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Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love

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MessageSujet: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 22:06


Roman Martell
Hello darkness, my old friend I've come to talk with you again

Nom : Martell, comme toute sa famille, logique. Prénom : Roman, à prononcer Romanne, comme une fille oui, mais il aime bien ce prénom malgré tout. Âge : 44 ans, il commence à se faire vieux. date et lieu de naissance : le 14 avril 1971 à Canterbury, Angleterre. vos origines : Anglaises par conséquent, mais depuis le temps, c'est comme s'il était américain. Métier : Professeur d'astronomie, quand il était petit, il voulait voyager dans l'espace, comme il n'a pas pu, il fait rêver les autres. Orientation sexuelle : Hétérosexuel, depuis le temps, il le sait. Statut matrimonial : Divorcé depuis très longtemps, célibataire depuis tout ce temps. côté financier : Ca va, il s'en sort, être professeur en université lui donne pas mal de moyens. Caractère : (trop) protecteur, possessif, perspicace, intelligent, rancunier, angoissé, toqué, rêveur, maladroit, déterminé, professionnel, droit, respectueux, maniaque, exigent, impatient, solitaire, méfiant, altruiste, sensible... groupe : Coeur de pierre, parce que c'est un écorché par la vie.


the last song
Il a toujours été un peu trop bizarre pour ses parents, toujours dans son monde, dans ses rêves, dans les étoiles. Il a toujours été un peu en marge de la société, puisque celle-ci l'a souvent rejeté. Il a été père très tôt, et c'est ce qui a d'ailleurs causé sa rupture avec ses propres parents. Ca fait vingt-quatre ans aujourd'hui qu'il est père, qu'il aime sa fille plus que tout. Il a aussi eu un fils, qu'il aime avec autant d'intensité, mais celui-ci en revanche, ne le lui rend pas, préférant sa mère. Il est très porté famille. Hormis ses parents, il ne laisserait jamais tomber les siens, sauf lorsque, comme sa femme, ils ont fait quelque chose qu'il ne peut supporter. Mais il est toujours là pour sa fille, peut-être un peu trop d'ailleurs, et pour son petit frère. Il ne les laisserait jamais tomber. Son fils, eh bien... Il aimerait pouvoir en faire autant... Ne plus le voir lui fait terriblement mal. Il a beau être rêveur, ce n'est pas pour autant qu'il est naïf; il a une vision de la vie assez pessimiste, du moins de l'homme. Lui ce qui l'intéresse, c'est ailleurs, c'est le ciel, les étoiles, l'univers. Il rêve de pouvoir un jour voir tout ça de près, mais aujourd'hui, c'est un peu tard sans doute. Il ne recherche plus l'amour, simplement parce que ça l'a brisé. Sa femme, il l'a vraiment aimée, mais le temps et les blessures l'ont fait tomber de haut. Aujourd'hui pour ne pas risquer de tomber à nouveau, il préfère rester sur la terre ferme, et éviter de s'éprendre de quelqu'un d'autre. Après tout, il a déjà fait sa vie, selon lui. Il prend son métier très à cœur. Passionné d'astronomie depuis tout petit, cette voie-là était la seule possible. Enseigner cette matière à d'autres, plus jeunes, ça lui fait du bien. On dit de lui que c'est un bon professeur, à l'écoute mais parfois autoritaire, un peu fou, aussi. Il n'est pas comme tous les autres, en tout cas, c'est certain. Il n'a jamais parlé de la véritable raison de son divorce à quiconque, pas même à ses enfants. Il a préféré leur dire qu'il n'aimait plus sa femme et que les années avaient fini par les éloigner, mais c'était totalement faux. Il est malade, une leucémie. Il l'a découvert il y a quelques semaines, mais n'en parle à personne, et n'a d'ailleurs aucune intention de le faire. Son médecin lui dit qu'il devrait, mais l'idée d'inquiéter sa famille et d'être pris en pitié à cause de ça lui déplaît bien trop. Il préfère se débrouiller seul. Et puis, tant qu'il ne dit rien, ce n'est pas réel. Il apprécie aujourd'hui les plaisirs simples de la vie, comme regarder le clair de lune, admirer les étoiles, voir sa fille tous les jours, parler à son frère dès qu'il en a l'occasion, se poser près du feu et lire un bon roman... Toutes ces choses que l'on apprécie pas assez souvent, il s'en rend compte à présent. Il est assez défaitiste sur sa vie, même s'il se dit simplement réaliste. Pour lui, il a passé l'âge d'être amoureux, de regarder une femme et lui dire qu'elle est belle, ce genre de flirte est pour lui devenu assez immature. En bref, il considère sa vie comme passée, comme derrière lui, même si aux yeux des autres, il reste le professeur d'astronomie assez fou pour s'extasier devant une simple étoile.

all the single lady
ton pseudo : Emi Burton. âge : 20 ans la semaine prochaine. pays : France. fréquence de connexion : normalement très régulière. comment t'es arrivé ici? : Par Wendy et Jacob, ces deux ignobles tentateurs Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2485050101 . un commentaire? : aimez-moiiiii Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3079596329  Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 247030707
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 22:06

