old friend, why are so shy ? (pv jax)

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OLD FRIEND, WHY ARE YOU SO SHY ?

Jax & Ava

Putain de journée de merde. siffla Ava entre ses dents en rentrant dans le commissariat. Elle venait de terminer sa journée de travail. Il était 22h et elle avait passé une grande partie de sa journée à se disputer avec James et l'autre partie à se faire insulter. Il y avait des jours où il valait véritablement mieux rester couché. Elle traversa le hall et prit la direction des casiers pour aller se changer, rentrer chez elle et boire un whisky en déprimant. C'était ce qu'elle faisait les soirs où elle avait envie de fuir au Mexique. Mais des éclats de voix lui firent changer de trajectoire. Elle leva un sourcil et se dirigea vers les cellules. Elle s'approcha lentement, pendant qu'un de ses collègues étaient en plein altercation avec un détenus à travers les barreaux de la cellule. Ava se précipita vers Harry qu'elle tira afin de l'écarter. Sans prononcer un mot, elle lui fit signe de s'éloigner. La journée a été dure et longue pour tout le monde. Harry acquiesça et, jetant un dernier regard vers la cellule, il s'en alla pour prendre l'air quelques minutes. Ava fit volte face, afin de voir le visage de celui qui avait dans tout ses états son collègue. Lorsqu'elle aperçu le visage abîmé de Jax Ellison, elle leva les yeux au ciel et soupira. Encore toi. dit calmement la jeune femme en croisant les bras. Elle connaissait très bien Jax. Déjà parce qu'il était un délinquant et il était connu par tout le commissariat de Memphis. Mais également pour d'autres raisons qu'elle voulait taire au monde entier. Elle détourna le regard, évitant le plus possible d'entrer en conversation avec lui, aux yeux de tous, dans un lieu public, et surtout vu l'état dans lequel il était. Jax Ellison, c'était son premier amour. Celui qui lui avait appris à aimer et un tas d'autres choses. Des années en arrière, il était la personne qui connaissait le mieux le coeur et l'âme d'Ava. Mais aujourd'hui tout était différent. Si elle l'avait sincèrement et profondément aimé lorsqu'elle était encore une enfant, à présent elle ne ressent que du dégoût pour ce qu'il était devenu et beaucoup, beaucoup de nostalgie. Elle se détourna de lui et fit quelques pas en direction de la sortie. Mais elle savait qu'il ne la laisserait pas repartir aussi facilement. A chaque fois qu'ils se voyaient, c'était électrique. Mais ce n'est pas par passion qu'ils se disputaient, mais bien parce qu'ils étaient devenus les opposés purement et durement. Ou peut-être se ressemblaient-ils un peu trop ? Qui sait. Quoi qu'il en soit, chaque rencontre était synonyme d'étincelles. Il s'amusait constamment à faire allusion à cette histoire depuis le jour où il a remarqué la manière dont elle a rougi. Depuis, il prend un malin plaisir à lui rappeler tout ce qu'ils avaient été alors qu'ils étaient jeunes et qu'elle possédait encore un peu de candeur.

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Ava ∞ Jax

old friend, why are you so shy?

