Nom : Fitzgerald √ Prénom : Ebba (Amelia) √ Âge : 18 ans √ date et lieu de naissance : originaire de memphis, elle est une enfant du printemps. Elle est née le 5 mai. √ vos origines : américaines √ Métier : étudiante, elle enseigne le ballet à de jeunes danseuses étoiles en devenir. √ Orientation sexuelle : hétérosexuelle √ Statut matrimonial : célibataire√ côté financier : Les leçons qu'elle donne lui permettent de payer ses dépenses essentielles, mais rien de plus. Caractère : Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Ebba Fitzgerald ne fait pas de vagues. Toujours posée, rien ne semble pouvoir la mettre en colère. Elle est d'une patience à toute épreuve, et il en faut beaucoup pour la voir perdre contenance. Ajoutez à ça le fait qu'elle parle rarement d'elle, ou de ses problèmes, et vous avez là une jeune femme parfaitement ordinaire en apparence. Toujours plus préoccupée par les autres que par elle-même, elle s'intéresse à tout et tout le monde, mais a un don certain pour éviter toute question sur sa propre personne. Loin d'être violente dans ses actes ou paroles, elle trouve toujours cependant le moyen d'avoir ce qu'elle veut, sans pour autant penser à mal. Elle manipule les autres avec une aisance étonnante, et finit souvent par ranger les autres à son avis. Elle n'a certainement pas eu une enfance facile, surtout avec le départ d'Eliott, et plusieurs événements dans sa jeunesse ont laissé des traces, qu'elle le veuille ou non. Le ballet a toujours été une passion, et la persévérance et la passion dont elle a fait preuve dans ce sport a un reflet sur la majorité des autres aspects de sa vie.√ groupe : coeurs d'artichaut
the last songElle fait du ballet depuis toute petite, d'ailleurs c'est comme ça qu'elle a rencontré Maddie. Depuis, elles sont inséparables.
√ C'est une célibataire endurcie, mais une éternelle amoureuse.
√ Elle a la mauvaise habitude de craquer pour des hommes plus vieux.
√ Elle vit dans un univers bonbon, et aime les choses féminines et douces.
√ Pour elle, une histoire digne des films à l'eau de rose est quelque chose de tout à fait plausible; tant que ça ne la concerne pas.
√ Elle n'a d'ailleurs jamais eu de relation sérieuse.
√ Son frère Eliott est son idole, et le fait qu'il soit allé en prison ne change absolument rien à l'affection qu'elle lui porte.
√ Si elle pouvait ne s'alimenter que d'une seule chose, ce serait de pizza.
√ Elle préfère la compagnie de Maddie et de son chat à celle de tous les autres -sauf Eliott.
√Elle se met une pression incroyable pour tout réussir, et devenir la femme que sa mère n'a jamais été.
√ Si son rêve numéro un est de devenir danseuse professionnelle, son rêve numéro deux est de voir sa soeur entrer à Juliard.
story of my lifeNerveuse, la petite fille franchit le seuil de la porte avec un regard hésitant derrière. Elle voudrait bien se cacher derrière les jambes de sa mère, mais cette dernière est probablement déjà partie. Après avoir harcelé sa mère pendant plusieurs semaines, elle a finalement eu gain de cause : elle ira à un camp de danse tout l’été. De ballet, plus précisément. Elle n’en a jamais fait, mais l’élégance des danseuses, les tutus roses, les chaussons soyeux ont eu raison de son imagination de petite fille. Sa mère a essayé de la décourager, de la convaincre de choisir un programme tout ce qu’il y a de plus ordinaire, sans succès. Exaspérée, cette dernière a accepté, avec une seule condition : pas de marche arrière. Qu’elle aime ça ou pas, elle y passera tout l’été. Pleine d’assurance sur le coup, la blondinette se demande si elle n’a pas fait un mauvais choix. Timide, elle ne se mêle que très rarement aux autres enfants et cette fois risque de ne pas faire exception. Serrant son sac contre sa poitrine, elle s’avance vers le groupe et s’assoit légèrement à l’écart. «
Ton chignon est mal fait. » Il lui faut quelques secondes avant de comprendre que c’est bien à elle que la petite rousse s’adresse. Et quelques autres secondes seulement avant de sentir sa gorge se serrer. «
Tu veux que je l’arrange ? » La rouquine lui sourit, et Ebba hoche la tête. «
Je m’appelle Maddie. Et toi ? » Maddie s’installe derrière elle, et commence à défaire la coiffure maladroite de la blonde. «
Ebba. » Quelques minutes plus tard, Maddie glisse la dernière épingle à cheveux dans le chignon d'Ebba, et s'installe à ses côtés. «
Est-ce que c'est la première fois que du fais du ballet ? » «
Non, pas du tout ! » Voyant le léger malaise de sa nouvelle amie, Maddie s'empresse d'ajouter: «
Tu verras, c'est facile. Je vais t'aider si tu veux. » Le lendemain, et tous les autres jours, les deux petites filles s'asseoient ensemble, mangent ensemblent, font toutes les activités possibles ensemble. Elles échangent leurs numéros de téléphone, et bientôt il est pratiquement impossible de les voir une sans l'autre. Dix ans plus tard, rien n'a changé, même si Maddie a arrêté le ballet depuis longtemps, pour se concentrer sur d'autres styles de danse.
