Sujet: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Jeu 30 Avr - 0:44
It's a nightmare
“out of this world”
Samedi soir, soirée la plus importante de la semaine pour le bar – et surtout pour le patron qui s’en met plein les poches. Je hais les samedis soir finalement. Au début je trouvais ça super étant donné que le bar est plein à craquer et donc que les clients se pressent pour boire, ils sont tellement excités par leur week-end, les hommes ne savent tellement pas où donner de la tête que les pourboires sont très faciles. Je me disais que c’était parfait pour moi étant donné que j’avais besoin d’argent, ça m’allait, au début. Mais plus les jours sont passés, les semaines, les mois … plus les mains que j’avais aux fesses, les regards lubriques et autres sifflements commençaient à me rendre dingue. Travailler dans un bar qui a pour credo : « venez mater nos serveuses en minishort, elles proposent de la bière de médiocre qualité, mais vous vous en foutez, vous êtes là pour vous imaginer au lit avec elles », ce n’est pas facile tous les jours, bien au contraire. De nombreuses fois j’étais rentrée chez moi au bord de la crise de nerfs, je m’étais dit que c’était terminé, que je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce trou à rats, et pourtant, j’y retournais le lendemain. Tout simplement parce que c’était bien payé et que je préférais bosser dans ce bouiboui plutôt que d’aller en usine ou de faire le tapin pour me payer un paquet de jambon.
En sortant de la salle de bain ce soir-là, j’étais encore moins motivée que d’ordinaire. Mais il fallait travailler. J’avais enfilé ma tenue de prosti’serveuse – surnom qu’on se donnait entre serveuses – qui ressemblait plus à une tenue pour aller faire un tour sur la plage plutôt que pour aller travailler. Un mini short orange qui dévoilait parfaitement le galbe de nos fesses et un débardeur blanc serré qui collait à la poitrine, rentré dans le short. Voilà de quoi était composée notre tenue. La première fois que je l’avais vue, je n’avais pas réagis. Fallait dire que ce jour-là j’étais complétement amorphe. Ash venait de me quitter, et j’avais fait une fausse couche quelques semaines auparavant. Mais l’argent réduisait de jour en jour alors il fallait bien que je me remette au boulot. Ash … ça faisait quelques jours aujourd’hui que je l’avais revu depuis six mois. Il était revenu. Il était de retour en ville et Max n’était surement pas au courant. Il fallait que je lui en parle. Il devait venir faire un tour au bar ce soir – comme il avait l’habitude de faire le samedi soir.
Lorsque j’arrivais au bar ce soir-là, toutes mes collègues n’étaient pas encore arrivées et beaucoup étaient absentes, nous allions devoir assurer deux services chacune. Lorsque Denise, une collègue et amie, m’avait annoncé ça, au bord du pétage de plombs, j’avais simplement haussé les épaules en disant que ça nous ferait un double salaire pour la soirée. Elle avait souri en retour avant de partir en sautillant. Je claquais un rapide baiser sur les joues de nos deux barmans – il fallait bien qu’il y ait quelques hommes dans la salle, autres que les clients, pour s’assurer que tout se passait pour le mieux. Je fis un signe aux trois vigiles qui sortaient des cuisines en discutant et me dirigeais vers les vestiaires.
19h05, dans dix minutes ce serait le coup de feu de la soirée. Les badauds ne tarderaient pas à arriver, à nous reluquer en nous demandant ce qu’on faisait après le service. Nous répondrions, comme toujours, que notre copain nous attendait et ils nous offriraient un verre avant de nous filer un billet de 20 dollars en nous disant de garder la monnaie. J’envoyais un rapide message à Max : « Suis au bar. Passe quand tu veux ♥ » je glissais mon téléphone dans mon sac à main et fermais mon casier. Je me jetais un coup d’œil dans le miroir avant de sortir. Mon reflet renvoyait l’image d’une femme presque heureuse, le regard vif, une jeune femme attirante et sexy avec désinvolture. Mais tout ce que j’avais fait c’était plaquer un sourire dragueur sur mon visage, et me maquiller un peu. Il fallait « appâter le client, lui montrer de la bonne came » comme disait notre gros lard de patron.
Lorsque j’arrivais dans la salle, les barmans étaient déjà au boulot avec les quelques clients installés au bar. Les habitués de mon secteur, installé à leur table, me saluèrent tandis que j’allais préparer leur commande – qu’ils n’avaient même plus besoin de passer – et de leur apporter. « Comment ça va ce soir ma jolie ? » je souris à l’entente du surnom. Craig était un homme d’âge plus que mûr, il n’était pas là pour draguer, juste pour profiter du bar, de l’ambiance et, je cite, « de la vue de ces petits culs bien roulés qui passent à côté de moi ». « Ça va Craig, merci… Comme un samedi soir quoi. Je sens que quand je vais rentrer chez moi demain matin, je ne sentirais même plus mes pieds. » il rit tandis que je m’éloignais de lui pour me poser quelques secondes au bar. Les barmans m’informèrent qu’un groupe d’hommes devaient passer dans la soirée pour fêter un enterrement de vie de garçon et qu’ils seraient installés dans mon secteur. Bien sûr. La soirée allait être longue.
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Jeu 30 Avr - 3:59
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Ça doit faire au moins cinq fois que je répète à mon client qu’Il doit faire mieux que semblant s’il veut que son carnage arrête. Sérieusement, je me demande parfois pourquoi les gens s’inscrivent à la gym avec un entraineur privé. Ils croient vraiment que ce sera des séances reposantes ? Pour de vrai, si c’est ce détendre qu’ils veulent, bah y’ont qu’à choisir le spa. Moi je me ferai pas chier à leur crier dessus. Je suis là à le regarder faire, l’air désespéré et je me demande ce que je vais faire de lui. J’en ai marre de faire rire de ma gueule. J’suis là pour le regarder pédaler sur ce foutu vélo c’est vrai, mais quand l’effort ne vaut pas la peine ça m’en merde. De la patience… J’en ai jamais eu alors ce n’est pas aujourd’hui que je vais en avoir. Je me tarde à exploser de colère là, tellement ça pu au nez de travailler pour rien. J’ai tout tenté, de faire les exercices avec lui, mettre un peu plus d’agressivité dans mes démarches et bordel il est bordé à prendre son temps. Je le regarde, une main posé sur ma hanche et l’autre qui tient mon chrono. J’ai envie de faire les cents pas pour que cela passe plus vite. J’en ai marre de le regarder pédaler et honnêtement écourter cette séance n’allait pas moins faire mon salaire. Je prends donc une grande respiration et regarde mon client : « C’est bon Ed. On se voit demain, va à la douche. » Bien que les efforts aient été peu fructueux pour mon client, l’odeur qui émanait de ses vêtements étaient assez atroce. Je lui donnai une petite tape dans le dos, puis fis un bout de chemin dans la direction inverse. Pas question que j’aille dans les vestiaires avec lui, je vais lui arracher le visage si je le revois, il me fait chier. J’pourrais tout donner pour qui que ce soit, mais quand les efforts ne sont pas présent, je tuerais. C’est un bien grand mot, je ne le ferais jamais bien que j’y déjà songé au moins une fois dans ma vie, mais c’est une toute autre histoire. À l’époque je n’avais plus toute ma tête, bien que je pense que tant qu’à avoir faire de la tôle j’aurai dû faire les choses en grand … N’en reste pas moins que mon passé m’aurait encore hanté si non plus qu’aujourd’hui.
Maintenant plongé dans mes pensées, je me sens mal. Je sens comme un pincement au cœur. Pourquoi ce connard n’a-t-il jamais voulu me dire la vérité, me dire que ma mère était toujours en vie, alors qu’il me disait le contraire. Je lui en veux. Pourquoi je me suis à penser à tout ça d’ailleurs ? J’suis d’humeur massacrante à cause de Ed puis je repense au passé. Bordel détends-toi Lenox c’est du passé. J’ai beau me dire que c’est maintenant du passé tout ça et qu’il n’est plus dans cette fichue ville, mais tout ça me hante encore. S’il m’avait dit depuis le départ la vérité rien de tout cela ne serait arrivé. Je le hais, comme je me hais de ne pas avoir été un bon fils pour elle… J’suis qu’un gros connard qui cherche de l’attention et qui n’a pas su donner accorder de l’attention aux bonnes personnes. Je suis incorrigible bien que j’essaie du mieux que je peux d’avoir une vie stable. Enfin ce qui me retient pour le moment c’est Haz. Elle me fait connaitre un autre parallèle à la vie. Ce que je veux dire, c’est que pour elle je tente du mieux que je peux de rester sage et surtout de devenir quelqu’un de sage. J’sais pas ce qui me retient encore de faire tout qu’un changement dans ma vie. Peut-être est-ce l’habitude et le confort. C’est tout ce que je connais les emmerdes, la baise, la drogue et l’alcool. Pourquoi m’en irais-je vers la normalité ? Je sortirais de ma zone de confort et j’en suis plus que conscient.
Je regarde Ed s’éloigné dans la grande salle direction les vestiaires, puis je tourne les talons. Je me dirige vers la réception et sur le comptoir je prends mon portable que j’ai laissé là. Je fais un sourire bête à Naomie qui me regarde avec son visage d’ange. Son regard est fixé sur moi, je le sais, elle me connait. Entre nous y’a eu une histoire, alors oui elle sait que mes pensées sont en train de fusionner. Heureusement pour moi je pu m’en sortir pas trop mal puisque je vis le message de Hazel. « Suis au bar. Passe quand tu veux ♥ » Je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine et ça me donna le sourire en moins de deux. Je pris donc les clefs de ma voiture puis je dis salut à Naomie. Son air déçu ne me fit ni chaud ni froid, je n’avais maintenant qu’une idée en tête me rendre au bar. Par contre avant d’aller rejoindre ma chère blondinette, je passai chez moi et pris une douche. Je me changeai, enfilant une paire de jeans, un t-shirt blanc, un peu de parfum et hop j’étais déjà en route direction le bar. Je regarde la route, change les postes de la radio et je décide surtout de m’allumer une cigarette. J’ouvre le coffre à gant et un joint tombe de là. Un sourcil arqué, je le prend et j’hésite un instant. Bordel que ça me ferait du bien, quo qu’après quelques mois je me demande comment mon corps peut réagir. Puis merde ! Je prends mon feu et m’allume ce foutu joints. La voiture garée je prends mon temps pour le déguster. Je me souvenais pas comment c’était si bon. Comment avec ça tout ça semble plus facile. Enfin, un peu étourdis je sors de ma voiture et je franchis la porte du bar. J’ai un sourire en coin d’afficher sur mon visage, mes yeux rivés sur le cul de la serveuse qui marche devant moi. Bon sang ses fesses rebondissent, alors que ses cheveux lousses frottent le dos de son t-shirt blanc. Sans m’en rendre compte j’ai mon torse qui c’est gonflé de fierté, je me suis passé trois fois la main dans les cheveux puis je me suis pris une gomme. Comme si tout ça était plus sexy et surtout nécessaire, des dragueurs dans mon genre elle en a vu passé c’est clair. Ils se sont probablement tous dis la même chose, que son cul est à tombé. Je me secoue la tête un instant me ramenant à la réalité que je ne suis pas venu pour cette brunette au cul d’enfer mais pour Hazel. J’ y peux rien avec ces shorts c’est comme si elle n’avait rien sur le dos. J’suis pas fait en bois et je vois très clair ! Les cheveux en bataille, mon air séduisant au rendez-vous je me tire un tabouret au comptoir du bar. Je regarde Hazel de la tête aux pieds, mâchouillant ma gomme peu esthétiquement je constate qu’elle aussi tout ce out fit lui va à merveille, la différence entre elle et l’autre fille c’est que je l’ai vu nue et que je peux m’imaginer tout ce qui a en dessous. Assis sur le tabouret je la regarde sans gêne, sauf que mon attention est détournée vers deux petits cons qui regardent la même chose que moi et qui surtout passent des commentaires peu appropriés. Je me lève, les épaules carrés, le torse bombé et les poings serrés. Je me place derrière eux et je tapote sur l’épaule du plus grand. « T’as un problème p’têtre mec ? » J’arque un sourcil puis je lui cogne la tête sur le bord du comptoir. Son ami s’affole comme une fille, il vient pour m’en coller une, mais lui eu droit à une droite bien placé sur son visage. Une fois et K.O. Je le regarde et crache sur le premier que j’ai frappé. « Mon problème c’est les petits cons dans ton genre qui regardent les femmes des proies. » Je m’agenouillai près de lui et je me mis à rire : « De toute façon avec la tronche que t’as maintenant tu peux foutre le camp parce qu’avec ces lésions elles ne voudront de toi… » Je me relevai, puis regardai Hazel. Elle allait surement m’en vouloir, ou j’sais pas quoi parce que j’suis comme eux. Que je n’avais rien à leur reprocher alors que mes habitudes son similaires, mais j’ai passé une mauvaise journée. Ça m’a aidé à me détendre. Je prends un guest puis je m’assoie à nouveau au bar. Je commande une bière à l’autre serveuse et passe un commentaire du genre : « Si vos shorts ne seraient pas aussi court ça m’éviterais de casser la gueule à ces petits cons » Je pris une gorgée de ma bière puis je regardai partout sauf en direction de Hazel. J’Pouvais pas rester là à rien faire alors qu’ils étaient en train de décrire mot à mot ce qu’ils feraient d’elle.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Ven 1 Mai - 13:24
It's a nightmare
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En quelques minutes le bar s’est rempli, pratiquement toutes les tables sont prises et nous courons comme des tarés dans tous le bar pour servir les clients sans qu’ils n’aient à attendre trop longtemps – car s’ils attendent trop, ils ne boivent pas plusieurs verres, ce qui baisse le chiffre d’affaires de la soirée, ET ils ne donnent pas beaucoup de pourboires non plus. Le boss a augmenté le volume de la musique, comme toujours à partir d’une certaine heure, il dit que ça aide à la consommation et que ça met les clients dans une ambiance plus festive et donc plus propice à la détente et à l’excès. Depuis déjà un certain moment, deux jeunes sont assis au bar et ne cessent de faire des commentaires relativement déplacés sur mes collègues et moi. Je tentais de ne pas y prêter attention lorsque Max arrive enfin. Je suis en train de prendre une commande à une grosse tablée, les hommes qui sont assis face à moi me font des blagues scabreuses et je ris sans vraiment les écouter, comme toujours Si je commençais à écouter ce que chaque client me racontait, j’aurais déjà la tête pleine de conneries et surtout grosse comme une pastèque. Du coin de l’œil je vois Max s’approcher du bar en roulant des épaules. Il avait revêtu son attitude de beau gosse, cette attitude qui m’avait fait le haïr la première fois que je l’avais vu. Je n’avais jamais aimé leur façon, à Ash et lui, de croire qu’ils étaient irrésistibles – ce qui n’était pas faux, entre nous, mais ce n’était pas une raison pour se la péter de cette manière.
