CHAPTER ONE.
" Levi ? " Du haut de mes 10 ans, je pénétrais dans la chambre de mon petit frère, un sourire sur les lèvres. Vêtue de mon pyjama rose, je tenais encore mon doudou dans les bras. Même si j'avais passé l'âge d'avoir un doudou, j'étais bien incapable de me séparer de lui, et même Levi qui n'avait que 7 ans se moquait de moi. Ne parlons pas de mes parents et de Maelys, ma grande soeur. Il dormait encore à poings fermés, et je m'approchais du lit pour secouer le corps du gamin endormi. Il grogna, se retourna avant finalement d'ouvrir un oeil, puis le deuxième. Il sourit en m'apercevant et me demanda : " Le père noël est passé ? " Je haussais les épaules et esquissais un petit sourire : " Je sais pas, justement, je voulais que tu viennes en bas avec moi. Mais avant, il faut qu'on aille réveiller Maelys." Son sommeil envolé d'un simple mouvement grâce à la magie de Noël, il repoussa sa couette et se leva, m'attrapant la main pour m'entraîner dans la chambre au bout du couloir, la chambre de notre grande soeur. Il ouvrit grand la porte et sourit en apercevant la blondinette endormie. Il se précipita sur le lit, brusquement, comme à son habitude, et je riais en le rejoignant. Ainsi, Maelys serait vite réveillée. " Doucement les petits loups, je suis réveillée, c'est bon." " Il faut vite que tu viennes, Maelys. Le père noël a du passer et j'ai envie de voir ce qu'il m'a ramené comme cadeau." " Je sais pas si tu auras des cadeaux, Levi. Tu crois que tu as été sage cette année ? " Je roulais des yeux et ris malicieusement tandis qu'il grimaça et hocha la tête : " Bin, pas tellement mais quand même, je mérite bien un cadeau ou deux." Je lâchais un petit rire, accompagnée par ma soeur et cette dernière finit par se lever, sortant du lit en grognant. " Vous me réveillez à 7h du matin juste pour des cadeaux ? Le père noël a intérêt à avoir été généreux avec moi sinon je retourne me coucher." Levi secoua la tête et lui attrapa la main et ils sortirent de la chambre. Je les suivais de près, ravie de découvrir ce que nos parents nous avaient préparé pour noël. Parce que bien entendu, moi, je savais qu'il n'existait pas le père noël. Levi était encore le seul à y croire dans la famille. Mais, on lui laissait ce rêve jusqu'au bout.
Nous descendîmes à la hâte et en arrivant près du grand sapin qui trônait dans notre salon, nous poussâmes des exclamations de joie et de surprise. Plein de paquets jonchaient le sol et nous nous précipitâmes, tous aussi impatients les uns que les autres de les ouvrir. Nos parents arrivèrent alors, un sourire sur les lèvres. " Le père noël a été généreux, hein ? " Levi hocha la tête : " Oh oui, je suis trop content. Il a pas oublié mon déguisement de batman ! " Je riais en découvrant la cape noir de la célèbre chauve souris, ouvrant à mon tour mon premier paquet : " Oh un atelier de fabrique de bijoux, j'adore ! " Depuis toute petite, j'étais une manuel et j'adorais bricoler, construire, décorer. Maelys sourit en découvrant de nouveaux vêtements et un journal intime hyper beau. Nous étions tous ravis. Encore un Noël heureux chez les Tyrell.
" Levi ? " Du haut de mes 10 ans, je pénétrais dans la chambre de mon petit frère, un sourire sur les lèvres. Vêtue de mon pyjama rose, je tenais encore mon doudou dans les bras. Même si j'avais passé l'âge d'avoir un doudou, j'étais bien incapable de me séparer de lui, et même Levi qui n'avait que 7 ans se moquait de moi. Ne parlons pas de mes parents et de Maelys, ma grande soeur. Il dormait encore à poings fermés, et je m'approchais du lit pour secouer le corps du gamin endormi. Il grogna, se retourna avant finalement d'ouvrir un oeil, puis le deuxième. Il sourit en m'apercevant et me demanda : " Le père noël est passé ? " Je haussais les épaules et esquissais un petit sourire : " Je sais pas, justement, je voulais que tu viennes en bas avec moi. Mais avant, il faut qu'on aille réveiller Maelys." Son sommeil envolé d'un simple mouvement grâce à la magie de Noël, il repoussa sa couette et se leva, m'attrapant la main pour m'entraîner dans la chambre au bout du couloir, la chambre de notre grande soeur. Il ouvrit grand la porte et sourit en apercevant la blondinette endormie. Il se précipita sur le lit, brusquement, comme à son habitude, et je riais en le rejoignant. Ainsi, Maelys serait vite réveillée. " Doucement les petits loups, je suis réveillée, c'est bon." " Il faut vite que tu viennes, Maelys. Le père noël a du passer et j'ai envie de voir ce qu'il m'a ramené comme cadeau." " Je sais pas si tu auras des cadeaux, Levi. Tu crois que tu as été sage cette année ? " Je roulais des yeux et ris malicieusement tandis qu'il grimaça et hocha la tête : " Bin, pas tellement mais quand même, je mérite bien un cadeau ou deux." Je lâchais un petit rire, accompagnée par ma soeur et cette dernière finit par se lever, sortant du lit en grognant. " Vous me réveillez à 7h du matin juste pour des cadeaux ? Le père noël a intérêt à avoir été généreux avec moi sinon je retourne me coucher." Levi secoua la tête et lui attrapa la main et ils sortirent de la chambre. Je les suivais de près, ravie de découvrir ce que nos parents nous avaient préparé pour noël. Parce que bien entendu, moi, je savais qu'il n'existait pas le père noël. Levi était encore le seul à y croire dans la famille. Mais, on lui laissait ce rêve jusqu'au bout.
