| | | Romane - Reine aux pays des rêves brisés |  |
|  | | Sujet: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 2:17 | |
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Romane Mills
Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché Nom : Mills, vous ne connaissez peut-être pas, ma famille n'est pas des plus réputées comme ce nom n'est pas des plus répandus sans faire dans l'originalité et pourtant ma mère aurait tellement voulu que notre nom de famille soit connu de tous. Elle aurait voulu que les gens tiquent en entendant notre patronyme. Mais que nenni, nous sommes juste une simple famille anglaise.√ Prénom : Romane. La vita è bella, bellissima. C'est lors d'un voyage en Italie et plus spécialement à Rome que mes parents on décidait de me nommé Romane. √ Âge : 22 ans. Un an de plus que la majorité. Quoique il faut avouer que je n'ai pas attendu mes vingt-et-un pour aller me taper un coma éthylique dans la boîte de nuit du coin √ date et lieu de naissance : le 10 janvier à Londres. √ vos origines : purement anglaise. √ Métier : En quittant le domicile familiale, je rêvais de devenir actrice. Etre Grace Kelly. A part avoir tourner dans un ou deux navets, je n'ai jamais réussi à percer. J'ai donc accumulé les petits boulots : serveuse, femme de ménage et maintenant je suis la secrétaire d'un enculé de première au sein d'un cabinet d'avocat. Mais puisque c'est le seul métier en deux ans qui puisse me faire vivre sans trop soucis, j'encaisse les remarques telle une soumise.√ Orientation sexuelle : après avoir déjà testé l'expérience avec une femme lors qu'une soirée un peu trop alcoolisée, j'en suis sûre et certaine, je suis uniquement intéressée que par les hommes. √ Statut matrimonial : célibataire. Pas célibâtarde mais plutôt célibateau tant ma vie sentimentale est semblable au néant. √ côté financier : Je ne vis pas sous une montagne d’argent, ma famille pourtant n’est pas pauvre, mais lorsque j’ai fait le choix il y a quelques années de partir, je ne pouvais compter que sur moi-même. Caractère :curieuse, taciturne, intelligente, déterminée, suspicieuse, impulsive, paumée, paranoïaque, ébranlée psychologiquement, obstinée, extravertie, râleuse. √ groupe : coeur de pierre. the last songelle a vécu quelques mois en Italie pour ses études. Depuis, elle a pris l'habitude de jurer en italien √ très grosse fumeuse. √ son frère est mort √ Elle sort à chaque orage. Les admirant un peu plus chaque jour. √ N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas. Il est mort et plus rien n’a de sens pour moi. J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Ma lâcheté m’empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu’à ce que j’en crève... L’humanité souffre. Et je souffre avec elle. - hell - √ Elle a eu un chien, pendant des années. Il est mort. √ Il y a une malédiction, parait-il. Emportant ceux qu'elle apprécient. √ Elle a la peau porcelaine et les cheveux chocolat. Oh, jolie poupée brisée. √ Absorbée par le vide. Reste parfois sur le toit d'un immeuble à regarder en bas. Entraînante sensation. √ n'a pas toujours un caractère facile à vivre. Râleuse et légèrement capricieuse, elle ne supporte pas l'autorité √ passionnée de cinéma et des films Disney. Sa sonnerie de téléphone est une chanson du Roi Lion, elle possède également une collection impressionnante de DVD ainsi que de cassettes de toutes époques. √ Elle adore les jeux vidéo. Seul hic, elle est très nulle et s'attire souvent les foudre des amis à qui elle a emprunté la console et bousillé les parties de jeux √ Fin. ton pseudo : myin. √ âge :24 ans. √ pays : Qatar. √ fréquence de connexion : le plus souvent possible  . √ comment t'es arrivé ici? : grâce à jay. √ un commentaire? : . - Spoiler:
- Code:
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<span class="pris">lucy hale</span> <f>~</f> romane mills
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| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 2:18 | |
| « On choisit ses amis, pas sa famille... »
 « Romane !! Romane !! Descend tout de suite. »
Allongé sur mon lit, je fais mine de ne pas entendre ma mère et continue à écouter ma musique en pensant à tout et à rien. Je ne savais pas vraiment pourquoi elle mappelait et comme à mon habitude je ne portais aucun intérêt à ses cris. Je savais bien que lorsque ma génitrice prenait cette voix, c'est qu'elle était en colère, comme beaucoup trop souvent, contre moi. Du haut de mes huit années, j'étais la petite dernière de la famille Mills, une famille modeste mais qui était un véritable problème pour ma mère qui essayait à tout prix de « nous » élevés et que le nom Mills soit connu de tous. Mais malheureusement pour elle, j'avais l'habitude de contourner les règles et il était inconcevable de laisser continuer leur progéniture à « entacher la réputation familiale » comme elle aimait dire. Et malgré de multiple punition, je ne m'étais pas calmée.