Il est tôt. Le soleil est levé depuis quelques heures déjà, mais il est toujours trop tôt pour que la plupart des habitants de Memphis aient commencé leur journée. Ebba, elle, traîne déjà en pyjama devant les dessins animés, un bol de céréales à la main. Sa mère dort encore, et ne sera pas debout avant plusieurs heures. Peut-être plus tard que midi. Elle ne sait pas, et elle s’en fiche : elle sera déjà partie lorsque sa mère émergera de la chambre, probablement dans un état lamentable, comme toujours. Elle savoure ces instants de solitude, ces moments de calme où elle aurait presque l’impression d’être une jeune femme normale. Son bol de céréales terminé, elle le dépose dans la cuisine, et passe à sa chambre pour faire son sac, glissant ses cahiers en dessous de ses vêtements de sport : elle ne reviendra pas à la maison avant le soir. Le cours qu’elle donne ne commence que dans trois heures, ce qui signifie qu’elle a le studio à son entière disposition jusqu’à ce que ses petites élèves arrivent. Le trajet lui-même prend une heure du temps qu’il lui reste avant de donner son cours. Arrivée au studio, elle pose son sac au coin de la salle, et farfouille dans ses disques pour trouver un morceau qui l’inspire. Souvent, elle répète un extrait particulièrement complexe d’un ballet qu’elle adore; d’autre fois, elle se contente d’improviser, de se laisser porter par la musique. Parfois, les morceaux sont tirés de films contemporains, ou d’artistes qu’elle aime. Avec ou sans paroles, c’est le rythme et l’émotion qui comptent. Quand elle danse, elle oublie le temps qui file, tous ses problèmes qui s'accumulent, le malheur de Maddie. Elle est hors du monde pendant un moment, l'esprit vide. Évidemment, la réalité la rattrape toujours lorsque les premières élèves entrent dans la salle et qu'elle doit arrêter la musique, mais rien que cette petite pause, à chaque semaine, lui donne la force de persévérer. Elle retire ses chaussons, les replace dans son sac, et commence quelques étirements en attendant que le groupe soit complet. Jusqu'à Noël, elles pratiquent un extrait du Lac des Cygnes, qu'elles présenteront aux parents pour un récital, et la seconde moitié de l'année est consacrée à une création originale, dont l'histoire sort tout droit de l'imagination débordante de ses petites souris. L'emploi n'est pas très bien rémunéré, avec peu d'heures par semaine, mais ce qu'elle n'a pas en argent, elle l'a en satisfaction: elle n'aurait jamais cru que d'enseigner le ballet à de jeunes étoiles en devenir deviendrait une partie si importante de sa vie.