Nous descendîmes à la hâte et en arrivant près du grand sapin qui trônait dans notre salon, nous poussâmes des exclamations de joie et de surprise. Plein de paquets jonchaient le sol et nous nous précipitâmes, tous aussi impatients les uns que les autres de les ouvrir. Nos parents arrivèrent alors, un sourire sur les lèvres. " Le père noël a été généreux, hein ? " Levi hocha la tête : " Oh oui, je suis trop content. Il a pas oublié mon déguisement de batman ! " Je riais en découvrant la cape noir de la célèbre chauve souris, ouvrant à mon tour mon premier paquet : " Oh un atelier de fabrique de bijoux, j'adore ! " Depuis toute petite, j'étais une manuel et j'adorais bricoler, construire, décorer. Maelys sourit en découvrant de nouveaux vêtements et un journal intime hyper beau. Nous étions tous ravis. Encore un Noël heureux chez les Tyrell.
CHAPTER TWO.
" Mae ? " Je pénétrais dans la chambre de ma grande soeur. Elle bossait sur ses cours de psycho, comme d'habitude. Maelys était toujours très sérieuse dans ses études, et plus encore depuis qu'elle était à l'université. Elle releva la tête et me sourit : " Qu'est ce qui se passe ma puce ? " Ce qu'il y avait de bien avec Mae, c'est qu'elle me connaissait par coeur, et elle avait vu à mon regard que ça n'allait pas, ou pas tellement bien. Je soupirais et me laissais choir sur le lit de ma soeur, et elle abandonna un instant ses cours pour se retourner vers moi et m'écouter. " Tu crois que les chagrins d'amour, ça fait mal toute la vie ? Tu crois que ça passe vraiment un jour ? " J'avais 18 ans et aujourd'hui, je pouvais officiellement dire que je détestais l'amour. Elle me lança un petit regard perplexe et secoua la tête : " Bien sûr que ça finit par passer. L'amour, ça fait mal mais après on s'en remet toujours. Pourquoi ça ? C'est Matt ? " Matt était mon petit ami depuis deux ans et j'avais cru - stupidement - pour longtemps encore. Je l'avais rencontré au lycée, plus vieux que moi de deux ans, il semblait parfait et bizarrement, il n'avait eu d'yeux que pour moi depuis qu'il m'avait rencontrée. Il avait toutes les filles à ses pieds, mais c'était moi, Daisy, petite nouvelle qu'il avait choisi. J'avais été flattée, troublée, craintive aussi. Tomber amoureuse, ça fait peur, encore plus la première fois. On ressentait tellement de choses. Deux ans avaient passé et tout était merveilleux, du moins il me semblait à moi que tout était parfait et que si tout continuait comme ça, je serais mariée à mes 22 ans et enceinte à mes 23 ans. Malheureusement, la vie réservait des surprises, et pas que des bonnes. " Il est ... Il quitte la ville. Il m'a annoncé ça tout à l'heure et ça avait l'air de ... Il s'en fiche en fait. Il part à l'autre bout du pays et ça le rend même pas triste de me laisser, de mettre un terme à notre histoire. Il a dit que la vie était ainsi, qu'on était jeune et que de toute façon, ça n'allait certainement pas durer toujours lui et moi. Je comprends pas, je te jure ... " " Oh Daisy... Je suis désolée, je comprends pas non plus. Il semble tellement amoureux de toi. Pourquoi il doit partir ? " Je haussais les épaules et grimaçais : " Pour ses études, il a eu une superbe opportunité à NY, et ... Je le comprends, c'est sûr, mais j'aurais aimé qu'il me dise qu'on essaierais de faire marcher ça, même loin l'un de l'autre. Même si on sait que ça n'aurait pas tenu, juste me donner l'impression qu'il avait pas envie de me perdre." Maelys se leva et me rejoignit, s'installant à côté de moi et m'attrapant par les épaules. " Je sais ma belle, j'imagine ... Ecoute, essaie de pas trop y penser, d'accord ? S'il part comme ça, sans même un regard en arrière pour toi, c'est qu'il ne te mérite pas." J'essuyais une larme et hochais doucement la tête. Levi choisit alors ce moment pour arriver dans la chambre et nous dévisagea l'une et l'autre avant de lâcher : " Tu veux que je le frappe ? " Je ne pus m'empêcher de rire, Levi tout craché. Quand j'avais commencé à sortir avec Matt, même s'il n'avait que 13 ans, il avait menacé Matt la première fois en lui disant qu'il le tuerait s'il me faisait pleurer. Levi était incroyablement protecteur avec nous ses soeurs. " Viens plutôt me faire un calin magique." Je lui souris et il nous rejoignit, nous faisant tomber sur le lit. Nous éclatâmes de rire, et mon coeur me sembla plus léger.