Un sourire se dessina sur mon frêle visage angélique lorsque j'entendis les pas précipités de ma mère monter les escaliers de notre appartement. Rapidement, je ferme les yeux, faisant mine de me reposer. La porte souvrit violemment et claqua contre le mur. Je narquai même pas un sourcil et je reste immobile sur mon lit. Sans voir ma mère, je pouvais très bien imaginer la colère qui était dessinée sur son visage, ses sourcils relevés, son air sévère et ses dents serrées. J'avais si souvent vu cette expression sur son visage, qu'en y repensant j'avais envie de rire, ce masque de mauvaise humeur était plus comique qu'autre chose. Le plancher craqua. Sans avoir le temps de réagir qu'une main sécrasa sur mon visage. Je sursaute. Ce n'était pas la douleur de la gifle qui m'avais surpris mais le fait que ma mère l'ait fait aussi rapidement. Habituellement, on s'expliquait et après j'étais punie, jamais l'inverse. Le changement de situation me déstabilisa et après plusieurs secondes de réflexion je me relève de mon lit en défiant du regard ma mère qui semblait sourire au coin des lèvres. A vrai dire je savais particulièrement pourquoi ma mère était à ce point énervé. J'avais encore une fois « oublier » d'aller à mes cours de musique. L'art. C'était tout pour ma mère. Un moyen d'expression. Un moyen qui permettrait de montrer que nous somme une famille aux moeurs respectables. Pour moi, rien qu'une perte de temps.
- « Tu as encore raté ton cours de musique ?! » demande ma mère avec une froideur et une colère démesurée
- « Oui. »
- « Ingrate !! Tu n'arriveras à rien si tu continues comme ça. Tu es un scarabée dans cette famille. » cracha-t-elle espérant me blesser.-
- « Au moins je ne suis pas comme toi. »
« - Insolente !! Tu vas voir. »
Elle leva une nouvelle fois la main. Je bougeais pas et ne répliquais rien. Je savais quelle attendait que je m'excuse ou autre. Mais je préférais encore recevoir sa gifle. Elle ne m'avait jamais réellement porté d'affection préférant de loin son « petit chouchou » comme elle ne se gênait pas de l'appeler. J'avais à présent l'habitude et cette femme pour qui j'avais eu de l'affection et qui m'avais blessé dans le passé, ne représentait plus grand-chose à mes yeux. Contrairement à mon père avec qui j'étais plutôt proche. La main se rapprocha de mon visage. Elle allait touché ma joue. Stop. Pas une sensation. Elle avait baissé sa main. Je détourne mon regard pour se poser sur un petit garçon qui me ressemblait étrangement. On partageait les mêmes traits, le même visage frêle et angélique, le sourire innocent à l'identique et le regard envoûtant si reconnaissable. Il sagissait de mon jumeau, ma moitié. Ma mère laissa retombée son bras le long de son corps puis pris une mine dépitée. Elle me lança un regard noir puis sortit de la chambre sans dire un seul mot. Il rentra alors dans la pièce et explosa de rire. Entre nous, cétait une relation aussi fusionnelle qu'explosive. L'un était malin et intelligent et l'autre était insolente et casse-cou. On faisait la paire, on était complémentaires.
- « Qu'est-ce que tu as encore fait, Romane ? ».
- « Mais rien, tu me connais je suis un ange ».
