Nom : Eastwood. √ Prénom : Kaya, Rayan. √ Âge : 26 ans. √ date et lieu de naissance : 26 août 1988 à Memphis. √ vos origines : Américaine. √ Métier : Journaliste. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : Célibataire. √ côté financier : Dans la moyenne. S'en sort plutôt bien mais pas toujours. Caractère : Curieuse, honnête, fidèle, digne, obstinée, fière, raffiné, réservée, secrète, gênée et maladroite. √ groupe : Cœur de pierre.
the last songRayan a été violée lorsqu'elle avait quatorze ans, par le meilleur-ami de son père.
√ Rayan a fait une overdose lorsqu'elle était adolescente et a encore aujourd'hui, du mal à se défaire de la drogue même si elle est passée des drogues dures, aux drogues douces.
√ Rayan a quitté Memphis pour New York pour y démarrer une nouvelle vie, des études désirées et surtout, fuir sa famille et son passé.
√ Rayan n'est jamais tombé amoureuse ou peut-être bien une fois, de Maxim mais n'est pas encore sûre qu'il s'agisse de ça puisque pour elle, ce sentiment est inconnu.
√ Rayan a demandé à un ami très proche de lui offrir les joies du sexe pour la "première fois", dans des circonstances joyeuses.
√ Rayan tient à sa ligne et pratique du sport plusieurs fois par semaine, sans compter ses footing matinaux.
√ Rayan ne fait aucun excès alimentaire, de peur de prendre un gramme et de perdre sa silhouette durement obtenue.
√ Rayan aime beaucoup jardiner et cuisiner.
√ Rayan cultivait ses propres légumes et compte bien reprendre cette activité.
√ Rayan est une maniaque de la propreté, du contrôle et du rangement.
story of my life26 août 1988, - Poussez, madame Eastwood, POUSSEZ !Il est quatre heures trois en ce matin du 26 août 1988 et madame Eastwood est au bord de l'évanouissement. Le travail a commencé depuis près de vingt-quatre heures et la petite ne daigne montrer le bout de son nez. Elle est paresseuse et n'a pas envie de quitter son petit nid douillet comme à spécifié, sur le ton de la plaisanterie, le docteur Taylor.
Finalement, le moment arrive. Après de longues et interminables heures, elle décide enfin de faire la fierté de ses parents en sortant du ventre de sa maman.
Monsieur Eastwood, qui assiste sa femme en sueur par l'effort et qui se plaint de crampes aux cuisses à cause de la position inconfortable qu'elle doit tenir, les talons dans les étriers, lui maintient la tête d'une main et lui serre la main de l'autre, en l'encourageant.
- Ce n'est pas quelques crampes qui vont t'abattre, ma chérie. Tu es en train de vivre bien pire !Ce n'est peu réconfortant mais au final, il ne s'agit que d'un homme. C'est connu que la race masculine ne peux pas comprendre ce qu'une femme subit lorsqu'elle accouche puisque la nature ne les as pas équipé pour affronter cette épreuve.
Madame Eastwood, les yeux embués de larmes, lui lance malgré tout un regard qui en dit long sur ses pensées actuelles.
De nouveau, elle pousse et sent l'évolution se produire tandis qu'un cri de douleur en provenance du fond de ses entrailles raisonnent dans la salle d'accouchement.
- Je n'y arrive pas, J'AI MAL !Son mari lui jette un regard encourageant cette fois-ci, se rendant compte, suite à sa remarque précédente, qu'elle était pire que malvenue.
- Un dernier effort, madame Eastwood, vous y êtes presque !Une infirmière au regard inquiet, informe discrètement la sage femme des constantes de la future maman qui sont en chute libre.
L'accouchement prend enfin fin mais pas dans les conditions les plus joyeuses. La petite fille montre enfin son joli minois tandis que sa maman, suite à un effort beaucoup trop important, succombe à une tragique crise cardiaque.
Le personnel médical met tout en œuvre pour la sauver mais il n'y a malheureusement plus rien à faire.
Madame Eastwood met au monde une magnifique petite fille que son papa, détruit par la nouvelle nomme Kaya, Rayan Eastwood - Kaya étant le prénom de sa défunte épouse – et perd la vie.
Kaya Eastwood, notons-le, n'avait que vingt-et-un ans lorsqu'elle décédé des suites de son accouchement difficile.
Des funérailles furent organisées dans les jours qui suivirent et elle fut enterrée auprès des siens.
28 octobre 2002,- Salut, John !John est le meilleur-ami de mon père. Ce soir, ils organisent une soirée poker à la maison et comme toujours, l'alcool coûle à flot.
Mon père a un lourd problème avec l'alcool depuis que ma mère biologique a perdu la vie en me donnant le jour. Il ne s'en ai jamais remis, malgré Dana, sa nouvelle femme que je considère comme ma mère.