story of my life


Blackbird singing in the dead of night take these broken wings and learn to fly
« Roman ?! Roman ! Bon sang, encore perché ! On n’en fera jamais rien de ce gosse ! » Il entendait, mais il n’écoutait pas. Après tout, à quoi bon, il savait déjà pertinemment ce que son père dirait, et imaginait parfaitement bien le regard désapprobateur de sa mère. C’est vrai qu’il était perché, dans un sens, toujours la tête levée vers le ciel plus que tournée vers la Terre. Ses deux parents le méprisaient pour être si en dehors de la réalité. Il avait toujours voulu voir plus loin, imaginant la vie autrement que sur terre, s’inventant des voyages spatiaux plutôt que des aventures de super-héros, toujours à l’affut du moindre mouvement céleste. Sa passion pour le ciel avait toujours été là, plus forte que tout. Ses parents détestaient le voir lire tous ces livres d’astronomie qu’il achetait lui-même, ou que d’autres lui offraient lorsqu’il avait de la chance. Il ne partageait son rêve qu’avec une seule personne : son oncle. Pour lui, c’était un modèle. Il avait huit ans lorsque celui-ci lui offrit son premier télescope. Evidemment son père s’était empressé de le cacher là où son fils ne pourrait pas y avoir accès. Il n’avait pu l’utiliser qu’une seule fois, le jour de son anniversaire. Tous ses rêves, ses parents les anéantissaient un par un. Un jour, son père l’avait même battu pour avoir osé fouiller le garage à la recherche de son télescope. Depuis ce jour, il n’avait plus jamais remis les pieds dans ce débarras. Lorsqu’il était chez lui, il ne parlait pratiquement pas, restait calme et silencieux, l’opposé de lorsqu’il était à l’école, avec ses camarades. Issu d’une famille relativement aisée, il était censé avoir un comportement digne de son statut. Et à son grand malheur, pendant bien des années, il n’avait rien d’un fils de bonne famille. Trop maigre, trop rêveur, trop excentrique, trop bizarre, il avait été rapidement nié par toute la famille Martell, excepté son oncle. Il avait dix ans lorsque son petit frère vint à naître. Au début, à vrai dire, cette naissance le laissait totalement indifférent, écarté par son père, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de voir le ventre de sa mère s’arrondir, et encore moins de voir ce beau bébé avant quelques jours. Lorsqu’enfin il put l’approcher, il fut immédiatement frappé par son rôle de grand frère, comme une prise de conscience à la vue des jolis yeux bleus de son petit frère. Dès lors, il se mit à le plaindre. Pauvre bébé, d’être né dans une famille si disloquée, avec des parents si exigeants. Il se mit en tête de veiller sur lui, l’épauler, l’aider lorsqu’il en aurait besoin, toujours être là pour lui, en grand frère attentionné et protecteur. Deux ans plus tard, leurs parents décidèrent de partir pour Memphis, traînant leurs deux garçons avec eux. Pour Roman, ce fut une déchirure de plus. A douze ans, il dut quitter son oncle, celui qui comptait le plus en Angleterre, et sa bande d’amis. Bien entendu, jamais ils ne prirent la peine d’emporter le cher télescope de l’enfant. Il fut confié à celui qui le lui avait offert, et Roman vit dans ses yeux la déception que cela avait occasionnée. Dire adieu à son seul confident lui avait fendu le cœur en deux. Après ça, plus rien ne fut plus pareil. Si au début le mépris de ses parents le blessait et le rendait malheureux, après ce déménagement, ce fut la haine qui prit la place de la tristesse. Il n’avait plus aucune considération pour ses parents, pas plus qu’ils n’en avaient pour lui. Dans la famille, le seul duquel il se préoccupait, c’était son frère. Très complices depuis le plus jeune âge de Jacob, ils grandirent en frères unis et soudés. Ils avaient dix ans d’écart, et de cette manière, ne purent réellement vivre longtemps ensemble, et pourtant, ce qu’ils s’adoraient. Leurs parents avaient une claire préférence pour le plus jeune, dernier espoir d’héritage pour eux, et n’hésitaient pas à le montrer en rejetant totalement son grand frère. Au moins, il pouvait sortir quand bon lui semblait, personne, à part Jacob, n’était là pour l’attendre. Ils vivaient ensemble mais n’avaient rien d’une famille. Une colocation forcée, voilà ce qu’il disait à ses amis lorsqu’il en avait assez.


Shes a hardheaded woman and the best one that I know and I love her
A seize ans, Roman était un adolescent blasé par la vie. Il rêvait toujours du ciel, de l’univers, des étoiles, toutes ces choses qui le faisaient désormais tenir en vie, mais ne voyait aucun intérêt à la Terre, ou à ses habitants. Devenu très solitaire, son frère était pratiquement sa seule compagnie. A Memphis, depuis leur arrivée, il n’avait pas retrouvé le même contact avec les autres dont il avait été habitué plus jeune. Il était constamment l’étranger, l’anglais qui n’avait rien à faire ici, l’hurluberlu de service, surdoué en mathématiques et surtout en sciences et en biologie, il était non seulement écarté par sa famille mais aussi par ses camarades. Il avait beau avoir des bulletins excellents, des professeurs qui s’extasiaient devant ce qu’ils appelaient son génie, qui n’était en réalité qu’un intérêt si poussé qu’il en devenait maladif, ses parents ne prenaient jamais la peine de s’intéresser à lui, ni à quoi que ce soit en rapport avec lui. Les réunions parents-professeurs, ils n’y assistaient jamais, ne répondaient à aucune demande de rendez-vous de la part du professeur de sciences… Son adolescence était morne et triste, jusqu’à ce qu’il la rencontre. Halley. Son prénom l’avait immédiatement frappé, désignant la plus célèbre comète connue. Ils n’avaient à priori rien en commun : elle était férue de littérature et les seuls livres qu’ils lisaient se résumaient à