- « Un ange déchu oui. »
- « Mais tu m'aimes comme même »
- « A linfini » « Devil in the details »
 « Celui qui arrive le premier au feu a gagné. Prêt ?! »
« Prêt »
« Partez ! »
J’appuie de toutes mes forces sur la pédale afin de réussir mon démarrage. Je m’engage sur la route, je pouvais sentir la brise du printemps me caresser le visage. Un frisson parcouru mon corps. Je regardais droit devant moi avant de m’engageait dans la dernière ligne droite avant le feu rouge. Mon frère avait une petite longueur d’avance, comme d’habitude. Je gagnais rarement, certaines fois il me laissait gagner sachant que j’avais un esprit de compétition hors du commun. J’aimais gagné, je voulais lui montrer que j’étais douée, même si cela n’était qu’une course de voiture. Lui, me faisait donc le plaisir et me laisser donc gagner. Il n’avait pas vraiment l’esprit de compétition, même lorsque je gagnais et que je sautillais partout en l’embêtant sur le fait qu’il avait perdu contre une fille. On était complémentaires, on l’avait toujours été.
J’étais concentrée sur la route, je continuais à aller de plus en plus vite. Je me dépassais car cette fois, je voulais gagner par mes compétences et non pas parce qu’il m’aurait laissé gagner. Il ne restait que quelques mètres et la distance entre moi et mon frère fondait de plus en plus. Un coup d’œil derrière à mon frère, lorsqu’enfin j’ai réussi à le dépasser alors que je lui lançais un sourire de victoire. Je passe le feu rouge sans encombre. C’était fini, j’avais gagné. Mais il ne fallut que quelques secondes. Quelques secondes que je n’oubliai jamais. Je me tourne vers mon frère, le sourire aux lèvres. Puis tout s’accéléra. La scène fut si rapide que je ne me souvins pas de tous les détails. Le sourire, la voiture, le clash. Mon frère gisait sur le sol propulsé à quelques dizaines de mètre de la voiture, son corps à l’opposé. Un sentiment d’effroi et de peur m’envahis. Aujourd’hui encore, je me souvenais surtout, du cri que je n’ai pas pu sortir, de la douleur au ventre que j’avais ressentis lorsque mon frère fut renversé par une voiture …
***
J’étais seule dans la chambre de mon frère et comme une gamine je sautais deux dalles qui faisaient office de carrelage à la petite chambre à la couleur uniforme morbide. Le blanc de l’hôpital me donnait des frissons. Cela faisait une semaine qu’il était dans son lit et qu’il ne s’était pas réveillé. Une interminable semaine, je passais toutes mes journées auprès de mon jumeau. Ma mère ne m’adressais quasiment plus la parole. Me rendant responsable de ce qu’il s’était passé. Je ne me sentais pas responsable, car j'étais sûr que mon frère allait se réveillait. Même si, l’ambiance de ce lieu m’apportait une sensation de mal-être, je préférais de loin rester auprès de mon frère plutôt que dans une salle de classe où je n’arrivais pas à me concentrer. Depuis, l’accident, je me sentais si seule. Un vide se faisait sentir dans mon cœur et c’était comme si j’avais perdu un membre, un poumon, un morceau de mon cœur. Je ne voulais pas comprendre ce qu’il se passait, je ne voulais pas savoir pourquoi mon jumeau ne se réveillait pas mais au fur et à mesure des jours, je ne pouvais plus feindre que l'impact de l'accident de mon frère était vraiment terrible.
« Bon tu es le plus malin alors maintenant réveille toi. » - Pas de réponse « Je saute trois dalles & demain Morgan rentre à la maison. »
Je prends mon impulsion et je saute trois dalles, deux blanches & une noire. Trois dalles de l’espoir. Je savais plus quoi faire, je n’étais pas celle qui croyait à une divinité et la seule chose qui me venait à l’esprit était nos jeux de gamins.
Je regarde par la porte et je vois mes parents collés l’un à l’autre assis en train de parler à un médecin en blouse blanche. Je regarde à nouveau mon frère et je ne vois aucune réaction de sa part. Mon regard se pose sur lui et je le contemple quelques instants. Avec ce tuyau dans la gorge, il m’était bien difficile de le reconnaître et je venais de comprendre alors que ça aurait pu être moi à sa place, si j’avais conduit moins vite, ce serait moi qui serait étendu là, les yeux fermés, faisant semblant de dormir d’un profond sommeil et non lui. Je l’aurais sauvé, il aurait été à ma place et aurait pu consoler les parents. Une larme coula sur mon frêle visage. Je n’essaye pas de la sécher avec ma manche, je la laisse glisser, sinuer sur ma joue jusqu’à ce qu’elle tombe sur le carrelage de l’hôpital.
