Nom : Godwinson. √ Prénom : Ambre Hailey. √ Âge : 22 ans. √ date et lieu de naissance : 01/04/1992 à Memphis. √ vos origines : anglaise du côté de mon père - issu de la noblesse anglaise - et française du côté de sa mère dont les ascendants étaient des nobles ayant quitté la France, peu de temps avant la proclamation de l'indépendance des États-Unis. Concrètement, elle est de nationalité américaine, mais a toujours de la famille au Royaume-Uni et en France.√ Métier : Étudiante en quatrième année en médecine à l'université de Memphis, étudiante au conservatoire de la ville. √ Orientation sexuelle : hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : célibataire. √ côté financier : très riche, du moins ce sont ses parents qui le sont. Elle a néanmoins touché l'argent de l'héritage de son grand père maternel. Caractère : charismatique, intelligente, calme, tolérante, observatrice, rêveuse, passionnée, loyale… mais aussi et surtout austère aux premiers abords, un peu fière, solitaire, réservée, très maladroite avec les gens, orgueilleuse, rancunière, impulsive lorsqu'on fait du mal aux gens qu'il aime.... √ groupe : coeur d'artichaut.
the last song Elle fait partie de la haute société de Memphis. Elle descend d’une lignée d’aristocrate des deux côtés et n’a donc jamais manqué de rien. Son père est actuellement sénateur de l’État et sa mère œuvre beaucoup pour les ONG sur le plan international, notamment pour la petite enfance désœuvrée. Elle semble donc un peu guindée comme jeune femme, une petite princesse des temps modernes, mais il ne faut pas se laisser avoir par sa mignonne frimousse, elle n’est pas du genre à se faire marcher sur les pieds.
√ Elle est l’ainée d’une fratrie de 3 enfants. Elle a donc une sœur et un frère, de quatre ses cadets – ce sont des faux jumeaux. Elle s’est engagée à suivre les directives de ses parents pour leur épargner la « pression » due à leur rang. Elle a donc eu une éducation plus stricte que ses frères et sœur.
√ Elle fait du piano depuis l’âge de quatre ans, la seule activité que ses parents ont bien voulu qu’elle poursuive, car elle était noble. Elle compose ses propres morceaux depuis ses treize ans, même si elle ne les a jamais fait écouter à personne. Elle dispose d’ailleurs d’un piano dans l’appartement dans lequel elle s’est établie, une fois arrivée en ville, il y a un mois. Elle a réussi à convaincre ses parents que vivre seule, lui permettrait de prendre plus conscience de ses responsabilités, si on la laissait gérer son argent seule.
√ Elle a fait du Taekwondo durant quelques années. Elle a trouvé cet art martial très noble et s’était donc vivement investie à l’âge de sept ans jusqu’à qu’elle rentre au collège. Une activité que ses parents ont refusé de la voir poursuivre, car ce n’était pas assez « noble », « digne » d’une jeune fille de sa condition. Elle s’est donc pliée à une activité plus naturelle : la danse.
√ Elle continue d’ailleurs de s’exercer au Taekwondo en secret de ses parents. Elle a rencontré un professeur qui en pratiquait justement comme passion et qui l’a beaucoup aidé à continuer son entrainement. Elle fut très proche de ce dernier et elle mentirait si elle n’avait pas eu le béguin pour lui durant ses années lycéennes. Après tout, il était devenu son confident, le seul à connaitre son secret, autre que Neal.
√ Elle a dû interrompre tout cela durant sa dernière année, de nombreuses rumeurs circulaient sur une possible relation avec cet homme. Relation qui n’était pas vraie et qui a beaucoup mit à mal la réputation de son ami. Elle a donc préféré coupé les ponts, même s’il pensait que ce n’était pas nécessaire. Après tout, ils étaient amis et partageaient une passion commune. Seulement, elle préféra prévenir que guérir et passa sa dernière année, seule, écrivant des mails à son meilleur ami, qui lui manquait de plus en plus.
√ Elle est sortie avec son premier petit ami à l’âge de 20 ans. Une relation rencontrée en soirée avec ses « amies » françaises. Elle n’était pas vraiment amoureuse de lui. Ce qui explique qu’après un an et demi de couple, celui-ci a rompu, car elle refusait de lui appartenir. Encore aujourd’hui, elle ne sait pas ce qui lui a pris de se lancer dans cette relation, sans doute avait-elle besoin d’exister en tant que femme. Il était évident qu’il la désirait, elle le voyait clairement dans son regard, cela était flatteur, plaisant, mais elle ressentait rien pour sa part. Il était charmant, mais ne faisait pas battre son cœur.
