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Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse

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MessageSujet: Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse  EmptyLun 24 Aoû - 16:52

« Oooh monsieur Connard ! »

Ce qui m’avait amené dans cette fâcheuse posture ? Un homme, évidemment, cela allait sans dire. Et on ne parlait pas de celui qui était en face de moi, mais d’un autre qui ne connaissait pas le terme ponctualité, ce qui aurait évité ce genre de scène au plus grand plaisir de Jason. J’avais eu la faiblesse d’accepter une invitation à dîner d’un des clients du cabinet d'avocat. Il fallait croire que le fait de travailler pour monsieur Watkins avait fait grande impression car l’homme, un peu plus âgé que moi, n’avait pas été long avant de venir me dire à quel point il admirait mon courage, ma volonté et le fait que je n'étais pas dépressive, et qu’il aurait aimé avoir plus de temps à donner pour aider les autres ; car il était évidement que je ne bossais pour Jason que pour l'aider à s'en sortir et devenir un homme meilleur. S’en était suivi un échange assez poussé, sur la solidarité. On n’avait pas pu finir notre conversation étant donné que je travaillais, aussi il m’avait demandé si je ne voyais pas d’inconvénient à ce qu’on se revoit pour la terminer. J’avais accepté, tout bêtement. Il est vrai qu’il était très charmant et qu’il savait parler aux femmes (deux ou trois compliments et hop un rendez-vous !) On devait donc se retrouvait dans un lieu public, idéal pour s’enfuir si je remarquais que l’homme devenait assez bizarre ou qu’il avait des tendances psychopathe. Il n’y avait pas d’entourloupe possible. Du moins, je le pensais. J’étais arrivée à l’heure, loin d’être de ses nanas qui utilisent la règle du retard pour se faire désirer. Malgré que j'étais resté plus de 6 heures dans ma salle de bain, à essayer toutes les tenues possibles et imaginables, à tester toutes les coiffures, et à user de l'eye-liner en tentant un maquillage qui se doit d'être parfait, autrement dit autant prononcé que discret et qui paraisse un tant soit peu naturel, histoire de ne pas avoir l'air d'un pot de peinture. Mais je commençais à penser qu’il s’était sans doute moqué de moi, étant donné qu’il n’était toujours pas là une heure plus tard.

Étouffant un soupir déçu, j’avais accepté la conversation superficielle de celui assis à côté de moi, mais surtout boires les verres qu’il me proposait pour que mon calvaire prenne fin ou dû moins de soulager mon calvaire. C'est ainsi que, gorgées après gorgées, mon mutisme s'était mué en un bavardage déjà plus raisonnable, et que mon sourire s'élargissait de plus en plus. En outre, j’étais complètement saoule et j’avais les sens embrumés. L'alcool avait sur moi des effets ... apaisants, ou plutôt disons les choses tels quelles sont l’alcool pouvait me faire faire des choses assez tordus. En effet, parce que la fille qui était monté sur le comptoir et qui danser tel une danseuse pro de samba c’était bien moi. J’avais un talent fou pour onduler à merveille mon bassin, rien à dire dessus. Et c'est sur la musique de Wake me up before you go-go que je faisais quelques pas de danse et fredonner les paroles avant de faire un geste au barman « Alors Steve ! Je veux 4 verres de vodka et une blonde aussi... Ahahah... C'est dingue qu'on appelle une bière, une blonde ! Vous ne trouvez pas ? » Quelques personnes observaient la scène avec un intérêt quasi scientifique, constatant les ravages que pouvait faire tout excès sur la pensée humaine. Malheureusement, le désastre n’était pas encore arrivé car quelques secondes plus tard mon regard s’était posé sur Jason Watkins. Alors qu'il était mon boss et qu'il me menait la vie dur, cherchant la moindre excuse pour me rabaisser, j’étais en face de lui, complètement pompette et loin de pouvoir réfléchir correctement. C’est pourquoi à la place de m’enfuir et ainsi de ne pas lui tendre le bâton pour me faire battre, je l’interpelle avec une classe inouïe. « Je t'embrasse si je te montre mes canines »