l’astronomie, elle détestait les sciences et il ne jurait que par ça, elle imaginait parfois un dieu au-dessus de leur tête lorsque lui ne voyait que l’univers ; et pourtant ce jour-là, ils s’étaient rencontrés, et ne s’étaient plus quittés. Elle avait un an de moins que lui, à peine une année, et pourtant, elle semblait si mature, peut-être bien plus que lui. C’était à la bibliothèque, un samedi comme un autre, il avait fait le tour des étagères pour trouver tous les livres retraçant le passage de comètes, désireux d’observer à son tour ce phénomène un jour. Il venait tout juste de lire le compte rendu de la comète Halley, son passage en 1986 n’était pas encore répertorié sur ce vieux livre poussiéreux, mais il tâchait de retenir chacune des dates de son apparition, l’une après l’autre. Un signe, certainement, le destin, disait-elle souvent. Dans le silence de la bibliothèque, un assourdissant vacarme avait alors retenti au milieu des allées. Une jeune fille était tombée, entraînant avec elle une quantité de livres qui l’avait recouverte pratiquement dans son intégralité. Après s’être retourné d’agacement, il finit par se lever, presque happé par la chevelure blonde et le teint pâle qui perçaient sous les ouvrages. Il l’aida à se dégager, tout simplement, et lorsqu’elle fut sur pied, ses magnifiques yeux verts et ses quelques taches de rousseur lui firent hisser un sourire dont il n’avait guère l’habitude. Elle rougissait, et il bégayait, tous deux intimidés comme si soudain, le monde avait cessé de tourner. Puis elle prit le dessus sur sa peur et lui tendit la main chaleureusement. « Merci beaucoup ! Je m’appelle Halley. » Il se stoppa un instant, rien qu’un tout petit instant, le temps de réaliser ce qui venait d’arriver. Elle était arrivée si rapidement, telle une comète, brillante et majestueuse, et avait tout bouleversé. Son nom réussit à le faire sourire plus encore. « Roman. Vous… Tu vas bien ? C’était une sacrée quantité de livres ! » Il lâcha un rire terriblement gêné qui le trahissait, et elle répondit d’un sourire, hochant la tête avec vivacité. « Oui tout va bien, ce n’est rien, j’ai l’habitude. » Elle rit et il la suivit, sans jamais vouloir abandonner cet échange. Elle avait toujours été maladroite. Au premier rendez-vous, elle avait renversé l’intégralité de son chocolat viennois sur sa robe neuve dans un moment d’inattention. Au deuxième, elle avait accidentellement frappé Roman au crâne au moment où il commençait à se rapprocher d’elle. Au troisième enfin, elle faillit lui fendre le crâne avec son patin à glace. Sortir avec Halley était loin d’être de tout repos, mais c’était ce dont il avait terriblement besoin. Elle avait réussi, en quelques semaines, à le transformer. Il revivait, souriant, hilarant, un peu fou selon la majorité des gens, elle, ça la faisait rire. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour tomber éperdument amoureux d’elle. A la fin du lycée, ils étaient encore ensemble, amoureux comme au premier jour, si ce n’est plus. Il était persuadé que jamais il ne pourrait la laisser. Elle n’avait cependant jamais rencontré les parents du jeune homme, seulement son frère, puisqu’il était le seul à s’en soucier. La différence d’âge avait beau les éloigner légèrement, ça n’affectait en rien leur complicité. Roman tenait son rôle de grand frère du mieux qu’il le pouvait, jusqu’au jour où finalement, il dut partir. A dix-huit ans, il avait une idée claire de ce qu’il voulait faire dans la vie : étudier l’astronomie, quitte à s’y perdre, il était prêt à tout pour se rapprocher de son rêve. Peut-être qu’il ne voyagerait jamais réellement dans l’espace, mais au moins, il s’en rapprocherait. Bien entendu, ses parents étaient loin de vouloir l’aider à réaliser son rêve, alors un jour, ils lui posèrent un ultimatum. « Soit tu arrêtes tes bêtises et tu redescends sur Terre pour étudier le droit, et dans ce cas ta mère et moi nous t’aideront, sois tu pars, tu quittes cette maison et tu t’enfonces, mais je te préviens mon garçon, n’essaie même pas de revenir. Tu n’auras plus rien de nous si tu choisis cette voie-là. » Pour lui, le choix était fait depuis bien longtemps. Il sourit, fier de lui, puis monta dans sa chambre et prépara ses affaires. S’il devait travailler dur pour poursuivre son rêve plutôt que de compter sur ses parents, il était prêt à le faire, plutôt deux fois qu’une. La seule et unique chose qu’il regrettait, c’était de ne pas pouvoir emmener son petit frère. Ses valises bouclées, il se retourna et l’aperçut sur le pas de la porte. « Tu pars en voyage ? » Il esquissa un sourire attendri, plus triste qu’il ne l’aurait souhaité, puis s’approcha de lui et posa sa main sur sa tête. « C’est plus compliqué que ça, Jay… Je ne pars pas en voyage… Je pars de la maison. » Loin d’être idiot, Jacob comprit immédiatement, et répliqua aussitôt. « Et moi ?! Tu m’emmènes avec toi, dis ? » Cette question lui serra la gorge. Si seulement il le pouvait. « Jay… Je ne peux pas… Mais je viendrai te voir dès que je le pourrai, et toi aussi tu pourras venir ! Ca ne change rien, je te promets, si tu as le moindre problème, à n’importe quelle heure, n’importe où, je viendrai, d’accord ? Je te jure que je ferai mon maximum, je ne te laisserai jamais tomber Jay ! » Malgré les larmes il serra son frère dans ses bras, puis finit par quitter la maison, pour rejoindre Halley qui l’attendait dans la voiture. « Alors… Prête ? » Elle avait remarqué ses larmes, et son air dépité, et avait posé tendrement sa main sur la joue de son petit-ami, avant d’hocher la tête. En partant, Roman remarqua l’enfant à la fenêtre qui le regardait partir. Ca lui déchirait le cœur de le laisser seul dans cette maison, mais il n’avait pas le choix.


