Nom : Matthews. √ Prénom : Charlotte, enfin Charlie, Esperanza. √ Âge : 25 ans. √ date et lieu de naissance : Un quinze septembre pluvieux à Memphis. √ vos origines : Cubaine par sa mère, américaine par son père. √ Métier : Taekwondoïste professionnelle, non pardon, ça c'était avant, maintenant elle est coach sportif à l'ufc gym. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : Célibataire, elle vient de se réconcilier avec la vie, avec les hommes c'est en cours. √ côté financier : Bof, bof, mais on fait avec. Caractère : Bornée, fière et parfois froide, Charlie est l'archétype de la sportive qui en veut. Elle a toujours été prête à tout pour y arriver, mettant ses propres désirs de coté lorsqu'il le fallait. Les sacrifices ne lui ont jamais fait peur, d'ailleurs il n'y a pas grand chose qui lui fasse peur. Sauf peut être les hommes, enfin disons que c'est plus parler de ses sentiments qui la fait flipper. Mais aujourd'hui elle se découvre, une nouvelle vie s'offre à elle, et elle se montre plus enjouée, moins renfermée. √ groupe : arnacoeur.
the last song charlotte n'a jamais apprécié son prénom, ça tombe bien, son père l'a toujours appelée Charlie, et ça lui est resté.
√ grande sportive, Charlie ne peut pas rester en place, elle court, fait du vélo, de l'escalade, et s'essaie à un peu tous les sports possibles.
√ et si elle est sportive, elle fait également très attention à son alimentation. Une vie à surveiller ce qu'elle mange ça laisse des traces, c'est pourquoi elle mange toujours sainement. Quoiqu'il lui arrive de manger des trucs bizarres et de heures pas tout à fait appropriées... Un KFC pour le petit déjeuner, pourquoi pas ?!
√ à présent qu'elle peut vivre sa vie comme elle l'entend, Charlie adore sortir, les bars, les boîtes de nuit, tout lui convient, elle s'amuse, enfin.
√ elle a été en chaise roulante pendant près de dix mois, une période très difficile pour elle, mais elle n'a jamais baissé les bras. Même lorsqu'on lui a dit qu'elle ne remarcherait jamais.
√ elle souffre aujourd'hui de douleur chronique au genou droit, mais elle ne s'en plaindra jamais, elle serre les dents et fait tout pour qu'on ne remarque pas qu'elle boite lorsque ça lui arrive.
√ Charlie parle le dialecte espagnol de Cuba, et ça lui arrive souvent de se marmonner des choses dans cette langue, allez savoir ce qu'elle peut bien se raconter !
√ ni tatouée, ni percée, Charlie a pourtant très envie de sauter le pas et de se faire tatouer quelque chose, quelque part, mais elle n'arrive pas à se décider.
√ elle va souvent au cinéma seule, elle se met au fond de la salle et enlève ses chaussures, et mange son pot de pop corn tranquillement.
√ Charlie c'est le genre de fille à se balader en sous-vêtements chez elle, même si elle n'est pas seule, et à danser avec ses écouteurs visser dans les oreilles. Parfois elle chante aussi, et pas trop mal en plus.
story of my life Elle est immobile. Pour Charlie c'est juste étrange. On a toujours l'habitude de la voir courir, sauter ou ne serait-ce que marcher. Mais là, elle reste sans bouger, fixant le paysage qui s'étale derrière la fenêtre. Elle ne dit pas un mot non plus, elle qui est plutôt du genre bavarde. Elle met mal à l'aise tout le monde, personne ne sait comment réagir. De toute façon qu'importe les choses qu'on lui dise, elle finit toujours pas s'énerver et crier, voire insulter le monde entier.
« Ma chérie, je t’ai amené des magasines. » La voix apaisante de sa mère, ne la fait même pas réagir. Elle continue à regarder par la fenêtre.
« Ma chérie, il faut que tu manges » Cette fois, la femme tente de l’amadouer dans la langue chantante de son pays natal. L’espagnol réussit à capter son attention, enfin. Elle a toujours aimé cette langue, elle a toujours aimé la parler avec sa mère, partager ces petits moments secrets que son père ne comprenait pas. Le seul aspect de sa vie où il n’avait pas accès. Charlie se tourne, et poussa sa chaise roulante jusqu’à son lit. Elle regarde vaguement son plateau repas, puis les magasines.
