Nom : Decker √ Prénom : Carmen √ Âge : 37 ans √ date et lieu de naissance : 15 juillet 1977 √ vos origines : Américaines et latines √ Métier : Avocate spécialisée dans le droit pénal et criminel. √ Orientation sexuelle : Heterosexuelle √ Statut matrimonial : Mariée à Ryann Doyle depuis 3 ans √ côté financier : Aisé Caractère :Femme aux multiples visages, mais également au caractère fort et bouillant, Carmen est une personne difficile à cerner. Au travail, elle se démène comme nul autre. C'est une avocate stricte, exigeante et perfectionniste, sachant toutefois garder les pieds sur terre. Dotée d'un très grand charisme et elle obtient généralement tout ce qu'elle veut quand elle le veut, mais ce qui la rend si intéressante aux yeux des hommes, surtout, c'est son sang-froid. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a le gout du risque, et cela, dans pratiquement toutes les sphères de sa vie. Elle a la classe des grandes dames et la poigne d'acier d'un homme. Territoriale, il ne faut pas jouer dans ses plates-bandes. Lorsqu’elle vous fait l’étalage de vos quatre vérités, ce n’est aucunement avec délicatesse. Rancunière à souhait, surtout si l'on s'attaque aux personnes qui lui sont chères, elle pardonne difficilement. Capable de douceur, elle est aussi capable de la pire des froideurs. Si elle ne vous aime pas, elle vous le fera sentir, soit en se montrant hautaine, soit en étant complètement indifférente. Perfectionniste et méticuleuse, elle peut repasser jusqu’à 2 ou 3 fois derrière quelque chose qui aura déjà été fait. En privé, Carmen perd toute l'intransigeance qu'on lui connait ailleurs. C'est une femme soucieuse du bienêtre de son mari et tous les moyens seront bons pour alimenter la flamme de leurs premiers instants. D'ailleurs, elle n'aime pas que d'autres femmes lui tournent autour. Jalouse ? Un brin... Coquine à ses heures, féline à d'autres moments, elle aime surprendre son homme. Enfin, de par sa nature énergique, Carmen est une bonne candidate à l’épuisement. Elle ne sait s’arrêter et la chose est pire si, par malheur, elle ingurgite trop de café. √ groupe : Haut les cœurs
the last songOutre son mari qui représente à lui seul sa famille, Carmen a peu de ports d'attache. Elle n'a ni frère ni sœur et ne parle pratiquement plus à ses parents. ✢ Sans y être accroc, Carmen ne peut commencer sa journée sans boire un café. Si elle oublie son café du matin, elle sera revêche au travail. ✢ Elle possède un Yorkshire Terrier depuis quelques années. ✢ Carmen a déjà été mariée. Son premier mariage s'est soldé en divorce. Son ex-mari était violent, jaloux et possessif. À la même époque, elle rencontrait Ryann. ✢ Elle a perdu confiance envers les hommes en raison de la violence conjugale dont elle était victime. Ryann est celui qui lui a permis de se réconcilier avec l'amour.✢ Elle a fait une fausse-couche lors de son premier mariage. Elle a longtemps pensé que son premier mari avait provoqué la mort de son bébé. Elle vient de faire une nouvelle fausse-couche. Du coup, elle culpabilise énormément. Elle s'en croit responsable et incapable de porter un enfant. ✢ Carmen est actuellement victime de harcèlement de la part de son premier mari. Elle reçoit des lettres de ce dernier dans lesquelles il la supplie de lui revenir. Elle n'en a pas encore parlé à Ryann. En fait, son ex-mari la terrorise.
story of my life Je suis née le 15 juillet 1980, à Lincoln Park, au nord de Chicago. J'ai grandi dans un quartier calme et tranquille, à deux pas d'un petit parc, de l'école élémentaire et de l'église. En apparence, ma famille était comme toutes les autres. Les apparences sont cependant parfois trompeuses. Pour tout dire, j'étais une enfant triste et solitaire qui se saisissait de toutes les opportunités comme d'un moyen d'évasion, ne serait-ce que pour se créer des endroits imaginaires où il faisait bon vivre. J'aurais aimé vous dépeindre le portrait d'une enfance douce et heureuse, mais à quoi bon embellir la situation, sinon que pour vous donner de fausses impressions ou pour me mentir à moi-même ? Après tout, si je suis devenue celle que je suis aujourd'hui, c'est en partie à cause – ou plutôt grâce – aux premières années de mon existence. Vous verrez combien une vie basée sur des non-dits et des mensonges peur bien des ravages. Rassurez-vous toutefois, dans mon cas, le dénouement aura été heureux.