So as long as I live I love you, will have and hold you, you look so beautiful in white

Ils vivaient ensemble depuis lors, elle avait quitté la maison de ses parents un an plus tôt, après quelques discussions. Ses parents avaient toujours été plus compréhensifs que ceux de Roman, ils avaient aisément compris qu’entre eux, c’était plus que sérieux. Roman envisageait déjà, à tout juste dix-huit ans, de passer le reste de sa vie avec elle, tout comme elle avec lui. Il travaillait du mieux qu’il pouvait, vendeur dans une boutique de souvenirs, pour payer ses études ainsi que le loyer de leur appartement, alors que pendant un an encore, elle était au lycée. Ils s’en sortaient à peine, avec un peu d’aide de la part des parents d’Halley, qui étaient loin de vouloir la laisser tomber. Roman étudiait ce qu’il aimait, ce qui le passionnait. Il prit peu à peu conscience que jamais il ne pourrait se hisser au niveau des explorateurs de l’espace, comme il s’amusait à les appeler, mais songeait déjà à une autre voie. Un peu plus d’un an plus tard, une annonce vint bouleverser leur quotidien, rendant sa décision bien plus simple. « Roman, on a un problème… » Il releva la tête de son énorme bouquin d’astronomie pour faire face à l’expression terrorisée d’Halley. Il se leva aussitôt de sa chaise, inquiet de la voir comme ça. « Quoi ? Dis-moi ce qu’il y a. » Elle semblait paniquée, elle détournait le regard comme si elle avait honte, puis finit par lâcher, à demi-mots, ce qui la tracassait tant. « Je suis enceinte… » Il crut recevoir une armée de couteaux dans le ventre à ce moment-là. Ce n’était pas prévu, c’était même totalement contraire à tous leurs plans. Il se posa mille questions à la minute, interdit devant elle, se raccrochant à son bureau pour ne pas flancher. Qu’est-ce qu’ils pouvaient faire à présent ? Ils ne pouvaient pas se permettre d’avoir un enfant, c’était bien trop tôt, ils n’avaient pratiquement rien. Et pourtant, il vit dans les yeux de sa petite-amie qu’elle avait la ferme intention de le garder. Il la perdait elle ou il perdait sa jeunesse. Il la choisit elle, quitte à travailler d’autant plus dur pour gérer cette famille qu’ils formeraient bientôt. Il était terrorisé, tout comme Halley, mais il était prêt à devenir père. Il se rapprocha alors d’elle au moment où elle allait faire demi-tour et partir, et la prit dans ses bras pour lui donner du courage. « On va s’en sortir. On y arrivera. Toi et moi. » Elle pleurait, à la fois de soulagement et de crainte, et il faisait de son mieux pour la consoler, passa sa main délicatement dans ses cheveux. « Et si on se mariait ? » Il n’y avait pas réellement réfléchi, il n’était pas à genoux, ne portait aucun costume, n’avait préparé ni bague ni violon, mais il était sincère. Se marier paraissait approprié, vu leur situation. Ils étaient jeunes, c’est vrai, mais un enfant les lierait pour toute la vie, alors le mariage, ça ne serait qu’une preuve de plus. Elle mit quelques jours à craquer, mais elle accepta finalement après les dizaines de demandes de la part de Roman. Quelques semaines plus tard, ils décidèrent de le dire à leur famille respective. Les parents d’Halley, d’abord réticents, finirent par comprendre leur point de vue et leur souhaitèrent d’être heureux. Roman avait toujours admiré ces deux personnes, unies pour le bonheur de leur enfant plus que pour le leur. Lorsqu’il faisait la comparaison avec ses propres parents, il comprenait qu’au final, il n’était pas coupable du rejet dont il avait été victime. Lorsqu’ils passèrent chez eux, la réaction fut toute autre. « Décidément, tu nous auras tout fait ! Si tu veux rater ta vie, très bien, de toute façon ça ne nous concerne plus. » Devant cette froideur, il déglutit et serra un peu plus fort la main de sa fiancée, comme pour y trouver un soutien, une aide. Son frère, quand à lui, semblait inquiet. A la première annonce, celle de la grossesse d’Halley, il avait paru tout excité, mais dès lors qu’il avait abordé le sujet du mariage, son sourire avait disparu et il avait fini par quitter la pièce quelques minutes plus tard. « Je n’attends rien de vous. C’était simplement pour que vous sachiez au moins que vous allez devenir grands-parents. Et surtout pour vous dire que je ne vous laisserai pas assister au mariage, et encore moins voir notre enfant. Je passerai prendre Jacob le jour de la cérémonie. » Pour lui, il était hors de question que ses parents soient mêlé à sa vie, mais Jacob ne méritait pas d’être écarté. S’il ne recevait pas d’amour de la part de leurs parents, il en recevait de la part de son frère aîné. D’ailleurs, il lui avait demandé d’être celui en charge des alliances jusqu’au mariage, un moyen pour lui de lui faire comprendre toute la confiance et l’intérêt qu’il lui portait. Son petit frère, jamais il ne l’abandonnerait, c’était sa promesse. Halley voulait attendre la naissance du bébé avant de se marier, pour ‘être belle dans sa robe’ disait-elle. Il riait souvent en entendant cette remarque, qu’il trouvait parfaitement injustifiée. Enceinte, elle était radieuse. Même si leur jeune âge les effrayait, ils se préparaient comme ils le pouvaient à devenir parents. Roman, en plus des études et du travail, se renseigna sur son rôle de père au mieux, à travers les livres, qui lui servaient de repères sur ce qu’il devait faire et ne pas faire. Cet enfant n’était peut-être pas prévu, mais il était à présent désiré. Ils attendirent patiemment jusqu’à l’arrivée du bébé pour apprendre s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon, pensant pertinemment que l’un ou l’autre, ils seraient comblés. Ce jour arriva enfin, Halley perdit les eaux en pleine nuit et il fallut l’emmener à l’hôpital. Pour lui qui n’avait jamais fait ça, c’était la panique. L’attente dura toute la nuit, la plus longue de toute sa vie. Puis enfin, leur jolie petite fille vint à naître. Déjà bébé, il pouvait remarquer la ressemblance frappante avec sa mère. Elle était magnifique. Il fut si ému de porte dans ses bras ce petit être si fragile qu’il en pleura. Peu après, il récupéra Jacob à la sortie de l’école pour lui montrer sa nièce, si jolie, si mignonne. C’était eux, sa famille. Ses parents n’en avaient jamais fait partie. Ce jour-là fut le plus heureux de toute sa vie. Quelques mois plus tard, le mariage eut lieu. Il était comblé de bonheur. Il allait épouser la femme de sa vie et verrait son bébé grandir et s’épanouir. Cependant, lorsqu’il récupéra Jacob pour l’emmener à l’église, celui-ci ne paraissait pas si enthousiaste. Avec un peu de temps, Roman finit par comprendre qu’il avait peur de ne plus avoir de place dans cette famille. Que ce mariage l’éloigne un peu plus de son frère. Au volant, il jetait incessamment des coups d’œil au rétroviseur. « Jay… Tu sais, tu es censé sourire lors d’un mariage ! » Son frère s’exécuta, lâchant un sourire affreusement forcé. « Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu n’es pas heureux d’avoir une belle-sœur aussi extraordinaire ? » Aucune réponse, à part une moue mécontente. Il soupira. « Ca ne va rien changer tu sais ? Tu pourras toujours venir quand tu le souhaites à la maison. Tu te souviens, je t’avais promis que je ne te laisserai jamais tomber ! Ca ne changera pas. Jamais, d’accord ? » Ils échangèrent un regard et Roman tâcha de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune intention de le laisser tomber après s’être marié. « Et puis, maintenant que Wendy est là, on va devoir se trouver un appartement un peu plus grand… Peut-être même que tu pourras avoir ta propre chambre ! » Il tentait du mieux qu’il le pouvait de le rassurer, lui faire comprendre qu’il aurait toujours sa place chez lui, quoi qu’il advienne. Et il avait réussi. Après plusieurs minutes de bouderie, il esquissa enfin un sourire sincère. Une fois à l’église, ils se préparèrent. Roman eut bien du mal à se retenir pour ne pas aller voir sa future épouse, mais il resta à sa place. Au pied de l’autel, quelques minutes plus tard, il attendit celle qui faisait battre son cœur. Les portes s’ouvrirent sur elle et tout le monde se leva pour la voir. Elle était magnifique. Si magnifique qu’il en eut le souffle coupé. Ils étaient jeunes, mais ils se juraient de s’aimer pour l’éternité. Lorsqu’elle arriva en face de lui, et qu’il put l’admirer de plus près, l’émotion fut telle qu’il ne put retenir quelques larmes. A présent, il avait tout pour être heureux. A vingt ans, il était père, époux, et frère.


