Nom : Oksanen. √ Prénom : Roma. √ Âge : Vingt-cinq ans. √ date et lieu de naissance : 17 juillet 1989 à New-York √ vos origines : françaises et finlandaises √ Métier : Infirmière. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : En couple mais pas amoureuse. √ côté financier : Normal. Caractère : Je suis une personne douce, attentionnée et attentive, c’est ce qui m’a permis d’être infirmière, c’était selon moi les qualités requises pour faire ce métier. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, Ethan m’a bien dit avant de mourir de ne jamais me laisser faire par qui que ce soit. Je suis une personne respectueuse du moment qu’on me respecte en retour sinon ce n’est pas la peine, si ça va dans un seul sens je ne pense pas que ça puisse marcher. Je suis une femme très active et sportive, j’ai toujours le sourire sur les lèvres même si ce n’est qu’une façade en ce moment. Ma sensibilité et mon émotivité m’ont valu de craquer plus d’une fois en mission mais j’essaye de me contenir quand je peux. La passion est un mot qui me décrit bien, une fois que je commence quelque chose qui compte pour moi, je me voue corps et âme à cette chose et rien ne peut m’arrêter. √ groupe : Haut les coeurs.
the last songJe hais par-dessus tout les clowns
√ je ne parle jamais de ce que j’ai vu en mission militaire.
√ je suis incapable de dormir sans somnifères
√ ma première pensée va toujours à Ethan, je n’ai toujours pas fait mon deuil
√ je n’aime pas tellement manger des sucreries, j’ai plus tendance à favoriser les aliments salés
√ √ je mange tout le temps et à n’importe quelle heure de la journée
√ je n’aime plus l’homme avec qui je vis
√ je cours tous les matins avant d’aller travailler
√ mes parents me manquent depuis que je suis à Memphis, je n’aime pas ne pas les avoir près de moi
√ je suis accro à la nicotine et à la caféine
story of my lifeJ’ai vu le jour il y a maintenant vingt-cinq ans à New-York, j’ai toujours aimé cette ville d’ailleurs, j’aimerai bien y retourner un jour ou l’autre. Mes parents ont toujours été présents pour moi, je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit sauf d’un frère ou d’une sœur. Ce manque a été comblé quand j’ai eu cinq ans avec l’arrivée d’un petit frère, je l’ai aimé et chéri de tout mon cœur, il était parfait à mes yeux. Nous nous sommes toujours bien entendu, j’étais là pour le défendre quand il en avait besoin et inversement, nous avons fait pas mal de bêtises ensemble pour le plus grand malheur de mes parents mais ça restait quand même dans la limite du raisonnable. Nous avons grandi dans le quartier de Brooklyn, nous ne nous sommes jamais plaints de ce quartier qui était d’ailleurs très bien, un grand appartement où nous tenions tous sans problème. Mon parcours scolaire s’est lui aussi bien déroulé, ma vie, tout du moins mon enfance, a été des plus normales. J’étais bonne élève à l’école, je participais peu mais j’avais de bonnes notes ce qui était suffisant pour mes parents et pour moi. Arrivée à la fin du lycée, j’ai dû me décider pour mon orientation future, le métier d’infirmière m’avait toujours attiré, mes parents n’ont jamais su d’où venait cet engouement pour ce métier car eux n’étaient pas du tout dans le médical.
J’ai donc intégré une école d’infirmière directement après mon lycée et trois ans plus tard soit à l’âge de vingt-et-un ans, j’étais infirmière. A l’âge de vingt ans j’ai eu la joie de connaître l’homme avec qui je pensais passer le restant de mon existence, Theodore. Il était parfait à tout point de vue, nous avions commencé à sortir ensemble lors de ma première année d’études et nous ne nous étions pas quittés depuis. Après mon école, j’ai exercé quelques temps en milieu hospitalier puis j’ai eu envie de nouveaux horizons, l’hospitalier pur ne me convenait pas, je me suis donc engagé en tant qu’infirmière à l’armée. J’ai donc laissé mon amoureux à New-York le temps de partir en mission. Ma première mission s’est faite en Irak, j’étais complètement paniquée à l’idée de voir des blessés de guerre toute la journée mais je me suis retrouvée avec un infirmier qui avait beaucoup d’expérience, il a été mon mentor et je crois que je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu’il a fait pour moi. J’envoyais régulièrement des lettres à Theodore et à mes parents pour les rassurer, les informer que j’étais toujours en vie et quand j’avais de la chance de trouver un réseau internet, je passais quelques minutes à parler avec eux via skype histoire de les voir. Alors que le nombre de blessés augmentait, un homme fit son apparition dans l’infirmerie entouré de deux autres hommes. Une blessure par balle, c’était vraiment courant, mon mentor me demanda de m’en occuper étant donné qu’il était occupé avec d’autres personnes. Je me présentais en vitesse auprès de mon patient et commença à observer la plaie qui n’était pas belle du tout. Je faisais du mieux que je pouvais face à cet homme qui souffrait, je lui informais qu’il fallait qu’il se concentre sur autre chose, je lui demandais donc de me parler de tout et de rien pour qu’il oublie la douleur quelques instants. Il fit ce que je lui demandais, ainsi j’appris qu’il s’appelait Heinrich Lehnsherr, qu’il était marié et qu’il servait l’armée américaine depuis quelques temps maintenant. Je l’écoutais tout en continuant de le soigner, sa plaie n’était pas infectée, il avait au moins ça en moins, j’arrivais enfin à stopper l’hémorragie et je fis les pansements nécessaires