" Mae ? " Je pénétrais dans la chambre de ma grande soeur. Elle bossait sur ses cours de psycho, comme d'habitude. Maelys était toujours très sérieuse dans ses études, et plus encore depuis qu'elle était à l'université. Elle releva la tête et me sourit : " Qu'est ce qui se passe ma puce ? " Ce qu'il y avait de bien avec Mae, c'est qu'elle me connaissait par coeur, et elle avait vu à mon regard que ça n'allait pas, ou pas tellement bien. Je soupirais et me laissais choir sur le lit de ma soeur, et elle abandonna un instant ses cours pour se retourner vers moi et m'écouter. " Tu crois que les chagrins d'amour, ça fait mal toute la vie ? Tu crois que ça passe vraiment un jour ? " J'avais 18 ans et aujourd'hui, je pouvais officiellement dire que je détestais l'amour. Elle me lança un petit regard perplexe et secoua la tête : " Bien sûr que ça finit par passer. L'amour, ça fait mal mais après on s'en remet toujours. Pourquoi ça ? C'est Matt ? " Matt était mon petit ami depuis deux ans et j'avais cru - stupidement - pour longtemps encore. Je l'avais rencontré au lycée, plus vieux que moi de deux ans, il semblait parfait et bizarrement, il n'avait eu d'yeux que pour moi depuis qu'il m'avait rencontrée. Il avait toutes les filles à ses pieds, mais c'était moi, Daisy, petite nouvelle qu'il avait choisi. J'avais été flattée, troublée, craintive aussi. Tomber amoureuse, ça fait peur, encore plus la première fois. On ressentait tellement de choses. Deux ans avaient passé et tout était merveilleux, du moins il me semblait à moi que tout était parfait et que si tout continuait comme ça, je serais mariée à mes 22 ans et enceinte à mes 23 ans. Malheureusement, la vie réservait des surprises, et pas que des bonnes. " Il est ... Il quitte la ville. Il m'a annoncé ça tout à l'heure et ça avait l'air de ... Il s'en fiche en fait. Il part à l'autre bout du pays et ça le rend même pas triste de me laisser, de mettre un terme à notre histoire. Il a dit que la vie était ainsi, qu'on était jeune et que de toute façon, ça n'allait certainement pas durer toujours lui et moi. Je comprends pas, je te jure ... " " Oh Daisy... Je suis désolée, je comprends pas non plus. Il semble tellement amoureux de toi. Pourquoi il doit partir ? " Je haussais les épaules et grimaçais : " Pour ses études, il a eu une superbe opportunité à NY, et ... Je le comprends, c'est sûr, mais j'aurais aimé qu'il me dise qu'on essaierais de faire marcher ça, même loin l'un de l'autre. Même si on sait que ça n'aurait pas tenu, juste me donner l'impression qu'il avait pas envie de me perdre." Maelys se leva et me rejoignit, s'installant à côté de moi et m'attrapant par les épaules. " Je sais ma belle, j'imagine ... Ecoute, essaie de pas trop y penser, d'accord ? S'il part comme ça, sans même un regard en arrière pour toi, c'est qu'il ne te mérite pas." J'essuyais une larme et hochais doucement la tête. Levi choisit alors ce moment pour arriver dans la chambre et nous dévisagea l'une et l'autre avant de lâcher : " Tu veux que je le frappe ? " Je ne pus m'empêcher de rire, Levi tout craché. Quand j'avais commencé à sortir avec Matt, même s'il n'avait que 13 ans, il avait menacé Matt la première fois en lui disant qu'il le tuerait s'il me faisait pleurer. Levi était incroyablement protecteur avec nous ses soeurs. " Viens plutôt me faire un calin magique." Je lui souris et il nous rejoignit, nous faisant tomber sur le lit. Nous éclatâmes de rire, et mon coeur me sembla plus léger.
CHAPTER THREE.