Lorsque je me retourne, il est en train de me détailler de la tête aux pieds, je vois presque ses yeux en train de me déshabiller tandis qu’il mâche son chewing gum de côté, un sourire carnassier sur le visage. Lorsque son regard revient enfin à mon visage, j’ai penché la tête en avant et lui lance un regard sévère comme pour le mettre en garde, mais je ne résiste pas longtemps avant de lui faire un sourire et de lui tirer la langue tout en passant à côté de lui. Je n’ai pas le temps de venir lui faire un bisou tout de suite, trop de clients attendent leurs boissons. Je laisse Max s’installer sur l’un des tabourets du bar tandis que je lui prépare sa boisson favorite. Mes collègues ont rapidement appris que c’était moi qui servait Max, tout simplement parce que je savais toujours ce qu’il voulait boire. Son regard ne me quitta pas une seconde – de même que celui des deux jeunes installés à quelques tabourets de lui, qui ne cessaient de faire des commentaires vraiment très déplacés. Je secouais doucement la tête. J’avais l’habitude de ce genre de commentaires, il fallait juste s’y faire. Mais en travaillant dans ce genre d’endroit, avec ce genre de tenue sur le dos – tenue qui ne cache vraiment pas grand chose de l’anatomie – il était évident que les commentaires crus et osés allaient être de mise. La première fois ça avait été assez dur d’entendre tout ce qu’on pouvait dire sur moi et sur mon corps, mais quand j’avais compris que toutes les serveuses y passaient, j’avais fait avec. Ce qui était le plus dérangeant finalement c’étaient les regards des clients. On pouvait parfaitement lire dans leurs yeux qu’ils nous déshabillaient et s’imaginaient nous faire des tonnes de choses plus dégueulasses les unes que les autres. Je me souviens encore du regard de Max quand je lui avais montré ma tenue. J’avais cru qu’il allait tout défoncer autour de lui.
« T’as un problème p’têtre mec ? » je ne fis pas attention à la voix du merdeux et filais directement au fond de la salle pour servir une autre table. Les clients me retinrent quelques minutes pour me demander ce qu’il y avait à faire en ville, s’il y aurait bientôt un festival dans le coin et où est-ce qu’ils pouvaient passer la nuit, ils étaient en voyage. Je leur indiquais tous les renseignements en les notant sur une serviette en papier avant de me retourner brusquement en entendant un bruit sourd pas dessus la musique. Mon regard se dirigea directement vers le bar où Max était debout devant les deux merdeux. « Mon problème c’est les petits cons dans ton genre qui regardent les femmes comme des proies. » J’ouvre grand les yeux en entendant ça – j’ai envie de rire parce qu’il est plutôt mal placé pour dire ça, s’il y a bien une personne qui regarde les femmes comme si elles étaient les proies et lui le chasseur, c’était bien Max. La plupart des clients ne faisaient pas attention à la scène, bien trop occupés à regarder mes collègues, à boire et parler en faisant de grands gestes. Tandis que je me mets à marcher en faisant de grands pas dans sa direction, je l’entends dire : « De toute façon avec la tronche que t’as maintenant tu peux foutre le camp parce qu’avec ces lésions elles ne voudront de toi… » Lorsque j’arrive enfin à sa hauteur il s’est déjà réinstallé sur son tabouret, évite très soigneusement mon regard et commande un autre verre. Je fusille du regard son dos, et fais signe aux videurs de ne pas le foutre à la porte mais si les deux merdeux ne leur avais pas tapés également sur le système, ils n’auraient pas hésité à foutre Max dehors, très bon client ou pas. Mais s’ils ne l’avaient pas fait, c’est surement parce que les deux jeunes devaient vraiment pousser le bouchon et qu’ils étaient à deux doigts de les mettre à la porte. Max s’était juste occupé d’eux avant. « Si vos shorts ne seraient pas aussi court ça m’éviterais de casser la gueule à ces petits cons » J’entends parfaitement son commentaire tandis que ma collègue lui donne sa bière. Il en boit une gorgée et j’attends quelques secondes derrière lui, les bras croisés et le regard mauvais.
Lorsque je ne peux plus attendre, je lui attrape la main fermement, l’oblige à descendre de son tabouret et l’entraine avec moi. Bizarrement il n’oppose pas de résistance, s’il le voulait il pourrait ne pas bouger de son fauteuil et me péter le bras, mais il ne le ferait jamais. Alors il me suit, de toute évidence il sait que je vais lui mettre une brasse. Quand nous arrivons enfin à l’extérieur du bar, je le pousse sans ménagement contre le mur le plus proche. « Putain mais Max t’es malade ?! Tu veux me faire virer ou quoi ?? » je lui hurle dessus, en colère. Je sais qu’il a fait ça pour me « protéger » mais il aurait pu y aller mollo. Mon regard s’accroche au sien et c’est à ce moment-là que je remarque. Ce regard vitreux, ces yeux hagards et rougis. Cette pupille dilatée. Je ne connais que trop bien ce regard. Je lève les bras pour prendre son visage entre mes mains – Max est plus grand que moi, et je dois me hisser sur la pointe des pieds pour bien voir ses yeux : « Me dis pas que t’as fumé … » je lui dis alors que je m’appuie contre lui pour scruter ses yeux. Je suis sure qu’il a fumé, qu’il s’est drogué de nouveau. Mais je veux l’entendre dire. Pourquoi a-t-il fait ça ?!
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Dim 3 Mai - 15:58
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Et je suis à présent là... Circulant dans cette ville que je n'ai pas quittée si longtemps, finalement. Et de l'extérieur, c'était comme si rien n'avait changé, Asbjorn né ici, vivra ici, et y crèvera comme son destin tout tracé semble l'indiquer. J'ai toujours rêvé de me barrer, mais l'univers semble s'obstiner : il y aura toujours quelque chose pour me retenir ici. Ces rues que j'arpentais tous les jours, que je connaissais comme ma poche, revêtent à présent un teint de désespoir, et je ne m'y sens encore moins à ma place à l'heure actuelle. Mais voilà. Le monde en a décidé autrement. Je suis fait pour transpirer mon malheur entre ces murs trop tristes, et ce soleil de plomb qui s'abat sans cesse sur mes épaules. Bien sûr, je n'ai pas toujours cette mine maussade, en rentrant, j'étais tout de même heureux de constater que rien n'avait changé réellement, mais enfiler mes anciennes habitudes, cela n'aurait pas fonctionné. Malgré tout ce que je peux dire, ces 6 mois m'ont irrémédiablement changé. Je matte toujours les derrières qui passe à côté de moi, bien sûr, mais tout cela m'ajoute également un sentiment de culpabilité. En fait c'est cela, je traîne ma culpabilité comme un putain de fardeau trop lourd pour l'être léger que j'ai toujours tenté d'être. Et puis, j'ai revu Hazel. Et le déroulement de l'histoire ne me satisfait pas réellement, des vérités ont été mises à plat, des vérités trop dures à entendre parfois, et dans la maladresse de l'instant qui n'avait pas été prévu le moins du monde, la réalité est revenue en force, nous assenant à tout deux des coups qu'on n'était peut-être pas prêts à encaisser. Pas comme ça. La soirée s'est finie bizarrement, je ne sais pas moi-même où j'en suis. J'avais trop de chose à régler avant de la revoir, et c'était tombé au mauvais moment.
Malgré tout, je n'en ai pas été moins le mec efficace que j'ai toujours été. Dès mon arrivée ici, j'ai trouvé appartement et boulot, le combo gagnant. Bien sûr, rien de transcendant dans tout cela, surtout de quoi survivre humblement, comme je l'avais toujours fait. Mais cette fois-ci, la dépense en moins, parce que la drogue en moins, l'alcool en moins si ce n'est une bière de temps en temps qui ne fait pas de mal. Je ne peux guérir tous mes vices en même temps. Personne n'a l'air de voir que ça été le chaos intersidéral pendant ces 5 mois avant mon retour. Et les gens que je connais m'en veuillent d'être parti sans rien dire. Ils ne savent pas, c'est légitime qu'ils m'en veuillent. Et en réalité, je me fous un peu de leurs gueules à tous. L'attachement et moi, ça n'a pas toujours été trop ça. Surtout depuis que mon père est parti, trop tôt, c'est un peu comme si je portais malheur à toutes les personnes envers qui j'éprouvais le minimum d'affection. J'ai eu bien fait de me blinder, j'aurais du le faire davantage, ça nous aurait évité à tous de souffrir. Les deux seules personnes que j'ai regrettées étaient Hazel et Max. Parce que même si la communication de sentiments ça nous révulsait un peu, Max et moi avions passé le plus clair de notre adolescence ensemble. Et entre nous s'était installée une complicité qui m'avait plus que rendu service à l'époque. Je sais que mon retour va être pénible, ainsi que les retrouvailles. Je m'attends à en prendre plein la gueule, autant psychologiquement que physiquement. Entre deux qui savent à peine communiquer avec des mots. Je crois que je les repousse pour ça, et malgré tout j'espère qu'il comprendra, qu'il comprendra et qu'il pardonnera.
Alors que je referme le capot d'une vieille poubelle après avoir fini mon taff sur son moteur. Je frotte mes mains pleines de cambouis en me dirigeant vers la femme venue la rechercher. Il faut dire ce qu'il est, elle est plutôt bien roulée, et son rouge à lèvre ainsi que sa tenue provocante semblent dire qu'elle le sait bien et qu'elle en joue. Après avoir parlé des détails quant à la réparation et le payement, elle tente de manière peu subtile de m'aguicher, je joue le jeu mais fini par dire que mon coeur est pris. La conversation s'approfondit et au fur et à mesure, dérive : "Et comment elle s'appelle, la chanceuse ?" "Hazel..." "Hazel ? C'est pas courant ça..." "Ouais, c'est plutôt rare. Et ça lui va bien..." Je ne voulais pas être désagréable, mais elle semble le prendre pour elle. Sans doute parce qu'elle s'appelle Kate, et que des Kate, j'en ai connu à la pelle. Elle lâche d'un air pincé : " Ha mais je t'arrête tout de suite, c'est pas courant mais j'en connais une, une collègue. C'est pas si rare que ça..." J'hausse les sourcils. Je me rattrape avec un compliment, joue le séducteur jusqu'à ce qu'elle lâche le morceau et me dise où elle travaille et comment est cette fameuse « Hazel ». La description est claire, même si cela me fout les boules de t'imaginer travailler dans un bar. Un bar... j'espère que c'est pas un bar pourri, comme le laisse envisager Kate qui me lance un clin d'oeil pas subtil en partant après qu'on se soit salués, et qu'elle ait finalement réglé la note.
Le reste de la journée se passe, et je n'arrive pas à savoir ce que je dois faire. C'est la pire des mauvaises idées que venir l'aborder à son travail. Je risquerai de la perturber, et il n'est pas question qu'elle m'en veuille pour un truc de plus. A la fin de la journée, je salue mon patron, et la veste par dessus l'épaule, je retrouve mon épave. C'est souvent les cordonniers les moins bien chaussés. Je rentre à mon appartement et me lave, me récure même, j'ai toujours ces tâches sur mes mains. Je me souviens à quel point tu aimais ça, mes « mains de travailleur », celui qui n'hésite pas à mettre les doigts dans le cambouis. Je n'ai jamais compris ce que tu trouvais de « sexy » à ça, mais je trouvais que ça tombait plutôt bien. Je respire profondément. Décidément, j'ai une volonté de fer, mais lorsqu'il s'agit d'Hazel, je suis un putain de flan trop mou. Je sors de la douche vivement, m'essuie à moitié, enfile un jean et un t-shirt blanc. Je me coiffe à peine et alors que j'attrape les clés pour sortir de l'appartement, je retourne sur mes pas, et me parfume... juste un peu... avant de partir en claquant la porte. Je ferme à clé et dévale les escaliers, glissant mes lunettes de soleil sur mon nez, vérifiant que j'aie tout : téléphone, portefeuille, clés.
Alors que je gare la voiture dans un parking pas loin du bar indiqué par la serveuse plus tôt dans l'après-midi, je passe mes mains dans mes cheveux plaqués en arrière en soufflant profondément. Juste un coup d'oeil. Vérifier que c'est elle. Que ça se passe bien. Ne pas l'emmerder. Je sors de la voiture et claque la portière, m'étire un peu avant de continuer le reste à la marche. Je regarde après la rue indiquée et plus j'avance plus je comprends que c'est exactement le genre d'endroit où je ne voulais pas la voir travailler. Mon pas est plus rapide, j'ai les boules. Mais lorsque je vois l'enseigne de loin, je vois également deux personnes devant la façade. La jolie blonde aux vêtements beaucoup trop provoc' se penche sur un mec, les mains sur ses joues. Mon sang ne fait qu'un tour quand je comprend qu'il s'agit bien d'Hazel, mon poing se serre instinctivement comme déjà près à se lancer dans la gueule du mec qu'elle aguiche. J'avance avant de comprendre qu'il s'agit de Max, je relâche la pression de mon poings et retire mes lunettes de soleil pour vérifier que je vois bien, et tandis que j'arrive à leur hauteur, je n'ai qu'un mot débile qui sort de ma bouche : « Max ! » Putain de merde ! Faut toujours que ça se passe ainsi ? Ca peut pas se dérouler selon mes plans pré-établis pour une fois ? Youpie, encore une pilule qui va super bien passer...