Si je la considère comme tel, c'est tout bonnement parce qu'elle m'a élevée comme sa fille. C'est une femme en or qui compte beaucoup plus que je ne pourrais le penser pour moi.
J'embrasse John sur la joue tandis qu'il me prend sur ses genoux.
- Comment va ma princesse ? C'est qu'elle grandit vite cette petite. Tu es presque une femme !J'ai quatorze ans et le fait qu'il me prenne sur ses genoux me gêne un peu mais c'est un homme qui a toujours fait partie de ma vie, au final.
Moi, une femme ? Quel compliment ! J'en ai les joues qui virent au rouge.
Je descend de ses genoux pour aller embrasser également mon père et je monte dans ma chambre pour faire mes devoirs car la journée a été longue pour moi et demain, j'ai une interrogation que j'ai plutôt pas intérêt à rater si je veux pouvoir continuer de pratiquer la danse, en activité extra-scolaire.
Comme toute adolescente de mon âge, je me prépare énergiquement à intégrer l'équipe de pom-pom girls de mon futur lycée. C'est un rêve d'enfance qui me tient particulièrement à cœur et la danse étant une discipline plus que requise pour intégrer l'équipe, je la pratique depuis toujours.
Avec mon père, nous avons passé un compromis : si je travaille bien à l'école, je peux continuer. Si j'échoue dans n'importe quelle matière, je peux dire adieu à mes rêves. Si je m'applique autant, c'est parce que je sais parfaitement que malgré ses problèmes d'alcool, mon père a plus ou moins la tête sur les épaules. Pour lui, l'école c'est très important. Quand je serais adulte, il me voit avocate, pour prendre la succession de son affaire. C'est pas forcément ce que j'ai en tête mais pour l'instant, je m'en soucie guère.
Rejoignant ma chambre comme convenu, je m'applique à faire mes devoirs.
Il est pas loin de vingt-deux heures lorsque je boucle le tout. Je me rend immédiatement dans la salle de bain pour me rafraîchir, me brosser les dents et enfiler mon pyjama et je me met au lit.
Je met peu de temps à rejoindre les bras de Morphée où une nuit paisible m'attends. Du moins, c'est ce que je pensais …
La porte de ma chambre s'ouvre doucement dans un grincement. Je peux entendre les éclats de rire et les grandes discussions qu'ont mon père et ses amis tandis que John se glisse dans ma chambre et vient s'assoir au bout de mon lit.
Je me redresse très vite, pensant qu'il se passe quelque chose d'anormal malgré les éclats de rire qui raisonnent.
- John ? Qu'est-ce qu'il se passe ?John glisse son index sur mes lèvres et me murmure de me taire.
- Chut …Son haleine est chargée par l'alcool qu'il a ingurgitée et une légère odeur de tabac flotte dans les airs. Odeurs que je détestent, autant pour l'une que pour l'autre.
Je m'exécute et me tait. Il doit avoir quelque chose d'important à me dire pour se glisser dans ma chambre discrètement en pleine nuit. Je dois bien avouer que cela m'inquiète et pas qu'un peu.
- Tu te rappelle tout à l'heure lorsque je t'ai dis que tu ressemblais de plus en plus à une femme ?Je hoche la tête. Il éveille de plus en plus ma curiosité mais de façon malsaine. Ce ne sont pas que ses paroles qui m'effraient. Il y a ce regard qu'il me lance. Un regard que je ne connais pas du tout. Un regard qui en dit long sur ses intentions comme le geste qu'il envers moi.
Mes yeux glissent sur sa main qui s'est déposée sur ma cuisse et qui remonte le long de mon tee-shirt long qui fait office de pyjama. Mon cœur se met à battre à un rythme irrégulier tandis que j'ôte doucement sa main.
- Arrête, s'il te plaît et sors de ma chambre ou j'appelle papa.Son regard se durcit, m'effrayant un peu plus. Il approche son visage de moi tandis que je suis prisonnière par la tête de mon lit contre laquelle je suis adossée. Je ne peux ni m'enfuir et contourner le lit car il est beaucoup trop proche de moi, ni reculer davantage. Ma voix s'éteint progressivement et ne devient qu'un murmure. Sa main vient de nouveau à la rencontre de ma cuisse, l'agrippant si fort que ça me fait mal.
- John, qu'est-ce qu'il t'arrive, arrête, tu me fais peur …Il me demande à nouveau de me taire et là, je comprend qu'il est plus qu'ivre et que si je ne réagit pas maintenant, il va me faire du mal, sexuellement parlant. Je ne suis encore qu'une enfant, au final et loin d'être une femme comme il le prétend. Tout à l'heure, j'étais flattée par son compliment. Maintenant, j'ai peur, très peur.