" New-York ? " Ma grande soeur me lança un coup d'oeil surpris et je hochais la tête en souriant. Lexie, ma meilleure amie secoua doucement la tête avant de lâcher, narquoise : " A croire que tu veux retrouver ton amour de toujours, le beau Matthew ... " Je la fusillais du regard et secouais la tête : " Tu es complètement folle, chérie. Ca n'a rien à voir avec Matthew. C'est juste que j'ai décroché un stage dans un cabinet d'avocats prestigieux, incroyable et qu'en plus de ça, j'ai une place dans la meilleure école de journalisme de la ville. Oui, Madame. Moi, Daisy, serait bientôt à la tête de Vogue. Ou plutôt, Le droit pour tous. Et je te rappelle que j'ai plus de 25 ans, Matthew, c'est du passé." Je lâchais un petit rire. Je faisais des études de droit mais je n'avais absolument pas envie de devenir avocate alors j'avais décidé de faire un stage longue durée pour la fin de ma formation tout en cumulant des cours pour devenir journaliste. J'allais passer un an à New-York, suivre une formation accélérée, et j'étais persuadée que j'allais adorer ça. Le journalisme offrait tellement de possibilités. " Félicitations, Daisy ! Je savais pas que tu avais postulé pour cette école. Bravo, tu dois être fière de toi." Maelys me serra la main, un sourire épanoui sur le visage. Je lui souris et hochais la tête : " Ca me fait un peu peur de partir toute seule à l'aventure, mais en même temps, je suis impatiente. En tout cas, je compte sur vous deux pour me rendre visite à NY, et Levi aussi, hein ? En tout cas, j'ai perdu beaucoup de temps à trouver ma voie, mais je suis sûre de moi aujourd'hui." J'avais au début perdu presque un an à faire des études de médecine avant de me reconvertir dans le droit. Je lançais un coup d'oeil aux deux et elles hochèrent la tête. " Tu pars quand ? " " Dans un peu moins de deux mois maintenant. Ca me laisse le temps de chercher un appartement, me familiariser à ma nouvelle vie et je crois que c'est tout ce que j'ai à faire. Ah si, organiser une super fête pour mon départ." Maelys laissa échapper un petit rire : " Ca, c'est mon rôle de grande soeur. Et bien entendu, je serais assistée par la meilleure amie." Elle fit un clin d'oeil à Lexie et un sourire illumina mon visage. J'avais hâte. " Vous m'accompagnerez tous à l'aéroport hein ? Papa, maman, toi, Lévi, toi Lexie." Lexie lâcha un petit rire : " Tu as besoin d'un tel comité de soutien pour t'envoler vers cette ville de fous ? " Je hochais la tête et elle me prit la main à son tour : " Compte sur moi, ma chérie. Et je compte déjà passer le nouvel an avec toi. Sauf si d'ici là, tu trouves un beau prince charmant à NY." Je secouais la tête et grimaçais : " Ou un crapaud." Depuis mon histoire avec Matt, terminée trop tôt à mon goût - bien qu'il était revenu en ville à quelques occasions et qu'à chaque fois, nous finissions dans le même lit - m'avait laissée un gout amère dans la bouche, et je fuyais les histoires trop sérieuses. Je fuyais l'amour, quoi ! J'avais eu quelques relations bien sûr mais ça finissait toujours assez rapidement, et j'étais toujours celle qui partait. " Bon allez, on va la manger cette pizza ?! " Je leur souris et nous filâmes dans la cuisine où une énorme pizza nous attendait.
" New-York ? " Ma grande soeur me lança un coup d'oeil surpris et je hochais la tête en souriant. Lexie, ma meilleure amie secoua doucement la tête avant de lâcher, narquoise : " A croire que tu veux retrouver ton amour de toujours, le beau Matthew ... " Je la fusillais du regard et secouais la tête : " Tu es complètement folle, chérie. Ca n'a rien à voir avec Matthew. C'est juste que j'ai décroché un stage dans un cabinet d'avocats prestigieux, incroyable et qu'en plus de ça, j'ai une place dans la meilleure école de journalisme de la ville. Oui, Madame. Moi, Daisy, serait bientôt à la tête de Vogue. Ou plutôt, Le droit pour tous. Et je te rappelle que j'ai plus de 25 ans, Matthew, c'est du passé." Je lâchais un petit rire. Je faisais des études de droit mais je n'avais absolument pas envie de devenir avocate alors j'avais décidé de faire un stage longue durée pour la fin de ma formation tout en cumulant des cours pour devenir journaliste. J'allais passer un an à New-York, suivre une formation accélérée, et j'étais persuadée que j'allais adorer ça. Le journalisme offrait tellement de possibilités. " Félicitations, Daisy ! Je savais pas que tu avais postulé pour cette école. Bravo, tu dois être fière de toi." Maelys me serra la main, un sourire épanoui sur le visage. Je lui souris et hochais la tête : " Ca me fait un peu peur de partir toute seule à l'aventure, mais en même temps, je suis impatiente. En tout cas, je compte sur vous deux pour me rendre visite à NY, et Levi aussi, hein ? En tout cas, j'ai perdu beaucoup de temps à trouver ma voie, mais je suis sûre de moi aujourd'hui." J'avais au début perdu presque un an à faire des études de médecine avant de me reconvertir dans le droit. Je lançais un coup d'oeil aux deux et elles hochèrent la tête. " Tu pars quand ? " " Dans un peu moins de deux mois maintenant. Ca me laisse le temps de chercher un appartement, me familiariser à ma nouvelle vie et je crois que c'est tout ce que j'ai à faire. Ah si, organiser une super fête pour mon départ." Maelys laissa échapper un petit rire : " Ca, c'est mon rôle de grande soeur. Et bien entendu, je serais assistée par la meilleure amie." Elle fit un clin d'oeil à Lexie et un sourire illumina mon visage. J'avais hâte. " Vous m'accompagnerez tous à l'aéroport hein ? Papa, maman, toi, Lévi, toi Lexie." Lexie lâcha un petit rire : " Tu as besoin d'un tel comité de soutien pour t'envoler vers cette ville de fous ? " Je hochais la tête et elle me prit la main à son tour : " Compte sur moi, ma chérie. Et je compte déjà passer le nouvel an avec toi. Sauf si d'ici là, tu trouves un beau prince charmant à NY." Je secouais la tête et grimaçais : " Ou un crapaud." Depuis mon histoire avec Matt, terminée trop tôt à mon goût - bien qu'il était revenu en ville à quelques occasions et qu'à chaque fois, nous finissions dans le même lit - m'avait laissée un gout amère dans la bouche, et je fuyais les histoires trop sérieuses. Je fuyais l'amour, quoi ! J'avais eu quelques relations bien sûr mais ça finissait toujours assez rapidement, et j'étais toujours celle qui partait. " Bon allez, on va la manger cette pizza ?! " Je leur souris et nous filâmes dans la cuisine où une énorme pizza nous attendait.