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Lun 4 Mai - 20:26
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J
’suis là assis sur le coin du bar. Je n’ose pas regarder Hazel je sais que le feu est apparu dans ses yeux. J’sens la chaleur jusqu’ici en fait. Je sais que ce que j’ai fais ce n’est pas bien, que je n’aurais pas dû et bla bla bla… Sauf que je l’ai fais parce que ça m’a frustré de les entendre parler comme ils le faisaient. Je ne suis pas une référence je sais, mais bon … Pas question qu’il tente de mettre ces pattes sur elle. J’ai pris de l’avance, j’ai réglé le problème dans l’immédiat. J’lui ai cassé la gueule. Mon regard fuyant celui de mon amie, j’ai à peine eu le temps de poser mes lèvres sur le verre de ma bière que Hazel avait pris ma main et m’avais fait descendre de force de mon tabouret direction l’extérieur. Ça va barder mon poulet, t’aurais dû rester là sagement à ne rien faire et attendre que ta colère passe. Ça t’aurait évité des problèmes, du moins une dispute avec Hazel. « Putain mais Max t’es malade ?! Tu veux me faire virer ou quoi ?? » Sa voix en dit long sur sa colère. Tu t’es marré à lui avoir cogné la tête sur le bord du comptoir gros, maintenant assume. Je prends une grande respiration de découragement puis mon dos heurte le mur de l’établissement. C’est définitif, elle est en colère et je comprends … Du moins je l’entends et fait comme si de rien était. Mon état végétatif est bien présent. Je l’entends me crier dessus, mais ma réaction est minime. Je mets mes mains devant moi pour l’empêcher de me pousser à nouveau et le sourire en coin inaproprié pour la situation j’ajoute : « Respires par le nez y’as pas mort d’homme ! » Non, mais y’aurait pu. Il est amoché le gars. J’hausse les épaules puis baise le visage. Complètement stone, je tente de me retenir de ne pas rire, c'est quasiment impossible. Je suis pas doué pour rester sérieux dans les situations comme celle-là et je sais que si je me marre elle me fera flamber avec son regard de feu c'est clair. J’ai l’air un peu trop relax pour son côté énervé à elle. Hazel va trouver ça louche c’est clair. C’est écris dans ciel. Et puis merde, j’ai passé une mauvaise journée, je me suis permis puis ça m’a détendu de lui péter la gueule à ce connard. Y’a pas d’autre explication, puis de toute façon ce qui est fait est fais. Rien à foutre des commentaires. Je voulais me détendre, c’est ce que j’ai fais.Bien que j’ai pose mes mains devant moi, Hazel s’approche de moi et relève mon visage. Bordel. « Me dis pas que t’as fumé … » Je prend ses mains dans les miennes et les retire de mon visage. « Si non quoi ? Qu’est-ce que tu vas faire … » J’ai mes mains de chaque côté de mon corps et mes poings sont fermés. Je prend une grande respiration puis je desserre mes poings. Petit moment de frustration à moi de moi … J’appuie ma tête sur la brique de l’immeuble puis ajoute : « Ouais.. j’ai fumé … » Ça me servait à rien de lui cacher de toute façon elle savait mieux que qui que ce soit comment ça peut rendre dingue un homme. Surtout les yeux rougis ne mentent pas sur mon état. Je passe une main dans mes cheveux puis la regarde. J’ai arrêté de sourire. Y’a pas de quoi à rire en fait et encore moins tantôt, mais c’est trop tard. « J’ai eu une mauvaise journée … » Je m’excuse pas. Je n’ai pas d’excuses à lui faire parce que j’ai fumé loin de là. Je ne me sens pas mal non plus, si non j’me sens pas bien de l’avoir presque détruit. Ce connard a été la cerise sur le sundae. Sans y penser, oubliant complètement même qu’elle soit fâchée après moi, je lui attrape la main et l’attire vers moi. Je la regarde frôlant mon nez contre le sien. « Tu m’en veux encore ? » Je suis calme et posé. C’est rare. Mes membres se mettent à trembler attendant sa réponse. Je ne me suis jamais senti comme ça avec une fille… Elle est spéciale pour moi, mais pourquoi. Pourquoi je me sens comme ça, avec elle et plus les secondes avancent je me sens mal devant sa colère, je me sens mal d’avoir agis ainsi … J’sais je ne l’étais pas plus tôt, mais y’a que les fous qui ne changent pas d’avis non ?
J’attends la réponse de Hazel. Incertaine surement, pas facile de gérer un con dans mon genre. Je suis comme un adolescent qui n’a jamais maturé en plus. J’fais ce que je veux quand je le veux et le reste ça peut d’importance. Sauf que là je l’avoue, je souhaite fortement qu’elle ne soit pas fâchée contre moi. Du moins qu’elle ne le soit plus. Mon nez contre le sien, j’attends. Mais ce petit moment d’accalmie fut dérangé par une voix. « Max ! » Moi ? Qu’est-ce qu’il veut celui-là, y voit pas que j’suis occupé. J’tente de faire retomber la poussière entre moi et Hazel, hé oh, tu connais pas le respect mec ? Je lève les yeux au ciel, j’éloigne doucement de moi Hazel et surtout j’espère que ce ne soit pas un autre crétin à qui je dois refaire le portrait. J’ai assez de choses à régler pour le moment. Je m’éloigne du mur, gonfle un peu le torse puis laisse mes épaules bien carrées, je relève la tête puis putain ! C’est une blague ou quoi ? Un mauvais rêve ? Qu’est-ce qu’il fou là lui ? Il nous a laissé en plan sans rien nous dire puis là il revient comme ça tout calme et même serein. Du moins je crois. Il sait au moins que j’ai dû m’occuper de sa copine paniquée et enceinte à l’époque. Bordel ! Il a du culot. Je me pince les lèvres puis mes poings se referment sur eux. On peut voir mes veines s’afficher sur mes bras tellement mes poings se serrent. Mes oreilles sont devenues rouges de colère et très chaudes. Je sens aussi cette rage me passer au travers du corps en entier, elle me rattrape plus vite que je ne le crois en fais. Je regarde Ash, puis Hazel.. Putain de merde ! Je me suis fais avoir comme un gros un con. « Ah ! J'comprend ce qui ce passe ! C’est donc une surprise pour personne… Sauf moi apparemment. » Je me retourne vers Hazel puis je me mets à rire sarcastiquement. « Parce que …. Tu le savais ! » Je secoue négativement ma tête puis je m’approche de Ash, je mets bien droit devant lui puis j’arque un sourcil. « Tu r’viens comme ça ... ? Sans explications … Après six putain de mois tu crois que tout t’es permis que tu peux revenir comme ça et que tout reviendra comme avant. Tu t’fous de ma gueule? Comme si ton départ avait pas fait chier assez de monde … » Je lui donne une pousse sur une épaule puis je l’affronte, s’il croit s’en tirer avec un petit salut et une tape dans le dos, il est mal barré ! Mes paroles dépassent surement ma pensée. Sauf que rien ne m’arrêteras pour lui dire ma façon de penser. Je ne me suis jamais gêné puis ce n’est pas aujourd’hui que ça va arriver. Honnêtement j’aurais probablement préféré qu’il ne disparaisse pas de la maps comme ça, qu’il ait toujours resté ici, mais ces choix en ont décidé autrement pour lui. Pour rien au monde j’aurais demandé qu’il disparaisse, mais son retour m’affecte. En plus, je me suis rapprocher de Hazel et il arrive au mauvais moment. Il est et restera toujours mon meilleur ami, la seule personne en qui j'ai réellement confiance. Cependant, j'espère qui le sait ou encore qu'Il s'en doute jamais je ne lui pardonnerai d'être parti comme un voleur. Je réagis peut-être excessivement, mais je suis frustré. On m’a prit pour un con.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Lun 4 Mai - 23:08
It's a nightmare
“out of this world”
La colère monte en moi comme la lave d'un volcan. Elle bouillonne. Mais je dois me calmer. Je ne suis pas le genre de fille violente ou qui s'emporte pour un rien. Bien au contraire. On a toujours dit de moi que j'étais une jeune fille douce et sensible mais qui savait se rebeller quand il le fallait. Je n'ai jamais aimé la violence. Du moins jusqu'à ce que je rencontre Ash et sa bande. À partir de ce moment là j'avais toujours des papillons dans le ventre quand je voyais Ash et Max se battre avec d'autres mecs - ce qui leur arrivé souvent, de vrais bad boys. Puis ils se sont calmés, assagis. Jusqu'à ce qu'on vienne me faire chier ou quoi que ce soit. Ash n'hésitait jamais à montrer qui était le plus fort, tout comme Max. Ils n'étaient pas meilleurs amis pour rien. Mon cœur se serre à cette pensée. Mais je m'ébroue mentalement. Je ne peux pas me laisser distraire par le passé maintenant, surtout que je dois dire à Max qu'Ash est de retour. Et je m'en veux. Je suis perdue.
Collée contre le corps robuste de Max, je tente de me calmer. De me dire que c'était pour moi qu'il venait de défoncer la gueule de deux mecs, qu'il avait joué au preux chevalier pour me défendre et pour qu'il ne m'arrive rien. Le petit sourire qu'il affiche tandis que je suis en rogne m'agace. Je ferme rapidement les yeux. " respires pas le nez y'a pas mort d'homme." dit-il en tentant de retenir un ricanement. Il est complètement déchiré et j'ai envie de le secouer pour lui dire que justement il aurait pu en tuer un ou du moins l'envoyer à l'hôpital pour un petit séjour. Mais au lieu de ça, ma colère est encore plus grande lorsque je remarque ses yeux. Puis la tristesse et le sentiment de trahison de mêle à tout ça. Je me sens délaissée pour ces paradis artificiels. Avant, un petit joint ne m'aurait pas dérangé mais aujourd'hui tout est différent. Depuis que la drogue m'a enlevé l'amour de ma vie, je ne supporte plus. Je ne veux plus avoir à faire à ça. Et de savoir que Max y touche encore me rend dingue. Me fait peur. Je ne supporterais pas qu'une autre personne qui compte énormément pour moi me quitte de nouveau. Je n'y survivrais pas. " si non quoi ? Qu'est-ce que tu vas faire ... " je secoue la tête doucement et il retire mes mains de son visage mais je ne m'écarte pas. Je suis appuyée contre lui. Je continue de le fixer. Ses mains pendant de chaque côtés de son corps tandis que les miennes viennent se poser sur ses hanches. "J'ai eu une mauvaise journée..." rajoute-t-il. J'ai envie de lui dire que moi aussi j'ai eu une mauvaise journée. Qu'à chaque fois que je fous les pieds dans cet endroit je sais que je vais passer un moment de merde et que ça fait six mois que j'ai une journée de merde et que si je fumais, me droguais à chaque fois que j'avais une journée pourrie je serais une putain de junkie à la con. Mais je me retiens. Je me tais. D'une parce que je ne suis pas la mieux placée pour dire quoi que ce soit - au final c'est bien moi qui me suis shootée aux anti-dépresseurs - et de deux parce que je n'ai tout simplement par d'ordres à lui donner. Il se radoucit soudainement. Il perd un peu cet air hagard, et me fixe de ses yeux enfumés. Il attrape vivement ma main et me tire un peu plus vers lui. Il colle son nez contre le mien et me demande de sa voix douce et rauque : "Tu m'en veux encore ?" me demande-t-il, le corps tremblant. Je soupire et toute la colère s'envole de mon corps. "Non, Max je t'en veux pas. Puis je suis pas ta copi..." soudain une voix me coupe dans ma réponse. Cette voix.
Mon corps de raidit. J'ai un petit cri de surprise et je porte la main à ma bouche. "Max ?" je tremble. putain de merde. Je suis pétrifiée. Est-ce qu'Ash m'a reconnue ? Est-ce que Max a remarqué mon attitude ? Il se redresse, me repousse doucement, prêt à casser la gueule à celui qui vient nous importuner. J'ai envie de le retenir mais je ne peux plus bouger un seul de mes membres. Je reste face au mur. Incapable de me retourner. De quoi avions nous l'air ? D'un couple amoureux en train de se bécoter contre le mur d'un bar miteux ou de deux amis un peu trop proches ? Je veux mourir. Puis la tension apparaît soudain. Je la sens qui m'electrise la peau, qui fait se dresser les poils sur tout mon corps. Mon cœur se met à battre plus fort, plus vite. Mon corps tout entier tremble. Et je vois sa tête qui fait la navette entre Ash et moi. « Ah ! J'comprend ce qui ce passe ! C’est donc une surprise pour personne… Sauf moi apparemment. » Je me retourne doucement et il éclate de rire. Un rire grave, dénué d'humour. Max ne semble plus du tout stone et j'ai envie de vomir. « Non .. Max tu ne comprends pas ... » je tente de lui dire mais il ne l'écoute pas et continue. « Parce que …. Tu le savais ! » il pense que je lui ai caché la vérité. J'en envie de lui hurler de se taire et de m'écouter. Mais la voix qui sort de ma bouche est fluette : « Max, écoutes moi. Non enfin oui je le savais, je voulais justement te le dire là tout de suite, mais tu as cassé la gueule de ces... » mais il ne m'écoute pas, de détourne de moi et fonce droit sur Ash. « Tu r’viens comme ça ... ? Sans explications … Après six putain de mois tu crois que tout t’es permis que tu peux revenir comme ça et que tout reviendra comme avant. Tu t’fous de ma gueule? Comme si ton départ avait pas fait chier assez de monde … » Il le bouscule à l'épaule et toute la haine suinte de sa peau. Je ne vois pas le visage des deux hommes mais je sens la tension entre eux. Ils s'affrontent. C'est un duel. Mais je ne peux pas laisser Max faire ça. Je cours après lui et lui attrape le bras pour tenter de le faire reculer un peu. Mais c'est un roc. « Max ! Max ! Calme toi, je t'en prie. » je le supplie. Je sais qu'Ash n'aurait pas de mal à se défendre, au contraire. Ils avaient l'habitude de se battre pour rire, avant. Mais je ne veux pas. Je ne veux pas qu'ils se battent ou quoi que ce soit d'autre. Je voudrais m'enfuir et ne pas étre là mais impossible. color=indianred] « Max, je suis tombée sur lui par hasard hier, au festival. Mais ... Je pouvais pas te le dire pas téléphone, je voulais te voir face à face pour te le dire, puis ... C'est ... Je ... »[/color] la boule s'était formée dans ma gorge et j'enserrais un peu plus le bras de Max, Il me servait à rester debout, tout en baissant les yeux, incapable de regarder ni Ash ni Max.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mar 5 Mai - 14:02
it's a nightmare out of this world
L'effet de surprise passé, je commence à cogiter. Le mec que j'étais prêt à tabasser car trop prêt d'Hazel se trouve être Max, et est-ce que le fait que ce soit Max justifie le fait que je ne lui dégomme pas la gueule pour avoir joué la proximité un peu trop intense avec elle ? Ouais, je sais, c'est moi qui dois me faire tout petit là, dans l'immédiat, mais je revois Hazel penchée sur lui, je suis même quasi sûr d'avoir vu leurs visages se toucher. Mais c'est Max. Alors si je n'aurais pas donné le bénéfice du doute à n'importe quel autre mec, je me surprends à espérer m'être tromper. Cela ne devait être qu'une vilaine illusion d'optique, t'aurais jamais pu faire ça, hein, Lenox ? Pas toi. Pas mon frère. Celui avec qui j'échangeais cette poignée de main bien à nous. Celui avec qui je tapais des trips infernaux, mais aussi celui à qui je disais tout. Merde, Lenox, t'as pas fait ça, hein, mec ? T'as pas tenté de prendre ma place ? Je sais que je mérite bien des crasses d'être parti ainsi sans rien dire, mais tu peux pas me faire ça à moi. Pas CA. Pas en sachant à quel point je l'aime, à quel point je l'ai dans la peau. Ah oui, c'est vrai, l'absence d'un être cher en commun, ça ne peut que rapprocher. Mais Hazel, elle non plus. Non, c'est beaucoup trop gros pour que je puisse y croire, pas elle, pas lui. Pas eux, bordel. Dans ma tête les engrenages s'activent alors que rien ne sort de ma bouche. Mais je pense que contrairement à avec Hazel au festival, je pourrais pas accuser les coups sans rien dire. Je peux pas admettre tous mes tords, si vous me faites un coup de pute pareil. J'inspire profondément et mon poing se referme instinctivement. Je le savais que j'aurais pas du venir. Et si j'écoutais un peu mon instinct des fois ? Ca m'éviterait des surprises aussi sales.