Je m'apprête à pousser un hurlement et il doit sûrement s'en rendre compte car il se met à une vitesse incroyable à califourchon sur moi et plaque sa main sur mes lèvres pour l'étouffer. Son autre main me remonte mon tee-shirt en entre en contact avec mon intimité.
Mes yeux ruissellent de larmes tandis que je me débat et tente de me dégager de son étreinte. Malheureusement, je n'y parviens pas et ce qui doit se passer se passe.
Il me viol pendant plusieurs minutes, déchirant sauvagement mon hymen et provoquant de gros saignements qui tâchent mes draps.
Ma vie est complètement anéantie. Lorsqu'il a terminé, il colle ses lèvres contre les miennes et murmure quelques mots contre ses dernières.
- Si tu parles de ça à quelqu'un, ma princesse, crois-moi que je ferais de ta vie et de celle de ton entourage, un véritable enfer.Il sourit d'un air satisfait et titubant quelque peu, se dirige vers la porte en remontant son pantalon comme si de rien n'était.
Toujours aussi apeurée, je me rend compte de la gravité des choses. Cet homme que mon père considère comme son meilleur-ami et qui a toujours été là pour moi vient de me voler une partie de moi. Une partie qui est sûrement détruite à jamais ...
New York, New York. ♫Je me réveille en sursaut cette nuit-là. Des perles de sueurs coulent sur mon front tandis que je m'assoit, à bout de souffle.
Ce cauchemar, je le fais depuis que j'ai quatorze ans. Depuis que John m'a violée. Depuis qu'il a complètement gâchée ma vie car à cause de lui, j'ai échoué dans tout ce que j'ai entrepris.
J'ai du quitter ma famille pour venir m'installer à New York et étudier le journalisme, la voie que j'ai choisie.
Mon père à qui j'en veux beaucoup pour avoir un ami comme lui, n'a pas accepté mon choix d'orientation et je dois bien avouer que je m'en fou royalement car, je veux être journaliste et non avocate. Je ne veux pas avoir à défendre quelqu'un qui a été victime de viol ou quelqu'un qui a violé un jour dans ma vie. J'en serais incapable !
Suite à cet épisode tragique de ma vie, j'ai totalement perdu pied. Qu'il s'agisse de mon travail scolaire, de la danse, du cheerleading et autre, c'était terminé.
Je suis entré dans une crise d'adolescence assez incroyable qui a été multiplier par je ne sais pas combien suite aux événements passés.
J'allume la lampe de chevet et regarde mes poignets, signe de mon mal-être. Je me suis mutilée et j'ai pas failli y rester à cause de mes lacérations. J'ai failli mourir car en plus de me faire du mal physiquement, je m'en suis tout autant fait mentalement de par mon silence et mon entrée dans le monde des junkies.
J'ai eu pas mal de mauvaises fréquentations. Des filles et des garçons bien plus âgés que moi qui m'ont fait découvrir la marijuana mais aussi la cocaïne et l'héroïne. J'ai commencé au bas de l'échelle et j'ai fini en haut de cette dernière. Je suis retombée très vite.
J'ai été retrouvée un matin, dans une ruelle mal fréquentée avec ma seringue vide et une substance blanchâtre qui dégoulinaient de mes orifices faciaux.
J'ai fais une overdose et c'est à moment précis que Dana, lassée par la situation, a décidé de me venir en aide en tentant tant bien que mal de déterminer de où me venait cette subite envie de me faire du mal.
Ce que je n'ai jamais pu lui dire, même si j'ai lourdement abusé, c'est que la drogue, même si elle me donnait des idées pas très clair – la mutilation – m'a aidée à oublier un laps de temps cet épisode avec John.
Personne ne sait et personne ne sera jamais.
Je sors de mon lit pour aller boire un verre d'eau en contemplant, par la grande baie vitrée qui me donne une vue magnifique sur New York, de mon appartement situé à Central Park, dans Manhattan.
Aujourd'hui est un nouveau jour. Un jour de plus dans la grosse pomme où malgré mes cauchemars, je n'ai plus à penser à John qui doit se trouver chez moi, avec mon père et a tout ce qu'il m'a fait. Je ne supporte pas de le voir se pavaner aux côtés de mon père comme si de rien n'était. Je ne supporte plus de voir son regard me scruter discrètement derrière le dos des gens.
Je ne suis plus cette petite fille dont la virginité a été volée contre son gré. Je suis Kaya, Rayan Eastwood, une jeune femme à la carrière prometteuse qui s'efforce de faire le deuil du passé et qui y parviendra avec le temps !