Mon père et ma mère… Comment vous les décrire ? Lui, Richard Decker, était professeur de littérature à l'université de Loyola. C'était un homme très cultivé, papa, mais ça le rendait terriblement ennuyant. Les livres… Il ne vivait et ne parlait que par eux. Je crois qu'il n'y a que ça qui le rendait heureux ou qui illuminait son regard. Vous deviez le voir lorsqu'il citait ses auteurs fétiches. Pas même moi, voyez-vous. J'ai longtemps cherché à attirer son attention ou à obtenir son approbation. Toujours en vain. Je me suis vite rendu compte que je n'étais pas à sa hauteur, pas assez "parfaite" pour lui. Pour qu'il daigne s'intéresser, il aurait probablement fallu que je décroche un lauréat ou un prix Nobel. Je n'ai pas la souvenance de l'avoir vu fier de moi. En fait, il se fichait bien de ce qui se passait à la maison. Il regrettait visiblement sa vie. Avoir été à sa place, je pense bien que j'aurais fini par faire la même chose. Papa avait beau avoir de grands défauts, mais j'arrivais aussi à le comprendre.
Elle, Theresa Sachez, à moitié américaine et à moitié portoricaine, c'était une sorte de névrosée accroc aux antidépresseurs. On a longtemps arrêté de compter les fois où elle a voulu s'enlever la vie. Ses thérapies – qu'on a aussi arrêté de dénombrer – ont toutes eu plus ou moins de succès. Ça fonctionnait quelques mois, puis tout était à recommencer. Un cas unique, ma mère, selon les psychanalystes et les psychopharmacologistes qui ont traité son dossier. Si j'ai longtemps eu du mal à comprendre ma mère et ses sautes d'humeur légendaires, j'ai aussi ressenti beaucoup de tristesse pour elle. Elle avait de ces démons…
Je me suis toujours questionnée en voyant les drôles d'agissements de ma mère. Il m'est presque arrivé de la croire tout simplement folle. Pourquoi y avait-il toujours un gâteau d'anniversaire sur la table, le 16 novembre de chaque année ? Pourquoi fallait-il garder une place à la table, comme si nous attendions une quatrième personne ? Et qui diable était ce Nathan Decker qui ne semblait exister que dans la tête de ma mère ? Et papa, qui se refusait de répondre à mes interrogations. Vers l'âge de 10 ans, j'ai décidé qu'il en était assez des mensonges et des non-dits. J'en avais plus que marre du comportement étrange de ma mère. J'avais l'impression que j'allais devenir aussi cinglée qu'elle… C'est ainsi que j'ai appris, non sans surprise, que je n'étais pas une enfant unique. À vrai, je m'en doutais bien. Quelques années avant ma naissance, mes parents avaient eu le malheur de perdre un enfant… Un petit garçon du nom de Nathan. Mort trop tôt, trop jeune, frappé de plein fouet par une voiture alors qu'il s'était aventuré dans la rue. Il avait fallu d'une seule seconde d'inattention de ma mère que tout tourne au drame. Dans l'espoir de reconstruire leur couple, papa et maman avaient décidé d'avoir un deuxième enfant, espérant peut-être qu'il s'agisse d'un garçon. J'en suis venue à comprendre que c'est peut-être ce qui expliquait la froideur de mon père à mon égard et l'attachement maternel que ma mère n'a jamais eu pour moi. Toujours est-il qu'entre les rares moments de joie que j'ai connus avec maman, les trop nombreuses crises familiales et les infidélités et les absences de mon père – sans aucun doute dépassé par les évènements et l'échec qu'était devenue sa vie – je n'ai jamais réussi à me sentir à ma place. J'ai fini par vieillir. À 18 ans, je quittais le domicile familial pour voler de mes propres ailes. Je partais non pas par envie, mais parce qu'il allait de mon équilibre mental.