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MessageSujet: Re: Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse  EmptyJeu 27 Aoû - 23:58

" You shouldn’t try to stop everything from happening. Sometimes you’re supposed to feel awkward. Sometimes you’re supposed to be vulnerable in front of people. Sometimes it’s necessary because it’s all part of you getting to the next part of yourself." ❖ romane & jason


Les gouttes tombent les uns après les autres, le bruit ne cesse de résonner dans sa tête sans pour autant arriver à ouvrir ses paupières toujours fermer. Il sent parfaitement les gouttes de sueur tombé le long de son visage, ses poings fermé il tente communément de trouver un moyen de pouvoir se sortir de cette engouffrement auquel il n'a aucun contrôle. Ses dent se grincent avant de sentir sa tête se secouer d'un sens à l'autre. Il revit à chaque seconde ce même dénouement. Dans un premier temps ce rire qu'il a toujours aimé et dont il ne pourrait se séparer la seule chose qui lui reste, le seul souvenir heureux d'une vie misérable auquel il tente d'échapper derrière une carrure d'un homme fort, mais surtout froid et d'abondance de cruauté où la culpabilité n'existe pas. Pourtant, à le  voir ainsi on voit facilement que Jason est quelque chose d'une évidence même : Un humain comme un autre qui se cache comme il le peut pour se retenir de souffrir à nouveau ce qui l'amène souvent à cette partie de sa mémoire qui lui rappel bien trop souvent qu'il peut tromper les gens, qu'il peut être ce qu'il dit être il ne peut effacer la douleur qui est en lui, une douleur qui se transforme souvent par des cauchemars prenant le visage de son père et de ses coups, mais aussi par le cadavre funeste de sa soeur et de cette voix qui lui rappel combien tout est de sa faute et qu'il a menti en ne tenant pas ses promesses c'est ainsi par un choc et épouvanté tout en sueur et tremblant qu'il ouvre enfin les yeux fixant par la même occasion autour de lui avant de se rendre compte que ce n'était qu'un cauchemar et rien de plus. Jason se repositionne sur le dos dans son lit enlevant la couette sur lui pour tenter de retrouver une respiration normale avant de finir par se relever et poser ses pieds à terre avant de finir par passer ses mains dans ses cheveux se répétant à mainte fois que tout ceci est qu'un cauchemar et de se calmer. Il ne cesse de dire cette phrase comme pour reprendre le contrôle de ce qu'il est à présent auquel personne ne douterait. Il a jamais été le genre de personne à ressasser le passé ou à mettre l'excuse que ce qu'il est devenue à présent est l'essence d'un passé houleux et des plus difficiles. Jason a toujours pensé que chaque personne est désireuses d'être celui qu'il est  et lui à choisi de ne plus avoir aucun attachement quel qu'il soit. Monstrueux, froid, misanthrope il a aucun regret d'être devenu ce qu'il est ce qui la conduit également à cette identité d'homme sur de lui, qui n'a pas peur de frapper fort et finalement de ne connaitre qu'une simple chose essentiel; la puissance de gagner. Pour lui, c'est la seule chose qui importe avoir le contrôle sur tout, sur lui, sa vie, sur son boulot, mais aussi les gens. C'était ainsi qu'il y a plusieurs jours de cela qu'il avait remis les pendules à l'heure si on pensait gagner contre lui c'était perdu d'avance antipathique et loin d'accepter la défaite, il a jamais