« Là c’est plus drôle du tout Morgan. »
Ma voix était nouée. Et une nouvelle fois, je prends mon impulsion et saute quatre dalles. Je joue des bras pour garder l’équilibre et je manque de tomber. Je jette alors rapidement un regard en sa direction. Il venait d’ouvrir les yeux. Son expression marquait la peur et la douleur. La scène se figea sur le regard qu’on s’échangea. Ce moment parut une éternité. Le temps et l’espace semblait s’être arrêté. Très vite, tout s’accéléra. Le regard de Morgan se décrocha du mien et je le vois convulser. Les appareils médicaux clignotèrent. Une ligne qui oscillait s’arrêta petit à petit jusqu’à donner un trait blanc. Les médecins accoururent, un bras vint se plaquer contre mon torse. Et rapidement, on m’entraine vers l’extérieur. Je me débat, je hurle et le regard toujours posé sur mon jumeau, je tends la main vers lui comme pour espérer le toucher, qu’il me retient avec lui. Je le supplie de ne pas me laisser, je pleure, je crie. Les larmes coulèrent de plus en plus sur mon visage. La douleur au ventre s’accentue. Alors que les portes se refermèrent devant moi.
« Morgaaaaaaaaaaan »
Je le savais, j’étais désormais seule … « Le néant. Il est parti.
Un cri ardent déchira dans la nuit »
 Je suis venue pieds nus à l'enterrement de mon frère. J'ai quitté la maison, comme ça, sans chaussures, il fait -2 dehors à ce qui paraît. Hier j'ai regardé la météo, il me semble avoir vu le -2. Je ne sais plus. Hier, je pleurais. J'avais la vue barrée par une digue humide, des larmes salées, une peine liquéfiée. Bref, je suis pieds nus. Je devais penser à autre chose, je crois que je ne pensais pas, ouais, ça doit être ça, mon cœur devait brailler à m'en péter les tympans, couvrant le miaulement de la raison.
Je viens seulement de m'apercevoir que je suis pieds nus. C'est Charlie qui me l'a dit. Il m'a empoigné le bras et m'a chuchoté à l'oreille "T'es pieds nus !" Alors à ce moment là j'ai baissé la tête et effectivement j'ai vu mes orteils. En toute sincérité, je m'en fous. J'aurais très bien pu me balader à poil, ça n'a plus aucune importance vu qu'il est mort. A 20 ans. Alors, oui, je suis pieds nus pourtant je n'ai pas froid. C'est peut être ça la vraie douleur, ça anesthésie. Je ne ressens plus grand chose si ce n'est un vide terrible. C'est comme si on m'avait arraché tous mes organes et que je marchais le corps ouvert, moi, nue, vidée, innervée, morte-vivante.
Tout de même j'ai pris soin de m'attacher les cheveux. Il aimait bien quand je faisais une queue de cheval, il disait que comme ça j'avais l'air d'une vraie fille. A l'époque où il était encore vivant, c'est-à-dire avant-hier 10H, il me charriait beaucoup. C'était notre façon de se parler en fait. J'étais le garçon manqué qu'il chambrait et lui le beau gosse que je critiquais. Je l'aimais à en mourir. En y repensant je pense qu'on était les opposés qui s'attirent, ceux de l'expression, vous savez sauf que nous c'était version fraternel. Il m'obligeait à me maquiller, il me soutenait que le mascara c'était la base pour espérer serrer, moi je lui donnais des conseils avisés au sujet de ses 1001 histoires d'amour foireuses. A nous deux, on formait une équipe. On se comprenait en un regard et on préférait passer du temps à refaire le monde. Il suffisait que je me penche pour qu'il se mette à genoux pour me rattraper. Je pouvais me reposer sur lui et il pouvait compter sur moi.
C'est pas normal qu'il soit mort. Il y a des gens qui ne doivent pas mourir. Pas si jeunes. Lui il était gentil, beau, jeune, plein d'avenir, il aimait les gens, les meufs et la vie.
- « Romane? Tu veux dire un mot ? »
Je vois toute cette assemblée endeuillée se tourner vers moi. Leurs yeux cernés se braquent sur moi, larguée,essoufflée. Je marche, toujours pieds nus, on est à l’Église. Je marche, lentement, je passe devant son cercueil, je jette un œil, il est en costard. Sur l'autel je surplombe l'assemblée. Le micro grésille. Je réprime un sanglot et je bégaie « Je l’aimais ... à l’infini »
« Beautiful Bastard »
 Il est parti, il m'a quitté.
