Nom : Ellis. la famille. l'argent qui file. le dos droit qu'elle doit montrer, la voie qu'elle doit suivre. le fille parfaite qu'elle n'est pas, les semblants qu'elle pose au visage. √ Prénom : Cassie. √ Âge : vingt-trois ans, les traits trop jeunes, la gamine et les semblants qu'elle sait trop bien manier. √ date et lieu de naissance : memphis, la ville qu'elle connait sur le bout des doigts. √ vos origines : purement américaine. √ Métier : étudiante en médecine. √ Orientation sexuelle : les hommes, les corps pour la posséder, les paumes avides, les coups de reins salaces. un en particulier, mais la bague au doigt qu'elle doit montrer, le diamant. √ Statut matrimonial : la bague au doigt, l'homme qu'elle doit épouser, mais que des semblants, que des sourires qu'elle pose au visage, les traits qui s'étire, les lèvres qui se fendent. √ côté financier : les billets qui coulent à flot, les parents qui donnent l'argent et elle qui abuse de la famille, de la fortune. Caractère : secrète, instable, rancunière, matérialiste, menteuse, superfielle, brimée, instable. √ groupe : arnacoeur
the last songLa voie tracé qu'elle doit suivre, les pas qu'elle doit faire, le chemin qu'elle connait trop bien. qu'elle soit comme lui. les attentes qu'elle connait trop bien. la famille qu'elle doit respecter.
√ la nervosité dont elle ne sait pas se défaire, cette impression que le poids du monde file sur les épaules. les attentes. les cours qu'elle doit accumuler, l'argent qui coule à flot.
√ double jeu. double face. l'arrogance qu'elle trace au visage, les autres qu'elle ne laisse pas approcher. les mauvaises expériences. ils s'approchent pour l'argent. ils s'approchent pour les mauvaises raisons. le statut de garde qu'elle garde.
√ la bague au doigt. l'homme qu'elle doit aimer, mais le coeur qui ne sait pas battre pour lui, le coeur qui ne s'emporte pas pour lui. son mari pour l'apparence, mais les semblants qu'elle pose au visage lorsqu'elle se trouve avec lui.
√ le coeur qui s'emporte lorsqu'elle se trouve près de lui, mais rien qu'elle ne veut avouer. hors de question qu'elle flanche. l'amour qu'elle ne sait pas offrir et lui qui ne convient pas à la famille. elle ne peut pas se permettre de s'attacher à lui.
√ l'argent dont elle ne sait pas se passer, les folies, les accessoires hors de prix, c'est pour cette raison qu'elle flanche, qu'elle ploie aux demandes. un jeu qu'elle cache. les conneries qu'elle accumule.
story of my life«
Je veux venir avec toi. » Le regard qui se tourne sur lui. Petit frère. Gamin qu’elle aime. Quelques années pour les séparer. Un sourire. Les lèvres qui se fendent. Une trace de tendresse sur le visage.
La vie qui ne lui ressemble pas. Les horaires rigides. La vie tracée qui ne lui plait qu'à moitié et elle qui prend la fuite pour la soirée. le besoin d'autre chose.
Un pas qu’elle imprime dans le sol et son doigt qu’elle pose contre ses lippes en guise de silence. Les parents qui dorment. Elle s’approche, se penche, le souffle qui se percute au cou, les paroles qu’elle envoie au creux de l’oreille. «
Silence Diego.» Les doigts qu’elle enfile entre les siens et le bras qu’elle tire doucement avec elle. Quelques années pour les séparer. Lui plus jeune. Lui qu’elle aime. Le seul qui lui ressemble. Eux et les soirées passées à parler de la vie autre part. Pas celle qu’ils ont. Pas le luxe. Pas la pression.
Le souffle qui se coupe. Le goût de cendre entre les lèvres et la douleur qui vrille le crâne. Une voiture qui a percuté la sienne. Les éclats de verre qui ronge la peau du visage et le palpitant qui s’emporte. Elle papillonne des yeux. Le regard qu’elle tente de contrôler, mais la pression au crâne qui rend la situation intenable. « Diego?» Lui qu’elle n’entend qu’à moitié. Que le sifflement de la gorge, que le rauque de la voix. La tête qu’elle tourne. Le bras douloureux, les côtes brisées. Elle ne sait pas.
