faim, et qu’il ne puisse rien faire de plus qu’attendre, il se rencogna dans le dossier du siège en plastique, posant son sac à ses pieds, bien décidé à ne pas bouger d’un poil.
C’était malheureusement une scène trop familière pour le jeune Benjamin. Sa mère comptait plus de séjours à l’hôpital qu’il était normal de le voir pour une personne qui n’en avait pas « réellement » besoin. Une cure, voilà ce qui aurait pu aider Jodie Jackson mais alors il lui aurait resté bien peu pour échapper à la réalité de son état et de sa vie. Frottant la ligne de ses sourcils d’un geste angoissé, Benjamin essaya de ne pas voir l’état misérable du fauteuil qui était le meilleur allié de sa mère. Les trous dans le cuir et la rouille sur les rayons des roues. Il lui en fallait un nouveau mais l’état n’aidait à la subvention que d’un seul par malade dans toute une vie. Et l’équipement médical valait deux yeux et la peau d’un cul, bien plus que ce qu’il n’avait jamais possédé.
« Benjamin ? » Il tourna à peine la tête pour voir la femme dans son costume bon marché, ses lunettes glissant vers le bout de son nez et son chignon sage juché sur le sommet de son crâne.
« Salut Missy. »« Comment va ta mère aujourd’hui. »
« Même histoire tu sais. Même si j’ai l’impression qu’elle a chaque fois un peu plus de mal à s’en remettre. »« Elle a eu beaucoup de chance cette fois-ci. »
« Tant qu’elle continue à en avoir hein… » Il se tourna cette fois vers l’assistante sociale, lui offrant un faible sourire tandis qu’elle semblait hésitante à franchir le seuil de la chambre. Elle connaissait e gamin depuis quelques années maintenant, et elle avait fini par se prendre d’affection pour lui, mais il n’empêchait qu’elle devait se montrer ferme, agir dans son intérêt.
« J’ai attendu au maximum Benjamin, mais comme elle ne se réveille pas… »
« Me dis pas que je retourne chez Miss Holster. Elle pue la pisse de chat. Toute la baraque sent la pisse. »« Et on se souvient que c’est ce qui t’as poussé à essayer d’y foutre le feu. Non je t’ai trouvé une famille, pas facile compte tenu de ton âge. C’est un peu chargé mais la mère est sympa, elle aime les gosses. Le père lui est pasteur. Juste… Juste le temps qu’elle se remette d’aplomb hein. » Elle posa une main sur l’épaule du jeune homme, la pressant pour se montrer réconfortante mais aussi pour lui signaler qu’il était temps de dire au revoir. « Je les aient eu au téléphone. Si on se dépêche tu ne manqueras pas les spaghettis boulette. »
« Huh. » S’esclaffa-t-il en se relevant pour caser son sac sur son épaule. Toute sa vie y tenait.
« Qui voudrait louper les boulettes ? » Doux, il se pencha au-dessus du lit, embrassant le front de sa mère.
« Je reviens pour toi. La prochaine fois, c’est moi qui aurais une maison pour nous. »Missy ne fit pas de commentaire. Elle avait appris à s’attacher à ce gamin, elle lui trouvait quelque chose de plus que les autres, mais elle ne voulait pas lui faire de promesses en l’air et nourrir un espoir qui n’avait pas lieu d’être. Dans le quartier, il était rare que des gosses comme lui s’en sortent.
all the single ladyton pseudo : emilie.
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