I'm gonna fight 'em off, a seven nation army couldn't hold me back, they're gonna rip it off

Wendy avait trois ans lorsque l’idée d’un deuxième enfant jaillit dans leur esprit. Ils avaient emménagé dans un appartement lus grand permettant d’accueillir son frère lorsqu’il en avait besoin, ce qui se révélait être utile bien plus souvent qu’il ne l’aurait imaginé, il en était à son avant dernière année d’études d’astronomie et s’accrochait pour pouvoir un jour en devenir professeur, trouvant cette profession idéale pour sa situation, un bon compromis entre son rêve et la réalité des choses, Halley quant à elle, avait terminé ses études et avait trouvé un emploi de professeur de littérature dans un lycée. Avoir un enfant et s’être mariés si jeunes les avaient changés. Tout d’un coup, ils avaient été propulsés à l’âge adulte et lorsque leurs amis sortaient, ils passaient leur soirée à s’occuper de leur fille. Ce n’était pas facile au début, d’apprendre tout par eux-mêmes, et heureusement d’ailleurs que les parents d’Halley étaient restés proches, mais petit à petit, ils y arrivaient. Sa fille, c’était sa petite princesse, son trésor. Il l’adorait, il la choyait, veillant à ne pas non plus trop la gâter même si c’était difficile de lui résister parfois. Bien heureux avec sa petite fille, un deuxième enfant ne lui faisait pas peur. C’était d’ailleurs lui qui avait émis l’idée, un soir, alors qu’ils regardaient tous deux Wendy dormir. Elle avait d’abord hésité, surprise par cette demande, puis avait accepté, désireuse elle aussi d’agrandir cette belle famille. Il leur fallut plusieurs mois pour qu’enfin Halley lui dise qu’elle était enceinte. Depuis ses dix-huit ans, elle arrivait à le rendre toujours plus heureux. Cependant, au bout du sixième mois d’une grossesse difficile, Halley donna naissance à leur deuxième enfant, un petit garçon qu’ils nommèrent Jonah, malgré l’insistance de Roman à vouloir l’appeler Finlay en référence à une comète. Sa fragilité le poussa à rester plus de deux mois en couveuse, une torture pour ses deux parents, qui supportaient bien difficilement cette séparation si rapide. Par la suite, le comportement d’Halley changea légèrement, petit à petit. Elle se sentait énormément coupable de ne pas avoir pu garder son enfant les neuf mois nécessaires, malgré les nombreuses tentatives de Roman pour lui faire comprendre qu’elle n’y était pour rien. Aussitôt fut-il rentré de la maternité qu’elle ne le quitta plus, pour le garder en sécurité, mais surtout pour se rassurer. Malheureusement, dans tout son désir de le protéger, elle en vint à négliger sa première née, qui du haut de ses quatre ans réclamait l’attention de sa mère. Roman se rapprocha donc davantage d’elle pour combler l’absence d’Halley. Il aurait voulu pouvoir les élever à égalité, qu’ils se savent aimés et choyés de la même façon par chacun de leurs deux parents, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. Pourtant, il faisait du mieux qu’il le pouvait, passant du père pour ses deux enfants au mari pour Halley et au frère pour Jacob… Deux ans plus tard, d’ailleurs, il devint sa principale préoccupation lorsqu’un soir, pour la énième fois, il arriva tout cabossé en plein milieu de la nuit devant chez lui. Tout le monde dormait à poings fermés, et lorsque la sonnette retentit, il sut presque aussitôt qu’il s’agissait de lui. Qui d’autre après tout ? Le voir dans cet état le faisait frissonner. Il avait des soupçons quant à ces ‘bagarres’ auxquelles ils disaient participer. Pour lui, c’était louche, et ce soir-là, en voyant les larmes et l’état de son frère, il comprit ce qui était vraiment arrivé. Il serra les poings en le laissant entrer, contenant sa rage pour ne pas exploser devant lui. Ces imbéciles avaient osé s’en prendre à lui. Leurs parents, ces ordures. Il se doutait que ça ne datait pas d’hier, pour toutes les fois où il était arrivé en pleine nuit dans un état lamentable. Jacob resta la nuit et le lendemain, Roman revint pour la première fois depuis six ans chez ses parents, seul. Le pas décidé, les poings serrés et le cœur battant, il s’avança dans l’allée et frappa durement sur la porte jusqu’à ce qu’on lui ouvre. Il fit d’abord face à sa mère qui ouvrit la bouche de surprise en le voyant. Sans un mot, il entra à l’intérieur en la poussant, négligeant sa politesse pour ceux qui ne la méritaient pas. Il chercha son père du regard, en proie à la rage, puis finit par le trouver assis sur un fauteuil du salon. En le voyant arriver, il se releva, prêt à lui demander ce qu’il faisait là, mais il n’en eut par le temps. Roman s’avança rapidement en sa direction et le prit par le col, sans aucune once de peur, et ce depuis bien longtemps. « Ecoute-moi bien ordure ! Ne t’avise même plus de toucher à un seul cheveu de mon frère, compris ?! T’as aucun droit sur lui, t’es rien, personne ! Tu peux croire tout ce que tu veux, jouer le bon père de famille pété de tunes mais je te préviens, ça va plus durer bien longtemps ! Je ferai en sorte que tu coules, que tu t’écrases au sol jusqu’à ce que tu deviennes poussière, juste pour le plaisir de te voir ramper et nous supplier de t’aider, pourriture ! » Sur ces mots, il poussa son père si violemment qu’il tomba au sol, trop surpris pour se raccrocher. Sa mère plaça une main sur sa bouche, choquée. Elle non plus il n’allait pas l’épargner. « Et toi alors, rien à dire ?! Tu dis jamais rien de toute façon, sans doute trop conne pour parler ! Tu vois tout, mais tu n’fais jamais rien pour arrêter les choses, t’es aussi mauvaise que cette pourriture ! Regardez-vous, parents, et incapables de penser du bien de vos gosses ! A quoi ça sert ?! Vous ne nous méritez pas ! Et bientôt, vous n’aurez plus personne, et ça je peux le jurer ! Je vous laisserai plus jamais lui faire du mal ! On se voit au tribunal ! » Il quitta la pièce sans attendre la moindre réplique, fermement décidé à sortir son frère de cette situation. Il était prêt à tout pour le sauver. Il décida immédiatement de prendre la garde de Jacob, priant pour pouvoir l’obtenir. Il fit des recherches, sans en parler à son frère, pensant qu’ainsi, la surprise serait meilleure, soutenu par sa femme malgré les difficultés qu’ils rencontraient, puis demanda conseil à une avocate spécialisée dans les affaires familiale, qui malheureusement pour lui, démonta tout espoir. Elle lui expliqua qu’obtenir la garde de son frère était pratiquement impossible puisqu’il fallait l’accord des deux parents ou la preuve qu’ils n’étaient pas bons pour lui, et il savait pertinemment qu’il n’obtiendrait jamais rien de tout cela. Au sortir de cette discussion, le poids dans le cœur de Roman ne fit que s’alourdir. Si l’on s’en tenait à sa seule situation, le procès aurait été possible… Mais jamais ses parents n’accepteraient de le lui laisser, et ils étaient bien trop malins pour se laisser attraper lors d’une enquête à leur sujet… Il continua malgré tout ses recherches, mais à terme, finit par abandonner, déçu, désillusionné, cette affaire lui ayant laissé un profond sentiment d’injustice.