lésiner sur les moyens pour mettre son adversaire à terre dans ce cas-là c'était cette jeune femme aux courbes des plus voluptueuse à vous frémir tandis que pour lui, elle était qu'un jeu, une pièce dans un scénario ou il savait qu'il trouverait l'élément manquant. Il avait toujours pensé que cette brillante avocate brillé avant tout par l'ouverture de ses cuisses et rien de plus étonnamment ou non elle semblait aimer les mots que l'on peut dire sales d'une façon simple, cela l'avait excité qu'elle s'était retrouvé dans une position très délicate avec Jason et sans même se rendre compte lui avait révélé des choses intimes comme le fait qu'elle s'était tapé le juge. Quitte ou double, elle semblait ne plus supporter de perdre contre lui sauf qu'à cet instant ce qu'elle ignorait c'était qu'elle venait de vendre son âme au diable. Quelques jours plus tard on pouvait apprendre que le juge avait été radié comme la jeune avocate qui certainement selon lui finirait au bord du trottoir elle avait le profil. Étrangement cette conversation avait été enregistré et donné au procureur qui avait donné un vice de procédure au dossier de Jason qui par la suite l'avait emporté autant que matière a dire qu'il était l'un des avocats qui brillait aucun dossier perdu, mais il devait l'avouer il en devait une à sa secrétaire qui s'était mise à la tâche de trouver une faille tout en gardant son âme pour ne pas devenir comme le mécréant qu'il était. Une petite faille qui ne collait pas pour que Jason mette les feux au poudre et qui avait ravit la jeune femme qui avait réussi à sauver ses fesses pour garder son boulot.  Dans la journée de ce vendredi, il l'avait passé au boulot, à devoir s'occuper d'un dossier, sauf que cette fois-ci ce dossier à défaut de nombreux autres l'avait semble-t-il marqué presque touché, sa secrétaire qui se trouvait assise à son bureau attendant de prendre des notes face à ses directives semblait surprise par son regard. Elle avait tenté dans un premier temps de vouloir savoir s'il allait bien avant de se faire presque crier dessus pour finalement qu'elle  voit sa journée s'écourtée. Il ne la voulait pas dans ses pattes et finalement il lui avait donné son après-midi. En réalité il ne l'avouera pas, mais le dossier l'avait réellement chamboulé une chose que Jason ne supportait pas. Il était resté ainsi dans son bureau fermé sans se rendre de l'heure tardive ou il s'était retrouvé seul. Les mains dans ses cheveux il s'était accroupi fixant les diverses documents qui s'était étalé sur le sol. 10 heures ? plus ? Il ignorait depuis combien de temps il fixait tout le dossier sans savoir quoi faire et finalement il avait pris la décision d'aller sortir, de prendre l'air. Il avait guère besoin d'aller chez lui pour se changer, son bureau servait souvent pour ça, il avait troqué son costume pour quelques choses de plus basique, un jean, une chemise noir et une veste et le voilà comme tout autre personne loin du bourreau qu'il pouvait être au boulot. Dans cette apparence il ressemblait au type le plus normal possible. Montant dans sa voiture il ne pris quelques minutes pour rejoindre la grande ruelle de Mud Island et entrer dans un bar/club de la ville. Comme chaque vendredi soir, le bar était rempli, il avait réussi a se faufiler entre les gens qui se déhanchait sur la piste de danse et d'autres à se peloter de façon très explicite. Quelques secondes plus tard il s'était retrouvé au comptoir assis sur un des tabourets. « Un whisky sans glace merci » à peine eu-t-il le verre que dans un geste il le laissa se porter à sa bouche où le liquide froid et brûlant se déversa à travers sa gorge, il ferma ses yeux le temps de quelques secondes pour ressentir les effets de bien être avant de