- Romane. Un bruit sourd, puis plus rien. Ma mère arrive en trombe m'arrachant le cadre des mains. Une photo de mon frère et moi. Nous étions si heureux et ça ce voyait malgré la mauvaise qualité de la photo. Je m'allongeai alors. Mes jambes blotties contre ma poitrine, je fixai le vide. Je dévisageais sans ménagement le mur blanc. Un mur que j'aurai voulu détruire de mes propres mains. Poing après poing, du sang aurait coulé, m'aurait recouvert. Cinq jours, quasiment une semaine qu'il est parti. Il m'a quitté, il ne reviendra plus. - tu es celle qui l’a tuée. Je me relevai soudainement puis me précipita sur ma mère. Mes mains se saisirent de son cou, puis je criai. Je hurlai de toute mes forces, la culpabilité me rongé, je me sentais vidé de toute sensation, j'ai le souffle coupé, l'impression de m'être pris un coup de poing entre les deux yeux, une douleur atroce m'irradie tout entière, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne peut consoler et qui fait ruisseler sur mes joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités et qui pleurent une existence pathétique et lubrique. Je me dégageai fébrilement d’elle, mes jambes tremblotantes me guidèrent vers la salle de bain. Je m'effondre. Sept heures du matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglantée. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d'un cri. Je criai la fin d'un rêve, je criais la fin du monde. Je criai la mort de l'homme que j'aimais. La mort de mon frère, de mon jumeau. Je criai l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je criai ce qu'on a vécu, ce qu'on aurait pu vivre encore.. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour. Je voulais me faire mal délibérément, j'étais sado. Je voulais avoir mal. Ne serait-ce que pour me sentir vivante. Et pourtant, j'avais l'impression d'être mourante. Il était mort et j’étais vivante. Seule dans cette salle de bain, j'observais le néant à m'absorber, m'engloutir lentement tandis que mon coeur arrêtait de battre. Mes lèvres remuaient le cruel prénom, en boucle comme un disque rayé. Une forme d'illusion se dessinait alors devant moi, dans cette pièce glaciale où les miroirs trônaient majestueusement ; je crachais alors sur la facticité des sentiments. Mes yeux se fermèrent brutalement, puis chaos. La vérité. L'intolérable vérité vint me frapper au visage. L'étau se resserrait, mon crâne en feu je regardais le vide, mon parquet ciré. Mes mains tremblèrent légèrement. L’odieuse vérité que je n’avais d’autres choix que de quitter Londres.
***
Deux ans. Deux ans que j’étais parti de Londres pour me reconstruire petit à petit en essayant d'oublier ma rechute. La ville de Menphis m'avait accueillie à bras ouvert : je suis partie de zéro. J’avais enchaîné les petits boulots pour pouvoir payer le loyer et me nourrir. Je n’avais toujours pas trouvé de situation stable depuis que j’avais fui de chez moi. Plus de folie, plus de débauche. Les clopes toujours dans ma poche, je ne m'étais jamais résolue d'arrêter de fumer. Et pourtant, je savais pertinemment que mes poumons détestaient cela. Le toubib m'avait déjà demandé d'arrêter, mais c'était plus fort que moi. La cigarette me rattachait encore à lui. Morgan... Mon regard perdu dans le néant, j'arrivais enfin à destination. J’avais trouvé un nouveau boulot depuis quelques mois : secrétaire dans un cabinet d’avocat. Malheureusement, depuis mon arrivée je ne rêve que d’une chose : foutre mon poing dans la sale gueule de mon patron.
Mon boss : Mr Jason Watkins. Beautiful Bastard. J’ai le ventre nouée rien que d’y pensé. Grand, beau, le mal incarné. Le type le plus imbue, le plus égocentrique que j’ai pu rencontré.