Say something, I'm giving up on you I'm sorry that I couldn't get to you

Jamais il ne raconta cette histoire à Jacob. Cependant, ce ne fut pas bien long avant qu’il apprenne que Roman avait menacé leurs parents. Il n’avait pas réfléchi aux répercutions que ça aurait, persuadé qu’il pourrait le sortir de là au plus vite, mais désormais, il regrettait. Au final, il n’avait fait qu’empirer les choses… Quel idiot. Lorsque Jacob l’avait appris, il était entré dans une rage terrible envers son frère. Une dispute avait éclaté, virulente, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé, puis lorsque le ton fut redescendu, Jacob remercia son frère, gêné. Si seulement il savait… Il n’avait aucune raison de le remercier, au contraire. Pourtant, jamais Roman ne cracha le morceau. Jamais son frère ne fut au courant qu’il avait essayé de le garder avec lui. A quoi bon après tout, il avait échoué. Il avait si honte que pendant plusieurs semaines, il n’osa même plus regarder son frère dans les yeux. Pour lui, il avait failli à son devoir de grand frère en le mettant d’autant plus en danger qu’il ne l’était déjà. Plus tard, Jacob avait quitté la demeure familiale au grand soulagement de son frère, tenant ainsi la promesse qu’il avait faite à leurs parents : ils n’avaient désormais plus personne. Roman n’avait jamais compris ses parents, la façon dont ils rejetaient leurs deux enfants comme s’ils n’étaient rien alors qu’aucun d’entre eux n’avaient demandé à naître. Pour lui, c’était inconcevable d’agir de la sorte avec ses enfants. Wendy et Jonah étaient pour lui tout ce pourquoi il se battait, ils étaient ses petits anges, ses amours, et jamais il ne pourrait les abandonner ou les traiter aussi mal. De la même manière, il ne comprenait pas le comportement de sa femme. Elle semblait ne se préoccuper que de Jonah, comme s’il était un être fragile qu’il fallait sans cesse enfermer dans une coquille pour le protéger, et lorsqu’il se mettait à lui dire de lâcher prise, elle se braquait et provoquait une nouvelle dispute au sein du couple. A vrai dire, depuis la naissance du petit dernier, leur relation prenait peu à peu poussière. Déjà accablé par la culpabilité, l’impuissance, et le regret, ce fut pire lorsqu’à vingt ans, Jacob lui apprit qu’il partait pour l’armée. Il était censé de marier le lendemain, une femme charmante qui semblait faire son bonheur, de la même manière qu’Halley faisait le sien à l’époque. Pour lui qui s’était marié tôt et vivait toujours avec elle depuis, le voir se marier au même âge que lui ne le choquait aucunement, après tout, s’il l’avait demandée en mariage, c’était qu’il était prêt, non ? Et pourtant, lorsqu’il lui donna rendez-vous dans leur bar presque habituel, lorsqu’il le vit franchir la porte, il comprit immédiatement. Il n’avait plus l’intention de se marier, il l’avait lu dans ses yeux, il le connaissait si bien… Lorsqu’il eut expliqué les raisons de son choix, qui firent plutôt rire Roman, en vue de sa situation, il hésita. Devait-il approuver, ne rien dire ou l’empêcher de fuir ? Il passa quelques instants à se poser des questions sur le rôle qu’il avait à tenir, puis, sans rien commenter, lui demanda ce qu’il comptait faire à la place. « C'est la principale raison pour laquelle je t'ai fait venir ici... je m'engage dans l'armée. Je quitte Memphis pour quelques temps, je ne sais pas quand je reviendrais. » Le choc fut rude pour Roman. Il n’était pas préparé à ça, à le voir partir si loin, là où il ne pourrait rien faire pour le protéger. L’armée, pour lui, c’était inacceptable. Sous le choc, les yeux exorbités, tout ce qu’il put faire, c’est lâcher un « Non ! » catégorique sorti de nulle part. C’était une résistance, une preuve de son désaccord. L’entendre parler de l’armée lui avait brisé le cœur, tout simplement. Il ne pouvait pas risquer de le perdre. Jacob ne semblait pas comprendre. Pour Roman, il était son frère, il était de son devoir de veiller sur lui, de le protéger, de s’assurer qu’il était en sécurité. Jacob à l’armée, il serait impuissant. Il promettait de revenir, mais qui pouvait tenir une telle promesse ? Il se mit à penser au nombre de jeune soldat qui s’engageaient en jurant de revenir… Combien d’entre eux se trahissaient ? Y penser lui donnait des sueurs froides. Et pourtant, il avait beau insister, sa décision était prise, il partirait, quoi qu’il dise. « C'est la décision la plus conne que tu aies pu prendre. » Très sérieux, c’était son dernier et vain espoir de le retenir. La pire décision, la plus stupide, la plus dangereuse, de toute sa vie. Ca ne suffit pas à le faire reculer. Il partit, laissant sa fiancée et son frère comme seuls au monde. Ce fut à Roman que revint la charge de lui expliquer. Evidemment, elle eut le cœur brisé. Tout comme lui. Après le départ de son frère, plus rien ne fut pareil. C’était comme si tout s’enchaînait. Au fil du temps, Halley avait changé. D’abord obsédée par la sécurité de Jonah, elle en devenait paranoïaque. Personne n’était en mesure de comprendre ce qu’elle vivait, tout était dans sa tête, mais c’était comme si elle souffrait physiquement. Il y a des maladies qu’il est bien difficile de soigner, et la sienne, ils n’étaient même pas capables de la déceler et pourtant elle était bien là. Les années avaient passé depuis le départ de Jacob. Même s’ils ne se voyaient pas, ils n’avaient jamais cessé de correspondre. Wendy avait seize ans, Jonah en avait douze, lorsque tout explosa. Halley était devenue étrange, et un jour qu’ils étaient à l’école, une violente dispute éclata entre Roman et elle. Le sujet était idiot, il passait trop de temps à l’université selon elle, à peine promu professeur. Ca ne plaisait pas à Halley, qui s’était mise en tête depuis quelques temps qu’il la trompait. Lui, au début, ça le faisait rire, c’était absurde après tout, mais cette fois-là, ce jour-là, sa paranoïa l’avait entraînée bien trop loin. En pleine querelle, elle avait saisi un couteau dans la cuisine et l’avait pointé en direction de son mari, comme si elle avait l’intention de s’en servir contre lui. « Halley, qu’est-ce que tu fous ?! Repose ce couteau tout de suite ! Je te dis qu’il n’y a rien, si je reste plus à l’université, c’est juste pour m’améliorer ! Je viens juste d’avoir le poste, je suis un peu perdu, tu comprends ? » Muette, en larmes, ses yeux reflétaient sa folie. Elle n’était plus là, sa Halley, sa femme, avait cessé d’exister pendant quelques minutes. Sans flancher, elle avait fait quelques pas en sa direction, le couteau toujours fermement en main. Elle le menaçait, purement et simplement, détruite par un on-ne-sait-quoi, qu’il n’avait jusqu’alors jamais soupçonné. « Pose ce couteau Hal’… Sois raisonnable. » Il parlait le plus doucement possible, approchant sa main lentement pour ne pas l’effrayer. Quelques secondes plus tard, il avait réussi à lui faire retrouver la raison. Elle était de retour, consciente de la gravité de son acte, mais pour lui, cette scène signa la fin de leur si belle union. Il supportait déjà depuis des années ses crises de panique, ses paranoïas, son trait surprotecteur, mais la menace de mort, c’en était trop pour lui. Elle couvrit sa bouche, la gravité se lisant dans son regard, et il baissa la tête en serrant la mâchoire après la peur qu’il venait d’avoir. « Ca peut plus continuer Hal’… Cette fois, c’en est trop… » Il fit volte-face et commença à partir lorsqu’elle s’accrocha à lui, le suppliant de la pardonner, qu’elle ne recommencerait plus, que tout irait bien. Il la regarda, épuisé, lassé, condescendant, puis reprit sa route. Il quitta la maison ce jour-là, puis, quelques semaines plus tard, il demanda le divorce. Ce fut une période terrible pour lui. Pour protéger ses enfants, il ne raconta jamais les réelles raisons de son divorce, se contentant de dire qu’ils ne s’aimaient plus assez, que ça s’était simplement fini, essoufflé par le temps, mais c’était faux. Son cœur battait encore pour elle lorsqu’elle arriva le jour du procès, et pourtant, en une seule signature, tous leurs souvenirs s’étaient fissurés. Le seul qui savait tout, à qui il avait raconté ce qui était réellement arrivé, c’était Jacob. En mauvais état, il finit par cracher le morceau, et son frère, inversant alors les rôles, arriva à sa rescousse. Sans lui, sans sa fille, il n’aurait pas remonté la pente. Son fils ne voulait plus le voir, trouvant cette décision injuste et incompréhensible, il choisit donc de rester auprès de sa mère, quant à sa fille, ayant toujours été plus proche de lui, ce fut son père qu’elle choisit. Si le mariage unissait, le divorce divisait. Seize ans de mariage réduit en une signature.