Dehors, tout près de la porte, Ebba lisse d’un geste nerveux le devant de la robe noire qu’elle a empruntée à Maddie. La coupe n’est pas assez sévère à son goût, et elle a peur qu’on la pense frivole. Qui porte une robe légère aux funérailles de sa mère ? Mais Maddie a déjà eu la gentillesse de la lui prêter, et de toute façon Ebba n’avait pas de vêtements noirs appropriés pour ce genre d’occasion. Un petit cardigan noir complète l’ensemble, la protège de la brise et cache le haut de la robe, ce qui ne réussit pas à rendre Ebba tout à fait à l’aise. Qui le serait, de toute façon ? L’idée de s’approcher du corps de sa mère lui fait tout drôle. Les yeux rougis, elle respire l’air frais en espérant qu’une crise de larme de la secoue pas de nouveau. Dans son état, elle ne saurait dire exactement comment elle se sent : à la fois triste, en colère, anxieuse, fatiguée… Elle appréhende le moment où elle devra s’assoir à l’intérieur, sur le banc de bois poli, à côté de son frère et sa sœur. Et, elle l’espère, à côté d’Eliott. Elle a toujours l’espoir qu’on lui permette de passer un jour en-dehors pour assister aux funérailles de sa mère, même si au fond Ebba n’a aucune idée de la relation qu’ils entretiennent. Enfin, qu’ils entretenaient. Si peu de temps après son décès, elle a du mal à réaliser que celle qui l’a mise au monde ne sera plus jamais là. Et elle ne sait pas, non plus, si elle en est soulagée ou attristée. «
Ebba, c’est l’heure. » Elle ignore la voix qui l’appelle, cherche encore des yeux la silhouette de son frère. Chaque passant qui descend la rue devant l’église fait battre son cœur plus vite, et à chaque fois qu’ils poursuivent leur chemin, il se brise un peu plus. «
Ebba… » Elle entend un long soupir. «
Eliott ne viendra pas, hein ? » La réponse, brève, définitive, lui serre la gorge. «
Non. » Les yeux fixés sur ses petites ballerines noires usées, elle combat les larmes qui perlent déjà sur ses cils, au risque de faire dégringoler le mascara appliqué en vitesse avant de partir. «
Je crois pas être capable d’entrer là-dedans. » Au-travers du brouillard de ses larmes, elle voit une main tendue, dans laquelle elle glisse timidement la sienne. «
Viens, on va être en retard. » Le pas lent et le cœur lourd, elle s’accroche désespérément à la main qui enserre la sienne, et entre dans l’église.
C’est le grand jour. Six ans sans voir ou parler à Eliott, du moins pas de vive voix. Elle voulait aller le voir en prison, mais Eleanor n’était pas d’accord, et Eliott ne voulait pas l’y voir, de toute façon. Il ne voulait pas qu’elle ait honte, peut-être. Qu’elle voit les conditions dans lequel il vivait. La prison n’est pas un lieu rose, elle le sait bien, mais ça n’est pas une raison, à son avis. Elle n’a plus douze ans. Elle a tenté d’y aller plusieurs fois, seule, mais Eleanor semblait le deviner et lui mettre des bâtons dans les roues. Elles se sont chamaillées à ce sujet plusieurs fois, d’ailleurs. Mais maintenant… maintenant c’est le jour de la sortie d’Eliott, et rien ne pourra empêcher Ebba de voir son grand frère. Elle ne peut d’ailleurs pas tenir en place, rangeant la pièce déjà impeccable. «
Ebba, arrête de tourner en rond, tu m’étourdis ! » Elle jette un regard légèrement agacé à sa grande sœur, affalée sur le canapé, sans arrêter son petit manège. Elle sait très bien qu’Elea pourrait se passer du retour de leur demi-frère, et sur ce point les deux filles sont en total désaccord. Si la plus vieille en veut à Eliott, la cadette n’a jamais eu la force d’être en colère contre lui. «
T’es moche quand tu fais la gueule, Lea’. T’es pas obligée de l’attendre si t’as pas envie de le voir. » Surveillant tour à tour l’horloge, puis sa montre, elle décide de préparer du café pour s’occuper les mains, fouinant au fond des armoires pour dénicher des cookies. Elle se demande s’il aura changé, s’il sera content de la voir. Est-ce qu’elle aura l’impression de faire face à un étranger ? D’abord heureuse à l’idée de le revoir, elle est de plus en plus nerveuse. Mais toutes ses inquiétudes s'envolent quand, enfin, son demi-frère franchit la porte de la maison. Elle sent un énorme sourire lui étirer les lèvres, le genre de sourire complètement impossible à réprimer. «
Eliott ! » Oubliant totalement le fait qu'elle a bien dix-huit ans, et non six, elle court jusqu'à son frère pour se jeter dans ses bras. «
Tu m'as tellement manqué ! » Elle songe que peut-être, cette fois, ils ont une chance de constituer à nouveau une famille normale. Ils ont tellement d'années à rattraper !
all the single ladyton pseudo : nyx
√ âge : 21 bananes
√ pays : canada
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√ comment t'es arrivé ici? : j'me suis inscrite, j'ai été débordée par le monde des vrais gens, et du coup je reviens parce que.
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