Nom : strauss. √ Prénom : ceylan. √ Âge : 27 ans. √ date et lieu de naissance : memphis. octobre 1987. le 5. √ vos origines : américaine. plus précisément memphisiennes même si ça ne se dit pas. Sa famille a toujours vécu à Memphis, grands parents, arrières grands parents. et encore et encore. √ Métier : tout et rien. Il peut être livreur, ensuite caissier, parfois agent d'entretien. Bref. Il fait beaucoup de choses, pendant peu de temps. Il ne garde pas un emploi plus de deux ou trois mois. ce qu'il sait le mieux faire est séduire les filles. Parfois il songe à en faire un réel métier puisqu'il est payé pour ça. Du moins, en quelque sorte. √ Orientation sexuelle : purement hétérosexuel. Les mecs, ça ne l'intéresse pas vraiment. √ Statut matrimonial : célibataire. il n'a d'ailleurs jamais été en couple. il n'est pas stable. et n'a pas envie de l'être. √ côté financier : c'est la dèche totale. Il aurait pu s'en sortir avec quelques économies seulement il dépense énormément pour cette merde. mais sans cette dite merde, il ne se sentirait pas en vie. Caractère : casse-cou, il a toujours aimé l'aventure. plus jeune, il était de ceux qui passaient leur temps dans la rue à faire du skate, à courir partout, grimper aux immeubles. Jusqu'à un jour particulier. Jour qui a changé sa vie. impulsif, il prend des décisions sans réfléchir aux conséquences. Il agit. La vie est trop courte pour tergiverser d'après lui. râleur, malgré sa bouille d'ange, ceylan est un éternel grognon. depuis tout petit il ronchonne sur tout et rien. tactile, toucher, ça, il adore. surtout les corps des jolies demoiselles qui tombent sous son charme. il aime les courbes ou les corps plus minces. Il s'en fiche. Les femmes sont belles à ses yeux. Il n'a pas de préférences. Blondes, brunes, rousses, cheveux en arc en ciel... ce qu'il aime c'est les caresser, les embrasser un peu partout. Puis après, il se lasse. Il a besoin d'une autre. Différente. passionné et passionnant, même s'il n'a jamais fait d'études, s'il n'a pas de métier, il arrive à subjuguer ses interlocuteurs. Les filles qu'il charme ne sont peut-être pas un bon exemple puisqu'elles baveraient qu'importe le sujet de conversation. Mais il parvient à captiver tout le monde. Il a, malgré sa vie décousue, beaucoup de connaissances. Il aime parler de tout. profiteur, ces filles qu'il séduit, il profite évidemment de leurs corps, mais aussi de leur toit, de leur argent. Pourquoi se priver puisqu'elles semblent d'accord avec le fait de l'aider ? Il ne va pas s'en plaindre. dépensier et accro, la drogue ça ne fait jamais bon ménage avec un compte en banque. Le sien est presque vide. Il dépense sans compter pour sa dose. Il en a besoin. Parfois, il ne mange pas, préférant être sûr d'avoir la quantité de came qu'il faut pour les jours suivants.  √ groupe : arnacoeur.

the last song
ne dort pas souvent dans le même lit. il a évidemment son appartement mais il préfère squatter les lits des femmes qu'il séduit. C'est plus chaleureux. il s'y sent mieux. √ Les femmes, il les préfère riches. il a moins de scrupules à leur prendre leur argent. parfois, il n'a pas le choix. il a besoin de sa dose alors il les vole, même si elles ne sont pas forcément plus fortunées que lui. dans ces cas là, il se sent encore plus mal. déjà qu'il n'aime pas trop ce qu'il leur fait. √ Travailler est une plaie pour lui. il n'est pas fainéant, loin de là. il aime être utile, il aime gagner son  propre argent. seulement, il ne supporte pas l'autorité. dès qu'un patron lui fait des remontrances, il se braque au lieu de se plier aux désirs de sa hiérarchie. Quand il n'est pas viré, c'est lui qui s'en va.  √ sa dépendance le rend parfois irritable mais il fait tout pour le cacher. La plupart du temps, les gens ne remarquent pas son manque. Ils ne restent jamais assez longtemps en sa compagnie pour comprendre réellement ce qu'il a.