les ré ouvrir et en commander un autre. Il avait commandé quelques verres pour finalement qu'on lui laisse la bouteille, le barman avait tenté de voir s'il pouvait en tirer quelque chose, mais son regard avait été clair qu'il ne l'avait pas emmerder de la soirée, il avait pas la tête à ça. D'ailleurs ce soir pour la première fois Jason était juste un type comme un autre avec son lot de soucis que personne ne pourrait voir, car il savait parfaitement que ce n'était pas le genre de bar que ses collègues fréquentait et cela lui arrangeait. « Alors Steve ! Je veux 4 verres de vodka et une blonde aussi... Ahahah... C'est dingue qu'on appelle une bière, une blonde ! Vous ne trouvez pas ? » Il avait relevé la tête en entendant ses quelques mots, la voix qui avait changé pour se trouver des plus aiguës montrant le signe que la boisson avait fait son effet rapidement pour laisser l'inconnue pas si inconnue que ça se montrer pompette. Elle s'était trouvé à quelques mètres de lui avant de se coller contre le comptoir manquant presque de faire tomber les autres personnes qui attendait leur boisson avant que Jason tourne sa tête pour la voir. C'était bien sa veine, il ne manquait plus qu'elle et à la voir elle était éméché comme pas possible. Il avait rien dit si ce n'est de boire son verre espérant qu'elle continue sa petite soirée, mais c'était apparemment sans compté sur Romane qui l'avait vu hurlant presque son nom. Il ne manquait vraiment plus que ça. « Je t'embrasse si je te montre mes canines » Jason avait rien dit si ce n'est de la fixer voyant qu'elle était presque sérieuse, il avait eu le simple geste de lever les yeux au ciel avant de la voir presque tombé à quelques centimètre de lui, à croire qu'elle adorait cette position pour souvent s'y trouver. « Il faut croire que vous aimez vous retrouvez près de mon entrejambe pour toujours y tomber aussi près. Dois-je en conclure un message de votre part ? » il avait bu son verre après ses quelques mots avant de continuer a boire son verre voyant Romane qui se relevait doucement « Votre phrase devrait presque me surprendre ? Parce que ce n'est pas le cas bien qu'elle a guère de sens, mais pour une fille facile comme vous semblez le montrer ce soir je ne suis pas étonné » si une chose ne changeait pas c'était cette tendance à vouloir la miner plus bas que terre, il ne savait pas pourquoi il faisait ça, peut-être car il adorait cette mesquinerie de cruauté qu'il savait contrôlait, ce soir ne changeait pas les choses, mais il avait guère envie de s'occuper d'elle et encore moins de son état. « Allez donc embrasser quelqu'un qui veut sentir votre puanteur dans votre bouche je suis certain que vous trouvez l'homme de votre vie ici » il avait guère fait attention à elle si ce n'est de voir ce qu'elle avait commandé pour la voir boire toutes ses choses les unes après les autres. Il avait rien dit si ce n'est de presque sourire surtout qu'elle manqua presque de tomber ou dans un geste de la main il la retenu cette fois-ci « Évitons mon entrejambe vous voulez bien ... » elle avait guère fait attention ou elle était bien trop saoul pour le voir, mais il était curieux surtout à la voir boire des choses qui donnait plus envie de nausée ou de vomir que de boire ses mélanges des plus infectes « Alors qui est donc l'homme qui vous a mis dans un tel état ou l'on pourrait facilement avoir presque pitié de vous enfin presque ... ? » il ignorait pourquoi il lui avait demandé ça peut-être parce que vu son état elle dirait les choses sans prendre de gants et qu'il en serait plus sur elle ainsi, car quoiqu'il arrive comme tout autre humain dénue de tout sentiment il ressentait ce soir quelque chose, une curiosité de découvrir qui était réellement Romane Mills.