√ parle nous de ton personnage, ses habitudes, ce qu'il aime, ce qu'il mange, une anecdote de sa vie.
√ Elle a choisi la médecine, car elle a toujours eu une fascination particulière pour le corps humain, sa complexité et les miracles qu’il pouvait accomplir avec la détermination de l’esprit de la personne. Elle se spécialise dans la Médecine physique et de réadaptation. Elle fait actuellement sa quatrième année.
√ Elle a réussi à convaincre ses parents de la laisser revenir à Memphis pour renouer le lien avec son jeune frère qui selon les dires de ses parents seraient en train de « mal tourné », car il refuse de faire des études supérieures et auraient de mauvaises fréquentations. Une occasion surtout pour elle de retrouver cet ami qui lui manque énormément et qui semble justement être un collègue de son frère.
story of my life « Puis-je récupérer mon livre, s’il vous plait ? » Demandait-elle patiemment au groupe de petites filles qui était venu lui arracher son livre des mains. Une attaque gratuite qu’elle ne comprenait pas et qu’elle essayait vainement de cerner. Elle s’était relevée en disant cela. Elle tendit la main pour leur donner la possibilité de lui rendre. Son ton s’était fait neutre, mais sévère. Ses prunelles sombres détaillaient avec intensité le visage de ces jeunes filles qu’elle ne connaissait pas. Que lui voulaient-elles ? Cela faisait quelques mois qu’elle avait pris l’habitude de venir dans ce parc avec sa nourrice. Cette dernière en profitait pour prendre l’air tout en veillant sur ses jeunes frères et sœurs. Ne voulant nullement la surcharger de travail, Ambre avait pris l’habitude de se caler sur une nappe au sein de la verdure pour lire un ouvrage. Oh rien de très développé pour son jeune âge, mais elle appréciait feuilleter ses pages remplies d’illustrations que sa mère lui avait offertes. Un joli livre de compte, rempli de princesses et de princes en tout genre. C’était très féerique et cela lui permettait de s’évader durant quelques heures.
« Arrête de faire ta princesse. On dirait que tu as un manche coincé dans le derrière ! » Lâcha sèchement une demoiselle aux cheveux roux en la fixant avec mépris. Comment osait-elle ? Ambre fronçant les sourcils, son nez se renfrognant, rendant ses prunelles plus sombres. Pour qui se prenait-elle à l’insulter de la sorte.
« Je ne te permets pas ! Tu ne sais rien de moi alors évite-moi tes sautes d’humeur et de méchanceté gratuite ! Rendez-moi mon livre, immédiatement ! » Pour le coup, sa voix s’était faite plus directive et forte. Sa nourrice regardait dans sa direction, mais n’intervenait pas. Ambre savait pourquoi. Il s’agissait d’une simple querelle entre enfants. Elles n’étaient les premières et sans doute pas les dernières à vouloir lui manquer de la sorte. Elle attrapa son livre dans ses bras avec autorité.
« Laissez-moi tranquille, maintenant ! Je n’ai rien à vous dire ! Vous êtes insignifiantes ! » Un juste retour des choses alors qu’elle sentait le bras d’une de ses filles agripper son poignet, ses amies souhaitant faire de même. Pourtant dans cette action, une main plus ferme et masculine vint leur barrer le passage.
« Quatre contre une, je ne vous trouve pas très équitable les filles ! » Cette voix appartenait à un jeune garçon de leur âge, du moins à première vue. Les filles en question vinrent relâcher leur prise en abdiquant, s’éloignant sans dire mot, ignorant la remarque du jeune homme. Ambre le détailla en venant reprendre contenance.
« J’aurai pu m’en sortir seule. » Elle avait murmuré cela dans un ton ferme et neutre, digne avant de serrer son livre contre elle.
« Mais merci quand même. » Elle lui tendit la main pour la serrer.
« Ambre. » Se présenta-t-elle, attendant que le jeune garçon en fasse de même.
« Neal. » Lui répondit le jeune garçon brun en lui offrant un doux sourire.
« Ravie de te rencontrer. » Elle semblait bien mature pour son jeune homme, très à cheval sur les règles de bienséance, ce qui amusa d’ailleurs le jeune homme. Il était évident qu’ils ne venaient pas du même monde, mais il fut rapidement son premier ami, qui l’aurait cru ? Une princesse et un jeune homme des bas quartiers. À cette époque, elle n’y prêtait pas attention. Il était le premier à l’apprécier telle qu’elle était et c’est tout ce qui importait.