all the single lady
ton pseudo : fantasy. √ âge : BEAUCOUP. √ pays : Bretagne √ fréquence de connexion : tous les jours pour les tâches administratives et jeux  mais le rp... CA DEPEND √ comment t'es arrivé ici? : Belzézézé qui m'a trainée de force. comme d'hab. √ un commentaire? : Non.

I'm homeless. hopeless. heartless.

anya + brody. Descente aux enfers.

Jour 1
A trop trainer et faire n’importe quoi, un accident est vite arrivé. des jeunes qui se pensent plus forts que la vie elle-même. Braver les interdits les amuse. Que pourrait-il leur arriver de grave, mh ? Anya, Brody, Ceylan et les autres vont rapidement le découvrir. Comme à leur habitude, ils cherchent un endroit à explorer. Seize ans en moyenne et ils se pensent invincibles. Pourtant cette usine désaffectée n’est pas un endroit pour eux. Ils ont l’habitude. Du moins, c’est ce qu’ils pensent. Alors ils grimpent, ils se pendent aux barres métalliques sans imaginer qu’elles pourraient céder sous leur poids.
Brody et Ceylan sont les plus casse-cous. Ils adorent défier la gravité. Ceylan se sent libre mais il aime aussi impressionner les autres. Se démarquer. Il a toujours voulu prouver qu’il est unique. La faute à ses parents qui ont fait de lui un « frère ». Pire, un jumeau. Jamais seul, toujours identifié à Ben. Pendant leur enfance, ils étaient « les jumeaux » pas « Ben et Ceylan ».  Il adore son frère mais ses parents ne les ont pas aidés à être réellement indépendants. Alors quand il est avec sa bande de copains, qu’il ne partage pas avec Ben, il se sent lui.
Peut-être qu’il a envie d’impressionner Anya. La petite sœur de son meilleur ami. Il la trouve sympa. Vraiment. Mais Brody ne la laisse pas respirer une seconde. Il fait ça pour son bien, Ceylan le sait, mais ça ne l’empêche pas d’être agacé. Pendu à une barre à plusieurs mètres de haut, il fait le malin. « Regardez ! » Penchant sa tête, le brun observe ses amis restés en bas. Il aime sentir leurs yeux ébahis sur lui alors il continue. Il joue avec le feu en ne se tenant qu'à un bras. Son rire emplit le bâtiment désaffecté alors que les autres applaudissent. Seulement, il n'a pas le temps de rire plus longtemps. Le bruit joyeux des mains de ses amis se stoppe, coupé par un cri effroyable. Ceylan se rattrape comme il peut et regarde en bas. Ses amis hurlent autour du corps de Brody. Celui qui était pendu à ses côtés quelques instants plus tôt ressemble à présent à un pantin désarticulé. Une marre de sang semble s'agrandir rapidement autour de sa tête. Ceylan n'ose plus bouger. Il reste pétrifié. Un nouveau cri transperce ses tympans. Anya. Elle ne cesse d'hurler et ça lui tord le ventre. Sans savoir comment, il parvient à rejoindre le sol de l'étage du bâtiment. Il court et dévale les escaliers qu'il a emprunté quelques minutes plus tôt avec son meilleur ami. Comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point ? Le cœur de Ceylan frappe tellement fort contre sa poitrine qu'il n'entend rien d'autre. Il arrive finalement auprès de ses amis et s'agenouille près de Brody. L'image est horrible mais le pire pour lui est de voir ses yeux encore ouverts, vides de toute expression. Prenant son courage à deux mains, il pose ses doigts sur son visage plein de sang et ferme ses yeux. La réalité le rattrape, ses oreilles cessent de bourdonner et il entend Anya. Juste elle. Ses sanglots entrecoupés de cris de désespoirs. Il n'hésite pas et se redresse pour la prendre contre lui. Il ne dit rien se contentant de la serrer et de caresser ses cheveux. Que faire de plus ? Lui dire que tout ira bien ? Il sait que c'est faux. Ce jour est à marquer comme le début de leur enfer. Il le sent.