Et pendant ce temps-là, pendant que je me fais peut-être des films immenses, je vois Max se redresser en roulant des mécaniques, captant même pas encore que c'est moi, je le vois prêt à faire son chaud comme si j'étais juste un mec de plus au cul d'Hazel. Alors c'est ça tu joues le protecteur maintenant... Puis il se retourne et visiblement la surprise est de taille. Hazel n'a apparemment pas eu le temps de lui dire quoique ce soit. Ma paranoïa me titille. « Ah ! J'comprend ce qui ce passe ! C’est donc une surprise pour personne… Sauf moi apparemment. » Et tandis que Max éclate d'un rire sans joie, Hazel tente d'intervenir, je ne réponds pas, moi, aussi stoïque qu'une statue de bronze, je reste bloqué sur cette proximité entre eux qui me fout les boules. « Non .. Max tu ne comprends pas ... » «Parce que …. Tu le savais ! » Mais Max continue sans l'écouter , persuadé qu'un complot se trame dans son dos, et qu'est-ce que je dois dire moi au juste ? « Max, écoutes moi. Non enfin oui je le savais, je voulais justement te le dire là tout de suite, mais tu as cassé la gueule de ces... » Je repose mon regard sur Hazel... Quoi, casser la gueule de qui ? Max fait son prince charmant qui vient sauver la pauvre dulcinée ? C'est juste ça l'histoire, c'est ça. Mais Max se plante devant moi et plonge son regard dans le mien, un regard sévère que je n'aurais jamais voulu avoir à voir : « Tu r’viens comme ça ... ? Sans explications … Après six putain de mois tu crois que tout t’es permis que tu peux revenir comme ça et que tout reviendra comme avant. Tu t’fous de ma gueule? Comme si ton départ avait pas fait chier assez de monde … » Mais lorsqu'il me pousse à l'épaule, c'est la goutte d'eau, je déborde. Je me déploie également et lance un léger geste de tête : « Hé quoi, mec ? Je viens d'arriver, qu'est-ce que tu veux que j'aie eu le temps de t'expliquer quoique ce soit ? » Hazel essaye d'intervenir mais je lâche à son intention : « Hazel, c'est bon, t'occupe pas de ça... » mais elle continue « Max, je suis tombée sur lui par hasard hier, au festival. Mais ... Je pouvais pas te le dire pas téléphone, je voulais te voir face à face pour te le dire, puis ... C'est ... Je ... » Et elle le tient par le bras, et ça m'écoeure. Je ne peux me retenir et pousse également Max à l'épaule : « T'as encore envie de m'affronter ? Ca va soulager ta frustration ? Ouais j'ai déconné, mais tant que t'as pas entendu l'histoire, t'as pas le droit de me chercher comme ça... Et puis merde ! Tu parles d'explications mais qu'est-ce que tu fous aussi proche d'Hazel hein ? Putain, mec, pas toi ! Ha ben ouais... » Je regarde successivement Hazel puis Max et continue avec un sourire ironique : « Ouais, la « trahison » d'un proche commun, ça crée des liens, j'espère que vous avez passé de bonnes looooongues heures à vous plaindre de ce « connard d'Ash » qu'a disparu sans rien dire. » Je secoue la tête et souffle pour moi-même : « J'en reviens pas... » Visiblement je ne suis pas le seul à ne pas être tout blanc. Oui mais bien sûr, c'est pas « une trahison », c'est pas ça, n'est-ce-pas, vu que c'est moi le connard de l'histoire. J'ai pas le droit de me plaindre, j'ai juste le droit de fermer ma gueule et d'encaisser les reproches, maintenant que je suis de retour, je dois assumer. Si Max m'avait abordé de manière plus calme, peut-être que j'aurais pu tenter de passer au-dessus, mais j'ai tellement attendu de pouvoir les retrouver que j'ai l'impression qu'on m'a poignardé dans le dos. Je pensais pas que ce serait possible, Max faisait que la vanner quand on était ensemble, c'était rien de plus, il savait à quel point c'était important, merde. C'est quoi cette proximité soudaine. J'essaye de ne pas laisser mon imagination vagabonder mais des tas de questions recommencent à bousiller ma tête. J'espère juste que je me trompe, que c'est juste un gigantesque quiproquos qui va vite se calmer et on aura plus qu'à boire une pinte ensemble, Max et moi, comme avant. Ouais, merde, je pensais que ça aurait pu se passer mieux que ça, pourquoi tout à l'art de foirer au plus mauvais moment. J'espère que je me fais juste des films. D'énormes films. Comme nous les mec on a l'art de s'en faire pour des conneries, et d'exploser pour rien. De se taper sur la gueule un bon coup, puis de se ré-entendre à merveille l'instant d'après. Sauf que c'est beaucoup trop gros pour que ça se passe ainsi, aussi facilement, et j'ai bizarrement peu d'espoir.
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mar 5 Mai - 20:41
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J
e me sens pas mal d'avoir fais ce que j'ai fais, ça m'a même fait plaisir au pire ça m'a détendu. Je me sens mal par contre d'avoir fait sauter un plomb à Hazel. J'y ai pas songé une seule seconde que son boulot aurait pu être péril. La seule chose à laquelle je pensais c'était de lui en coller une et bordel que ça m'a plut. Y'avait qu'a pas faire le con et passer des commentaires sur toutes les filles et plus particulièrement sur Hazel. Je l'aide à s'approcher de moi en lui tirant la main et lui demande si elle m'en veut encore. Je le mériterais bien si c'était le cas et ça ne me surprendrais pas c'est clair. Je lui souris donc et j'attend sa réponse. « Non, Max je t'en veux pas. Puis je suis pas ta copi...» Je mis à rire mais mon attention fut attirer ailleurs. Je ne voulais pas l'embrasser je voulais seulement la réconforter histoire qu'elle arrête de s'en faire. Enfin pas s'en faire mais qu'elle s'occupe plus de ces gars. On s'en fou y'ont plus de gueule et ont manqué de bol. J'leur ai réglé leur problème c'est comme ça. « J'sais Haz' » lui répondis-je avant de me retourner le torse bombé vers celui qui connait mon nom. J'ai les poings serrés et j'sens la tension monter en moi. C'est qui encore qui vient me déranger. Je fus malheureusement surpris de voir Ash. Non seulement Hazel et Ash me semblent pas ébranlé de se voir, mais en plus ils ne m'ont rien dis. Mon sang bouille dans mes veines et j'ai l'impression d'avoir les yeux sortis de la tête tellement que la situation me met hors de moi. Je suis tellement en colère que j'ai l'impression d'avoir tout repris ma lucidité. Le feeling de la marijuana est complètement disparut, au point que je me surprend à penser que je suis peut-être en train de faire un badtrip ! Le voir là, c'est vrai ou c'est des conneries ? Je m'approche de lui, les veines dessinées sur mes bras et je le pousse un peu à l'épaule. « Non .. Max tu ne comprends pas ... Max, écoutes moi. Non enfin oui je le savais, je voulais justement te le dire là tout de suite, mais tu as cassé la gueule de ces... » Me dit Hazel. Non j'comprends pas. Je lui ai accorder tout mon temps et ma confiance et là je le vois lui comme s'il avait toujours été là. Je me contient plus et j'fais comme si je ne l'avais pas entendu. Enfin j'veux rien entendre de ce qu'elle m'a dit. Elle m'a joué dans le dos ... Je me suis donné à l'aider à s'en sortir et putain elle le voit en cachette sans me le dire ? Puis lui, il a pas daigner me faire signe non plus. Il a préféré ébranler Hazel encore un fois ? C'est des conneries tout ça. J'sens la main de Hazel me retenir alors que je dis ce que je pense à Ash. Je lui en veux de m'avoir aussi abandonné. Certes, entre nous ce n'est pas de l'amour, mais il es le seul qui me comprend, qui me connait bordel ! On n'a pas le même sang qui coule dans nos veines mais c'est comme si. « Hé quoi, mec ? Je viens d'arriver, qu'est-ce que tu veux que j'aie eu le temps de t'expliquer quoique ce soit ? » Je le regarde droit dans les yeux et fais un pas en avant. Ça aurait pu être n'importe qui pas question que je recule. « Hazel, c'est bon, t'occupe pas de ça... » Pfff !!! Maintenant y fait attention à elle... Je me met à rire , j'sais pas j'sais pas comment faire autrement je trouve la situation un peu ironique. « Max, je suis tombée sur lui par hasard hier, au festival. Mais ... Je pouvais pas te le dire pas téléphone, je voulais te voir face à face pour te le dire, puis ... C'est ... Je ... » N'importe quoi ! J'enlève la main de Hazel sur mon Bras puis continue de rire. J'ai limite l'air d'un sadique mais c'est quoi ? J'suis vraiment en train de me faire prendre pour un con, comment j'peux passet par dessus ça ? « Le hasard fait bien les choses ... ! » Donc si j'comprend bien si j'aurais été là aussi j'aurais croisé Ash comme ça par hasard .. Après six mois. C'est clair et net que s'il est ici c'est pas un hasard... Y'a une raison bien précise. « Max ! Max ! Calme toi, je t'en prie. » Au moment ou Haz crit encore mon nom je me suis dangereusement raprocher de Ash. Mes yeux transpercent les siens et je suis prêts à tout. « T'as encore envie de m'affronter ? Ca va soulager ta frustration ? Ouais j'ai déconné, mais tant que t'as pas entendu l'histoire, t'as pas le droit de me chercher comme ça... Et puis merde ! Tu parles d'explications mais qu'est-ce que tu fous aussi proche d'Hazel hein ? Putain, mec, pas toi ! Ha ben ouais... » Je prend une grande respiration et j'sens tout les muscles de mon corps se contracter. Y'a pas le droit de faire des suppositions. Je ne lui dirai pas que c'est arrivé au moins une fois, mais pour le reste j'vais fermer ma gueule parce que définitivement, les choses vont changer dans nos vies encore une fois avec son retour. « Ouais, la « trahison » d'un proche commun, ça crée des liens, j'espère que vous avez passé de bonnes looooongues heures à vous plaindre de ce « connard d'Ash » qu'a disparu sans rien dire. » J'en peux plus ! Je regarde Hazel et elle s'éloigne. Mes yeux doivent être devenu noir de colère et c'est mieux si elle recule d'un pas ou deux le temps que les choses se règlent. Un pas et j'attrape le collet de Ash. « Tu crois que j'avais juste ça à faire baiser Haz'. Bordel tu m'prend pour un con ? J'ai pris le soin d'elle alors que toi t'es parti j'sais pas où à faire j'sais pas quoi. Question de reproche t'es mal placé. » Je dépose mon autre main sur son collet puis le brasse un peu. J'ose pas lui en collet une, je le sais que les choses s'envenimeraient. « Si j'avais pas été là Ash elle serait probablement morte à l'heure qu'il alors tes putains de reproches de baise torrides le temps que t'étais pas là fourres-toi les où j'pense. » Je le relâche et le pousse un peu. Histoire de le faire culpabiliser un peu. J'sais que ça va le mettre mal tout ça. J'espère aussi que ça le fera réfléchir. Je lui tourne le dos et passe une main dans mes cheveux histoire de reprendre un peu mes esprits mais en vain. Ça marche pas, je me rapproche encore de lui le fixe puis ajoutes: « J'comprends pas Ash, comment tu fais pour dormir le soir ! Pourquoi t'as toujours dis que Haz c'est la femme de ta vie.... » J'hausse les épaules et repart d'une fripe. mes joues deviennent rouges de colère. « Comment t'as fais pour l'abandonné ? J'espère que t'es conscient que c'est moi qui l'ait retrouvé baignant dans son sang ! Si j'avais pas été là, tu ne l'aurais jamais revu ! T'es chanceux qu'elle te laisse l'approcher ! » Ben quoi ? Elle aurait pu lui mettre tout sur le dos et lui faire savoir que tout ce qui est arrivé c'est de sa faute. En gros c'est ce que je pense. Je lui en veut c'est vrai, mais rien ne pourra l'enlever de ma vie. C'est la frustration qui me fait agir de la sorte, mais bon après six à ruminer son départ j'ai le droit de lui dire qui a fais sa comme un gros con !
