Nom : Grimes. √ Prénom : Cameron. √ Âge : 35 ans. √ date et lieu de naissance : Los Angeles en plein Été, plein cagnard. √ vos origines : Américain pure souche. √ Métier : Infirmier dans une maison de repos psychiatrique. √ Orientation sexuelle : Très très hétéro. Rien ne vaut la beauté d'une femme. √ Statut matrimonial : Fiancé depuis quelques mois. √ côté financier : Moyen. Caractère : On peut qualifier Cameron de caractériel. Disons qu'il a une personnalité bien trempée. Il pourra réagir au quart de tour, selon les situations. Pourtant ce n'est pas un homme violent. Au contraire. Il est doux comme un agneau et fait preuve d'énormément de tendresse pour les personne à qui il tient. Il a un côté un peu vieux jeu. Pas sur tout, par exemple il ne pense pas que la place des femmes est dans la cuisine, ce qui serait plus macho qu'autre chose. Mais pour lui, par exemple, c'est à l'homme de faire la demande en mariage, ou de payer l'addition. Il a l'esprit de compétition, non pas qu'il cherche à tout prix à gagner mais plutôt à se surpasser lui même. C'est un homme de premier abord extrêmement chaleureux, expansif et qui peut être enthousiaste de peu. Enfin... c'était en tout cas un fait jusqu'à il y a peu. Aujourd'hui il reste d'une politesse honorable quand on s'adresse à lui, il peut même sourire. Mais le coeur n'y est plus. √ groupe : haut les coeurs.

the last song
C'est un grand sportif. Tant qu'il peut s'améliorer au niveau endurance, vitesse ou autre, ça lui convient. Il aime beaucoup courir, ça lui permet de se vider l'esprit. Il fait aussi pas mal de musculation même s'il ne cherche pas à avoir un corps de bodybuilder. Il fait même un peu de Pilate pour allonger ses muscles. Et ce autant que faire se peut. Si c'est tous les jours c'est encore mieux. √ Il ne jure que par les protéines. La viande, la bonne viande rouge il adore. Rien ne vaut un steak ou un magret de canard. Il y a des légumes qu'il tolère dans son assiettes, surtout ceux cuisinés par sa fiancée, mais il a un côté très carnivore. √ Il a plusieurs tatouages sur le corps. Notamment sur les bras, le torse et compte bien en avoir ailleurs si possible. Il aime toute la symbolique qui peut se cacher derrière ces oeuvres d'art qu'on ancre dans sa peau. Ca lui plait. √ Il aime jurer. C'est peut-être étrange mais sortir un gros mot de temps en temps, ça le soulage. Il n'est pas vulgaire, il n'en dit pas toutes les cinq minutes mais il trouve que ça peut pimenter une phrase un tant soit peu. Et ça aide à extérioriser des fois. √ Il aime son métier. Il avouera sans problème qu'il ne l'a pas fait par vocation, à la base. Mais plutôt pour faire plaisir à papa et maman en devenant infirmier. Mais en se confrontant à ses différents stages, il a vraiment pu choisir sa voie. Et c'est en psychiatrie qu'il a élu domicile. Aujourd'hui il travaille dans une maison de repos et le fait de pouvoir participer au rétablissement des patients est extrêmement gratifiant. √ Il est très famille. Il voit ses parents très régulièrement et passait énormément de temps avec sa soeur avant... l'accident. Il se voit très bien père de famille un jour, d'autant qu'à son âge il commence à être pressé de l'être. Deux enfants, voire trois ce serait l'idéal pour lui. √ Il a du mal avec les nouvelles technologies. Particulièrement les ordinateurs et internet. Il ne comprend juste pas le principe des réseaux sociaux. Pour lui, ça n'est pas nécessaire et il s'en passe à la perfection. Il a souvent des conflits avec sa future femme à ce sujet, vu qu'internet est son terrain de jeu. En tant que Web designer, elle pourrait difficilement s'en passer. Mais lui, il s'en passe. Son téléphone est d'ailleurs un vieux Nokia 3310. Tant qu'il marche, pourquoi changer ? √ Il est fiancé depuis presque huit mois mais toujours pas marié. Disons que les choses ne sont pas allées dans ce sens.


all the single lady
ton pseudo : beulpeuzeuzeu. √ âge : 23 ans. √ pays : DOUCEUH FRAAAANCEUH. √ fréquence de connexion : 5/7 jr minimum. √ comment t'es arrivé ici? : La bonne question Faut demander à Aédan je crois   . √ un commentaire? :   ze suis le Roi.