Jour 5
Cinq jours qu'il est mort. Cinq jours que l'image de Brody hante les pensées de Ceylan. Il va mal. Il s'en veut. S'il n'avait pas fait le pitre peut-être qu'il serait encore en vie. Ils auraient pu mourir tous les deux, ça aurait pu être Anya. Ils étaient tellement insouciants qu'ils se pensaient invincibles. Cinq jours qu'ils font l'amer constat que c'est faux. Cinq jours qu'il leur manque. Ceylan n'a pas pleuré. Pas avant ce cinquième putain de jour. Les yeux remplis de larmes, il regard le cercueil s'enfoncer dans la terre. Brody ne reviendra jamais. Ceylan lui se souviendra toujours de cette image affreuse. Son corps désarticulé, son sang partout. Il en fait des cauchemars mais il ne l'a dit à personne. Pas même à Anya. Il ne lui dira pas. Il doit être fort pour elle. Après tout elle est la plus jeune, la plus fragile. Il doit la faire passer avant lui. D'ailleurs, sa main ne quitte pas celle de la demoiselle pendant que l'homme de foi prononce quelques paroles. Ceylan ne croit pas en Dieu. S'il existait réellement il n'aurait pas rappelé Brody à lui. Non. Il l'aurait protégé. Il aurait empêché cette barre de rompre.
La main d'Anya semble si petite dans la sienne. Elle est secouée de sanglots. Comme lui elle doit être traumatisée. Il ne voit pas le temps passer et sursauté presque lorsque la jeune femme lâche sa main pour s'approcher du cercueil et y jeter sa rose. Les jambes faibles, il emprunte le même chemin qu'elle et copie ses gestes. Il ne regarde pas dans ce fichu trou qui sera la dernière "maison" de Brody. Il n'en a pas le courage. Sans attendre, il suit Anya qui s'en va déjà. Son allure est rapide, il peine à attraper sa main. « Anya, attends... » Lorsqu'elle se retourne, son regard lui glace le sang. Il déteste la voir ainsi. Sans mot, il la suit. Sa main a retrouvé la sienne et il se laisse guider jusqu'au fond du cimetière. Il aurait préféré en sortir mais Anya ne semble pas le vouloir, alors il ne dit rien. Il se contente de s'asseoir près d'elle lorsqu'elle se stoppe près d'une tombe. L'endroit est glauque, il essaie de faire abstraction. Ses yeux suivent les mains d'Anya qui fouillent son sac et en sortent un sachet. « t'as mal au crâne ? » Pas de réponse. Ces cachets ne sont pas ce qu'il pense. Il le comprend bien vite. Son cœur s'emballent en même temps que ses sourcils se froncent. « Qu'est ce que tu fous avec ça ? » Le regard perdu, il fixe le visage de son amie. Elle glisse sur une pente dangereuse, il le sait. Ça lui fait mal. « C'est de la daube mais ça soulage. » Ses yeux se ferment. Oui c'est de la daube. Mais il en a besoin. Ça ne peut pas être pire de toute façon. Alors qu'il pose de nouveau son regard sur Anya, elle avale un cachet puis lui en tend un. Il n'hésite pas. Il devrait pourtant. C'est peut-être une connerie. Non c'en est sûrement une. Mais il est trop perdu pour réfléchir correctement. Il ne joue pas son rôle de protecteur pour Anya. Il la suit sur cette route tortueuse. À son tour il avale ce foutu cachet. Cachet qui lui plaît parce qu'il peut lui offrir un moment de détente, l'aider à ne plus voir son ami plein de sang.


ben.