Juin 2015,Me voilà de retour à Memphis et je dois bien avouer que c'est très difficile pour moi car en quittant New York, j'ai quitté la vie que j'ai eu du mal à reconstruire ainsi que mon travail. J'ai tout abandonné pour ce père que je déteste tant et qui aujourd'hui, souffre d'un cancer.
Ma mère a besoin de moi et je ne peux pas la laisser avec cette lourde charge sur les épaules car quoi qu'il se soit passé, c'est mon père.
En revenant ici et en m'installant provisoirement chez lui, toute cette terrible histoire que je me suis efforcée d'oublier pendant des années m'est revenue en tête.
Je dois absolument quitter cette maison pour m'installer dans un endroit qui sera le mien et reprendre ma vie ainsi que ma carrière en main.
Parlons-en de ma vie, tiens !
Sentimentalement parlant, rien que ça, c'est le désert total. Pourquoi ? Parce que j'ai été violée alors que j'avais quatorze ans et que malgré les douze années qui se sont écoulées, pour moi, c'est comme si c'était arrivé hier.
Je ne suis jamais tombé amoureuse mais, j'ai eu des petites histoires par-ci, par-là. Chaque fois qu'il fallait songer à s'engager, c'était foutu pour moi et tout volait en éclats.
Le seul qui a réussi à saisir une parcelle de mon cœur est Maxim Lennox. Nous nous sommes connus au lycée et c'est l'un de nos amis communs qui nous as présentés l'un à l'autre. Nous nous sommes dangereusement rapprochés mais rien ne s'est passé. Pour lui, j'étais prête à tout et même à envisager quelque chose de sérieux. Malheureusement, le destin n'en a pas voulu ainsi. J'ai tout gâché en pensant qu'il était comme les autres garçons : pressé par le temps. Au final, encore aujourd'hui, je suis certaine de m'être trompée car avec lui, je me sentais en sécurité, chose qui ne m'étais plus arrivée depuis bien longtemps. Je lui ai proposé, alors que nous étions que de simples amis, de lui offrir ma virginité déjà perdue tristement. Ce viol est un secret que je garde pour moi-seule. Personne n'est au courant. Quand je dis personne, c'est bien le cas. Il a accepté et il a été ma première fois officielle. Un moment magique pour moi. J'aurais pu lui expliquer le pourquoi du comment mais j'ai fini par fuir, négligeant le peu d'amis que j'avais et les oubliant le temps de mon séjour bénéfique à New York. La vie est faites ainsi et maintenant que je suis de retour à Memphis et que j'ai quelques années en plus au compteur, je peine à aller de l'avant vis-à-vis de celui qui m'a toujours plu.
Je ne sais pas comment reprendre contact avec Maxim mais une chose est sûre, j'en meurs d'envie.
Revenons à nos moutons : j'ai besoin de travailler et ça, de manière très rapide. C'est ainsi que nerveuse comme je l'ai jamais été, je dépose mon dossier de candidature dans un petit journal local dans lequel je postule en tant que rédactrice pour la rubrique des faits divers, ma passion. Je joins à mon dossier, un extrait d'article que j'ai autrefois publié à New York.
« New York
Vendredi 22 mai, il est 11h10 à New York. Les deux collégiens sortent de cours, et prennent côte à côte le chemin pour rentrer chez eux. Ce sont deux copains de la même classe, Julian et Arthur. Cartable sur le dos, ils empruntent une rue puis bifurquent à gauche sur un boulevard, une des artères les plus passantes de la ville. C'est alors que parmi la foule, ils repèrent un homme au comportement étrange, posté sur le trottoir d'en face.
Une trentaine d'années, le front bas, des lunettes démodées sur ses grands yeux sombres. Le type les fixent obstinément, avec une expression inquiétante. Par réflexe, les deux collégiens pressent le pas et se hâtent de disparaître derrière l'abri qui marque l'arrêt du métro. Ils marchent encore quelques dizaines de mètres, puis Julian jette discrètement un œil par-dessus son épaule. Le type est toujours derrière eux ! Il a traversé pour leur emboîter le pas, et ne les quitte plus du regard.
- Il est toujours là, dit Julian à son copain. Tu crois qu'il nous suit ?
- On va bien voir … lui répond Arthur. »Mon extrait ajouté au dossier de candidature, je le dépose au lieu dit et prie intérieurement pour que l'on me réclame la suite et que je puisse enfin redémarrer ma carrière et me prendre un appartement loin de mes mauvais souvenirs qui chaque jour, me hante.
all the single ladyton pseudo : Minnie.
√ âge : 25 ans.
√ pays : France.
√ fréquence de connexion : Une fois par jour.
√ comment t'es arrivé ici? : Une publicité via Facebook.
√ un commentaire? : Maxim Lennox, ton scénario est juste à tomber !
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