CHAPTER FOUR.
" T'aimes New-York ? " Les yeux du jeune homme se posèrent sur moi et je me retournais précipitamment. Du haut du pont de Brooklyn, je surplombais la ville et je l'admirais. New-York était magnifique, sublime, différente. Presque deux mois déjà que je vivais ici et je m'y étais plutôt bien faite, j'étais devenue une vraie new yorkaise, ou pas vu que le jeune homme semblait m'avoir mis l'étiquette de touriste. " C'est une jolie ville, pas aussi jolie que chez moi, mais ça me suffit." Il s'accouda près de moi et me souffla à l'oreille : " C'est où chez toi ? Plutôt Tennessee ? " Je me retournais et lui lançais un regard surpris : " Comment tu sais ? C'est inscrit sur mon front ou quoi ? " Il lâcha un petit rire et hocha la tête : " Un peu, il y a que les nanas d'ailleurs qui sont aussi couvertes que toi, nous ne sommes qu'en octobre..." " Oui, mais il gèle." " Frileuse." Je lâchais un petit rire et hochais la tête : " Je viens de Memphis, c'est pourtant pas la ville la plus hot des USA." Je roulais des yeux et il posa sa main sur la mienne avec douceur : " J'ai toujours rêvé de visiter cette ville, je sais pas pourquoi. Noam, enchanté." Je lui souris et lâchais dans un murmure : " Daisy." Il acquiesça et me jaugea du regard avant de me demander : " Je t'emmène boire un verre ? Je connais un coin que tu aurais jamais connu sans un vrai new-yorkais pur souche à tes côtés." Je souris et hochais la tête : " Il paraît que suivre un étranger à new-york peut être dangereux, mais pourquoi pas ? " Il sourit et m'attrapa la main pour m'entraîner à sa suite. Nous marchâmes comme ça dans la rue, main dans la main, en riant, et nous finîmes par arriver devant un bar design, perdu dans une petite rue de Brooklyn. Effectivement, le lieu où j'aurais jamais mis les pieds sans lui. " Je crois que je vais pas regretter de t'avoir suivi en fait." Il me fit un petit clin d'oeil et je lâchais sa main pour pénétrer dans le bar derrière lui. [...] " Noam, je dois y aller, je vais être en retard." Je me glissais hors du lit et de la chaleur moite de la couette et lui lançais un petit regard amusé : " Décidément, tu m'auras vraiment montré tout new-york hier soir, même un new yorkais dans toute sa splendeur." Il lâcha un petit rire et m'attrapa la main : " On peut remettre ça si tu veux. Je suis un bon guide touristique." Je hochais la tête et lui souris : " Pourquoi pas ? Ca me semble bien. Disons que NY sera encore plus amusant avec toi." Je ne voulais rien de sérieux, juste m'amuser, passer du bon temps et Noam semblait vouloir la même chose. Quoi de mal à ça ? [...] Mais les mois passèrent et nous apprîmes à nous connaître davantage. Je l'aimais bien, vraiment bien, même si je tentais de ne pas m'attacher. Et je crois que c'était pareil pour lui. Nos solitudes s'étaient trouvées, comprises, et même si nous n'avions jamais pensé tomber amoureux, l'amour nous tombait dessus petit à petit. " Ferme les yeux, Daisy." Je le sentis se glisser derrière moi et il accrocha à mon cou une petite chaîne. Je rouvris les yeux et me contemplais dans le miroir en poussant un petit cri. Il m'avait acheté une bague. " Flippe pas, je te demande pas en mariage, bêta." Je lâchais un petit rire qu'il accompagna et je soupirais, presque, de soulagement. " C'est symbolique. Je t'aime bien, je t'aime tout court même, avouons-le, même si ça ne me plaît pas de te dire ça. Mais c'est comme ça. Et même si tu pars bientôt, je veux que tu penses à moi, que tu emmènes un peu de moi." Je le regardais et lui souris avant de me jeter dans ses bras. " Oui, je le veux." Je me reculais et ris de nouveau : " Pas me marier avec toi. Mais emmener quelque chose de toi avec moi et continuer de penser à toi." Ca peut être marrant. Et puis, je crois que je t'aime aussi."[/color] Je grimaçais, ça me faisait bizarre de dire ça, mais je le ressentais.