Jour -1 801
Depuis quelques temps, les jumeaux ne s’habillent plus pareil. Une victoire pour eux. Ils en ont marre de se ressembler. Leur mère a toujours fait d’eux une unité. Seulement, ils sont uniques. Chacun d’eux veut lui montrer. Et depuis qu’ils ont plus de dix ans, ils essaient de lui faire comprendre. Ils sont grands. Malgré ce que leur mère veut bien dire. Douze ans, c’est grand non ?

Jour -1 072
Une journée banale. Ceylan rentre du collège. Il est seul. Ben doit être avec ses copains. Ils n’ont pas la même bande. Par choix. Il embrasse sa mère avant d’aller vers le frigo pour prendre un soda. « Hey, Ben mon poussin, ça va ? » Son corps de fige. Il ne supporte pas que sa mère les confonde. « C’est pas Ben, C’est Ceylan ! » Sa voix est sèche, voire même méchante. C’est la pire chose que ça mère puisse faire. « Sérieusement, t’es toujours pas capable de nous reconnaître !? J’en ai marre. Vraiment marre ! » Furieux, il sort de la maison. Il ne rentrera pas avant la nuit. Ça n’est pas la première fois que ça arrive et il sature.

Jour -1 060
Maintenant, leur mère a trouvé une technique, elle ne les appelle plus par leur prénom. Moins de risque de se tromper. Mais ça ne convient pas à Ceylan. Il veut qu’on le reconnaisse. Du moins, que sa propre mère le reconnaisse. Elle le voit tous les jours mais elle arrive encore à se tromper alors que ses amis, eux, savent parfaitement faire la différence.
Depuis quelque temps, il ne va plus chez le coiffeur. Il veut laisser ses cheveux pousser. Vraiment. Avec une coiffure différente, ils pourront être différenciés plus facilement.
En croisant son frère dans le couloir, il fronce les sourcils. « T’es pas allé chez le coiffeur ?! » « Toi non plus je te signale. » Sourcils froncés, Ceylan s’approche de son frère. « Je veux me laisser pousser les cheveux pour ne plus avoir la même gueule que toi ! » Ben le toise, il ne supporte pas ça. « Figure toi que moi aussi je veux les cheveux longs. » Encore une fois, le sang de Ceylan ne fait qu’un tour et il chope son frère par le bras. De force, il le traine dans la salle de bain et s’empare d’une paire de ciseaux. « Putain espèce de malade tu fous quoi ?! » Sans répondre, Ceylan coupe une mèche de cheveux de son frère qui se débat. « ENFOIRÉ ! »
Le dit enfoiré se retrouve rapidement avec un œil au beurre noir et puni dans sa chambre. Ben, lui, obligé d’égaliser ses cheveux pour ne pas être ridicule. Ceylan est satisfait. Ils n’ont plus la même coupe de cheveux.


sam et toutes les autres.

jour 1 951
Une sortie de plus. Ceylan doit se trouver une femme pour passer la nuit. Il va bientôt être en manque. Pas de sexe. Non. De drogue. Il n'a plus de cachet. Ces petites pilules qui l'aident à se sentir mieux. Il ne peut plus s'en passer. Pourtant il n'a pas les moyens. Depuis plus de cinq ans qu'il est accro à cette merde, son compte en banque fait triste mine. Il a trouvé une astuce, il couche avec des femmes et les vole. Il s'en veut un peu. Après tout elles n'ont rien demandé mais il n'a pas le choix. Il pourrait l'avoir. Travailler est une solution. Seulement, il ne garde pas un emploi plus de quelques semaines et l'argent qu'il obtient part vite dans la drogue. Il mange aussi et paie son logement. Mais il a besoin de sa drogue. Plus que de manger. Parfois quand il a de la chance, ces femmes lui offrent un repas qu'elles ont fait. Pas un festin romantique non, il dit juste avoir faim après l'amour et elles vont lui préparer quelque chose. Sa gueule d'ange lui permet d'obtenir toutes leurs faveurs. Il lui est même arrivé de demander clairement de l'argent à certaines d'entres elles. Celles qu'il sent être plus aptes à le comprendre. Évidemment, il ne dit pas qu'il a besoin de drogue, non, il dit juste qu'il peine à joindre les deux bouts, qu'il est réellement dans le besoin. Et elles tombent dans le panneau. Finalement, il ne ment pas vraiment. Il n'entre pas dans les détails mais Ceylan est dans le besoin. Il s'y met tout seul en dépensant mal son argent, certes, mais ça n'empêche pas que sa situation est très précaire. Il ne sait pas s'il tiendra longtemps ainsi.