comme me l’avait appris mon mentor. Une fois le pansement fini, je relevais la tête vers Heinrich pour la deuxième fois et je me sentis toute bizarre, une sensation que j’avais connu cinq ans auparavant quand j’avais vu Theodore pour la première fois. Je savais pertinemment que j’étais en train de fixer cet homme d’une façon probablement étrange mais il me fallut quelques instants avant de détourner le regard. Je ne cessais de me répéter qu’il fallait que je reste professionnelle à chaque fois que j’allais m’occuper de sa blessure, c’était la première fois que ça me faisait ça avec un patient, quand j’étais proche de lui j’oubliais l’existence de Theodore. Je veillais sur les patients une nuit pour permettre à l’infirmier avec moi de se reposer un peu, alors que je m’approchais du lit d’Heinrich, mon cœur s’accéléra, je ressentais une attirance très forte à son égard. J’étais au bord de son lit quand tout s’est passé, mon inconscient avait pris le dessus et je me suis retrouvée à l’embrasser, il ne m’a pas repoussé alors qu’il était totalement conscient. Quand je me suis rendue compte de mon geste, mes joues prirent une teinte rouge tellement j’étais honteuse. Le visage de Theodore apparu brutalement devant mes yeux, comment j’avais pu lui faire une telle chose ? Quelques jours plus tard, Heinrich repartit sur le champ de guerre, ce fut la dernière fois que nous nous sommes vus. Entre temps, je suis rentrée à New-York pour deux mois, tellement de choses avaient changé, mon petit frère n’était plus si petit que ça, mes parents étaient toujours les mêmes et Theodore m’aimait toujours autant. J’avais alors vingt-deux ans, je n’ai jamais pu dire à Theodore que j’avais embrassé un autre homme lorsque j’étais en Irak, j’en mourrais d’envie mais le peu de temps que je pouvais passer à ses côtés, je préférais le passer dans de bons termes. Très rapidement une nouvelle mission se présenta à moi, cette fois ci je partais en Syrie, mes peurs étaient encore plus grandes que pour l’Irak mais je savais que je devais le faire quoi qu’il arrive. Cette mission dura pas loin de un an, je n’avais pas revu Theodore depuis ni mes parents ou mon frère, j’avais simplement reçu quelques lettres mais ce n’était pas suffisant pour moi. Je sentais que ces missions m’éloignaient un peu plus de mon amoureux chaque jour, je ne ressentais plus cette étincelle à chaque fois que je lisais ses lettres ni même quand je voyais les photos qu’il m’envoyait, mon amour pour lui s’éteignait peu à peu. Ce changement de sentiments à son égard me valut une crise de panique assez impressionnante qui s’était doublé d’une arrivée de nombreuses victimes à cause d’un attentat suicide. J’avais dû reprendre mes esprits rapidement pour aider les personnes qui en avaient besoin, mes émotions devaient passer au second plan, je n’avais pas d’autres choix. Mon mentor était également là pour ma deuxième mission, ayant assisté à ma crise de panique il avait voulu qu’on s’organise un petit moment ensemble le soir pour que je lui explique tout une fois que l’urgence se serait calmée. Ce moment arriva en pleine nuit, je lui avais fait part de toutes mes inquiétudes vis-à-vis de Theodore, de mon stress permanent d’être victime moi aussi d’un attentat, de tout ce que j’avais sur le cœur, il m’avait écouté et n’avait rien dit de spécial mais le simple fait de m’être confiée à lui m’avait enlevé un poids important. Suite à cette mission, j’en fis quelques autres moins dures, moins stressantes et mes retours à New-York étaient de plus en plus difficiles, je n’avais pas forcément envie de retrouver Theodore avant mais une fois que j’y étais, tout allait bien. Ma dernière mission fut probablement une des pires, j’avais eu la chance de repartir une nouvelle fois avec mon mentor, mon Ethan, celui qui m’a tout appris, celui qui a forgé l’infirmière que je suis aujourd’hui, celui qui a toujours été présent à mes côtés dans les bons comme les mauvais moments, celui qui est mort dans mes bras lors de ma dernière mission en Irak une nouvelle fois. Je n’oublierais jamais cette scène, nous avons été victime d’une attaque au sein même du cabinet médical, j’ai reçu des impacts de je ne sais quoi un peu partout mais le pire fut pour Ethan, il avait reçu une balle au niveau du thorax, j’avais essayé de le sauver les yeux baignés par les armes, à un moment il m’a attrapé la main et m’a regardé droit dans les yeux en me disant cette phrase qui restera à jamais gravé dans mon esprit :
« tu es une putain d’infirmière Roma, laisse personne te dire le contraire. T’as été ma préférée toutes ces missions, t’étais comme une fille pour moi, réalise tes rêves, quittes Theodore si c’est le meilleur à faire. Refais ta vie et ne me pleure pas trop longtemps. ». Ce fut ses dernières paroles, il s’éteignit quelques instants plus tard dans mes bras, c’est à ce moment bien précis que j’ai décidé de rentrer aux Etats-Unis et d’arrêter les missions. Entre temps Theodore avait déménagé à Memphis, je devais donc le rejoindre, je fus rapatriée avec le corps d’Ethan, j’ai assisté à ses funérailles et je ne m’en suis toujours pas remise. La vie à Memphis ne me convient pas tellement, je ne suis plus amoureuse de Theodore, je le sais au plus profond de moi et puis je suis redevenue infirmière en milieu hospitalier, ce n’est pas pour me déplaire d’ailleurs. Vingt-cinq ans et une vie désormais banale, ce n’est pas vraiment fait pour moi…
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