" T'aimes New-York ? " Les yeux du jeune homme se posèrent sur moi et je me retournais précipitamment. Du haut du pont de Brooklyn, je surplombais la ville et je l'admirais. New-York était magnifique, sublime, différente. Presque deux mois déjà que je vivais ici et je m'y étais plutôt bien faite, j'étais devenue une vraie new yorkaise, ou pas vu que le jeune homme semblait m'avoir mis l'étiquette de touriste. " C'est une jolie ville, pas aussi jolie que chez moi, mais ça me suffit." Il s'accouda près de moi et me souffla à l'oreille : " C'est où chez toi ? Plutôt Tennessee ? " Je me retournais et lui lançais un regard surpris : " Comment tu sais ? C'est inscrit sur mon front ou quoi ? " Il lâcha un petit rire et hocha la tête : " Un peu, il y a que les nanas d'ailleurs qui sont aussi couvertes que toi, nous ne sommes qu'en octobre..." " Oui, mais il gèle." " Frileuse." Je lâchais un petit rire et hochais la tête : " Je viens de Memphis, c'est pourtant pas la ville la plus hot des USA." Je roulais des yeux et il posa sa main sur la mienne avec douceur : " J'ai toujours rêvé de visiter cette ville, je sais pas pourquoi. Noam, enchanté." Je lui souris et lâchais dans un murmure : " Daisy." Il acquiesça et me jaugea du regard avant de me demander : " Je t'emmène boire un verre ? Je connais un coin que tu aurais jamais connu sans un vrai new-yorkais pur souche à tes côtés." Je souris et hochais la tête : " Il paraît que suivre un étranger à new-york peut être dangereux, mais pourquoi pas ? " Il sourit et m'attrapa la main pour m'entraîner à sa suite. Nous marchâmes comme ça dans la rue, main dans la main, en riant, et nous finîmes par arriver devant un bar design, perdu dans une petite rue de Brooklyn. Effectivement, le lieu où j'aurais jamais mis les pieds sans lui. " Je crois que je vais pas regretter de t'avoir suivi en fait." Il me fit un petit clin d'oeil et je lâchais sa main pour pénétrer dans le bar derrière lui. [...] " Noam, je dois y aller, je vais être en retard." Je me glissais hors du lit et de la chaleur moite de la couette et lui lançais un petit regard amusé : " Décidément, tu m'auras vraiment montré tout new-york hier soir, même un new yorkais dans toute sa splendeur." Il lâcha un petit rire et m'attrapa la main : " On peut remettre ça si tu veux. Je suis un bon guide touristique." Je hochais la tête et lui souris : " Pourquoi pas ? Ca me semble bien. Disons que NY sera encore plus amusant avec toi." Je ne voulais rien de sérieux, juste m'amuser, passer du bon temps et Noam semblait vouloir la même chose. Quoi de mal à ça ? [...] Mais les mois passèrent et nous apprîmes à nous connaître davantage. Je l'aimais bien, vraiment bien, même si je tentais de ne pas m'attacher. Et je crois que c'était pareil pour lui. Nos solitudes s'étaient trouvées, comprises, et même si nous n'avions jamais pensé tomber amoureux, l'amour nous tombait dessus petit à petit. " Ferme les yeux, Daisy." Je le sentis se glisser derrière moi et il accrocha à mon cou une petite chaîne. Je rouvris les yeux et me contemplais dans le miroir en poussant un petit cri. Il m'avait acheté une bague. " Flippe pas, je te demande pas en mariage, bêta." Je lâchais un petit rire qu'il accompagna et je soupirais, presque, de soulagement. " C'est symbolique. Je t'aime bien, je t'aime tout court même, avouons-le, même si ça ne me plaît pas de te dire ça. Mais c'est comme ça. Et même si tu pars bientôt, je veux que tu penses à moi, que tu emmènes un peu de moi." Je le regardais et lui souris avant de me jeter dans ses bras. " Oui, je le veux." Je me reculais et ris de nouveau : " Pas me marier avec toi. Mais emmener quelque chose de toi avec moi et continuer de penser à toi." Ca peut être marrant. Et puis, je crois que je t'aime aussi."[/color] Je grimaçais, ça me faisait bizarre de dire ça, mais je le ressentais.
CHAPTER FIVE.