L’image qui frappe. Le carmin qui couvre la peau opaline, le regard qui vacille. Son frère. Son petit frère coincé, le visage brisé, le carmin étalé. Le cœur qui manque un battement. Les larmes qui montent aux yeux. «
Diego ne ferme pas les yeux.» Les mots qui font mal. La douleur qui percute la moindre parcelle de corps, les os brisés.
Elle veut sortir. Elle veut le sauver. Elle ne peut pas. Coincé dans les débris.
Le noir qui revient.
Le souffle qui vacille.
Le frère qu’elle perd et les regrets qui arrivent.
***
Le vent qui souffle. Les flocons qui virevoltent dans l’air. Le vent qui se percute contre les vitres de la voiture. La visibilité restreinte, elle ne voit pas réellement bien. La silhouette qui apparait, le corps qu’elle voit et le corps qui se tend, le pied qui s’enfonce sur le frein et la personne qu’elle évite de justesse. Le cœur qui se serre au fond de la poitrine et la voiture qui glisse, la voiture qui fait quelques tours avant de se percuter doucement dans la neige sur le côté de la route. Le souffle qu’elle tente de reprendre. Le souffle qui vacille.
La rousse qui s’extirpe de la voiture. La peur qui ronge. La peur de trouver une mort sur le bord de la route. Le souffle instable et elle tente de trouver la silhouette, les iris qui se fondent sur le visage, les traits qu’elle détaille. Le ventre qui se tord sans qu’elle ne comprenne, sans qu’elle ne contrôle. Les talons hors de prix qui s’enfonce dans le sol. «
mon dieu, vous allez bien ? vous avez déboulé de nul part. » Le regard qui s’accroche au fond du sien. « je vais bien. » Le cœur qui se calme, mais les sens qui sont en éveil. Elle ne comprend pas ou elle comprend, ais elle n’assume pas. Les traits plaisants, mais sur le dos de la peau qu’elle met les sensations. « Je vous raccompagne?» Un refus. Elle insiste, mais rien n’y faire. Elle file.
***
Neuf mois. Neuf mois qu’elle n’arrive pas à défaire le jeune homme de son esprit. Trop de temps. Elle n‘assume rien. Elle n’assume pas.
La bague au doigt. L’homme qu’elle doit complaire, l’homme qu’elle doit aimer, mais que les semblants qu’elle sait donner, que les mensonges qu’elle laisse filer entre les lèvres.
Le soir, elle file, elle n’est pas la même, pas la fille parfaite qu’elle doit être. Les conneries qu’elle accumule et les lèvres qu’elle crève de retrouver. Cassie, elle n’assume pas. Cassie, elle n’avouera pas, elle ne peut pas flancher en premier, elle ne peut pas avouer, elle ne peut pas laisser entendre les mots. Impossible de lui dire. Impossible d’avouer. Elle ne peut pas flancher en premier, elle ne peut pas lui dire. Qu’il flanche. Non. Impossible. La princesse et lui, le crapaud. Elle risque trop. Trop de chose à perdre.
Le portable qu’elle attrape entre les doigts. Le mari qu’elle n’a pas envie de voir et les messages qu’elle ignore. C’est un autre, un autre qu’elle a envie de voir. Elle ne sait pas Cassie, elle hésite, elle vacille.
Le portable qu’elle laisse tomber sur le lit. Rien. Le silence. Elle ne peut pas flancher, pas encore.
Une robe qu’elle enfile, la chevelure rousse qui coule long du dos. Ce besoin de ne plus penser. Jouer le rôle. La carapace. Personne pour voir plus loin. Les faiblesses qu’elle n’assume pas. Le silence qu’elle doit garder, mais la mort qui pèse sur la conscience. Un accident. Le frère qui meurt dans les bras et les remords qui la rongent, les remords qu’elle cache. Le silence acheté par la famille pour ne pas briser la réputation. La garce qu’elle joue. Plus simple. Plus simple que d’assumer la douleur, que de l’embraser et d’en parler. Elle ne peut pas.
Quelques coups à la porte. La lèvre qu’elle mord et la porte qui s’ouvre sur lui. Cameron. «
Je peux entrer?»
Elle flanche.
all the single ladyton pseudo : belzé.
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