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Assise sur le sol de la salle d’entrainement, Ambre riait de bons cœurs aux exploits de Neal. Celui-ci avait commencé le Taekwondo quelques mois après elle, mais prenait très au sérieux son activité, tant et si bien qu’il l’avait rapidement dépassé. Ce dernier aimait restait après l’entrainement et elle avait pris l’habitude d’en faire de même. Cette activité lui permettait de quitter cette apparence de « princesse » pour devenir une « conquérante », une « fille à poigne ». Elle avait mis beaucoup de jeunes garçons au tapis et s’en féliciter toujours. Cela lui prouvait qu’elle n’était pas qu’une petite « princesse ». Contrairement à d’habitude, son sourire se faisait moins resplendissant, franc et Neal sembla s’en rendre compte tandis qu’il venait s’asseoir en face d’elle.
« Eh ! Y’a quelque chose qui ne va pas ? » Lui murmura-t-il en venant toucher son genou. Elle lui souriait doucement et hochant négativement la tête. Elle déglutit doucement en inspirant doucement.
« Je vais devoir arrêter le Taekwondo. Mes parents considèrent que ce n’est pas une activité assez “digne” pour une fille… J’adore ce sport, je me sens bien quand je l’exerce, mais bon, je n’ai pas vraiment le choix. Je n’ai pas de pouvoir de négociation avec eux. » Elle vint rire nerveusement à ses mots alors qu’elle murmurait.
« On restera amis, n’est-ce pas ? » Lui demanda-t-elle quelque peu anxieuse, le regard tremblant.
« Bien sûr ! On trouvera un moyen de se voir ou de se parler. » Neal se trouvait légèrement plus positif qu’elle ne l’était. Elle lui répondit tendrement en hochant la tête :
« Tu n’auras qu’à me donner ton numéro de téléphone, comme ça lorsque je serai en France, je pourrai tenter de t’appeler… » Elle se pinça la lèvre, ne sachant pas vraiment comment aborder autrement ce sujet.
« Je pars étudier en France dès la fin de l’été, pour y apprendre “ce que je dois apprendre en tant que jeune fille”. » La mine de Neal se fit moins joviale, sans doute surprise par la nouvelle. Il demeura silencieux quelques secondes et murmura en venant tendre son doigt vers elle.
« On va faire un pacte. On trouvera toujours un moyen de se parler, OK ? Que tu sois à Paris, à Londres ou même à New York, on ne perdra pas contact, je te le promets ! Amis pour la vie, non ? » Il avait dit cela avec un ton si sérieux qu’elle voulait le croire sincère, même si elle savait que ce n’était qu’une promesse et qu’elles avaient tendance à ne pas être respectées. Elle essayait d’être lucide, mais cela lui faisait du bien de voir qu’il ne désirait pas perdre “leur amitié”. Elle hocha la tête et vint lier son auriculaire à celui de son ami, souffla dans une voix fébrile, remplie d’émotion :
« Amis pour la vie ! » Elle voulait y croire…
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Elle reprenait son souffle, le teint rougi par l’effort qu’elle avait réalisé au cours des deux dernières heures. Elle se laissa tomber au sol, laissant ses cheveux se poser sur le tapis d’entrainement. Elle sentait son cœur battre fortement dans sa poitrine. Elle adorait sentir cette sensation traverser toute son échine, elle se sentait si vivante dans ses instants. Elle était juste une fille comme les autres, en sueur par l’activité physique qu’elle venait de faire. Elle n’était plus cette princesse au visage de poupée, parfaite sous tous les rapports et ça n’avait pas de prix. Du moins, elle savait cette sensation n’était pas complète, elle était moins vive que celle qu’elle avait pu ressentir lorsqu’elle se dépensait auprès de son ami le plus proche. Il lui manquait. Elle ne pouvait le nier. Cela faisait près de six ans qu’elle avait quitté les États-Unis pour rejoindre Paris, la capitale française. Elle avait trouvé ses marques dans cette grande ville, avait poursuivi son chemin avec détermination. Seulement, elle prenait conscience que malgré les différents échanges de mail et de SMS qu’ils pouvaient avoir, leur lien se fragilisait. Elle n’avait pas été à ses côtés lorsqu’il avait perdu son père, n’avait pu que lui apporté un soutien partiel par la suite, malgré tous les efforts qu’elle avait faits pour lui téléphoner, quitte à faire le mur durant la nuit. Elle inspira profondément en sentant l’émotion étreindre sa gorge.