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mer 6 Mai - 0:57
It's a nightmare
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Tout se passe au ralentit. Les deux mâles, tout en muscles, et transpirant la haine, se rapprochent l’un de l’autre, ils sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Il suffirait seulement qu’un des deux se penche un peu plus vers l’autre pour se retrouver collé à son torse. « Hazel, c'est bon, t'occupe pas de ça... » mais je ne le regarde même pas. Je ne peux pas ne rien faire, rester en dehors de ça, les bras croisés sous ma poitrine en train de jouer avec mon chewing-gum tandis que les deux hommes se fracassent la gueule sous mon nez. Je sers les mâchoires, m’agrippe au bras de Max, mais celui-ci retire ma main de sa peau. Et je me retrouve sans support. Sans pilier. « Le hasard fait bien les choses ... ! » Je le supplie de s’arrêter mais il ne m’écoute pas, il m’envoie clairement chier en faisant comme si je ne disais rien et il fait un pas de plus dans la direction d’Ash, mais c’est ce dernier qui riposte le premier. « T'as encore envie de m'affronter ? Ça va soulager ta frustration ? Ouais j'ai déconné, mais tant que t'as pas entendu l'histoire, t'as pas le droit de me chercher comme ça... Et puis merde ! Tu parles d'explications mais qu'est-ce que tu fous aussi proche d'Hazel hein ? Putain, mec, pas toi ! Ha ben ouais... » Cette fois c’est la main d’Ash qui vient frapper l’épaule de Max. Les deux hommes fulminent. Plus rien n’existe autour d’eux mis à part la haine qu’ils éprouvent. « Ouais, la « trahison » d'un proche commun, ça crée des liens, j'espère que vous avez passé de bonnes looooongues heures à vous plaindre de ce « connard d'Ash » qu'a disparu sans rien dire. » Non. Il n’a pas supposé ça ? Si ? Ma bouche s’ouvre en grand, mes yeux s’agrandissent et je porte une main tremblante à ma bouche. « Non … » je souffle. Mais Max pète clairement un câble. Il me lance un regard plus que noir et je ne peux m’empêcher de faire un pas. La noirceur qui règne dans son regard me terrifie. Je voudrais à la fois intervenir et à la fois déguerpir de là. Max fait un nouveau pas en avant et attrape Ash par le col de son tee-shirt. Je pousse un petit cri et tente de m’avancer mais les paroles de Max me clouent sur place. « Tu crois que j'avais juste ça à faire baiser Haz'. Bordel tu m'prends pour un con ? J'ai pris le soin d'elle alors que toi t'es parti j'sais pas où à faire j'sais pas quoi. Question de reproche t'es mal placé. Si j'avais pas été là Ash elle serait probablement morte à l'heure qu'il est alors tes putains de reproches de baise torride le temps que t'étais pas là fourres-toi les où j'pense. » Les mots résonnent à mes oreilles. Je serais morte s’il n’avait pas été là. Souvent, j’aperçois cette lueur sombre qui plane sur son visage lorsqu’il me regarde. Je sais ce qu’il a vu. Du moins, il me l’a expliqué. Et on m’a encore dit à l’hôpital, lorsque je me suis réveillée, que je serais morte si mon ami n’était pas arrivé à temps. Il m’avait retrouvée inconsciente dans une immense marre de sang, il avait directement appelé l’ambulance et était resté près de moi tout le long. Je me souviens encore du moment où j’ai rouvert les yeux à l’hôpital. Je sortais d’opération, et il portant encore ces habits tâchés par mon sang. Mon corps fut parcouru d’un frisson et je baissais de nouveau la tête, empêchant les larmes qui menaçaient de couler. « J'comprends pas Ash, comment tu fais pour dormir le soir ! Pourquoi t'as toujours dis que Haz c'est la femme de ta vie.... Comment t'as fait pour l'abandonner ? J'espère que t'es conscient que c'est moi qui l'ai retrouvée baignant dans son sang ! Si j'avais pas été là, tu ne l'aurais jamais revue ! T'es chanceux qu'elle te laisse l'approcher ! » Je posais une main sur mon ventre, inconsciemment, là où un petit être avait un jour décidé d’élire domicile avant de me quitter brutalement. J’aurais pu être morte et enterrée à ce jour et seul Max semblait en avoir conscience. Mais je n’intervenais pas. De toute façon je devais les laisser parler, je ne devais pas « m’occuper de ça » et de toute évidence personne n’était prompt à m’écouter. C’était tellement douloureux de les voir s’affronter, là devant moi, tout ça à cause de moi au final. Tout ça parce que j’avais réussi à tenir le coup grâce à Max. Je tentais un léger coup d’œil en direction des deux hommes, mon regard fit plusieurs fois la navette entre Ash et Max. Ils faisaient à peu près la même taille, possédaient pratiquement la même carrure et s’ils se mettaient clairement à se taper dessus, ce serait un vrai bain de sang. Mais je ne permettrais pas ça.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mer 6 Mai - 22:35
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J'ai fait une erreur, oui, je suis parti. Ouais je suis un connard qui n'a pas donné de nouvelle. Mais c'est si difficile à penser de la part des deux personnes envers qui j'avais le plus confiance que j'aie eu de VRAIS problèmes, que je ne sois pas parti de gaieté de coeur, ça leur a jamais frôlé l'esprit que je venais de vivre les 6 pires mois de ma putain de vie ? La confiance tient à bien peu de chose, je sais que j'ai trompé Hazel, je sais que j'ai été déchiré une fois de trop. Mais Max, je pensais qu'il comprendrait. Un peu. Il savait que j'avais des problèmes, ils ont juste pris une dimension beaucoup trop dangereuses en une nuit seulement. J'aurais du alerter toute la ville pour être sûre, ça m'éviterait d'en prendre ainsi plein la gueule. Oui c'est légitime qu'ils m'en veuillent, et c'est également légitimes que je me défende. Après avoir appris ce qui s'était passé avec Hazel pendant mon absence, ma culpabilité avait également décuplé, mais comment j'aurais pu savoir, putain ?! Comment ? J'ai essayé de la rappeler avant de partir, j'ai frappé comme un malade à sa porte avant de devoir quitter la ville. La vie est une chienne, Max, et tu es le mieux placé pour le savoir. Tu devrais comprendre que tout n'arrive pas toujours au meilleur moment, et même si tu te sens trahis, j'espère qu'une part de toi a gardé cette confiance qui nous liait, que cette infime partie de toi puisse se demander : « sérieux, ça lui ressemble pas, pourquoi ? » On avait l'habitude de se confronter avant, mais c'était juste « pour rire ». On se battait sans grand sérieux. C'était juste pour se faire remarquer, et voir lequel aurait le contrôle. Nous avons déployé ce goût pour la bagarre ensemble, je sais comment tu t'y prends quand un connard te prend la tête. Je pensais pas qu'un jour ce connard serait moi, c'est tout.
J'ai jamais vu Max me regarder de cette manière, j'ai l'impression que les veines de sont front vont éclater, et que ses yeux vont sortir de ses orbites. Son rire sarcastique résonne de trop, et j'ai une étrange envie de dégueuler. Parce que cette réaction exacerbe la mienne, et j'ai encore moins envie de me défendre face à cela, et davantage d'attaquer. Je suis pas une fiotte qui se laissera marcher sur les pieds toute sa vie parce qu'il a fait une erreur. Hazel m'a vu au festival, elle sait à quel point je me hais. Je tente de penser à elle pour me calmer, mais c'est beaucoup trop dur, au contraire, cela renforce mon énervement, ma psychose et tout ce qui s'en suit. Je lui jette de petits regards, je voudrais avoir la force de la rassurer, de lui dire que tout ira bien. Mais tout n'ira pas bien. Je lui mentirai si je lui disais ça, je sais que je chamboule leurs vies à nouveau en arrivant comme ça. Quelle saloperie putain, je peux même pas rentrer chez moi. Je n'ai plus de chez moi, j'ai été putain de déraciné il y a six mois, et vous captez pas, ça, évidemment. Alors que je tente de calmer ma colère, elle s'attise davantage alors que Max me saisit par le col, je serre les dents, contracte les muscles de mon cou et mes sourcils se froncent. « Fais pas un truc que tu pourrais regretter, mec... » Mais il n'écoute pas, parle à en même temps que moi : « Tu crois que j'avais juste ça à faire baiser Haz'. Bordel tu m'prend pour un con ? J'ai pris le soin d'elle alors que toi t'es parti j'sais pas où à faire j'sais pas quoi. Question de reproche t'es mal placé. » Je sais que Hazel se sent mal à l'idée que je m'imagine quoique ce soit, mais j'ai du mal à croire qu'ils soient tous roses pour autant. Je mords l'intérieur de ma joue violemment en plantant un regard tout aussi noir dans celui de Max, je m'apprête à répondre mais il enchaîne : « Si j'avais pas été là Ash elle serait probablement morte à l'heure qu'il alors tes putains de reproches de baise torrides le temps que t'étais pas là fourres-toi les où j'pense. » Il me lâche et me repousse, je secoue la tête négativement en plissant le front légèrement.
« J'comprends pas Ash, comment tu fais pour dormir le soir ! Pourquoi t'as toujours dis que Haz c'est la femme de ta vie.... » Mon sang ne fait qu'un tour. « Comment t'as fais pour l'abandonné ? J'espère que t'es conscient que c'est moi qui l'ait retrouvé baignant dans son sang ! Si j'avais pas été là, tu ne l'aurais jamais revu ! T'es chanceux qu'elle te laisse l'approcher ! » Tendez moi une poubelle, que je dégueule dedans. C'est le mot de trop, mon poing se referme et je le lance brutalement dans son visage. « TA GUEULE, MERDE ! » Je suffoque, il fait tellement chaud d'un coup, j'ai sentis le poids de mon poing s'écraser dans sa mâchoire, et je fais un tour sur moi même pour me retenir de lui en lancer un deuxième mais la rage me bouscule, tout se floute autour de moi, je me retiens pour eux, parce que j'ai jamais voulu ça, j'ai jamais voulu en arriver là. J'inspire profondément et lâche en tentant de me contrôler : « Tu sais rien des nuits que j'ai passées, OK ? C'est pas parce que j'ai disparu sans rien dire que j'ai passé ces 6 putains de derniers moi à kiffer sur une plage avec des cocotiers avec une gonzesse à chaque putain de bras !! » J'implose ! « Hazel me l'a dit ! Merde ! Je sais ! Vas-y reproche moi sa tentative de suicide ! VAS-Y OSE ME REPROCHER LA MORT DE MON ENFANT ! » Je m'engueule moi-même, je me le suis reproché toute la nuit, j'ai pas su fermé l'oeil, je ne sais pas comment je suis censé surmonter ça, mais si j'avais pas passé cette putain de nuit à me crever, si j'avais pas asséché ce putain de coeur à la con, je serais encore en train de chialer comme pour rien maintenant. « T'auras jamais de mot assez fort pour que je me haïsse plus fort que je le fait maintenant ! J'AI PAS VOULU CA BORDEL ! » Et je regarde ma main où reste une trace du sang de Max. Putain. Je passe mes deux mains entre mes cheveux en inspirant profondément. « J'ai pas voulu... J'suis désolé, mec... Putain... » Je m'attends à un sacré retour de flamme, Max est comme ça, mais à vrai dire, garder ma gueule intacte, c'est vraiment la dernière chose qui me préoccupe, qu'il me défonce, je le mérite, ça nous fera du bien. A tous les deux. Je jette un coup d'oeil à Hazel et je ne sais même pas quoi lui dire, tout reste coincé, j'arrive même pas à me justifier, j'arrive même pas à expliquer.
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Ven 8 Mai - 4:48
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« Fais pas un truc que tu pourrais regretter, mec... » Je me suis dangereusement accroché au collet de son chandail de Ash. Je broie du noir à cet instant précis. Mon cœur palpite tellement je suis nerveux et en colère. « Y'a qu'une chose que je regrette Ash et c'est la seule et unique. » VU la haine que j'ai pour mon père, il devrait se souvenir que la seule chose que je regrette c'est de ne pas lui avoir fait sa fête. J'aurais au moins fait de la tôle pour quelques chose selon-moi et pas seulement pour agression. Je lui en veux vraiment d’être parti comme ça, sans avoir rien dit à personne. Je lui en veux parce que je me suis senti abandonné une fois de plus dans ma putain de vie. Depuis le temps qu’on se connait, il me semble que je celui que je considère comme mon frère devrait comprendre mon état d’âme. Il serait supposé savoir comment je suis et comment je peux me sentir. Le rejet fait partie de ma vie c’est vrai, mais je m’attendais pas à cela de sa part. Je me croyais assez important pour lui pour qu’il sache que j’étais capable de lui venir en aide. Notre lien n’est pas par le sang ni par l’amour, mais par notre amitié peu commune. ON se connait depuis qu’on est gosse et sérieusement, aucun autre gars ne pourrait remplacer Ash dans ma vie. Je l’ai toujours dis et d’ailleurs je le pense encore je l’aime comme mon frère. En plus Je lui en veux d’avoir fait du mal à Hazel, j’comprends pas comment il a pu l’abandonner alors qu’il disait sans cesse qu’elle est la femme de sa vie. On n’abandonne pas cette femme pour rien au monde et encore moins celle qui porte notre enfant. C’est peut-être drastique comme opinion mais en même temps, c’est vrai non ? Enfin, je n’entends plus rien et je ne vois plus rien. Je me suis convaincu depuis six mois que Ash avait vraiment été con d’être parti comme ça sans rien nous dire. Je me suis fais à l’idée et maintenant me voilà remplis de colère en train de lui dire ma façon de penser. J’sais qu’il