Quand j'y songe… J'aurais pu mal finir. À 18 ans, sans-le-sou, seule pour subvenir à mes besoins et surtout dépourvue de repères dans cette grande ville qu'était New York, il m'aurait été facile de me tourner vers des vices comme la drogue, le jeu, l'alcool ou encore le sexe. Pourtant… Je suis une ambitieuse de nature. Avoir un père difficile à satisfaire m'aura au moins permis de gagner assez de force de caractère pour toujours donner le meilleur de moi-même et plus encore. Des années de vache maigre, j'en ai connu. Ce ne fut pas toujours facile… Étudiante en droit à l'université, j'ai d'abord travaillé dans un café avant de devenir secrétaire juridique. Allez savoir ce qui m'a aidée à réussir mes études deuxième de ma promotion. Étais-je animée par le désir de prouver à mon père que j'étais capable de devenir quelqu'un ? Était-ce plutôt pour prouver à moi-même que mon enfance ne pouvait avoir raison de mon bonheur et de mes ambitions ? Un peu de tout ça, sans doute.
Toujours est-il qu'à 24, je me suis rapidement trouvé un poste d'avocate dans un cabinet de Chicago, ma ville natale. Je rencontrais mon premier mari quelques mois plus tard, fortuitement, dans un bar. C'était un jeune homme d'affaire tout à fait craquant; un magnat en devenir plein aux as. J'ignore si on peut parler de coup de foudre. Il y avait une attirance, certes, mais notre mariage s'est décidé sur un coup de tête. Nous étions jeunes et surtout inexpérimentés. Dès les premières années notre mariage, Derek s'est vite montré jaloux et possessif. Moi qui a toujours eu un caractère fort, je me suis tranquillement effacée derrière mon mari. À sa façon, il me rappelait mon père… À cette époque de ma vie, je demeurais très discrète quant à mes problèmes conjugaux. J'étais une avocate soucieuse de son professionnalisme et personne n'aurait pu se douter de ce que je vivais à la maison. À vrai dire, je performais ! Ma réputation a suivi mes victoires et je suis vite devenue l'une des meilleures avocates de mon cabinet. À la maison, je perdais toute ma confiance.
J'avais 33 ans lorsque l'on m'a confié un dossier complexe : nous l'appellerons l'Affaire Doyle. Ryann Doyle, ex-policier, venait de perdre sa femme et son enfant à la suite d'un attentat à la voiture piégée. Justice n'a pas été rendue et c'était à moi de faire incriminer les responsables de cet attentat. Mon travail consistait essentiellement à ramasser des preuves en vue d'une arrestation. Je me souviens encore de mon premier entretien téléphonique avec la victime…
Carmen :
« Je comprends votre refus de collaborer, M. Doyle, mais pour tourner définitivement la page, n'aimeriez-vous pas que justice vous soit rendu ? Cet homme vous a enlevé votre femme et votre fille. »Le convaincre ne me fut pas facile, mais lorsque je le vis le lendemain, devant mon bureau, j'ai compris que j'avais gagné. Il me restait encore à lui prouver ma confiance. Je n'allais pas lâcher une affaire qui me tenait à cœur.