story of my life
Les coupes de champagnes tintèrent doucement. Ils venaient enfin d'annoncer leur fiançailles. Sa mère vînt le serrer dans ses bras, les larmes aux yeux avant de se tourner vers Loïs future Grimes et de prendre son visage dans ses mains en gagatisant totalement. Cameron retînt un rire et se tourna vers son père qui lui tapait doucement le dos. « Bravo, fiston. T'as tiré le gros lot en plus. » Il faisait évidemment référence à Loïs qui était une femme particulièrement belle. Grande, blonde et d'une élégance à faire pâlir n'importe qui, elle semblait en effet parfaite. Elle aurait clairement pu faire du mannequinat, mais elle en avait dans le ciboulot et elle préférait user de ses méninges plutôt que de ses atouts physiques. Ce n'était pas pourtant que ces derniers n'avaient pas servi. En effet, ils avaient littéralement tapé dans l'oeil de Cameron qui s'était précipité pour tente sa chance. Avec succès puisqu'au jour d'aujourd'hui, il s'était juré fidélité. Il avait sa demande il y avait de ça une semaine, gardant ça secret sauf pour sa sœur Jordan. Ses parents s'étaient amusés avec les prénoms mixtes. L'aîné portait le prénom d'une actrice célèbre blonde et sex symbole et leur fille portait celui correspondant au nom d'un des plus grands basketteurs de tous les temps. Mais qu'importait. Cameron et Jordan étaient ce qu'on pouvait appeler des frères et sœurs extrêmement fusionnels. Ils avaient pourtant une différence d'âge de plus de sept ans. Mais qu'importait. Ils partageaient tout, joie comme peine. C'était donc tout naturellement que Cameron s'était tourné vers sa cadette pour lui annoncer qu'il comptait demander Loïs en mariage. Au début choquée, la jeune femme avait finalement hurlé et lui avait sauté dans les bras, ravie d'une telle nouvelle. « Mon frère va se marier... Mon grand frère devient un homme, un vrai. » Et elle avait embrassé son front en pinçant ses joues. Chose que Cameron avait toujours détesté mais qu'il lui concédait dans ce moment de célébration intime.

Elle aurait dû être là aujourd'hui, avec toute la famille pour l'annonce officielle. Mais elle était en retard. Et ne répondait même pas à son téléphone. Cameron n'aimait pas ça et était inquiet même s'il tachait de se focaliser sur la nouvelle et l'euphorie du moment. Sa sœur répondait toujours à ses appels. Toujours. Mais pas là. Et il voulait comprendre pourquoi. Pendant un petit instant, il s'éloigna et sortît sur la terrasse, s'avançant presque assez pour se retrouver les pieds dans la piscine que ses parents venaient de s'offrir. A la retraite, ils prenaient enfin le temps de vivre pleinement. Et c'était merveilleux de les voir profiter autant. Mais là, tout de suite, il n'y pensait pas. Il pensait à Jordan. Il composa son numéro et cala le téléphone entre son oreille et son épaule alors que les tonalités commençaient à retentir. Il pouvait rattraper le parasol qui manquait de s'envoler avec les bourrasques de vent. Il le ferma et reprît bien le combiné en main alors que les tonalités furent coupées et qu'il perçût une respiration. « Jordan ? » interrogea-t-il doucement mais il n'y eût pas de réponse. « Jordan, t'es là ? Tu m'entends ? » mais aucune réponse ne vînt. Toujours cette respiration lente, pesante. Il fronça les sourcils. Ca n'était pas celle de Jordan, il en était presque sûr. Il la connaissait par cœur. C'était une respiration rauque, une respiration d'homme. « Qui est à l'appareil ? Où est ma sœur ? » Mais la personne au bout du fil ne répondît pas. Non, elle lui raccrocha au nez. Ni une ni deux, Cameron rentra rapidement dans la maison. « Y'a quelque chose qui cloche. » lança-t-il en récupérant sa veste. « Mais... où tu vas ? » demanda sa mère et les yeux de sa fiancée formulaient le même message. « J'ai appelé Jordan et y'a eu quelqu'un qui a décroché. Mais c'était juste une respiration. C'est pas normal. » expliqua-t-il en marchant vers la sortie. « Je vais directement chez elle. » annonça-t-il en ouvrant la porte. Son père lui emboîta le pas. « Je viens avec toi. » et ils prirent vite la route en direction de l'immeuble où vivait Jordan. Ils descendirent rapidement de la voiture et montèrent jusqu'à l'étage de la jeune femme. Cameron avait un double de ses clés et elle aussi. Il hésita un instant à frapper mais décida d'entrer directement. Il n'eût pas besoin d'utiliser ses clés cette fois-ci, la porte d'entrée était ouverte. Il regarda son père l'air inquiet. Quelque chose n'allait pas. Il entra rapidement et regarda autour de lui aussi silencieusement que possible. Mais alors qu'il se dirigeait vers la chambre, il vît quelqu'un en sortir et foncer pour s'enfuir. Il se jeta sur lui pour le plaquer au sol et son père vînt l'aider à l'immobiliser alors que la personne en question se débattait de toutes ses forces. Il l'assomma avec le premier objet qu'il trouva près de lui : le téléphone fixe de sa sœur. Il s'acharna de trois bons coups pour être sûr et se redressa. « Papa, appelle les flics. Je vais voir Jordan. » et il courût jusqu'à la chambre de cette dernière. Elle était là, sur le lit, poignets et chevilles liées, des larmes roulant sur ses joues et un bâillon dans la bouche. Il se précipita et lui retira le foulard d'entre les lèvres pour commencer. « Joe... mon dieu... ». Il ne pût rien dire de plus alors qu'il tentait de détacher ses liens. Il revînt finalement à sa hauteur, une fois ses pieds libérés et elle se jeta dans ses bras, pleurant à chaudes larmes et tremblant de partout. La voir comme ça le bouleversa. Il ne connaissait pas tous les détails mais il avait presque l'impression de ressentir toute l'horreur qui s'était déroulé dans cette pièce, comme si le mal qui s'y était produit l'oppressait et le prenait à la gorge.