I’m loving a shadow, and I’m trying to catch the rain. I never heard silence 'til I heard it today.

Il n’avait revu son fils qu’à de rares occasions, impliquant automatiquement Halley. Jonah ne voulait toujours pas le voir, pas seul à seul. Voir son fils arraché à lui avait meurtri son cœur. Il avait encore Wendy, c’est vrai, elle était devenue sa perle, celle qu’il devait à tout prix protéger, celle qu’il devait garder auprès de lui toujours. Il avait si peur de la perdre elle aussi qu’il s’efforçait de la protéger de la moindre chose. Cependant à ses dix-neuf ans, il ne put la protéger de sa mère. Halley avait insisté ce jour-là pour la récupérer après son examen de piano, un moyen de se rapprocher d’elle, après l’avoir tant rejetée si longtemps. Il avait d’abord refusé, puis elle lui avait proposé de convaincre Jonah de venir le voir, et il n’avait pas pu résister. Trois ans qu’ils n’avaient pas parlé. Lorsqu’il arriva devant la porte de son ancienne maison, que son ex-femme avait fini par garder après de multiples disputes, son cœur se mit à battre la chamade, angoissé à l’idée de le revoir. Il sonna à la porte et il répondit quelques secondes plus tard. Il avait tant changé que Roman en resta muet. Ce qu’un enfant pouvait grandir en trois ans… Jonah fronça les sourcils devant son silence, puis lui demanda ce qu’il avait à lui dire, si froidement que ça. Il ne le laissa pas entrer, ne le salua pas, ni ne lui demanda s’il allait bien. Roman déglutit et proposa qu’il discute tranquillement autour d’un bon chocolat, comme lorsqu’il était enfant, mais sa réplique le frappa en plein cœur. « J’suis plus un gosse, c’est pas un chocolat qui va m’aider à te pardonner. » Roman baissa immédiatement la tête, touché. Il pourrait bien lui parler, lui expliquer, rien n’y ferait. Et il ne comptait pas lui dire que sa mère était plus instable qu’il ne pourrait l’imaginer. Peut-être qu’il le savait au fond, peut-être qu’il avait vu… Mais il n’eut jamais l’occasion de lui poser la question. Il eut à peine le temps de lui poser quelques questions, de tenter de discuter avec lui, mais Jonah s’était fermé, puis avait proposé qu’il s’en aille. Et malgré sa peine, Roman l’avait écouté. Tout simplement. Il avait perdu son fils. Et alors qu’il rentrait chez lui, on l’appela pour lui dire que sa fille et Halley avaient eu un accident. Il repartit en trombe pour l’hôpital, terrorisé à l’idée de perdre sa fille, enragé parce que pour lui, tout était de la faute d’Halley. On lui avait dit que la violence de l’accident aurait pu lui coûter la vie, et ça ne fit que renforcer sa colère. Il vit Jonah à l’hôpital, mais ils n’échangèrent que quelques mots, ne demandant que comment elles allaient. Lorsque Wendy se réveilla, Roman pu enfin respirer. Il avait cru perdre sa fille, son précieux trésor, son amour, la seule qui comptait réellement à ses yeux à présent. Après cet épisode, il ne put s’empêcher de la protéger d’autant plus de tout ce qui pouvait bien la blesser. Elle était presque adulte, c’est vrai, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il était prêt à tout pour qu’elle reste avec lui, peut-être bien égoïste sans s’en rendre compte, mais il l’aimait tant qu’il ne pouvait se permettre de la voir partir. Alors, quelques mois plus tard, il rendit visite à Halley. Elle et Wendy s’étaient rapprochées depuis, et c’était bien loin de lui plaire. « Ne vois plus Wendy. Tu l’as ignorée si longtemps, et maintenant que tu as risqué sa vie, tu penses pouvoir te rapprocher d’elle ?! Je ne te laisserai pas faire ! Ne t’approche plus d’elle, de nous, c’est clair ?! Tu lui as fait assez de mal comme ça, c’est de ta faute, uniquement de ta faute si elle a failli mourir ! Si tu t’approches encore, je leur raconte toute la vérité, et je pense pas que tu sois prête à perdre ton seul soutien, pas vrai ?! » Il la menaçait, comme il avait menacé ses parents, possessif lorsqu’il s’agissait des êtres aimés. Il vit la peur dans ses yeux, et aussitôt, il sut qu’il avait gagné. Il jouait de sa folle obsession pour l’atteindre, peu fier, mais prêt à tout pour garder Wendy. Halley s’éloigna donc à nouveau d’elle, cédant à la menace aussi facilement que ça. Et la vie reprit simplement son cours. Wendy sortait depuis presque un an avec un de ses élèves, l’un des meilleurs à vrai dire, Tristan. Roman ne pouvait en être plus fier. S’il se méfiait de pratiquement tout le monde, il avait confiance en lui. C’était d’ailleurs lui qui les avaient présentés, un jour où Wendy le cherchait. Récemment, il lui avait même fait part de l’intention qu’il avait de la demander en mariage, une joie pour Roman, il avait souri et accordé sa bénédiction plutôt facilement. Tristan était l’homme idéal pour Wendy, il en était convaincu. Il savait que sa fille serait en sécurité auprès de lui. Il n’avait pas eu de nouvelle de Jacob depuis plusieurs mois, l’armée lui prenant certainement tout son temps, puisqu’on leur disait qu’il était en mission et qu’aucun de son équipe ne pouvait donner de nouvelle. La peur était toujours là, présente un peu plus chaque jour. Il avait peur de recevoir l’appel ou la visite qui marquerait la fin de la vie de son frère, mais il s’accrochait, tant bien que mal, à l’espoir de le revoir vivant et en bonne santé. Il lui manquait terriblement, depuis tout ce temps. Récemment, il l’avait appelé pour lui annoncer son retour à Memphis, lui disant que ça prendrait un peu de temps mais qu’il revenait enfin. Lorsqu’il l’avait su, Roman avait aussitôt préparé la chambre d’ami, chambre qu’il avait toujours –consciemment ou non- gardé pour lui depuis qu’il avait emménagé. Il attendait avec impatience de le voir franchir le seuil de la porte, inconscient de tout ce que Jacob avait traversé. Quelques jours auparavant, il avait appris sa maladie. Il souffrait depuis un moment d’une grande fatigue, qui l’empêchait de se concentrer, en plus des maux de tête et de nombreux saignements de nez. Après quelques examens qui révélèrent un taux trop important de globules blancs, face à un taux trop faible de globules rouges, le diagnostic fut sans appel : une leucémie. Le choc fut rude en l’apprenant, conscient du grand risque que cela représentait. Vu son âge, selon lui, il ne s’en sortirait pas. Il était convaincu que la lutte serait vaine, qu’à présent, la seule chose à faire, c’était attendre. Il ne raconta rien à Wendy, ou à Jacob, préférant faire ça seul. Ses jours étaient certainement comptés, même si le stade de la maladie n’était pas encore très avancé. Plus le temps filait, plus il angoissait. Mais il se taisait, pour protéger sa fille, parce qu’il ne voulait inquiéter personne. Et la vie continuait.
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 22:10