" Je croyais que ... " Je me plantais devant la chambre de Noam, les yeux lançant des flammes. Une jeune femme se rhabillait devant moi et elle se hâta de quitter la chambre. Noam soupira et enfila une chemise avant de se planter devant moi. " J'ai changé d'avis. Une relation sérieuse, c'est pas ce dont j'ai besoin en ce moment. J'ai une carrière à mener et autre chose à faire que de te faire la cour. En plus, tu pars dans 1 mois." " Presque deux. Et je comptais peut-être rester. J'avais commencé à ... Peu importe maintenant." Je reculais et soupirais avant de faire demi-tour et il m'attrapa par la main pour me retenir, m'obligeant à lui faire face. " Tu avais commencé à quoi ? " Son regard se planta dans le mien et je soupirais : " Lâche moi Noam. Laisse moi partir." " Dis moi ! " Son ton était monté et je secouais la tête : " Je voulais juste rester avec toi, c'est tout. Mais maintenant, c'est trop tard. Je pensais que je comptais assez pour ... J'ai été stupide." Je parvins à me dégager de son emprise et je me retournais vers lui : " N'essaie pas de m'appeler, de me voir. C'est fini. Pour de bon. Je t'ai fait confiance, et je ne me ferai plus avoir. Une fois, pas deux." " Tu crois vraiment que j'allais ramper derrière toi ? " Noam était fier, colérique et je ne m'étonnais même pas de ses paroles. Je me contentais de hausser les épaules et je quittais l'appartement, déçue, le coeur brisé. J'avais réellement voulu y croire et je m'étais même dit que j'allais tenter de prolonger mon séjour pour lui. Quelle stupide idiote, j'avais été. L'amour n'était pas pour moi décidément. Il ne me restait plus qu'à finir mon stage et retourner mener ma vie paisible. [...] " C'est fini ? Mais pourquoi ? " Je soupirais au téléphone. Aussitôt arrivée chez moi, j'avais appelée ma grande soeur pour un peu de réconfort. Elle me manquait horriblement, Levi aussi. " Il m'a trompée, il ne voulait rien de sérieux en fait. Je me suis fait avoir comme une stupide lycéenne. Et dire que j'ai presque 28 ans." J'entendis ma soeur soupirer : " Ca arrive à n'importe quel âge, ma puce, tu le sais bien. Allez t'en fais pas, bientôt tu seras avec nous. Et on t'organise une fête du tonnerre." J'avais déjà hâte de les retrouver.
" Je croyais que ... " Je me plantais devant la chambre de Noam, les yeux lançant des flammes. Une jeune femme se rhabillait devant moi et elle se hâta de quitter la chambre. Noam soupira et enfila une chemise avant de se planter devant moi. " J'ai changé d'avis. Une relation sérieuse, c'est pas ce dont j'ai besoin en ce moment. J'ai une carrière à mener et autre chose à faire que de te faire la cour. En plus, tu pars dans 1 mois." " Presque deux. Et je comptais peut-être rester. J'avais commencé à ... Peu importe maintenant." Je reculais et soupirais avant de faire demi-tour et il m'attrapa par la main pour me retenir, m'obligeant à lui faire face. " Tu avais commencé à quoi ? " Son regard se planta dans le mien et je soupirais : " Lâche moi Noam. Laisse moi partir." " Dis moi ! " Son ton était monté et je secouais la tête : " Je voulais juste rester avec toi, c'est tout. Mais maintenant, c'est trop tard. Je pensais que je comptais assez pour ... J'ai été stupide." Je parvins à me dégager de son emprise et je me retournais vers lui : " N'essaie pas de m'appeler, de me voir. C'est fini. Pour de bon. Je t'ai fait confiance, et je ne me ferai plus avoir. Une fois, pas deux." " Tu crois vraiment que j'allais ramper derrière toi ? " Noam était fier, colérique et je ne m'étonnais même pas de ses paroles. Je me contentais de hausser les épaules et je quittais l'appartement, déçue, le coeur brisé. J'avais réellement voulu y croire et je m'étais même dit que j'allais tenter de prolonger mon séjour pour lui. Quelle stupide idiote, j'avais été. L'amour n'était pas pour moi décidément. Il ne me restait plus qu'à finir mon stage et retourner mener ma vie paisible. [...] " C'est fini ? Mais pourquoi ? " Je soupirais au téléphone. Aussitôt arrivée chez moi, j'avais appelée ma grande soeur pour un peu de réconfort. Elle me manquait horriblement, Levi aussi. " Il m'a trompée, il ne voulait rien de sérieux en fait. Je me suis fait avoir comme une stupide lycéenne. Et dire que j'ai presque 28 ans." J'entendis ma soeur soupirer : " Ca arrive à n'importe quel âge, ma puce, tu le sais bien. Allez t'en fais pas, bientôt tu seras avec nous. Et on t'organise une fête du tonnerre." J'avais déjà hâte de les retrouver.
CHAPTER SIX.