jour 3 714
Ceylan commence à avoir l’habitude, presque six ans qu’il se sert de femmes pour payer sa dose. Elles sont tellement naïves, ça l’attriste parfois. Mais ça l’aide alors il ne va pas s’en plaindre. Avec les années, il a appris à ne plus se faire surprendre. Quand une de ses conquêtes le prenait la main dans le sac par le passé, il s’en voulait encore plus. Il voyait la déception, la peine parfois la colère. Menaces d’appeler la police, ça ne lui faisait pas peur. Il s’éclipsait rapidement.
Elles ne connaissent pas son prénom, ni son nom. Il ne chasse pas dans les mêmes endroits, il ne vise pas les mêmes types de femmes… Qu’elles soient brunes ou blondes, petites, maigres ou rondes, Ceylan les aime. Evidemment, il choisit celles qui lui plaisent mais il n’a pas de cible prédéfinie. Il en est de même pour les âges. Au début, il ne s’attaquait qu’aux demoiselles de sa tranche d’âge, seulement, il s’est vite rendu compte qu’il plaisait aux plus mures. Chose très utile, ces femmes sont souvent plus riches que les jeunes. Elles ont un travail fixe, de jolies maisons… Parfaites pour lui. A force, il a appris à reconnaître les vêtements de marque, les sacs de couturiers, les chaussures hors de prix. Il s’attaque alors à ces femmes. Il lui est arrivé de séduire des demoiselles qu’il pensait riches, seulement, en arrivant chez elles, il se rendait compte qu’il s’était trompé. Les voler lui faisait mal. Depuis, son œil s’est amélioré. Il ne tombe pas dans le panneau de celles qui veulent paraître riches.