Carmen : « Vous êtes là… je suppose donc que vous acceptez de m'aider ? »
Ryann : « Non… Je suis plutôt là pour vous prévenir du danger que vous courrez si vous prenez ce dossier. Vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquez, maître Decker. Cet homme est…»
Carmen : «Je sais très bien dans quoi je m'embarque, Monsieur Doyle ! Je vous demande simplement de me faire confiance. »
Ryann : « Je ne pense pas, non… »
Carmen : « Qu'est-ce que vous savez que j'ignore, M. Doyle ? »
Ryann : « Ce criminel est fou. Il s'en prendra à votre entourage à la première occasion. »
Carmen : « Ça tombe bien… Je n'ai pas d'entourage ! »
J'ignore par quel revirement de situation Ryann Doyle a finalement accepté de m'aider, mais ce jour-là, quelque chose d'inexplicable nous a unis. Je me plais à dire que mon charme y était pour quelque chose. Mon acolyte finira par m'avouer avoir été impressionné par mon fort tempérament et mon gout du risque. C'est durant cette période que tout s'est mis à débouler. L'enquête prenait énormément de place et d'ampleur. Si nous avons tous deux risqué notre vie plus d'une fois, je me suis découvert une attirance pour Ryann. Une attirance partagée. Avec lui, je me sentais reprendre confiance en moi. Il me respectait comme Derek n'était pas capable de le faire. Mon cœur balançait… Puis une fausse couche aura finalement eu raison de mon mariage avec ce dernier. Après 10 ans de vie commune et de violence, j'ai décidé qu'il me fallait penser à moi. Ma relation avec Ryann s'est approfondie dans les mois qui ont suivi mon divorce. Après deux ans de fréquentation, nous avons décidé de quitter Chicago pour Memphis dans l'espoir de nous marier et de vivre dans un "anonymat" tranquille. Je pense que nous n'aurions pas pu faire autrement…
Et quelques plus tard...
Carmen :
« Je suis enceinte… »Ryann : « Quoi ?! »
Carmen :
« On va avoir un bébé, Ryann… Je… Tu es… ? »Seigneur ! J'avais du mal à m'exprimer. Annoncer ma grossesse à Ryann me terrorisait. J'appréhendais sa réaction parce qu'avec Derek, la nouvelle de ma première grossesse n'avait été guère la bienvenue. J'étais donc persuadé que Ryann en ferait de la sorte.
Carmen :
« Je suis désolée, Ryann. Si tu préfères que… enfin… je le ferai. » Ryann : « Mais qu'est-ce que tu racontes, mon amour ? C'est merveilleux, Carmen ! »
Il ne me laissa pas le temps de réagir que déjà il me souleva de terre pour me faire tournoyer dans ses bras. Je ne peux m'empêcher de rire aux éclats. Nous avions tout pour être heureux… hélas, ce fut de courte durée.
Je devais en être à 2 ou 3 mois de grossesse lorsque forte douleur m'a inquiété. Ryann a bien tenté de me rassurer, mais une échographie nous révéla plutôt que le bébé était mort. J'étais en état de choc en plus de m'en vouloir terriblement. Puis je me suis souvenue des paroles que le criminel a prononcées en me regardant d'un air machiavélique : « Un grand malheur s'abattra sur vous ! » Ces quelques morts dont je me suis moquée prenaient tout leur sens. J'avais la conviction d'être responsable de la mort de mon bébé. J'avais surement trop travaillé. J'aurais dû prendre soin de moi. J'aurais dû m'arrêter…
Voilà où j'en suis en ce moment. Je n'ai pas réussi à surmonter le deuil de la perte de bébé à naitre. Pour la première fois de ma vie, moi qui ai toujours réussi à tout concilier et demeurer forte malgré les difficultés, je me sens perdre contrôle. Je me suis plongée dans une sorte de mutisme qui doit sans l'ombre d'un doute être très lourd pour mon mari. Je ne cesse d'imaginer ce à quoi il ou elle aurait ressemblé. Il m'arrive parfois de l'entendre pleurer ou d'avoir l'impression de le sentir toujours en moi. Du coup, il m'arrive même de penser que je vais finir comme ma mère… accroc aux antidépresseurs. J'ai quitté mon boulot. Ryann aussi. Il aimerait qu'on se retrouve… Moi aussi, mais quelque chose dans mon être s'est brisé. Est-ce à tout jamais ?
all the single ladyton pseudo : Juju ou Lily
√ âge : J'ai l'âge vénérable de 32 ans. Pfff
√ pays : Canada
√ fréquence de connexion : Autant que possible, mais puisque je bosse comme un dingue, ce sera parfois chaud.
√ comment t'es arrivé ici? : J'ai suivi Ryann ! ^^
√ un commentaire? : Superbe forum ! Et puis j'ai un faible pour le mouton multicolore dans les gifs
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