La police arriva quelques minutes plus tard et embarquèrent l'homme cagoulé depuis le début. Il s'agissait d'un violeur récidiviste. Cet homme n'avait jamais été arrêté mais avait commis le même genre de crime un peu partout dans le quartier. Il s'attaquait à des brunettes entres 25 et 30 ans, les séquestrait pendant deux à trois jours en en faisant des esclaves sexuelles et repartait finalement une fois lassé. Et Jordan avait eu le malheur de n'avoir que 27 ans. Elle avait donc subi le même sort. Elle déménagea et vînt s'installer avec Cameron et sa future femme. Il était en effet impensable pour le jeune homme d'imaginer laisser sa sœur seule dans l'appartement où elle avait vécu cet événement morbide. Ils s'occupèrent d'elle aussi bien que possible mais l'homme ne savait même pas quoi faire exactement pour sa sœur. Il la voyait chaque jour se traîner difficilement hors du lit et errer dans leur appartement sans un mot. Même les formules de politesse semblaient difficiles à faire sortir. Elle survivait plus qu'elle ne vivait. Un soir, Loïs se confia sur un événement de la journée. Elle travaillait à domicile. Ca rassurait un temps soit peu Cameron car ainsi, il savait qu'il y avait toujours quelqu'un à la maison avec sa sœur. Mais ce soir là, il comprît que même ça, ça ne suffisait pas forcément à rendre les choses moins compliquées. Moins dangereuse. « J'ai trouvé ta sœur... dans la salle d'eau. Elle prenait un bain, rien d'alarmant jusque là. Mais j'ai vu sur le rebord de la baignoire une lame de rasoir. Alors... je l'ai récupéré discrètement alors qu'elle somnolait à moitié. Mais je peux pas... je peux pas avoir un œil sur elle en permanence. Et j'ai peur qu'elle fasse une bêtise. » Elle n'aurait pas eu besoin de dire la fin de sa phrase, Cameron avait compris le message dès lors qu'elle avait parlé de cette lame de rasoir. Alors il s'était levé après avoir remercié sa fiancée pour ses confidences et était allé dans la chambre de Jordan. Il s'était posé au bord de son lit, observant sa sœur qui lui tournait le dos en fixant le mur, la lampe de chevet encore allumée. « Il est tard Joe... il faudrait dormir. » Comme d'habitude, il ne reçût pas de réponse. Il pinça les lèvres et vînt caresser ses cheveux. Elle n'eût aucune réaction. Il s'approcha et lentement, vînt s'allonger tout près d'elle, la prenant contre lui. Il se redressa un peu sur un de ses bras, venant passer de sa main libre ses cheveux. « Je ne peux pas imaginer ce que tu traverses... Vraiment pas. Mais sache que je suis là, okay ? Que si tu veux parler, je suis là. » Il vînt embrasser sa joue et l'enlaça à nouveau tout contre lui. « Fais pas de connerie... je t'aime. » chuchota-t-il dans sa nuque, espérant que même si elle semblait fermée comme un mur, ses mots ne ricocheraient pas.