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MessageSujet: Re: Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse  EmptyDim 13 Sep - 14:53

Je n'étais pas une grosse buveuse. A vrai dire, hormis ouvrir de bonnes bouteilles à des occasions clés, je ne buvais d'ailleurs que pour une raisons : faire la fête avec mes ami(e)s. Cependant, je n'abusais jamais, ce n'était pas mon style. Finir la tête dans les chiottes complètement pétées, cela ne m'était en réalité arrivé que très rarement, et cela devait au moins remonter à quelques d'années... Les soirées étudiantes, en somme, mais je n'avais pas totalement fait partie de la jeunesse décadente. Je m'étais même rangé assez vite, en termes d'excès … J’étais loin de faire des conneries aussi grotesques que ce soir ! Et pourtant... En ce moment j’étais mal, le monde tournait et s’il ne s’arrêtait pas c’était probable que Jason soit en première loge pour me voir déverser mes tripes ! J’étais mal, chancelante et au bord de l'apoplexie. Et face à l'alcool, il existait deux catégories de personnes : celles qui, d'une part, gardaient classe et distinction en toutes circonstances, qui se contentaient de sourire un peu plus, d'être un peu plus bavardes, mais qui gardaient une allure décente malgré les verres ingurgités ; et celles qui, malgré leurs efforts et leurs espoirs de garder un certain contrôle sur leur attitude, perdaient tout le contrôle qu'elles s'efforçaient de conserver en temps normal. Bien évidemment, celles qui appartenaient à la première catégorie étaient plus rares. Certains prétendaient que ces personnes-là étaient simplement habituées aux affres de l'alcool, et j’avais l'espoir vain d'en faire partie. Et puis il y a ceux qui perdait pied, qui ne ceux souviennent de rien et qui regrettait leurs actes. Il n’y avait aucun doute dans quelle catégorie j’étais placée. Aucune … Alors que j’avais interpellé Jason d’une classe inouïe en lui proposant un deal des plus intéressant : un baiser contre une vérification de ma dentition. Mais au final, il vaut mieux ne pas chercher de logique dans mes paroles. Je riais face aux propos de Jason alors qu’il me traitait sans aucune once de remords de catin. « Que vous êtes chanceux, cette semaine je ne me suis agenouillée devant aucun homme ingrat. » C’est à ce demandé comment je pouvais me souvenir vu mon état actuel de notre rendez-vous si « aimable » lorsqu’il venait de perdre sa toute première affaire. Je l’avais traité d’ingrat, une première puisque normalement face à ces remarques acerbes, j’étais plutôt du genre docile à encaisser tout en souriant ; celle qui ce faisait insultée, rabaissée, maltraitée sans répondre. Je me retrouve à nouveau avec un verre d’alcool dans les mains comme si je n’étais pas assez bourrée comme ça mais surement le verre de trop car le monde commence à tourner autour de moi et mes yeux roulent dans leur orbite, j’en ai presque le tournis. Je suis une épave, une épave qui une fois de plus à failli s’écrouler sur l’entrejambe de son boss qui n’hésite en aucun cas à me faire la remarque. Je ris une fois de plus à sa remarque. Ce verre en trop m’avait rendu plus joyeuse que d’habitude. Non, quand je dis ça, c’est pas un euphémisme, hein, je riais vraiment, mais vraiment pour rien. Et malgré qu’il avait vu juste du pourquoi j’étais si bourrée ; les hommes, je balayais la question d’un geste de la main. « Tu as vu juste ... » est-elle la grâce d’un félin -ou d’un éléphant c’est à vous de voir- je grimpe sur le comptoir sous les yeux amusés de certains clients. « Oh non pas par rapport aux hommes ... » Et je commence à danser tel une danseuse pro de samba. Mes bras s’étirent, mes mains se joignent et mes hanches roulent avec élégance. Je ris aux éclats, révélant mes canines acérées. Mon bonheur carnassier se dessine sur mes lèvres rougies et mes doigts graciles descendent le long de ma silhouette pour retrousser le bord de ma robe dévoilant un peu plus de mes jambes. Comme si la scène était passée en accélérée, mes gestes me semblent incontrôlables et dans un moment de folie je retire ma robe devant ses motards quinquagénaires en ne plus savoir qu’en faire. Je me retrouve seulement en sous-vêtement alors que je regarde Jason dans les yeux. « Que je ne suis qu’une pute outragée »