Ce soir, celle qu’il a repérée l’est. En plus de ça, elle est magnifique. Sam. Il ne se souvient pas du prénom de ses amies. Pourtant, ils ont passé la soirée ensemble autour de cette table. A rire, à plaisanter. Il s’est senti plutôt bien en leur compagnie mais n’a pas oublié son but premier. Séduire la jolie brune. Il a de la chance. Elle semble la plus fortunée et en plus elle est la plus séduisante. Pas de frustration à la choisir elle.
Dans la rue, enfin seuls, il en profite pour se faire plus charmeur. Pas lourd, non. Ceylan sait y faire pour flatter une fille. Parfois, il s’amuse à regarder d’autres mecs s’empêtrer dans une situation ridicule. Les femmes savent elles aussi reconnaître un dragueur de bas étages. Ils sont irrespectueux, insistants mais c’est parce qu’ils n’ont pas confiance en eux. Ceylan n’en fait pas beaucoup, ses yeux suffisent souvent à faire craquer les femmes.
Sam semble conquise et il en est ravi. Un instant il a eu peur qu’elle le repousse. Elle a l’air futée. Peut-être sera-t-elle plus dure à berner ? Sur le coup, il n’y pense pas. Il grimpe chez elle.
Rapidement, leurs bouches se retrouvent connectées, ses mains se faufilent sur elle, découvrant enfin ce corps qu’il a désiré toute la soirée. Elle est fine avec de jolies courbes. Ses doigts touchent à présent sa peau douce. Il s’en délecte. Il n’est pas toujours satisfait de ses conquêtes mais là, il sait que ça sera bon. Sam est entreprenante, elle tire ses cheveux et Dieu sait à quel point il adore ça. Il aime quand les femmes prennent cette initiative, certaines n’osent pas et ça le frustre. Avec Sam, ça ne sera pas un souci, la jeune femme ose, elle le déshabille, le caresse, l’observe. Et il fait de même. Dans les draps frais, il découvre avec passion son corps, la couvrant de baisers dès qu’il le peut. Ceylan est peut-être un coureur de jupons, il n’en est pas pour autant brusque et sans respect. Lorsqu’il couche avec ces femmes, il veut leur donner du plaisir. Il adore les sentir se courber contre lui, entendre leur souffle devenir saccadé. C’est comme ça que lui prend son plaisir. Alors, évidemment, parfois, c’est moins bon. Mais dans ses bras, il est pleinement satisfait. Après son orgasme, il caresse son épaule. Il ne part pas. Pas encore. Elle doit s’endormir.
Un fois sûr qu’elle ne quittera pas les bras de Morphée, il se redresse. Ses pas se dirigent directement vers ce sac qu’il a repéré dès le début. Encore nu, il fouille le portefeuille et trouve quelques billets dont un gros. Jackpot. Ce soir il est satisfait. Le plaisir et l’argent sont là. Il adore quand ça se termine ainsi.
Rapidement, il s’habille et fourre ses trouvailles dans sa poche. Il la regarde un instant. Elle est belle. Vraiment belle là étendue dans les draps froissés. L’envie de retourner près d’elle et d’embrasser son dos le ronge mais il tourne les talons. Il ne peut pas prendre le risque de perdre son butin. Sa veste en cuir à même la peau, il passe par la cuisine. Il a faim. Guettant son hôte, il ouvre doucement un placard et s’empare d’un paquet de gâteaux. Ça fera l’affaire. Avec l’argent il pourra se payer sa dose et un peu de bouffe. Ça suffira jusqu’à ce que sa paie tombe dans quelques jours.
A la hâte, il s’éclipse. Il l’a entendue bouger. Dehors, il souffle. « tu n’es qu’un con ». Il se le dit bien souvent. Mais il ne changera pas. Il aime trop sa drogue. Et ces femmes.

Jour 3 743
Un mois. Un mois et il est de nouveau devant chez elle. Le manque se fait sentir. Un peu trop. Il n’a plus rien. Pas de cachet, pas d’argent pour en racheter et plus de boulot. Ce sont les pires moments. Quand il se fait virer et qu’il n’a plus un sous pour s’acheter sa dose de liberté. Alors il est devant chez Sam. Pourquoi elle ? Parce qu’elle est riche. Très riche. Et qu’elle est douée au lit. Il espère qu’elle ne le repoussera pas. Il a déjà tout un tas d’excuses à la con à lui sortir, au cas ou. Il n’en aura peut-être pas besoin, il ne sait pas. Il la veut. Elle et son argent. Ce besoin de ressentir du plaisir, ce besoin d’oublier au moins un peu le manque. Le sexe l’aide. Le très bon sexe. Et sam fait partie de ces filles qui lui ont donné énormément de plaisir. Il espère que ça suffira. Parce qu’il sent son cœur battre fort. Beaucoup trop fort. Il déteste être en manque. Qui aime ça après tout ? Sans hésiter, il se faufile à l’intérieur de l’immeuble lorsque quelqu’un en sort. Il ne sait pas si Sam va lui ouvrir. Il ne veut pas prendre le risque qu’elle le repousse. Alors lentement, il se rend à son étage. Ses mains tremblent. Il faut qu’il se calme. Son coté séducteur reprend vite le dessus alors qu’il frappe à la porte. Sourire charmeur, cheveux ébouriffés, il est prêt.