-« Ah vous voilà enfin mademoiselle Mills » Monsieur Watkins se tient devant la porte de mon bureau qui sert de vestibule au sein. J’acquiesce d’une grimace. Après avoir renverser de l’eau sur mon téléphone, fait tomber mes boucles d’oreilles dans le trou du lavabo, avoir eu un carton sur l’autoroute et avoir dû attendre la police pour qu’ils constatent ce que tout le monde savait déjà : que c’était l’autre qui était en tord et qui avait causé les dommages de ma voiture, la dernière chose que j’avais besoin aujourd’hui était une remarque acerbe de mon boss. Manque de bol, Monsieur Watkins ne connait pas d’autre ton. Je lui lance légèrement un « bonjour monsieur Watkins » en espérant qu’il me gratifiera de son habituel hochement de tête avant de s’enfermer dans son bureau. « Hum oui bonjour mademoiselle Mills. Quelle heure est-il dans votre petit monde ? » Il me lance un regard glacial. Il a un bon vingt centimètre de plus que moi et avant de travailler pour lui, je ne m’étais jamais senti aussi petite. Depuis mon arrive au sein du cabinet, je me suis mise à porter des talons que je considérais jusque-là réserver aux tops-models , tout ça pour arriver à peu près au niveau de ses yeux et même ainsi je dois relever la tête pour le regarder. Ca l’enchante visiblement puisque ses yeux noisettes brillent à chaque fois d’un éclat suspect. « Excusez-moi, j’ai eu un début de journée plutôt désastreuse ... Ca ne se reproduira plus. » Je lui réponds rassurée, ma voix n’a pas tremblée. Je n’ai jamais arrivée en retard. Jamais. Mais c’est bien son genre à me faire la remarque et faire tout un plat la première fois que ça arrive ! Au bout de quelques minutes j’arrive enfin à mon bureau. Je range mon sac et mon manteau dans un placard et j’allume l’ordinateur. L’air de rien comme s’il ne se tenait pas à la porte à scruter le moindre de mes mouvements. « Un début désastreux. Oui c’est une description assez juste de ce que j’ai eu à gérer en votre absence. J’ai téléphoné personnellement à Mr Miller pour lui faire oublier qu’il n’a pas eu les contrats signés à l’heure prévue ; c’est à dire neuf heures. J’ai du personnellement appeler Beaumont pour lui dire qu’on continuer bien le projet comme prévue. Bref j’ai fais votre travail et le mien ce matin. Vous pourrez bien même avec un début de journée désastreuses venir à l’heure ? » Je lui jette un regard. Il n’a pas bougé et me fixe d’un regard noir, furieux, les bras croisé sur sa large poitrine. Connard. « J’en suis désolée Monsieur » je fini de répondre, un brin ironique «J’imagine à quel point cela à dû être pénible pour vous de devoir utiliser un fax et décrocher un téléphone. Je vous l’ai dit et le répète cela ne ce reproduira plus. »« Voilà une bonne résolution et j’y veillerais » réplique-t-il avec un sourire présomptueux qui s’étire sur ses lèvres. Ce type serait parfait s’il consentait à garder la bouche fermée. Un peu de ruban adhésif ferait l’affaire. J’ai ai un dans mon tiroir du bureau. Je le sors parfois pour le caresser, espérant lui offrir un jour le rôle qu’il mérite ... « Et juste pour que cet incident ne vous passe perdre la mémoire, j’aimerais avoir sur mon bureau à heure le tableau complet pour l’affaire de Colton, Shraff et Jakcson. Puis vous rattraperez l’heure perdue de ce matin en me faisant une simulation de la présentation du dossier Pakersion pour moi, en salle de conférence. » Mes yeux s’écarquillent tandis qu’il tourne les talons et rentre dans son bureau. J’hallucine ! Il reste plusieurs mois pour finit le dossier Pakersion sachant que j’ai déjà très bien avancé dessus, ce n’est pas à l’ordre du jour sachant que certaines clauses n’ont pas été encore clairement rédigées. Maintenant, avec tout ce que j’ai sur le dos, il veut que je mette une simulation de présentation dans ... je regarde ma montre. Génial, j’ai sept heure et demi si je saute le déjeuner. J’ouvre le dossier et j’y plonge, autant ne pas perdre de temps.