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MessageSujet: Re: Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse Qu'importe les hommes tant qu'on a l'ivresse  EmptySam 10 Oct - 1:54

" You shouldn’t try to stop everything from happening. Sometimes you’re supposed to feel awkward. Sometimes you’re supposed to be vulnerable in front of people. Sometimes it’s necessary because it’s all part of you getting to the next part of yourself." ❖ romane & jason


Lorsqu'il avait mis les pieds dans cet endroit il avait eu qu'une seule envie c'était d'oublier l'être qu'il était devenu, une part de lui s'obstiner dans la résistance à croire qu'il était ainsi parce que c'était sa nature depuis toujours, dès le moment où il avait tout perdu, le masque de sa propre identité s'était dessiné dans un registre des plus noires que sombre, son coeur en lui-même s'était raccroché à une vision de la vie des plus lugubres où tout se payait d'une façon des plus tortionnaires. Il s'était toujours promis que plus personne ne verrait en lui souffrance et encore moins ce jeune garçon qui était semé d'une vie de violence ou les coups s'abattait sur son corps couvert de cicatrices auquel il avait jamais révélé, car révélé ça, c'était montré qui il est et en réalité un homme comme un autre et ce soir-là en entrant dans ce bar de prédilection de tous les alcooliques du coin, c'était comme si Jason durant le temps d'une soirée replongé dans son passé celui d'un type parmi tant d'autres oubliant par mégarde ce type froid, au coeur aussi froid que pouvait l'être en réalité un iceberg, en réalité un iceberg n'était rien face à l'homme enragé qu'il pouvait être. Passez incognito et se retrouver ici loin des soirées mondaines que sa supposé classe sociale s'ordonnait à jouer lui rappelait parfois que la vie simple pouvait lui manquer à lui aussi. Il s'était posé tranquillement au bar, il avait eu besoin de boire, il ne sait pas pourquoi ou bien si, ce dossier l'avait chamboulé à un point que lui-même n'avait pu penser. Jason n'était pas quelqu'un qui pensait aux conséquences, la seule chose qui lui importait c'était de gagner, la défaites jamais il enterrait son adversaire lui-même et vivant s'il fallait tant qu'il gagnait, sauf que pour la première fois, Jason sentit quelque chose en lui le dépassait, sa conscience avait soudainement refait surface. Pour quelle raison ? Pourquoi maintenant ? Trop de questions qu'il s'était posé et auquel il ne pouvait répondre et où seul l'alcool l'aidé à s'en sortir. En venant dans ce miteux endroit il avait espéré une chose, que l'alcool le ramène à la raison et lui fasse comprendre que les sentiments devait disparaître, il ne pouvait ressentir quelque chose, pas cette culpabilité. En était-il un monstre de voir que ressentir une quelconque émotion était vu comme la pire faiblesse ? Peut-être l'était-il, lui-même s'interpréter comme un monstre souriant à sa prochaine victime, sentir la douleur d'une personne était étrangement un sentiment des plus jouissif pour lui, voir une personne souffrir était quelque chose auquel il se délectait d'un sourire parfois masochiste, parce que  c'était ce qu'il est un type qui n'avait aucune once de morale, qui n'aspirait qu'à une chose voir son adversaire tomber à terre et ne plus se relever. Il inspira un grand coup tout en balançant son corps en arrière avant de poser ses coudes sur le comptoir, il avait eu beau se sortir toutes les excuses qu'il puisse exister, se dire qu'il avait rien à faire de ce type, il ressentait toujours et malgré lui cette once de sentiment qu'il avait jusqu'ici jamais ressenti, de la culpabilité. Il n'acceptait pas cela, ça ne faisait pas parti de son vocabulaire et une part de lui maudissait cette personne qui arrivait presque à lui faire ressentir cela et en jeter la faute à cette écervelé de secrétaire. Il savait parfaitement que si ce dossier c'était retrouvé sur son bureau ce n'était pas dût au hasard, qu'essayait-elle de faire ? Si seulement il avait lui-même la réponse à cela. Il ne comprenait déjà pas comment elle faisait pour rester, il faisait tout ce qu'il fallait pour le rendre dingue de manière presque à la rendre suicidaire. S'il l'avait dit a haute voix certainement les gens l'auraient regardé monstrueux, mais