est sur la défensive, qu’il doit s’expliquer mais je suis incapable de rester calme. Je lui en veux encore et encore. C’était écris dans le ciel que s’il se repointait le bout du nez j’allais lui péter un câble et que je n’allais pas y aller de main morte. En plus je n’allais pas rester là à faire comme si rien ne s’était passé. En fais je ne suis pas celui qui lui donnerai une petite tape dans le dos amicale et qui le regardera le sourire aux lèvres en disant bienvenue chez toi mon frère. Nah ! J’eux à peine le temps de reprendre mon souffle après que je lui ai balancé ces quatre vérités en pleine gueule que je sentis son poing cogner contre ma mâchoire. Mon visage fit un geste rapide vers la droite. Je restai saisi un instant puis revint dans ma position initiale. Je sens ma lèvre inférieure se gonfler et surtout du sang chaud longer mon menton. Je me mords la lèvre puis prend une grande respiration. Je m’étais retenu pour ne pas lui en foutre une en pleine gueule, je m’étais contenté d’attraper son collet et puis lui …. Non, non … Juste non. J’ai envie de répliquer, mais ce coup de poing me fait réaliser à quel point mon ami est en détresse. J’essuie ma lèvre puis m’allume une cigarette histoire de faire descendre la pression. J’ai perdu la voix. Je ne sais plus quoi lui dire, en fait je me dis juste qu’il est peut-être temps que j’arrête de rajouter de l’huile sur le feu que j’écoute ce qu’il a à dire. Je m’éloigne un peu histoire de lui laisser prendre son air. « Tu sais rien des nuits que j'ai passées, OK ? C'est pas parce que j'ai disparu sans rien dire que j'ai passé ces 6 putains de derniers moi à kiffer sur une plage avec des cocotiers avec une gonzesse à chaque putain de bras !! » Je fronce les sourcils puis j'écoute tout en tirant sur ma cigarette. Deux, trois bouffées puis elle était terminée. Je m'en pris une autre pis je l'allumais. « On connait tes antécédents Ash , comment tu veux qu'on pense autrement bordel ! De notre point de vu c'est carrément plausible ! » J'suis pas placé pour parler d'antécédents, au pire je suis pire que lui question fille. Sérieusement, pour le moment y'avait que ma cigarette pour faire descendre la pression, pas même Hazel pouvait me résonner. De toute façon depuis le début que je n'écoute pas ce qu'elle dit ... Désolé, pensais-je. Je passe ma langue sur ma lèvre puis crache sur le sol. Mes sourcils sont froncé et j'ai le regard dur.« Hazel me l'a dit ! Merde ! Je sais ! Vas-y reproche moi sa tentative de suicide ! VAS-Y OSE ME REPROCHER LA MORT DE MON ENFANT ! »Je pris une grande respiration. Ça n’a aucun sens tout ça. Personne n’aurait pu deviner et encore moins prévenir la fausse couche de Hazel. Donc lui reprocher la mort de cet enfant est insensé. Je le regarde et je sens mon regard s’adoucir. Je n'aurais pas voulu qu'il me reproche un tel acte, alors pour lui j'allais ne pas le faire. Je lui en veut pas assez pour l'achever avec seulement quelques paroles. Je l'aime comme on frère ce mec, j'veux pas qu'il disparaisse de ma vie à jamais. J'veux qu'il y fasse parti et pour toujours. Bordel, je suis peut-être allé fort avec ce que je lui ai dis. Mes paroles ont dépassées ma pensée. Je me sens mal du coup. Je me sens mal pour Ash du coup. J’aurais probablement pas aimé être à sa place. J’aurais aimé par contre qu’il me fasse part de ses inquiétudes, ses problèmes, il sait pourtant qu’il peut m’accorder sa confiance. LENOX T’ES QU’UN GROS CON. Fermes ta gueule la prochaine fois et écoute ce que ton pote a à te dire. Je jette ma cigarette un peu plus loin puis jette un œil vers Hazel puis Ash. C’est la merde… la grosse bouse. J’sais pas me taire quand c’est le moment, je rumine sans cesse et un jour ca explose comme ça. Je fais du tords au gens c’est vrai et sans que cela paraisse ça me tue à petit feu à l’intérieur de moi. Je ne suis pas un émotif démonstratif, mais pour je le suis pour ceux qui me tiennent à cœur. Soit Ash et Hazel, ce sont les deux personnes qui occupent les places les plus importantes dans ma vie. La preuve si je n’aurais pas tenu à Haz’ j’serais pas resté là à l’aider et lui remonter le moral chaque jour de cette putain de vie … Cette chienne de vie. En plus si j’avais su pour Ash j’aurais tout fais pour lui. Je me serais mis les deux pieds dans la merde pour lui. J’aurais au pire donné mon âme… mon corps, mon esprit, ma vie pour lui ! « T'auras jamais de mot assez fort pour que je me haïsse plus fort que je le fait maintenant ! J'AI PAS VOULU CA BORDEL ! J'ai pas voulu... J'suis désolé, mec... Putain... » Je sens ses excuses sincères, mais je suis carrément impuissant. Comment j’dois réagir face à tout ça ? Comment je dois le prendre ?J’ai envie de lui en coller une juste parce qu’il m’a défait la gueule. Quoi que je l’ai mérité, mais en même temps j’ai envie de le serrer dans bras et lui faire savoir que je suis là pour lui. Hé oh, je suis pas gay, je veux seulement lui faire comprendre que même si j’déteste le fait qu’il soit partie, je suis là pour lui. Je ne pardonne pas ses fautes, ça forcément il s’en doute. La rancune fait partie de ma vie, je me souviens de tout et ne pardonne jamais, je fais seulement abstraction du passé. Ayant jeté ma cigarette un peu plus loin, je m’approche de lui. Je regarde ses mains tachées de mon sang puis hausse les épaules. C’est rien ça, juste une égratignure. Je le regarde prend son visage entre mes mains et je fixe ses yeux en faisant une pression sur ses tempes. Je le regarde et dit sur un ton ferme : « Mais putain à quoi t’as pensé ! Qu’est-ce que t’as fais ! » Je suis en train de le faire disjoncté je le sais, maintenant faut que je la ramène à la raison. Hazel est là en plus déjà dépassé par ses émotions, j’aime autant ne pas en faire un plus gros drame. Je ne sais pas encore ce qui c’est passé, ni ce qu’il a fait mais je sens que ça le ronge sérieusement de l’intérieur, que les remords sont bien présent et que je suis vraiment le pire des copains de lui remettre ces gaffes sous le nez. Je lâche son visage, puis le serre dans mes bras. Non je ne suis pas plus gay, je le considère comme mon frère et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour tenter de la rassurer du mieux que je pouvais. J’aurais une bonne discussion avec Ash un peu plus tard, d’homme à homme, pour le moment… on calme la tempête. « T’excuses pas Mec. » Ça fait douteux cette accolade … mais je sens son corps se détendre malgré tout. La pression relâche probablement, alors que moi je me sens nerveux et carrément idiot d’avoir dit des trucs aussi horrible.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Ven 8 Mai - 13:57
It's a nightmare
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Tout ça est beaucoup trop pour moi. Et je suis là, témoin de cette scène que je n’aurais jamais imaginé voir un jour. Les mots que crache Ash sont si violents que mon estomac se tord. Max est furieux et hurle des mots tout aussi atroces. Lorsqu’il parle de mon corps inerte retrouvé dans une flaque de sang je vois Ash se crisper. Son visage se tord de douleur et de dégoût et soudain son poing percute le visage de son meilleur ami. « TA GUEULE, MERDE ! » C’est un hurlement de désespoir. Le bruit que fais le poing d’Ash s’écrasant contre le visage de Max fait un bruit qui m’arrache un haut le cœur. Je porte la main à ma bouche tandis que la tête de Max est de côté. Son corps est tendu mais il redresse la tête doucement et ce n’est qu’à ce moment-là que je vois le sens de sa lèvre couler sur son menton, traçant un sillon rougeâtre sur sa peau. Je ne sais plus quoi faire. Je suis tétanisée devant la tournure que prend cette « conversation », cette soirée tout simplement. Ash se détourne de Max, fait un tour sur lui-même comme pour se calmer, comme pour s’empêcher de défoncer la tronche de son meilleur ami. Et je suis spectatrice de tout ça, et je sais que ce n’est pas anodin, que ça ne ressemble en rien à toutes ces fois où ils se sont foutu sur la gueule pour déconner, non ça n’y ressemble pas car ici les sentiments sont réels, les paroles sont vraies et les coups ne sont pas retenus. Leurs visages traduisent leur tristesse, leur haine et toutes ces émotions douloureuses qui se bousculent en eux. Je sens les larmes mouiller la main qui cache ma bouche, qui retient mes hurlements. « Tu sais rien des nuits que j'ai passées, OK ? C'est pas parce que j'ai disparu sans rien dire que j'ai passé ces 6 putains de derniers moi à kiffer sur une plage avec des cocotiers avec une gonzesse à chaque putain de bras !! » Ash explose, s’éparpille en milliards de petits morceaux. Il hurle et je sens que son souffle s’épuise. Il hurle si fort que sa voix s’éraille. Ses cris sont si emplis de sa peine qu’il en réveillerait les morts et les ferait pleurer avec lui. « On connait tes antécédents Ash , comment tu veux qu'on pense autrement bordel ! De notre point de vu c'est carrément plausible ! » Et malgré ses antécédents, j’avais confiance en lui, je pensais que jamais il ne serait capable de me faire ça. Je gémis doucement contre ma main, tandis que l’autre est toujours plaquée contre mon bas ventre, là où aurait dû grandir mon bébé. « Hazel me l'a dit ! Merde ! Je sais ! Vas-y reproche moi sa tentative de suicide ! VAS-Y OSE ME REPROCHER LA MORT DE MON ENFANT ! » Mes jambes flageolent tandis que dans mon ventre, tout se tortille, tout se brouille, tout n’est que douleur et souffrance. Cette fois c’est un hoquet de douleur qui sort de ma bouche tandis que les larmes me brouillent la vue. Son enfant. Cette idée me fait tellement mal. Et tout ça est de ma faute. Cette perte est de ma faute. « T'auras jamais de mot assez fort pour que je me haïsse plus fort que je le fait maintenant ! J'AI PAS VOULU CA BORDEL ! » Les mots sont violents, sont des lames que l’on me plante dans le corps. Mes jambes ne me portent plus, je n’ai plus de forces et je tombe doucement à genoux et me recroqueville sur moi-même pour me laisser aller. Je ne cherche plus à retenir les larmes. C’est trop dur. C’est trop douloureux.
Je n’ose même pas relever la tête pour les regarder. Mais visiblement la souffrance d’Ash était trop évidente pour que Max s’en prenne à lui et riposte. Ce n’est qu’en entendant la voix de Max, calme et posée, que je les regarde. « Mais putain à quoi t’as pensé ! Qu’est-ce que t’as fait ! » Je ne comprends pas ce que je vois. La tête d’Ash est emprisonnée entre les mains de Max qui plonge ses yeux dans le vert de ceux d’Ash. Puis enfin Max serre Ash dans ses bras. Mes larmes cessent de couler. Et tout ce que je vois, là tout de suite, ce sont deux frères, soudés et unis. Je tente de me relever doucement, faisant abstraction de la douleur qu’ont causés les petits cailloux fichés dans mes genoux. Je retiens de justesse un cri en me redressant. La douleur dans mon ventre n’a pas disparue. Je baisse les yeux et croit voir des filets de sang couler le long de mes cuisses. Je secoue doucement la tête. Je sais que c’est faux. J’ai déjà fait une fausse couche mais souvent, cette douleur apparait et je vois tout ce sang s’écouler de moi. Mon psychologue m’a dit que ça arriverait souvent, tant que je n’aurais pas fait le deuil de ma vie passée, de ce bébé … On appelle ça les douleurs fantômes. Je m’y suis habituée. Mais mon cerveau ne veut toujours pas faire la différence entre la douleur réelle et les hallucinations. Je fixe toujours les deux hommes en face de moi et me mords l’intérieur de la joue tout en essuyant mon visage.
Alors que j’esquisse un geste dans leur direction, la porte s’ouvre à la volée et mon bosse sort. Iil se rapproche de moi et m’hurle : Héé Hazel, tu crois que je te paie à rien foutre ? Si t'as envie de te faire prendre par ces deux gars t'attends la fin de ton service pigé ? Ça fait déjà 30mn que t'es dehors, tu feras la fermeture ! » Je rive mon regard au sien et acquiesce. Je ne peux rien faire de plus de toute façon. Il se détourne sans un regard aux deux hommes et s’arrête. Tourne la tête vers moi et me lance avec dédain : « Ah et au fait, tous les pourboires que tu as eu avant de te barrer comme une sale putain, je les veux. Ca paiera ta demi-heure d’absence. Alors bouge ton joli p’tit cul de revenir en salle ou c’est à moi qu’t’aura à faire. » J’avale difficilement ma salive, je sais ce qu’il veut dire quand il part d’avoir à faire à lui. Espèce de gros connard. je ne peux m’empêcher de penser, mais je ne dis rien. Alors qu’il arrive à la porte, il me crie : « Et redonne toi un coup de peinture sur la tronche, tu ressembles à rien… Les clients viennent pour mater des jolis p’tits lots je te rappelle. » Je me mords la langue et attends qu’il rentre pour dire aux garçons, d’une voix fatiguée et éraillée par les pleurs : « Je dois retourner travailler. » Puis j’ose un regard dans leur direction : « Vous pouvez peut-être … rentrer et vous installer à une table pour … pour discuter ?! » J’hausse les épaules et me détourne. Je cours presque jusqu’à la porte de service. Une fois à l’intérieur je me dirige directement vers les vestiaires pour me passer un coup d’eau sur le visage et me remettre un peu de maquillage. Je tremble encore tellement. Vont-ils m’écouter ?