Les semaines passèrent. Rien ne sembla changer. Mais il n'y eût plus d'épisode alarmant. Du moins ni sous la surveillance de Cameron, ni sous celle de Loïs. Pourtant une après-midi, Loïs prévînt son fiancé qu'elle devait sortir pour rencontrer un client. Cameron calcula dans sa tête le temps qu'il mettrait pour rentrer et donc le temps que sa sœur resterait seule à l'appartement. A peine une vingtaine de minutes, c'était faisable. Il acquiesça et partît immédiatement du travail, expliquant qu'il s'agissait d'une urgence. Son patron était au courant de la situation et s'était montré extrêmement compréhensif. Il se gara en bas de son immeuble et monta jusque chez lui rapidement. Il éplucha un instant son courrier après avoir annoncé son retour d'un « Je suis là, Joe. » Puis il se dirigea vers la chambre de sa sœur. Il ne l'y trouva pas. Alors ni une ni deux, il courût presque jusqu'à la salle de bain. Mais elle n'y était pas non plus. Pourtant la sensation que quelque chose se tramait ne le quittait pas. Il fouilla tout le salon en appelant son prénom. « Jordan ? Jordan, t'es où ? » sans qu'aucune réponse ne lui revienne. Il commençait à réellement paniquer et finît ses recherches par la cuisine. Et il la trouva là, en chemise de nuit, penchée au dessus de la rue au balcon. « Joe... ? » lâcha-t-il doucement. Il la vît se redresser à peine, preuve qu'elle l'avait entendu. « Qu'est-ce que tu fais ? » demanda-t-il, ayant du mal à masquer la crainte dans sa voix. Elle se retourna lentement vers lui et le fixa. Mais il avait l'impression que ses yeux étaient vide. Vide de tout. Vide de vie. Il avança d'un pas. Elle ne bougea pas d'un pouce. Alors il s'approcha encore, lentement. « Ma puce, rentre à l'intérieur. Tu vas attraper froid. » tenta-t-il, voyant le vent glacial d'hiver fouetter le corps de sa cadette. Elle avait l'air en cet instant tellement fragile qu'elle aurait pu se casser rien que par le souffle du zéphyr glacé. « Allez... viens. » chuchota-t-il presque en lui tenant la main. Il n'était plus qu'à deux mètres, tout au plus. Elle baissa un instant les yeux sur ses doigts tendus avant de le fixer dans les yeux. Il vît passer une lueur. « Je suis... désolée. » lâcha-t-elle d'une voix éraillée. Et tout se passa alors au ralentît. Elle se pencha en arrière, s'aida de ses bras pour se soulever à peine et laissa son corps basculer dans le vide. A la même vitesse horriblement lente, Cameron hurla et s'élança. Trop tard. Il entendît crier depuis la rue et jeta un coup d'oeil. En contrebas, dans une position étrangement gracieuse, gisait le corps gracile de Joe. Il ferma fort les yeux avant de retourner à l'intérieur, une main sur la bouche. Il s'étouffait à moitié, l'horreur de cette vision lui compressait la poitrine. Et il finît la tête dans l'évier, l'image du corps démantelé de sa sœur flashant devant ses yeux.

Pas même un an plus tard, les choses étaient plus gérable. Du moins Cameron le feignait-il à la perfection. Huit mois que cet événement s'était déroulé. Il vivait avec, se concentrait sur le travail pour ne pas y penser. Sa fiancée l'aidait aussi. Elle le soutenait à fond. Ses parents faisaient ce qu'ils pouvaient mais c'était dans ce cas plutôt Cameron qui tachait de leur apporter du réconfort. Se remettre de tout ça semblait impossible. Et pourtant il faudrait bien tourner la page un jour, il le savait. Mais rien ne semblait plus difficile. Rien. Alors il se focalisait sur son boulot, il y passait ses journées. Il faisait beaucoup de sport, pour ne pas penser. Il n'y avait que la nuit où il n'arrivait pas à chasser ses idées noires. Son inconscient prenait le dessus et parfois l'empêchait de trouver le sommeil. Et puis un jour... ils l'amenèrent. Elle venait de l'hôpital, blanche comme un linge. Ils l'amenaient dans le centre où Cameron bossait suite à la tentative de suicide de cette dernière. Aédan... La brunette lui rappela Joe. Si fort que ça lui en arracha presque un cri de terreur. Mais finalement il s'approcha. Lorsqu'il la rencontra, elle était shootée au calmant. Il s'accroupit lentement devant elle, elle ne le regarda même pas. « Bienvenue parmi nous... » lui dît-il. Et doucement, tout doucement, il vînt lui prendre la main. Elle avait survécu à une tentative de suicide. Elle avait une deuxième chance avec la vie. Et lui avait une chance de peut-être se racheter. Il n'avait pas sauvé sa sœur. Peut-être alors pourrait-il la sauver elle... ? « Je vais prendre soin de toi. » murmura-t-il presque en serrant à peine ses jolis doigts.

j'ai hâââââââte. on va s'amuseeeer ou pas
Le pauvre quand même... c'est triste, et horrible.

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