Il commence tous à sortir pour déjeuner pendant que je reste scotchée devant mon ordinateur avec un café et du chocolat -meilleure solution pour me remonter le morale- La porte du bureau s’ouvre et je lève la tête pour apercevoir Chloé, une secrétaire qui travaille au sein du cabinet. Une très bonne amie avec qui j’ai l’habitude de déjeuner avec elle. « Je suis désolée Chloé mais je suis dans la merde » Je lui adresse une mine confuse alors que son sourire devient moqueur « Encore un coup du boss ? » Elle ne travaille pas pour Jason mais à force de me plaindre elle sait tout de lui « Je suis totalement sous l’eau. Même si j’avais un clone bossant pour moi, je n’arriverais pas à finir à temps. » Après m’avoir remonter le morale, Chloé me sourit et finit par me laisser travailler. Je remonte un peu ma jupe et je me penche pour inspecter mes jambes. « Et en plus de toute cette merde » fis-je en entendant Chloé revenir « j’ai déjà filé ces putain de bas. Je ne vois pas comme la journée pourrait être ... » Je relève la tête et le mot pire se gèle sur mes lèvres quand je vois que ce n’est pas Chloé qui se tient là. Je rougis jusqu’au oreille et baisse rapidement ma jupe. « Je suis désolé Monsieur. Je ... » « Mademoiselle Mills puisque vous avez le temps de parler lingerie en plus de mettre en place la présentation du dossier Pakersion vous iriez me chercher les documents juridique du dossier Willis » Je lève les yeux et je rencontre son regard étincelant « Je demanderais à Sam si elle ... » « Ce n’était pas une suggestion, vous irez les chercher, mademoiselle Mills » me coupe-t-il. Il me fixe quelques instants, la mâchoire serrée avant de rentrer brusquement dans son bureau. Non mais quel est son problème ? J’attrape mon blazer et file, direction les bureaux juridique à quelques blocs de là. De retour, je frappe à sa porte de bureau. Pas de réponse. Je tourne la pognée. Verrouillée. Il doit tiré un coup avec une princesse d’un quelconque fonds fiduciaire alors que je parcourais comme une folle Menphis. J’introduis l’enveloppe dans la fente à lettre en espérant que les papiers se répandront par terre et qu’il devra s’agenouiller pour ramasser lui-même. Ca ne lui ferait pas de mal. Et j’aime imaginé à genoux, entrain de rassembler les feuilles éparses. Mais là encore, tel que je le connais, il ne manquerait pas de m’appeler pour que je le fasse à sa place, en me regardant, moi, à quatre pattes. Et en ricanant. Bon c’est reparti pour finir la présentation du dossier Pakersion sinon je sens que mon sort sera pire que de devoir me mettre à quatre pattes ...
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| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 12:28 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche.  Lucy est magnifique sur ton avatar.  |
| | | | Shae Woodstock+ i spend my all life hiding my heart away ≡ messages : 299
≡ arrivée : 13/07/2015
≡ célébrité : kristen stewart
| | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 12:39 | |
| Bienvenue sur le forum  |
| | | | Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823
≡ arrivée : 02/12/2014
≡ célébrité : michiel huisman.
| | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 13:40 | |
| Bienvenue sur CCL  |
| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 14:01 | |
| la belle lucie très bon choix d'avatar et j'aime beaucoup le pseudo  bienvenue  |
| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 14:03 | |
| j’adore le pseudo bienvenue  |
| | | | Talisa Lockstone+ i spend my all life hiding my heart away ≡ messages : 254
≡ arrivée : 12/07/2015
≡ célébrité : nikki reed
| | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 16:07 | |
| bienvenue |
| | | | Chloe Sheeranadmin + Offer me that deathless death ≡ messages : 2178
≡ arrivée : 09/12/2014
≡ célébrité : nina dobrev
| | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 17:11 | |
| Jolie lucy, très bon choix bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 18:46 | |
| Joli choix Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. |
| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Jeu 30 Juil - 22:25 | |
| Merci tout le monde vous êtes tous très beaux |
| | | | Jesse Hollowayadmin + are we all lost stars ≡ messages : 2929
≡ arrivée : 19/12/2014
≡ célébrité : bobby morley
| | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés Dim 2 Aoû - 10:33 | |
| bravo tu es validé désolée pour le retard, te voici enfin validée
par contre il y a pas mal de fautes de conjugaison qui sont plutôt gênantes pour la lecture :/ tu feras attention en rp  Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. Pense à mettre ton quartier de résidence dans ton profil si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes. Ici tu trouveras des codes de signatures qui collent avec le forum. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de liens à ta disposition, pour suivre les couleurs du forum (si tu ne l'utilises pas, veille à ne pas déformer le forum ou jurer avec des couleurs inadaptées), c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si tu mets des cadres et autres, attention à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Plusieurs fiches son à ta disposition : fiches pour les posts rp . Et surtout. Have fun. |
| | | | | | Sujet: Re: Romane - Reine aux pays des rêves brisés | |
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| | | | | | Romane - Reine aux pays des rêves brisés | |
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