Nom : Wellington, un patronyme typiquement anglais qu'elle porte avec fierté, aussi, le patronyme de son défunt mari. Pearl, le patronyme de son père.√ Prénom : Roselyse, ses parents voulant l'appeler Rose et Lise, ils ont fait un "mash-up" des deux. √ Âge : Trente ans, le cap des trente et un va bientôt venir. √ date et lieu de naissance : Née à Memphis le 4 avril 1984 √ vos origines : Anglaise par son père, américaine par sa mère. √ Métier : Médecin généraliste mais aussi bénévole pour l'UNICEF et la Croix Rouge. √ Orientation sexuelle : Bisexuelle. √ Statut matrimonial : Veuve depuis un an et toujours célibataire. √ côté financier : Aisée depuis la naissance. Caractère : Douce - Maniaque - Aimable - Franche - Souriante - Opportuniste - Réfléchie - Zélé. √ groupe : coeur de pierre.
the last song Née d'un père anglais et chirurgien, d'une mère américaine et professeure de mathématique, Roselyse a toujours vécu dans un certain luxe puisque la famille de son père est, depuis des générations, médecins.
√ Première enfant de la famille, possède une sœur cadette en plus.
√ A l'école, elle portait des lunettes et avait de bonnes notes.
√ C'est à l'Université que tout change pour elle, elle se met aux lentilles de contact et aux débardeurs moulants.
√ Elle n'aime pas user de l'argent de son père.
√Pour payer ses études, elle est devenue vendeuse dans une supérette.
√ Roselyse rencontre son défunt mari à la FAC où il étudiait la biologie.
√ Elle fait du sport en salle et du jogging.
√ ils se marient à la fin de leurs études.
√ Fred meurt dans un incendie au laboratoire où il travaillait. Depuis, Roselyse ne se consacre plus qu'au travail et devient bénévole pour diverses associations et part souvent en missions à l’étranger.
story of my life
Now you belong to heaven lyrics - Mari Olsen Debout, tête basse, je fermais mes yeux qui ne pouvaient retenir plus de larmes. Je sens la main de mon père m'encercler et me tirer contre son torse. J’enfouis ma joue dans son épaule. La main de ma mère vint à la rencontre de mon épaule. Je lève les yeux, en larmes, vers le cercueil, suspendu au-dessus d'un trou fraîchement creusé.
Il est là. Là dedans. Mort.
Je tremble à défaut de ne plus pouvoir pleurer d'avantage.
Nous étions tous en noir, la cérémonie n'avait hélas pas encore débutée. Bon sang, finissons-en ! J'en ai marre de pleurer, je veux... m'enfermer, seule, sans rien.
Nous attendions le frère de Fred. Fred, mon mari... mon défunt, mari, tendre et amoureux, mari.
Je ne l'ai jamais apprécié, mais Fred, le portait à cœur énormément. Ils étaient tout le contraire pourtant si semblables : des jumeaux, l'un était studieux, réfléchie et posé, je décris là Fred. Son frère, lui, était un homme qui s'en foutait de la vie, il buvait et se prenait des... catins, le seul truc qui était bien chez lui était, qu'au travail, il bossait vraiment.
Nous le voyons arriver de sa voiture, son pick-up noir. Il courut vers nous, vêtu, pour une fois, d'un costume de soie. Il vint se placer près de sa mère qui le réprimande du regard. Il s'excuse et ajuste sa cravate en me jetant un coup d’œil. Je détourne immédiatement le regard pour le reposer sur le cercueil.
FLASH BACK « Hey ! Toi ! HEY ! » La voix d’un homme vint à mes oreilles. Je m’arrête, mes livres de médecine en main. J’entends de légers pas courir vers moi. Je me retourne et il s’arrête immédiatement. Mes yeux bleus rencontrent les siens. Purée, que me veux-t-il ? Il portait une blouse blanche, un jean et des chaussures soignées. Il redresse ses RayBan et me sourit.
« Tu es… » Il fixe une feuille semblant être un contrôle.
« Roselyse Pearl ? » Il lève les yeux vers moi. Je suis surprise, comment connait-il mon prénom ? Je hoche la tête en ravalant ma salive.
Il soupire de soulagement et s’avance vers moi. Le sourire aux lèvres, il me tend une feuille.
« Ton 80 sur 100. » Je regarde la feuille. C’est un contrôle. Merde. Mes joues deviennent aussi rouges qu’un camion de pompiers. Je lui arrache des mains et lui marmonne, gênée :
« Merci. » Je tourne violemment mes talons et marche d’un pas lourd.