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Ven 8 Mai - 23:17
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J'voudrais juste une chose en cet instant. Juste une seule. J'voudrais que Max me défasse la gueule, qu'il bousille tout mon visage, que je finisse peut-être même dans le coma et que ces putains de voix dans ma tête se dissipent un peu. Parce que Max et Hazel ne sont pas les seuls, j'ai détruis une part de leur vie, j'ai ébréché leurs confiances déjà bien atteintes à toutes les deux. On est juste trois gosses, trois gosses qui en ont vu trop, trop tôt. Alors on a du mal avec les relations, on a tellement de mal à faire confiance, à s'abandonner vraiment totalement. Alors quand l'un de nous trahis la confiance de l'autre, et bien c'est tout un univers qui s'écroule. On aurait pas pensé que ça viendrait de l'intérieur comme ça, évidemment, on est trop protégés contre l'extérieur. Ca ne pouvait venir que de l'intérieur . Pourtant Max et Hazel ont vécu des trucs mille fois plus horribles que moi, et pourtant c'est de moi qu'est venue la faille. Malgré ce pétage de plomb qui grille tout mon cerveau, je suis dans le fond rassuré qu'ils aient été là l'un pour l'autre. Se soutenant face à l'épreuve. J'savais que s'ils avaient su la merde dans laquelle j'étais, ils se seraient trempés dedans jusqu'au cou pour moi. Mais je ne voulais pas. Ca fonctionnait plus ou moins bien pour eux, ils étaient sur le chemin de la guérison, et en croyant que je leur faisais plus de bien que de mal en ne leur disant rien, on dirait bien que j'ai fait tout le contraire. J'ai complètement foiré mon coup, j'ai agi dans l'urgence, sans réfléchir, ne voulant pas les impliquer et voilà où cela nous a tous menés. J'vois Max qui pète un plomb, Hazel qui pleure toutes les larmes de son corps, et bon dieu que toutes ces visions me font du mal, j'imagine du sang, beaucoup de sang, trop de sang, et Max, le héros de la situation. Comment j'peux me ramener ainsi et lui faire des reproches alors qu'il a sauvé une vie. Et là je viens de lui abattre mon poing en pleine gueule, ça a été si fort, si brutal, si soudain que même les articulations de mes doigts en souffrent. Je ne le sens quasi pas, la colère, la rage, la détresse anesthésie toute la douleur physique, je suis beaucoup trop submergé par la douleur mentale. Dans ma tête, tout se chamboule, tout se détruit, et j'ai encore l'impression qu'un tymphon interne est là pour tout ravager sur son passage. Mes yeux exhorbités doivent le dire : je ne sais pas ce que je fous, ce que je dois faire, pourquoi je fais ça. Juste la douleur lancinante qui traverse tout. J'ai frappé mon frère, et l'amour de ma vie pleure encore. Je voudrais ne plus jamais être l'instigateur de ses larmes, mais on croirait que je suis le seul capable de la faire autant pleurer. J'ai l'impression d'être en plein mauvais trip, c'est fou ce que peut faire la colère. Je voudrais aider Hazel à se relever mais j'ai l'impression que le moindre de mes contacts la déchire de l'intérieur. Un sanglot se meure dans ma gorge mais aucune larme ne sort, juste un son rauque qui traverse ma gorge alors que mon visage se déforme. Mais contre toute attente, Max s'approche, j'attends le coup mais ses yeux ne traduisent plus la même rage, il prend mon visage entre ses mains et mon souffle est saccadé parce que ce contact me rassure. Pas parce que je suis gay, bordel, ça me dégouterait, mais Max c'est mon frère, mon putain de frère, y a que eux deux pour savoir me calmer dans les pires moments, c'est un des pires moments. Sa pression ferme sur mon visage me force à le regarder dans les yeux, il faisait ça aussi quand j'en avais trop pris, et que j'étais dans un mauvais trip. « Mais putain à quoi t’as pensé ! Qu’est-ce que t’as fais ! » Sa fermeté me ramène un peu à la raison, je souffle profondément pour me calmer, ne réponds pas parce que je sais que ce n'était pas une vraie question, il n'attend pas de réponse maintenant. Il l'a vue, il l'a vue la destruction en moi. Il me serre dans ses bras et cette étreinte tellement fraternelle me rassure tellement. J'ai été un con, et il ne me pardonne pas, j'en ai bien conscience, mais son attachement est toujours là, il peut pas lutter, tout comme moi. Même si j'oppose d'abord une légère résistance à son étreinte, je fini par m'approcher et m'accrocher comme un gosse à son t-shirt, dans son dos, cognant doucement ma tête contre son épaule. Il maîtrise ma colère, il l'avale, il la prend sur lui, je tape faiblement de mes poings serrés son dos, fermant les yeux avec violence le temps de me reprendre. « T’excuses pas Mec. »
J'm'écarte de lui quand ma colère s'est un peu calmée et je lui lance un regard appuyé comme pour le remercier. Il sait. Il sait ce qui m'a traversé, je frotte mon front de la paume de ma main et arrête mon geste sur ma tempe, soupirant une dernière fois profondément. Je sais plus quoi dire, mais je frappe légèrement l'épaule de Max et lui fais un faible sourire sans joie. Je souffle : « J't'expliquerais. »
Je tourne la tête vers Hazel, voulant m'approcher pour l'aider à se relever, mais trop tard, elle est déjà debout. Je m'en veux de lui avoir fait peur, je m'en veux pour plein de chose, mais je remets à peine mes neurones en place, la colère est toujours fichée en moi, mais je dois la surmonter, ils sont là, tout va bien, c'est le principal. Soudain la porte du bar s'ouvre, me rappelant qu'on est devant le lieu de travail d'Hazel, j'espère que je ne vais pas lui apporter de nouveaux problèmes, mais c'est trop tard, un mec que je devine être son boss sort du bar pour l'engueuler. « Héé Hazel, tu crois que je te paie à rien foutre ? Si t'as envie de te faire prendre par ces deux gars t'attends la fin de ton service pigé ? Ça fait déjà 30mn que t'es dehors, tu feras la fermeture ! » Je fais la navette entre lui et Hazel qui acquiesce gentiment, tandis que trop surpris, je ne fais que hausser les sourcils. Non, non, calme toi, plus de coup de sang, t'en as déjà assez fait, mec. « Ah et au fait, tous les pourboires que tu as eu avant de te barrer comme une sale putain, je les veux. Ca paiera ta demi-heure d’absence. Alors bouge ton joli p’tit cul de revenir en salle ou c’est à moi qu’t’aura à faire. » Mes dents se contractent, et après une brève analyse des vêtements d'Haz, de l'enseigne du bar, et des mots du connard qui se présente devant nous avec tout le dédain du monde, je comprends enfin dans quelle galère Hazel s'est fourrée. « Et redonne toi un coup de peinture sur la tronche, tu ressembles à rien… Les clients viennent pour mater des jolis p’tits lots je te rappelle. » Je le vois partir mais mon sang bouillonne encore intérieurement : « C'est qui cette grosse enflure ? » Je souffle pour moi, vaut mieux que je parle, que je l'insulte, que je craque à le tabasser. Je sens que Max est aussi malade que moi de l'entendre s'en prendre ainsi à Hazel, mais moi j'ai rien à lui dire, c'est sans doute en partie cause de moi qu'elle est tombée aussi bas. « Je dois retourner travailler. » Le regarde que me lance Hazel me rend triste, et le son de sa voix me déchire le coeur. « Vous pouvez peut-être … rentrer et vous installer à une table pour … pour discuter ?! » J'acquiesce mais elle a déjà tourné les talons et rentre pas l'entrée de service. Je regarde Max et m'éclarcit la gorge en toussotant faiblement : « Désolée... Pour le coup... J'ai tenté de changer plein de trucs mais je suis toujours aussi impulsif. J'vais t'offrir un verre pour me faire pardonner. » C'est comme ça qu'on fonctionnait toujours à l'époque. Et puis, je ne me sens pas prêt de partir maintenant, Max doit le savoir mais j'aimerais garder un oeil sur Hazel le temps qu'elle bosse, je le sens vraiment pas de la savoir travailler dans un endroit pareil. J'arrive pas à croire tout ce qui s'est passé sur si peu de temps, et en même temps je sens encore mes membres qui tremblent, ce n'est pas comme si tout avait disparu d'une seconde à l'autre, je me suis juste accroché à la bouée que Max m'a tendue. Je me dirige vers la porte du bar sans oser croiser son regard, sans même attendre sa réponse.
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mar 12 Mai - 13:54
It's a nightmare out of this world
Mes mains sont collées au visage d’Ash et j’espère qu’il reviendra parmi nous rapidement. Je tente de l’apaiser du mieux que je peux mais s’il a perdu la carte, je ne suis pas certain de pouvoir faire plus que je ne le fais là . Je le regarde dans les yeux histoire de lui faire savoir que je suis là et que ma colère c’est presque dissipé. Je lui en veux encore, mais son état me fait peur oubliant un peu plus chaque seconde que mon sang bouillonne avec son retour. Je le regarde prenant une grande respiration avec lui et tente de l'aider du mieux que je peu au lieu de l’achever. Pour personne, pour rien au monde j’aurais fais un truc pareil. Sauf pour Asbjorn et Hazel. Ils sont pour moi, une partie de ma vie, de mon corps. Rien ne pourra défaire une relation comme la notre. En plus rien explique ce qui nous lie, mais j’ai pour mon dire que de la famille ça reste de la famille même si ça ne se passe pas dans le sang. Après avoir déposé mes mains sur son visage, je pris Ash dans mes bas, lui faisant une étreinte. Je me doute qu’il ait du passer par quelques chose de difficile, mais je ne peux m’empêcher de penser à pourquoi il n’a pas osé nous le dire, du moins me le dire à moi. Il le sait que j’aurais donné ma vie pour lui s’il l’aurait fallu, alors pourquoi ? « J't'expliquerais. » Me dit-il finalement en me donnant un petit coup sur l’épaule. Je souris bêtement et j’ajoutai : « En temps et lieu mec ! » Je l’accrochai au coup comme un gamin puis lui chiffonnai les cheveux. Petit geste amical, mais un peu déplaisant j’en conviens. Je ne peux pas le cacher, bien que j’ai un peu de rancœur contre lui, je me suis tout de même ennuyer de sa présence. Comment lui que je considère comme mon frère a disparu ainsi. J’ai hâte d’entendre ce qu’il a me dire. J’ai hâte de pouvoir un peu le sermonner, bien qu’Il eut droit à ma colère y’a quelques minutes.Je regarde Hazel et Ash un bref instant. Ash la regarde toujours avec cette tendresse. Ça me surprend à chaque fois, mais je le sens impuissant face à elle, face à la situation. Il s'en veut et ça se sent. Je désolé pour lui qu'il ai à recoller les pots cassés, mais en même temps non. On doit souvent payer des nos erreurs, alors pourquoi ce ne serait pas Hazel qui le ferait payer. Dans le sens où c'est à elle qu'il a fait le plus de mal. Enfin, je m'allume une cigarette histoire de m'aider à me détendre. Je suis stressé parce que je ne sais pas où cette histoire s'en va bien que j'ai réussis à calme Ash. Enfin je remarque que la porte du bar s’ouvre. J'hausse les sourcils en tirant sur ma cigarette et expire comme si la gravité de la situation augmentai. Bon c’est qui encore qui vient nous déranger dans notre discution surpris-je à penser. Y’a besoin d’attacher sa tuque ou je lui saute carrément à la gorge. J’attend un instant puis j’écoute, les poings serrés et les lèvres pincées sur ma cigarette. « Héé Hazel, tu crois que je te paie à rien foutre ? Si t'as envie de te faire prendre par ces deux gars t'attends la fin de ton service pigé ? Ça fait déjà 30mn que t'es dehors, tu feras la fermeture ! » J’arque un sourcil puis je me sens bouillonner de l’intérieur. Sa y est mon sang est retourner en mode ébullition. Je peux comprendre que son patron ne soit pas content de la voir traîner dehors, mais y’a une façon de parler au gens et ce n’est certainement pas cette façon. On ne s'adresse pas à quelqu'un comme si c'était un déchet, employé ou pas ... Non juste non. J'comprends pas comment cela se fait d'ailleurs que Ash ne bronche pas. Mes yeux se détournèrent, mais je vis ses poings aussi serrés que les miens. On n'a entendu et compris la même chose. Ce gros connard. « Ah et au fait, tous les pourboires que tu as eu avant de te barrer comme une sale putain, je les veux. Ca paiera ta demi-heure d’absence. Alors bouge ton joli p’tit cul de revenir en salle ou c’est à moi qu’t’aura à faire. » Quoi ? C’est quoi ces conneries ? J’ai l’œil qui saute, ça vient de tilter dans ma tête et sérieusement j’ai vraiment envie d’ouvrir la porte et lui écraser le visage contre le béton de la rue. J’le verrais bien lui se trémousser derrière un bar à vendre de l’alcool devant des bâtards. Sérieux, Hazel ne mérite pas ça, peut-être devrais-je lui donner une leçon ? Hé oh ! Du calme Lenox, à quoi ça te servirait ? Un patron c’est là pour faire chier, pas pour qu’on le tabasse. Penses-y deux secondes, sans boulot comment tu veux qu'elle paie son loyer. Comment elle fait pour subvenir à ses besoin ? « Et redonne toi un coup de peinture sur la tronche, tu ressembles à rien… Les clients viennent pour mater des jolis p’tits lots je te rappelle. » J'crois qu'à cet instant présent, les fils dans mon cerveau se sont touchés. J'ai avancé d'un pas ou deux direction la porte du bar. Heureusement, elle s'est rapidement refermé et ce gros connard à disparut. Je le déteste ! Mes poings serrés, j'essaie de me détendre alors que son visage a disparut. Je tire sur ma cigarette puis une fois terminée je la jette plus loin sur le trottoir. « C'est qui cette grosse enflure ? » J'hausse les épaules puis donne une petite tape dans le dos de mon amis, mon frère. « Un gros connard qui se pense meilleur que les autres. » Dis-je en souriant. C'est clair que j'allais l'avoir à l'oeil toute la soirée. Il était mieux de ne pas embêter Hazel c'est clair que je lui défonce la tronche. « Je dois retourner travailler. Vous pouvez peut-être … rentrer et vous installer à une table pour … pour discuter ?! »J'acquiesse puis me retourne vers Ash. « Désolée... Pour le coup... J'ai tenté de changer plein de trucs mais je suis toujours aussi impulsif. J'vais t'offrir un verre pour me faire pardonner. » Je me touche la lèvre puis me met à rire. « T'en fais pas pour ça guérira en moins de deux, par contre j'dis pas non pour ce verre avant que je ne change d'avis et que je t'en colle une à mon tour. » Je ne me pose même pas de question et je le suis à l'intérieur. Je me tire une chaise à la table qu'il a choisi puis m'assoie un peu écrasé sur la chaise. Je n'ai pas perdu mes bonnes manies, mais ce soir m'asseoir droit et bien paraître alors que j'ai la lèvre en sang c'est le dernier de mes soucis. Je regarde un peu partout autour de nous, ça commencé à bouger dans le bar. Y'a un peu plus de monde que je ne l'aurais cru et l'ambiance est bonne. Par contre je compte avoir cette discussion avec Ash. Je ne vais pas en rester là et il s'en doute surement. Je sirote donc un peu ma bière puis j'appuie mes coudes sur la table. « Alors tu me racontes comment ça se fait que t'as disparut durant des mois. » Je ne mâches pas mes mots c'est vrai, mais une discussion d'homme à homme c'est peu délicat. On ne parlera pas d'ongle cassé, ni de cheveux, encore moins de vêtements... ON va se dire les vraies affaire et après ce sera de l'histoire ancienne, ou presque parce que dans mon cas, je n'oublis jamais. Lenox tu fais chier avec tes principes à la con. J'sais en plus même si je dis avoir passé à autre chose, je sortirai les vieilles histoires au mauvais moment. Je suis comme ça.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Mar 19 Mai - 12:35
It's a nightmare
“out of this world”
Travailler dans cet endroit ne m’avait pas plu au début, mais fallait dire qu’à l’époque rien ne me plaisait, j’étais en pleine dépression et tout ce que je voulais c’était être avec Max car seul lui savait me faire sourire et était passé maître dans l’art de me changer les idées. Puis peu à peu j’avais compris que travailler ici m’aidait. Tout d’abord parce que je m’étais fait de super collègues, avec qui je m’entendais bien et qui me permettait de sortir de mes idées noires, puis aussi parce que je voyais du monde, tous les jours. La musique, forte, me permettait également de me remettre dans le bain, de bouger un peu et de me dire que tout n’était pas si sombre.
Il faut que je me bouge, les minutes passent et je perds un peu de plus d’argent à chaque fois. Ce n’est déjà pas bien bon que le boss soit venu me chercher et tous les pourboires que j’ai réussi à avoir avant que tout ne parte en cacahuète sont partis en fumée. Je change rapidement de short – la boue est incrustée dans celui que je portais – et nettoie rapidement mes genoux salis. Mon reflet me fait sursauter. Je ne ressemble à rien. J’ai les yeux bouffis, des cernes aussi noires que le charbon, mon maquillage a à moitié disparu et mon mascara a tracé de long sillon grisâtres sur mes joues. Je me démaquille rapidement et prends ma trousse à maquillage dans mon sac, heureusement que j’ai la bonne idée de toujours l’avoir sur moi-même si je ne suis pas le genre de fille qui se repomponne toutes les vingt minutes.
Lorsque je sors des vestiaires, je suis de nouveau présentable. Les cernes sont camouflées par le fond de teint et l’anti-cerne, mes yeux bleus sont remis en valeur mon mascara volumateur, mes cheveux sont brossés et tombent en vagues délicates sur mes épaules et sur ma poitrine. Poitrine rehaussée, short propre qui dévoile mes jambes. Il faut que j’affiche ce sourire séducteur, ce sourire qu’ont les filles qui se sentent bien dans leur peau, à qui tout réussi, pour qui tout va bien. Mais ce n’est pas le cas. Tout ne va pas bien. Tout est de nouveau mis sens dessus dessous. Ash est de retour.