Pas trop sûr de ce qui m'avait pris, je sais juste que le type a balancé une connerie de trop. Pas vraiment dans mes habitudes d'être ivre, mais disons qu'il se trouve que parfois, après une bonne soirée, je me retrouve à avoir le coup de poing assez facile. Peut-être que j'essayais de draguer une fille et que son mec a essayé de s'interposer, peut-être qu'il m'a balancé une insulte que je n'ai pas apprécié. En fait, tout ce que je sais, c'est qu'en quelques secondes, il s'est mangé mon poing en pleine gueule et que c'est parti en baston générale. Puis les flics ont fini par arriver pour nous calmer et surtout, m'embarquer. A croire qu'ils n'ont que ça à foutre. Plutôt que de venir cueillir des gens dans un bar, ils devraient plutôt aller s'occuper des types qui butent des gens. Certainement que certains flics pourraient trouver le moyen de me dire que je tue autant de gens avec la drogue que je vends, qu'un serial killer qui tue des innocents sur une base régulière. Sauf que je ne vois pas les choses de cette façon. Et je crois bien être en forme, parce que je me fais un malin plaisir d'en rajouter sur mon cas en insultant à peu près tous les poulets que je croise dans l'enceinte du commissariat. Je n'y suis pour rien si je ne peux pas les blairer et qu'en être entouré a cette forte tendance à m'agacer encore plus que je ne le serais normalement. Ainsi, je me retrouve en cellule de dégrisement assez rapidement. Je soupire, la tête posée contre le mur. Faut avouer que je ne suis pas si sou que ça, même si mon taux d'alcool dans le sang dépasse largement le taux légalement autorisé au volant d'une caisse, en fait, je suis tout simplement très en colère. Ce qui, en soit, n'est pas très surprenant. Et quand un flic passe devant la cellule, je me fais à nouveau un plaisir de l'insulter, voyant naitre en lui une certaine envie de me casser la gueule, ce qui me pousse à continuer sur ma lancée. Sauf que Wellington vient l'éloigner de la cellule pour le faire aller plus loin avec ce qui me semble être un regard entendu. Je secoue la tête, toujours là pour péter l'ambiance celle-là. Quand son regard croise le mien, j'l'entends dire ce "encore" qui me pousse à faire apparaitre un sourire narquois sur mes lèvres. Voilà quelqu'un que je vais pouvoir emmerder et sur qui passer mes nerfs sera une tache facile. Après tout, il s'avère que j'ai quelques éléments pouvant lui porter préjudice. "Tu t'en plaignais pas quand t'étais complètement folle de moi, Wellington." Que je lui lance alors qu'elle s'apprête à partir, la voyant se stopper dans ses pas. Oh, certainement qu'elle s'attendait à ce que je l'emmerde. "Ca doit te faire plaisir de me voir derrière ces barreaux, hein? Je serai sorti demain, mais profites-en tant que tu le peux encore." Parce que je sais qu'elle rêve de me voir en cage pour longtemps, mais malheureusement pour elle, ça n'arrivera pas de sitôt.

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OLD FRIEND, WHY ARE YOU SO SHY ?

Jax & Ava

Tu t'en plaignais pas quand t'étais complètement folle de moi, Wellington. Elle se stoppa net. Ava serra les dents et soupira. Ellison ne perdait pas une seule occasion. Elle fit demi tour et revint sur ses pas, se plantant face à son ex petit ami. Elle aurait pu partir, bien sur. Mais quelque chose d'inexplicable la retenait toujours et la poussait à l'affronter. Ca doit te faire plaisir de me voir derrière ces barreaux, hein? Je serai sorti demain, mais profites-en tant que tu le peux encore. Elle sourit doucement, narquoisement. C'est vrai, elle aimait le voir derrière les barreaux. Il y avait en elle une sorte de colère vengeresse qui l'animait. Les types comme lui représentaient tout ce qu'elle détestait, tout ce qui la faisait souffrir. Tellement souffrir. Elle croisa les bras et s'appuya contre le mur en face de la cellule dans laquelle il était enfermée. Elle le dévisagea quelques instants, l'air presque amusée. Putain, ils t'ont pas loupé. Elle lâcha un petit rictus moqueur. Et ouais, en effet, j'éprouve une certaine satisfaction à te voir là. Et en effet, je vais en profiter toute la nuit. Je vais rester là, à te regarder tourner en rond comme un lion en cage et tu sais quoi? Tu m'as jamais fait autant de bien. Elle fit un clin d'oeil et son sourire s'élargit. Pure provocation, bien qu'elle savait qui lui en faudrait un peu plus. Il avait décidé de parler d'eux? Très bien allons y ! A cette heure il n'y avait plus grand monde au commissariat et ils étaient seuls. Malgré son sourire, elle aurait voulu l'enterrer si pieds sous terre et ne plus jamais entendre parler de lui. Lui et les autres. Les faire disparaître comme son père avait disparu. A cause de sa lâcheté, aujourd'hui elle était seule. C'était tous des lâches. A cette pensée, son sourire s'effaça doucement, laissant place à une moue mi mélancolique mi aigrie. Enfin, soupira-t-elle, je vois que t'as pas beaucoup évolué, Ellison. Toujours aussi con.