CCL est envahi par les Martell Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1448151159 Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2303963680
J'ai hâte de voir ce que vous allez faire tous les trois Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3848817537
bienvenue Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3079596329
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 22:18

LES MARTELL DOMINERONT LE MONDE! Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3079596329 -> pardon, je repars d'où je viens. silent
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 22:25


Bienvenuuue & bonne chance pour ta fiche. :D
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 23:05

bienvenue Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 4079240578
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyDim 17 Mai - 23:22

La famille Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3555259597 Bienvenue sur CCL et bonne rédaction.
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyLun 18 Mai - 2:49

La famille qui débarque !

Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fichette Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 4079240578
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Jesse Holloway
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyLun 18 Mai - 10:57

bienvenue Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3213263352
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyLun 18 Mai - 11:03

    Owhéé bienvenue parmi nous Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 4079240578
    J'adore ce prénom uh !
    Bonne chance pour la fin de ta fichounette :D
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyLun 18 Mai - 11:29

Merci tout le mooonde Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 247030707
Yep, les Martell arrivent pour dominer le monde Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3059421078 Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2395261302 Attention ! Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2395261302
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyLun 18 Mai - 20:32

Que de Martell effectivement, on se croirait presque dans GoT. Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2925365648 Arrow
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. I love you
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyMar 19 Mai - 21:27

J'me disais bien que les représailles Martell de GOT arriveraient... Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2925365648

bienvenue à toi Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2056804181
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyMer 20 Mai - 11:19

Merciii ! Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3070487526
C'est pas ma faute hein Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 586312074
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyVen 22 Mai - 22:37

Roman. C'est tellement la vie ce prénom... Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3070487526
Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptySam 23 Mai - 20:14

Merciii Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3848817537 J'adore ce prénom Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3079596329

J'en profite pour demander un petit délai si possible Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1448151159 Je suis assez longue à me mettre à écrire les histoires de mes perso, mais là ça y est, c'est lancé, néanmoins je pense que j'aurai besoin de... 4/5 jours de plus, si possible ? Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1448151159
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptySam 23 Mai - 21:40

Je te laisse jusqu'à jeudi prochain donc. I love you
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptySam 23 Mai - 22:02

Merci Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3848817537
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyMar 26 Mai - 22:33

Bienvenue sur le forum Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3555259597
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyJeu 28 Mai - 6:11

Merci Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3555259597

Je suis toujours bien là, je vais tâcher de terminer ma fiche aujourd'hui (ce soir), je suis partie pendant trois jours et c'était pas prévu Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2925365648 Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 2303963680
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyJeu 28 Mai - 10:30

Pas de problème, du moment que tu nous donnes des nouvelles. I love you
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyJeu 28 Mai - 20:42

> Welcome on CCL =D
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyJeu 28 Mai - 23:56

Merci Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 3848817537

Bon du coup il ne me reste plus qu'une partie (oui je sais me fiche est longue pardon Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1448151159 ), je la ferai demain en me levant si ça ne dérange pas ? Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1448151159
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MessageSujet: Re: Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love EmptyVen 29 Mai - 20:24

bravo tu es validé  

c'est tout bon pour moi, j'ai aimé lire ta fiche et en tant que vieux sur le forum, je pense qu'il nous faudra un lien. j'ai hâte de voir voir évoluer  Roman | I could hold you for a million years to make you feel my love 1984371695 j'avoue que ta fiche était un peu longue à lire silent

Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. Pense à mettre ton quartier de résidence dans ton profil si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes. Ici tu trouveras des codes de signatures qui collent avec le forum. Tu peux passer par le speed dating si tu souhaites que le pnj te trouve une idée de rp avec un des membres. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de liens à ta disposition, pour suivre les couleurs du forum (si tu ne l'utilises pas, veille à ne pas déformer le forum ou jurer avec des couleurs inadaptées), c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si tu mets des cadres et autres, attention à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Plusieurs fiches son à ta disposition : fiches pour les posts rp . Et surtout. Have fun.      
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