« Merci. » Elle ne mangera pas, elle n’a pas faim. Elle n’a plus faim. Ça ne fait que quelques semaines qu’elle est à l’hôpital. Une mauvaise chute lors d’une sortie d’escalade, une vertèbre fissurée, un genou explosé et un diagnostique qu’elle n’arrive pas à avaler. Charlie se retrouve le cul vissé sur une chaise roulante, une chaise qu’elle ne quittera plus jamais. Envolés ses rêves de jeux olympiques, envolée sa vie de sportive, envolée sa vie tout court. Elle se rêvait depuis gamine avec une médaille d’or autour du cou, son rêve était désormais à sa portée, mais en une fraction de seconde, il lui a échappé.
« Maman, je vais remarcher. Peut être que je serai jamais championne olympique de taekwondo, mais je serai à nouveau sur mes deux jambes. Tu verras. » Ça sort de nulle part, mais au fond, sa mère n’attendait que cet instant. Sa Charlie, sa tendre Charlie est toujours là, même si elle en veut au monde entier.
« Et bien, je suis impressionné Charlie ! » La jeune femme se tient debout, un sourire illuminant son visage comme jamais depuis près de dix mois. Elle ne se tient même pas aux bars qui l’ont soutenue tout ce temps pour l’aider à marcher.
« Je t’ai toujours dit que je remarcherai. » Elle est fière, une fierté qu’elle avait perdu, et qu’elle avait peur de ne jamais pouvoir retrouver. Elle ne marche pas encore seule, mais se tenir là, debout sans aucune aide, c’est une victoire immense pour elle. On lui a répété sans cesse qu’elle ne remarcherait pas, qu’il fallait qu’elle cesse de pousser ses limites de la sorte. Mais Charlie a toujours été bornée, personne ne peut lui dire quand elle doit s’arrêter, pas même son père. Cet homme qui a été plus son coach tout au long de sa vie, qu’une figure paternelle pour elle. Mais qui étrangement a su, se réapproprier ce rôle après l’accident de sa fille. Charlie a maudit son accident, elle a maudit son inattention, qui a failli tout lui coûter.
« C’était clairement impossible. Les résultats de tes tests n’auraient jamais laissé présager une telle chose. » Il sait, sans vraiment s’en rendre compte, comment flatter son égo, et franchement Charlie apprécie ça. Peut être un peu plus que ce qu’elle le devrait. Mais sa rancœur envers le monde entier est tenace. Elle la sent toujours là, au fond de ses tripes, brûlante. Et la brunette sait très bien que ça lui prendra du temps de se réconcilier avec le monde. Et elle n’est pas prête à se laisser approcher par un homme. Pas encore.
« Vos tests n’ont juste pas pris en compte qu’il s’agissait de moi. » Elle lui fait un clin d’œil, avant de faire son premier pas sans aucun appui.
Elle serre les dents et de rage, frappe son genou. Elle souffre, terriblement. Si elle se laissait aller, elle se recroquevillerait dans un coin, et pleurerait tant elle a mal. Mais Charlie n’est pas comme ça.
« Saloperie de genou, tu vas arrêter de me faire chier ! » Elle marmonne, en continuant de frapper son articulation. Si son accident n’est plus qu’un lointain souvenir, il lui a malheureusement laissé ce cadeau empoisonné. Elle ne peut rien y faire, régulièrement son genou la fait souffrir horriblement. Mais elle ne s’en plaint pas, n’en parle jamais. C’est un bien maigre prix à payer, face à l’état dans lequel elle pourrait encore être aujourd’hui.
« Charlie, ton cours va commencer, t’es prête ? » C’est une plantureuse blonde qui vient de rentrer dans le vestiaire du fitness, une collègue de Charlie. Et soudainement le visage de la brune se détend, disparue toute trace de souffrance. Elle maîtrise parfaitement l’art de la dissimulation, jusqu’à réussir à ne pas boiter lorsqu’elle s’approche de son amie.
« Oui, c’est tout bon, j’avais juste quelque chose à récupérer dans mon casier avant. » Et elle lui sert l’un de ses plus beaux sourires, avant de quitter la salle pour aller donner son cours. Charlie a abandonné tout espoir sur sa carrière de taekwondoïste, ça était dur, très dur. Le rêve d’une vie qu’elle a balayé d’un revers de main, mais qui lui a permis de découvrir une toute nouvelle vie. Une liberté qu’elle n’a jamais connue, et dont elle savoure chaque instant avec la passion qui l’a toujours habitée.
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ça m'a fait bizarre quand j'ai vu ton pseudo, parce que c'est le nom d'un mannequin que j'aime bien 
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