Elle l'observa. Il avait toujours eu cette dégaine. C'était en partie ce qui lui avait plu lorsqu'elle était plus jeune. Il avait toujours eu ce regard plein de malice et en même temps si sombre. C'était en partie ce qui l'avait intrigué chez lui, à l'époque. Mais tout avait changé aujourd'hui. Elle sentait fière, c'est vrai, parce qu'elle était de l'autre côté des barreaux. D'un autre côté, il lui semblait qu'elle n'avait jamais été aussi malheureuse et seule de toute sa vie.

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Ava ∞ Jax

old friend, why are you so shy?

Emmerder Wellington est comme qui dirait mon principal jeu quand je me retrouve coincé au commissariat. Puisque je ne sais pas quoi faire quand j'y suis, elle devient mon occupation. L'énerver, la voir rougir, la rendre folle de rage devient mon but. Et je pense réussir à faire ça bien. On a un passé qui est fait pour être balancé dans sa face. Après tout, on n'a pas idée d'aspirer à devenir flic. Sans déconner, c'est vraiment une idée de merde que de se décider à entrer dans la police. Depuis gamin, je nourris une haine envers les gens comme elle, pour avoir beaucoup trop fait chier ma famille. Et malgré le fait qu'on soit restés ensemble quelque temps elle et moi, elle n'a jamais vraiment rencontré ma mère ni mon père, seulement mon petit-frère. Elle n'a jamais rencontré ma mère, parce que je n'en avais pas envie et que pour rencontrer ma mère, faut vraiment que je considère que la meuf soit une personne de confiance et bien qu'Ava fut amoureuse de moi, je ne sais pas si je l'étais, moi. En fait, je ne crois pas avoir déjà eu des sentiments amoureux. Trop compliqué. Et à l'heure actuelle, en voyant ce que Wellington est devenue, je ne regrette rien. J'aurais franchement honte d'avoir présenté une future flic à ma mère. Elle aurait certainement fini par me frapper avec un bâton pour me faire regretter mon erreur. "Tu devrais voir les autres types." Phrase terriblement cliché, mais j'm'en cogne. J'éclate de rire à la phrase qu'elle me dit ensuite. Je ne lui ai jamais fait autant de bien, dit-elle? Oh, je suis pratiquement certain de lui avoir déjà fait beaucoup plus de bien que ça. Ses cris et gémissements en sont mes témoins, mais certainement qu'elle a voulu effacer ça de sa mémoire après ne pas avoir réussi à trouver mieux. "T'as la mémoire qui flanche, Wellington. T'as déjà profité de mon corps pendant des nuits entières et je suis certain que tu prenais largement plus ton pied qu'actuellement. Mais j'vais te laisser te rassurer toute seule." Que je lui réponds du tac au tac, lui faisant un clin d'oeil à mon tour. Si elle croit qu'elle va pouvoir réussir à m'énerver, elle se trompe. J'sais faire preuve d'un calme olympien en sa présence, parce que je sais que ça l'énerve encore plus que si je me foutais en rogne. Je penche la tête sur le côté en l'observant, la dévisageant de haut en bas, tandis que j'l'observe s'asseoir. Je lui manque tellement qu'elle a décidé de rester en ma compagnie. "Toi, par contre, t'as changé, Ava. T'es devenue mal-baisée, chacun sa merde." Je lui souris, n'ayant pas fini. "Regarde, plutôt que d'aller retrouver un mec, tu préfères rester avec moi. A croire que mon corps te manque terriblement. T'as pas su trouver mieux, j'comprends." Je me lance des fleurs, je le fais exprès et ça m'amuse. Ca me détend après un début de soirée terriblement merdique. "Puis, tiens, au lieu de rester planter là à me regarder d'un air de cochonne, tu devrais plutôt aller me chercher un café." Comment ça j'exagère? Elle le mérite bien, après s'être foutue de ma gueule parce que je suis dans cette cage. Je crois bien avoir le droit d'abuser.

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