« Qu’est-ce qui se passe ? » Lui lança son partenaire qui venait de prendre place à ses côtés. Cet homme n’était pas n’importe qui. Au fil des années, il était devenu son confident, malgré la différence d’âge notable qu’il y avait entre eux. Une amitié contre nature aux yeux de nombres de personnes, mais qui trouvait son sens dans cette passion pour ce sport qu’elle pratiquait avec plaisir avec lui.
« Ma vie à Memphis me manque… Enfin une partie de celle-ci. Je sais que j’ai tout pour être heureuse. Je ne manque de rien. J’ai une famille aimante, bien qu’étouffante et stricte. J’ai une position déjà prête dans l’échelle sociale, mais je ne sais pas. Tout au fond de moi, j’ai l’impression d’être vide… Ce sentiment me prend la gorge parfois, comme là. J’ai envie de voir mon ami, le seul qui me connaisse comme toi. » Elle haussa les épaules en se redressant.
« J’ai juste envie d’être moi-même, sans savoir réellement qui je suis pour autant. » Elle avait soupiré cela en sentant la main paternelle de son ami caresser ses cheveux.
« C’est une sensation récurrente pour les jeunes filles de ton statut. Tu ne dois pas être la seule à te poser ces questions, mais je ne suis pas sûr qu’il y ait une bonne réponse. Tu finiras par trouver ta place, j’en suis sûr. » Elle hocha la tête à ses mots en se pinçant la lèvre. Elle l’espérait également. Un rêve l’attirait particulièrement, ses parents ne semblaient pas aller à l’encontre de ce vœu, alors peut-être qu’en effet, elle finirait par trouver sa place. Elle voulait y croire.
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« Je voudrai revenir à Memphis pour finir mes études… Je sais qu’on avait prévu que je finirais mes études en France, mais je voudrai vraiment rentrer. Je sens qu’Ezra a besoin de moi pour demeurer dans le droit chemin. » Il avait toujours été particulièrement attaché à sa grande sœur, son départ pour Paris l’avait particulièrement touché à tel point qu’il avait piqué une crise colossale et s’était enfermé dans le silence. Elle s’inquiétait vraiment pour lui. Même si au fil des années, il s’était assagi en pratiquant le même sport qu’elle affectionnait particulièrement, les messages de sa mère, lui laissait clairement comprendre qu’il vivait cette période de transition où il se cherchait lui-même. Elle voulait être là pour l’aider, le soutenir dans cette voie et surtout qu’il découvre la personne qu’il est vraiment. Elle ne voulait pas qu’elle rate cette étape de son histoire, qu’il puisse se saisir de cette opportunité, d’être ce qu’il voulait être. N’était-ce pas pour cela qu’elle avait toujours admirablement rempli les conditions de son accord avec ses parents ? Un blanc se fit entendre à l’autre bout du fil, signe évident que sa mère réfléchissait à la question.
« De plus, vous souhaitez que j’apprenne à gérer mon argent pour pouvoir bien gérer ma future fortune. Si je vis à Memphis, cela sera plus facile pour voir mes progrès et voir si je suis apte à gérer mon argent comme il se doit. » Elle mettait en avant les plus-values de son retour sans aborder les désavantages. Il était certain qu’en profitant de son retour, elle retournerait voir Neal, cet ami qui n’avait jamais quitté sa vie, même si leurs échanges se cantonnaient à des coups de téléphone, une fois par semaine. Elle avait hâte de le revoir, en sentait le besoin, comme pour s’assurer que ce vide qu’elle avait au fond de la poitrine était bien réel et non parce qu’il lui manquait cet être unique, qui vous connait par cœur.
« Vu sous cet angle….Très bien, je vais en discuter avec ton père. Tu peux déjà regarder la procédure à suivre pour les transferts. On tâchera de t’inscrire dans une université digne de ce nom. » À ses mots, son cœur fit un bond, un sourire radieux s’affichant sur ses lèvres. Elle se pinça les lèvres, heureuse, mais reprit rapidement contenance pour reprendre un air neutre, répondant simplement.
« Très bien, je verrai cela dès demain avec l’administration. Je vous fais confiance pour la suite. Bonne soirée. » Elle raccrocha, sautant de joie, le cœur battant. Elle avait tellement hâte de faire ses bagages qu’elle était sur le point d’appeler Neal pour lui annoncer la nouvelle. Elle n’avait pas dit non, ce qui voulait dire « oui », mais se ravisa. Elle lui ferait la surprise, elle savait qu’il avait une compétition dans un mois.
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