c'était ce qu'il était ou du moins il avait toujours pensé n'être que ça. Il avait enchaîné les verres après les autres, mais plus il buvait, plus il avait l'impression que toutes ses pensées se retournait vers une seule chose, ce garçon, ce type qui étrangement lui faisait pensée à quelqu'un qu'il avait connu, un jeune homme qui avait tout perdu et lui rappelait insensément l'homme qu'il fut. « Vous savez quoi laissez la bouteille ça ira beaucoup plus vite » et même si les verres s'étaient enchaînés pour lui, à la différence de certaine personne, Jason pouvait avoir cette faculté de supporter l'alcool, on ne pouvait l'imaginer pourtant après autant de verre, il était loin d'être saoul. La vérité c'était qu'il était encore plus conscient que jamais et là se trouvait son problème ce n'était pas comme cette fille qui était apparu dans son champs de vision. Miséricorde sur lui quand il entendit le son de sa voix tout en manquant de s'étouffer, il avait tourné sa tête avant de fermé les yeux soupirant de mécontentement, fallait-il réellement que tous les bars qui puisse exister c'était dans celui-là qu'elle se retrouve et bien évidemment malgré qu'elle semblait éméchait, elle l'avait reconnu. A son regard il pu constater une surprise, il fallait dire qu'à part en costume chic qui valait beaucoup plus que son salaire, elle ne l'avait jamais vu en tenu de ville. Lui par contre au vu de son état et des quelques mots qu'elle venait de dire ne semblait pas si différente, elle était aussi vulgaire qu'au boulot. Jason l'avait regardé avant de lever les yeux au ciel espérant qu'elle refasse le chemin inverse et disparaisse de son champs de vision, mais c'était sans compter sur la jeune brune qui au contraire s'était assit ou du moins tenta. Elle s'était il fallait le dire rater en beauté, si les gens l'avaient regardé voulant même peut-être l'aidé, Jason lui avait fait comme si elle n'existait pas, ce n'était pas vraiment la première fois et si une chose ne changeait pas c'était son comportement envers elle. Il l'avait vu s'asseoir avec elle, commandant la même chose qu'elle tout en faisant cette mine ou l'on pouvait constaté que c'était la première fois qu'elle buvait un whisky d'une telle qualité « Que vous êtes chanceux, cette semaine je ne me suis agenouillée devant aucun homme ingrat. » lui avait-elle finit par lui sortir entre deux verres, elle avait ce regard coquin, il la sentait réellement dans un état qu'il était certain qu'elle-même n'aurait imaginé, si les hommes en écoutant cela aurait profité pour certainement la faire s'agenouillé et s'attendre à un gâterie de sa part, Jason lui n'avait rien dit si ce n'est de sourire, le sarcasme de sa voix le faisait plutôt rire. Il ignorait s'il devait avoir pitié d'elle ou au contraire l'enfonçait plus bas qu'elle semblait l'être. Il bu d'un trait son verre avant de finalement la fixer, il ne savait pas réellement si elle se rendait compte de la situation ou à quel point elle en était ridicule, mais si elle voulait jouer à ce jeu il était doué « Chanceux ? Mais qui vous fait penser une seule seconde que quelque chose en vous m'intéresserait ? Pensez-vous que je sois tombé si bas pour imaginer cela ? » son regard était fermé et dur, il avait pas lâché la jeune femme du regard, il pouvait très bien sentir que même si elle était peu consciente de ce qui se passait que ce qu'il disait était blessant et c'est ce qu'il voulait au plus profond de lui, la blesser, la vois plus bas, mais surtout ce soir-là qu'elle s'en aille loin, mais elle ne semblait pas le comprendre, il aurait pas du être surprit. « Mais c'est assez étonnant que aucun homme ne vous est demandez de vous agenouiller avec cette robe vous pourriez facilement vous en tirer avec quelques dollars de quoi faire votre nuit j'imagine » était-il en train de sous entendre qu'elle se prostituait, en vérité il ne le sous entendait pas, il avait dans une pensée presque cru cela surtout quand il voyait ce qu'elle portait sur elle, si elle avait été nue ça aurait été selon lui pas vraiment eu de différence. Il ignore pour quelle raison, mais il s'était quand même demandé pourquoi elle s'était trouvé dans un tel état, un homme c'était à se poser la question, une question auquel il aurait dût connaitre la réponse du moins