Bon sang, quelle conne !
« Hé. » Il courrait près de moi et marcha à ma vitesse. Je le zyeute en vitesse. Il avait les mains dans les poches de son jean.
« Hé. Tu m’entends, Roselyse ? » Je lève les yeux vers lui. Il sourit.
« Je suis Fred Wellington. Je suis en sixième année de Biologie. » Je souris d’un petit sourire au coin.
« Pas besoin de me dire ton prénom. » fit-il amusé.
« Tu es en… médecine ? » Jugea-t-il par mes livres. Je hoche la tête.
Pourquoi suis-je si timide ?!
Il ricane et, c’est comme s’il lisait en moi :
« Tu es timide ? » rit-il.
Je le regarde directement, mon regard était sombre et électrisant. Lorsqu’il vint à ma rencontre, je les baisses. Je ne sais pourquoi je fais tout cela ! Il rigole.
« Alors, je t’intimide ? C’est mignon. » Sourit-il fièrement.
Nous marchons quelques pas ensemble, dans le plus grand silence.
« Hé, tu sais quoi ? » finit-il par dire. Je lève mes yeux vers lui.
« Y a une fête au campus, tu devrais venir. C’est amusant. » Je lève un sourcil. En quoi boire de la bière, rire comme des dauphins et se trémousser comme des chiens en haleur, est-il « amusant » ?
Il lève les épaules en l’air et inspire une profonde brise.
« Ou peut-être pas. » Sourit-il en fixant droit devant. Je regrette. Je veux être avec lui ce soir… MAIS QUE DIS-JE ?! Mon Dieu, Rose, ça ne va pas ?!
« Tu aimes le grec ? La nourriture. » Il s’arrête en face de moi, j’en fis de même. Je hoche la tête, enfouie dans mes épaules. Il sourit. J’aime pas le grec, pourquoi je n’ai pas dis ça ?!
« Alors on se retrouve à dix-neuf heures chez le grec du coin ? » je hoche la tête puis il part.
Voilà comment était notre première rencontre. A cette époque, je l’avoue, il n’était pas plus débile que son frère.
Le rendez-vous était une vraie scène de comédie romantique, lorsqu’il a su que j’avais une sainte horreur du grec, il a tout fait pour changer d’endroit, mais nous sommes restés malgré tout.
Le soir même, nous nous sommes échangés un baiser fou amoureux.
Le prêtre disait quelques mots alors que la moitié des gens pleurait sur le cercueil. Mes larmes coulaient à n’en plus finir sur l’épaule de mon père.
Je suis veuve, nous avons eut seulement trois ans de mariage. C’est sûrement vrai ce que l’on dit ; les meilleurs partent en premiers.
Je me souviens encore de sa demande. A la Saint-Valentin, il avait tout planifié : ballons, bougies, gâteau… C’est après une danse sur un petit slow, qu’il m’a assise au canapé, s’est à-genouillé et m’a ouvert une boite en velours rouge. Là, une bague fine avec un diamant petit brillait à l’éclat des bougies.
« Roselyse, me feras-tu cet immense, et redoutable, honneur de m’épouser ? » Me disait-il avec son sourire.
J’ai fondu en larmes et je lui ai sautée au cou.
Je touche la bague et l’alliance tout en regardant le cercueil descendre dans le trou.
Une fois fait, le père de Fred mit le premier coup de pelle dans la terre, et en jeta dessus. Tout le monde vint, chacun son tour, le faire avant de s’en aller.
Les parents de Fred vint m’enlacer et sa mère me murmura à l’oreille :
« Nous sommes là… » Je hochais la tête, en larmes, la regardant partir avec son mari.
Juste derrière eux, le jumeau de Fred, il s’approche de moi, hésitant.
« Merci d’être venu. » Il fut surprit face à ma soudaine gentillesse.
« Ne crois pas que je serais gentille envers toi malgré tout. » fais-je en riant. Mais j’étais sérieuse, je ne l’aime pas du tout.
***
Un an plus tard, nous y voilà. Je ne le vie toujours pas, le fait d'être veuve et seule. Malgré que mes parents et les parents de Fred viennent souvent me voire, croyant que je vais plus que mal.
Je me remonte le moral en travaillant d’arrache-pied ; je suis devenue bénévole pour deux associations, ce qui me prend encore plus de temps qu'avant.
all the single lady ton pseudo : Julia
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