La musique est toujours aussi forte et me permet d’oublier un peu mes pensées. Je passe près du bar et mon ami barman me tend un verre rempli d’un liquide ambré. Il sait. Il sait que quelque chose c’est passé. Il les a vus. Là, assis face à face à une table dans mon secteur. Je me saisis du verre et boit une longue gorgée, comme le fond les « vrais mecs ». Ma manière de boire a toujours surpris les gens de mon entourage, ceux qui ne me connaissaient pas. J’étais une fêtarde avant. Sans boire comme un trou, j’ai toujours bu « comme un homme ». De longue rasade, vidant la moitié de ma bière en une gorgée mais ce n’est pas pour autant que je finis toujours la tête au-dessus des toilettes. Bien au contraire, je connais mes limites. Le barman me sourit et reprend mon verre avant d’en faire glisser deux autres dans ma direction, ainsi que trois bières, une vodka et un cocktail orange. Les deux verres identiques à celui que je viens de boire sont pour les deux hommes de ma vie. Je me saisis d’un plateau et pose les consos’ dessus avant de faire un clin d’œil à mon collègue et de me détourner du bar pour aller servir les clients.
Je m’empêche de jeter un coup d’œil aux deux mâles qui se tapaient dessus cinq minutes auparavant. J’ai besoin de souffler quelques secondes, alors je vais d’abord servir mes tables. On a remarqué mon absence car beaucoup me demandent où j’étais passée, si tout allait bien, et bien d’autres remarques scabreuses. Je leurs souris avant de partir en direction de la table des deux. Sans un regard je pose un verre devant chacun d’eux. « Whisky, ça vous va ? » dis-je d’une petite voix. « Allez ma fille, affronte les choses bordel. » Mais je n’ai pas envie de voir l’air sombre et brisé d’Ash, je n’ai pas envie de voir le visage tuméfié de Max. Mais je ne suis pas une pauvre fille qui subit la vie, qui n’osent plus bouger, plus rien faire car elle est au bord du gouffre. Alors j’affiche ce sourire qui fait croire que tout va bien, que je rayonne de bonheur : « Vous voulez manger quelque chose ? » Faire comme si de rien n’était. Ce n’est peut-être pas la bonne solution. Non, je le sais, ce n’est absolument pas la bonne marche à suivre, mais pour l’instant c’est ce qui me permet de tenir debout. « Hé bébé, une tournée stepait ! » Un client braille derrière moi, je lui fais signe que j’ai compris mais j’attends la réponse d’Ash et Max.
Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Ven 29 Mai - 22:21
it's a nightmare out of this world
Je vois toujours la sale gueule du boss d'Hazel qui clignote dans ma tête, comme un objet pris pour cible par ma prochaine crise de nerfs passagère. J'ai toujours été ainsi, à répondre à l'impulsive quand quelqu'un « parlait mal à ma copine », ce n'avait pas été rare que Hazel tente de s'intercaler pour m'empêcher d'écraser mon poing dans la gueule d'un mec qui l'avait juste mal regardée, alors que j'avais bu un verre de trop. Malgré notre bonheur constant selon les gens qui nous voyaient nous afficher, notre couple avait ses faiblesses, et celles ci résidaient en mon alcoolisme, mon addiction à la drogue, mon impulsivité et ma violence. J'étais la faiblesse de ce couple. Et bien que des mois ont passé, on ne change pas si facilement de grosses habitudes. J'ai lutté, pourtant, je me suis mis en désintox pour revenir meilleur, pour revenir en vaillant la peine. Pourtant première chose que je fais en voyant mon meilleur ami, c'est lui abattre une droite dans les dents. Sympa les retrouvailles. J'voulais me contrôler, jvoulais vraiment me retenir. D'autant que celui qui a accumulé tant de colère ce n'est pas moi mais bien Max. Il doit avoir rêvé de me donner une belle dérouillées, et plutôt deux fois qu'une il a du espérer mon retour avec le poing serré en guise d'accueil, pour avoir laissé Hazel, les avoir laissé tous les deux. Je suis surpris qu'il n'ait rien fait, je suis surpris qu'il calme le jeu. C'est pourquoi je dois essayer d'oublier comment ce mec a parlé à Hazel, c'est pourquoi je dois lutter contre ce sang bouillant qui parcoure encore mes veines. « T'en fais pas pour ça guérira en moins de deux, par contre j'dis pas non pour ce verre avant que je ne change d'avis et que je t'en colle une à mon tour. » Ca me fait du bien de retrouver Max, de retrouver quelqu'un qui me connaît, quelqu'un d'aussi proche. Je sais très bien qu'il comprendra pourquoi je suis parti, mais je sais qu'il aura plus de mal à comprendre pourquoi je ne lui en ai pas parlé. Je ne voulais pas qu'ils se mouillent jusqu'au cou pour moi, et le problème c'est qu'ils me sont tellement proches que dès que je leur aurais parlé de mes problèmes, ils auraient d'office été mouillés jusqu'au cou parce qu'on a toujours fonctionné ainsi tous les trois : ta merde c'est la mienne, j'y trempe à mort où j'y trempe pas du tout. J'ai préféré ne pas les impliquer.
On s'est assis à une table et Max a récupéré la bière qu'il avait sans doute laissée. Elle doit être plate maintenant, c'est malin, comment tu peux boire ça... Je regarde autour de nous, cherchant sans doute plus après Hazel qu'autre-chose, mais elle n'est pas encore revenue, bien sûr, j'imagine qu'elle doit se pomponner pour être la serveuse sexy qu'on attend d'elle, sans doute. J'ai la chair de poule tellement cette idée me débecte, je me sens comme le gros porc qui l'a forcée à faire ça de sa vie pour s'en sortir. « Alors tu me racontes comment ça se fait que t'as disparut durant des mois. » J'appuie les coudes sur la table en frottant ma main dans mon autre, tournant la tête vers Max qui n'a sans doute pas arrêté de me fixer. J'ai pas l'habitude d'avoir du mal à causer avec lui, mais là c'est comme si tout était trop dur à raconter. Pourtant j'peux plus y échapper, la soirée va être longue mais y a plus le choix maintenant. « Tu sais que je devais une somme d'argent à Tony. J'voulais pas tremper là-dedans, tu sais que c'est pas mon truc, mais je me suis retrouvé dans un plan foireux, je me suis retrouvé intermédiaire dans un échange de came, ça a foiré et j'lui devais beaucoup plus que ce que j'ai osé te dire. Le mec à qui je devais rendre ça m'a fait faux bond, et comme j'étais entre les deux... » J'regarde mes mains, elles sont moites à force que je les frotte de manière insistantes, je me penche en arrière, m'appuyant au dossier de la chaise en soupirant, chopant un des cartons sous-verre sur le petit présentoir, me mettant à jouer avec en le passant entre mes doigts nerveusement. Je m'apprête à rouvrir la bouche pour continuer mais deux verres de whisky se posent face à nous. « Whisky, ça vous va ? » Je lève les yeux vers Hazel, elle a bien fait ça, on ne remarque qu'à peine le fait qu'elle pleurait dehors il y a encore 5 minutes. La voir me fait toujours le même effet, cet sentiment entre l'immense culpabilité et l'amour qui me rend malade à en avoir envie de tout retourner. Même si elle a maigri et que son regard est usé, elle est toujours aussi belle. J'ai mal au coeur en repensant à ce que j'ai vu en arrivant, à ce que j'ai cru voir plutôt. J'ai la nausée, j'ai imaginé n'importe quoi, comme si il avait pu y avoir un truc entre eux, c'est n'importe quoi. Je tente un sourire : « C'est nickel, merci. » Je repense à quand nous nous sommes revus, et ça me fait bizarre, comme si cette soirée avait été totalement surréaliste, je ne sais pas où on en est, ni ce qu'elle pense exactement, et je crois que c'est ça qui me rend le plus fou. « Vous voulez manger quelque chose ? » Elle tente de passer au dessus de tout ça, de tout ce chamboulement, je comprends cette réaction alors j'essaye d'aborder dans son sens. « Non, ça ira pour moi. Tu veux quelque chose, Max ? » « Hé bébé, une tournée stepait ! » Mon poil se hérisse à entendre ça, mais Hazel semble passer au dessus. Je me suis mise à déchirer le sous-verre dans mes mains sans même m'en rendre compte, mais ce n'est pas ça qui va réussir à calmer mes pulsions meurtrières toute la soirée. Je pose le sous-verre et sors mon portefeuille. Je tends de quoi payer immédiatement ainsi qu'un billet de 10 dollars en plus. « C'est pas grand chose, mais c'est à cause de moi si t'as perdu tes pourboires alors... » Je détourne le regard, mal à l'aise. J'veux pas être un de ses connards qui estiment qu'elle mérite bien un bout de charité pour la paire de sein qu'elle est en train de balader, et j'espère qu'Hazel ne le pendra pas ainsi car ce n'est pas du tout mon intention. Mais si je pouvais un peu réparer, ne serait-ce que la soirée que je viens de gâcher, même si ce n'est que ça, même si c'est pas grand chose comparé aux 6mois qui viennent de s'écouler.
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Sujet: Re: ASHAZELAX ∇ It's a nightmare Dim 31 Mai - 18:57
It's a nightmare out of this world
«Tu sais que je devais une somme d'argent à Tony. J'voulais pas tremper là-dedans, tu sais que ce n'est pas mon truc, mais je me suis retrouvé dans un plan foireux, je me suis retrouvé intermédiaire dans un échange de came, ça a foiré et j'lui devais beaucoup plus que ce que j'ai osé te dire. Le mec à qui je devais rendre ça m'a fait faux bond, et comme j'étais entre les deux... » Je soupire tranquillement, puis je le regarde un peu découragé. Après toute ces années, il est gêné de me faire savoir qu'il est dans la merde. Sérieusement, pour nous qui sommes supposés être des gens normaux, être dans la merde jusqu'au cou ça fait pas mal partie de notre quotidien. On ne connait pas ça une vie stable, simple et surtout parfaite. Ni moi, ni Ash, ni Hazel ne connaissons ce que c'est une vie heureuse. Nous ne sommes pas malheureux pour autant, mais nos vies respectives ont bien mal commencées pour qu'on ait l'air de des gens normaux. Comment j'aurais pu faire de toute façon, moi ce que j'ai connu avant tout c'est que faire la fête tard le soir, se saouler et se droguer c'était normal. Alors que l'école c'était comme.. inutile. Mon père était un saoulons, drogué qui ramenait des putes à la maison. Alors question de normalité on repassera. Je n'ai pratiquement pas eu d'enfance . On sait tous que je suis un gros connard qui cherche l'attention et qui aime la merde. Cependant, outre ma personne. Je me demande comment cela se faisait que ce soit lui qui ce soit fait prendre dans un de ces plans foireux. C’est plutôt mon genre de me foutre les pieds où il ne le faut pas, non pas le genre de Ash, quoi que peut-être mais bon. Je soupire et me croise les bras sur ma poitrine. Je le regarde puis attend un peu. Je pense, à ce que je vais lui dire. Du moins je sais ce que je vais lui dire, mais comment je vais le dire à savoir si j’ai bien compris. « J’me demande par contre, comment cela se fait que tu devais une sommes d’argent à Tony. C’était pas terminé toutes ces histoires Ash, bon sang. » J’appuie mes coudes sur la table, le regarde droit dans les yeux et j’ajoute : « Donc si je ne me trompe pas et que je comprends tout, ça leur prenait un gars pour faire une livraison et c’est toi qui c’est fait avoir. Bordel Ash ! » Je ne comprend toujours pas comment cela se fait qu’il n’ait pas pensé à me contacter. J’aurais pu régler ça. Surtout que ce domaine est aussi le mien. . Je m’y connais et je connais tout les gens du milieu, ou presque. Ce que je crois c’est que ça leur prenait une brebis à faire porter le chapeau et ça passé sur le dos de Ash. Pas surprenant mais ces malfrats c’est ce qu’ils veulent faire foutre tout le monde dans la merde. Tant que ce n’est pas eux tout est correct.
« Vous voulez manger quelque chose ? » Nous demande Hazel. Elle s’est remaquillé et ses larmes se sont effacées sur son visage. Je voudrais m’excuser de ne pas avoir peser mes paroles un peu plus tôt, mais ce qui a été dit à été dit. Je ne peux malheureusement pas revenir en arrière, bien que j’Ai dis des choses que je pensais. Je lui suis venu en aide et sérieusement, le retour de Ash ça m’a foutu un coup. Qu’est-ce qu’il en adviendra de nous, de nos petites soirées, de notre nouvelle relation un peu compliquée. Enfin, je me secoue la tête négativement alors que Ash répond un truc comme : « Non, ça ira pour moi. Tu veux quelque chose, Max ? » J’eus à peine le temps de terminer ma phrase que j’entendis: « Hé bébé, une tournée stepait ! » J’hausse les sourcils et sens un frisson me passer tout le long de la colonne vertébrale. Mes dents se mirent presque à grincer au son de cette voix. Pas un autre de ces connards. Sérieusement, ce soir il en pleut ? C’est la pleine lune ou quoi ? J’hausse les sourcils puis me retourne vers Ash. Apparemment on n’a entendu la même chose, puis nos poils sur nos bras se sont hérissés. Alors que moi je ne me suis que contenter de serrer ma bouteille de bière entre les doigts, Ash s’en ait pris gratuitement au sous-verre en carton. On s’en fou, mais les paroles de l’autre gars ne lui ont pas plus et c’est écrit dans le ciel. Je dis ça comme ça, parce qu’en fait y’a que moi qui le connaisse assez pour dire qu’il en horreur tout ces commentaires. Au début, quand Ash est parti je réagissais un peu comme lui pour Hazel, mais je me suis rendu compte que l’habillement de Hazel n’aidait pas à ce que les gars ferment leur gueule, puis qu’ils gardent leurs mains dans leurs poches. Personnellement je les hais tous ces je qui profitent. Je connais le genre si vous voyez ce que je veux dire.« C'est pas grand chose, mais c'est à cause de moi si t'as perdu tes pourboires alors... » Entendis-je alors que mon regard était détourné un peu partout. Je les avais tous à l’œil et pas question qui en ait un qui mette la patte sur Hazel, je suis prêt a bondir. Je que très peu sobre et sérieusement celui qui osera faire quoi que ce soit il ne sait pas à qui il aura à faire. C’est comme si à l’intérieur de moi je sens tout mon sang brûler. Je suis en train de devenir fou ? Non je suis seulement trop protecteur avec les gens que j’aime et Hazel et Ash font partie de ce groupe. J’aurais pu le sentir à des kilomètres qu’Ash ne se sent pas bien face à cette soirée. Je le vois qu’il à le goût de l’attraper par le bras et la mener loin d’ici, mais qu’Il est carrément impuissant face à situation. Alors que je le regarde la regarder comme si elle était une merveille du monde je me dis : qu’heureusement il ne sait pas encore pour le calendrier. Il ne serait pas d’accord avec l’idée c’est clair, déjà que moi je n’en étais pas très friand quand elle m’en a fait part…
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