selon Romane ce qui l'avait intrigué sans le vouloir. « Oh non pas par rapport aux hommes ... » il avait foncé les sourcils sans trop comprendre ce qu'elle tentait de dire, déjà sobre avoir une conversation était difficile alors éméché c'était presque si elle parlait la langue de Yoda, du genre incompréhensible. « Les femmes ? J'ignorais que vous étiez attiré par la gente féminine, ma foi c'est votre choix » il s'était retourné pour reprendre son verre avant de voir le barman fixé face à lui, son regard totalement concentré où l'on pouvait sentir presque qu'il s'excitait face à ce qu'il était en train de voir. Jason se retourna furtivement avant de voir Romane qui dansait de façon assez provocante, mais également de façon très sensuel qui pouvait être difficile de ne pas porter son regard sur elle, Jason se mentirait si la voir danser ainsi avait pas provoqué en lui un émoi qu'il ne s'était sans doute pas imaginé surtout pas face à elle, si l'instant aurait pu faire jouir tous les hommes présent, finalement Jason trouva cela assez incorrect non pour lui, mais pour elle encore plus quand celle-ci se retrouva sur le comptoir avant de retirer sa robe et se retrouver en sous-vêtement. La robe de la jeune femme ne manqua pas de tomber sur le visage de Jason qui soupira. Elle s'était accroupi face à lui tout en le regardant dans les yeux avant de lui susurrer ces quelques mots « Que je ne suis qu’une pute outragée » si les hommes sifflaient face au spectacle et à la vue qui aurait eu l'envie de faire bien plus à Romane, Jason ne semblait pas trouvé ce moment aussi excitant qui le disait, en faites il était plus exaspéré voir énervé contre elle qu'autre chose. Il aurait pu certes la laissé ainsi, mais à la place il avait laissé ses bras se poser sur les hanches de la jeune femme pour la faire revenir à même le sol et lui balancer sa robe, définitivement il n'avait pas autant apprécié le spectacle qu'elle pouvait le croire. « Si vous m'encouragez à croire que vous êtes qu'une putain, croyez-moi vous vous débrouillez très bien, remettez ça plutôt ! » elle avait guère parlé mais s'était exécuté face au regard énervé du jeune homme. Jason avait pu constater que tout le monde les fixaient que certains homme qui avait eu l'eau à la bouche semblait vouloir davantage avant que Jason ne pousse l'un des type bien trop près d'eux et pris Romane par le bras, il ignorait s'il lui faisait mal ce n'était pas dans sa volonté, mais il avait besoin de lui parler dans un endroit plus calme et à l'abris de ces types, une fois cela fait il retira sa main avant de se retrouve face à elle. Il manqua d'avoir un rire nerveux avant de se retourner ne sachant pas ce qu'il était en train de faire, après tout ce qu'elle faisait ne le regardait pas et pourtant une once en lui ne pouvait pas la laisser sans lui dire ses quelques pensées « Mais est-ce que tu es si idiote que ça bon sang ? ! » pour la première fois dans sa vie Jason ne s'était pas retenu, il avait dit ce qu'il pensait, peut-être car au fond de lui, il savait que même si durant ces quelques minutes elle aurait conscience de ses mots, il savait parfaitement que le lendemain les choses seraient si différentes « Qu'est-ce que tu cherches à faire ? Te faire sauter par tous les mecs du bar ? Parce que si c'est le cas bravo tu as réussi ton pari » Jason semblait à ce moment presque montrer un intérêt pour la jeune femme comme si lui même inconsciemment et sans se rendre compte qu'il tenait à cette fille à qui il fallait le dire supportait le pire avec lui pourtant ce soir quelque chose de différent ce passait   « Pourquoi tu agis comme tel pourquoi tu fais ça ? » sa voix s'était atténué pour se montrer presque à l'écoute, en faites il ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais il avait besoin de comprendre comme si ce soir dans un acte il lui montrait quelque chose que jamais elle ne verrait plus, la conscience qu'il avait.
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» (kyle&bash) usée par les hommes
» un apprenti repenti , et tant pis, si ça me prend toute une vie
» fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer ▬ jayden
» Sören - On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible.

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