" Vous voudrez venir déjeuner avec moi pour ma première journée ? Je flippe un max." Je souris à mon frère et ma soeur qui hochèrent la tête, compatissants. J'avais trouvé un nouveau poste de journaliste après un an dans un magazine de mode, et cette fois j'allais être journaliste dans mon milieu, le droit. " Bien sûr." " Je manquerais ça pour rien au monde, notre soeur journaliste d'avocats." Il rit et je haussais les épaules. [...] Le lendemain, j'étais fin prête, j'enfilais une petite jupe noire avec un chemisier crème et une paire de louboutins avant de quitter mon petit appartement pour ma première journée de travail. Une fois arrivée là-bas, je fis le tour de l'équipe avant de m'installer à mon bureau. Il fallait que je prenne mes marques et ce n'était jamais évident quand on commençait un nouveau boulot. " Tu vas te plaire ici, tu vas voir." Elle me sourit et je hochais la tête. Ma nouvelle collègue. Soudain, mon regard se posa sur un homme qui passait. J'écarquillais les yeux, impossible. Pourtant .. " C'est le grand chef. Noam. Il est sexy, hein ? Mais insupportable au boulot, hyper exigeant. Laisse tomber. Il a acheté le journal il y a presque un an maintenant. Un peu plus même." Qu'est ce qu'il foutait là ? Il ne m'avait pas encore vue, heureusement. [...] " Noam est là ! C'est le grand patron du journal, c'est mon patron. Putain, quel bordel." Levi secoua la tête : " Je crois que je vais aller faire un petit tour là-bas, je vais aller dire deux mots à ce connard." " Levi ! " " Non ! " Je ne pus m'empêcher de rire avec Maelys. " T'en fais pas, tu le croiseras pas souvent. J'espère ... Je sais qu'il t'as vraiment brisé le coeur il y a deux ans." Je hochais doucement la tête, dans quelle galère m'étais-je foutue ? [...] " Entrez." J'avais été "convoquée" chez le grand patron. Je soupirais et pénétrais doucement dans le bureau. Son regard se posa sur moi et je vis un sourire se dessiner sur son visage : " Ca alors ... Quand j'ai vu le prénom, j'ai pas osé y croire,mais après tout ... Le monde est petit, Daisy, non ? " " Un peu trop petit à mon goût, Noam." Il me contempla de haut en bas et je retins un soupir avant de lâcher : " Je peux retourner travailler, c'est bon ? Tu as pu constaté que j'existais toujours ? " Il rit et lâcha : " Oui, file bosser. Mais on déjeunera ensemble la semaine prochaine. Tu peux pas dire non à ton grand patron. J'offre toujours un déjeuner à mes nouveaux employés." Son clin d'oeil m'insupporta et je claquais la porte en sortant.
" Vous voudrez venir déjeuner avec moi pour ma première journée ? Je flippe un max." Je souris à mon frère et ma soeur qui hochèrent la tête, compatissants. J'avais trouvé un nouveau poste de journaliste après un an dans un magazine de mode, et cette fois j'allais être journaliste dans mon milieu, le droit. " Bien sûr." " Je manquerais ça pour rien au monde, notre soeur journaliste d'avocats." Il rit et je haussais les épaules. [...] Le lendemain, j'étais fin prête, j'enfilais une petite jupe noire avec un chemisier crème et une paire de louboutins avant de quitter mon petit appartement pour ma première journée de travail. Une fois arrivée là-bas, je fis le tour de l'équipe avant de m'installer à mon bureau. Il fallait que je prenne mes marques et ce n'était jamais évident quand on commençait un nouveau boulot. " Tu vas te plaire ici, tu vas voir." Elle me sourit et je hochais la tête. Ma nouvelle collègue. Soudain, mon regard se posa sur un homme qui passait. J'écarquillais les yeux, impossible. Pourtant .. " C'est le grand chef. Noam. Il est sexy, hein ? Mais insupportable au boulot, hyper exigeant. Laisse tomber. Il a acheté le journal il y a presque un an maintenant. Un peu plus même." Qu'est ce qu'il foutait là ? Il ne m'avait pas encore vue, heureusement. [...] " Noam est là ! C'est le grand patron du journal, c'est mon patron. Putain, quel bordel." Levi secoua la tête : " Je crois que je vais aller faire un petit tour là-bas, je vais aller dire deux mots à ce connard." " Levi ! " " Non ! " Je ne pus m'empêcher de rire avec Maelys. " T'en fais pas, tu le croiseras pas souvent. J'espère ... Je sais qu'il t'as vraiment brisé le coeur il y a deux ans." Je hochais doucement la tête, dans quelle galère m'étais-je foutue ? [...] " Entrez." J'avais été "convoquée" chez le grand patron. Je soupirais et pénétrais doucement dans le bureau. Son regard se posa sur moi et je vis un sourire se dessiner sur son visage : " Ca alors ... Quand j'ai vu le prénom, j'ai pas osé y croire,mais après tout ... Le monde est petit, Daisy, non ? " " Un peu trop petit à mon goût, Noam." Il me contempla de haut en bas et je retins un soupir avant de lâcher : " Je peux retourner travailler, c'est bon ? Tu as pu constaté que j'existais toujours ? " Il rit et lâcha : " Oui, file bosser. Mais on déjeunera ensemble la semaine prochaine. Tu peux pas dire non à ton grand patron. J'offre toujours un déjeuner à mes nouveaux employés." Son clin d'oeil m'insupporta et je claquais la porte en sortant.