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JESSICA PIERCE & FITZGERALD RIGGS

like two sides of the same coin ✻✻✻ Appuyé contre un mur, Fitz termine sa cigarette. Il observe la porte de l’immeuble par laquelle il a vu passer quelques-uns de ses amis. Logique, Jessica a organisé une soirée, tout le monde est venu. Elle n’a pas daigné l’inviter mais ça ne l’étonne pas. La brune a décidé de lui faire la gueule depuis quelques temps déjà et il n’a fait aucun effort pour arranger la situation. Il a même oublié pourquoi elle l’ignorait au départ. Sans doute un truc idiot qu’il n’a même pas réalisé avoir fait. Fitz est toujours étonné de voir à quel point il est facile de vexer une femme. Mais généralement, ça l’amuse. Sauf que là, il n’a pas vu Jessica depuis quelques semaines du coup. Pourquoi avoir de la rancune ? Il n’a pas pu faire quelque chose de si grave quand même. Même s’il n’aime pas qu’on lui en veuille, Fitz est le premier à avoir la rancune tenace. Sans doute pour ça que c’est aussi compliqué entre lui et Jessica. Parce qu’ils sont tellement semblables et qu’aucun d’eux n’est capable de mettre son égo de côté. L’héritier écrase sa cigarette contre son pied avant de finalement traverser la route pour profiter que la porte soit ouverte par une grand-mère. Il monte rapidement les quelques étages et sonne à la porte, sans manquer de se recoiffer rapidement. Lorsque la porte s’ouvre, Jessica l’observe. Il sourit, glisse son regard sur ses courbes. Sans doute qu’elle lui a quand même manquée, peut-être même que c’est pour ça qu’il est venu sans y être invité. Mais hors de question de l’avouer, officiellement il est venu seulement pour la faire chier et il s’en tient à sa version. « Qu'est ce que tu fous là ? » Il se contente d’hausser les épaules avec un sourire en coin sur les lèvres. Il n’est pas étonné, ni vexé, du ton froid qu’emploie son amie. Elle a peut-être oublié aussi la raison pour laquelle elle faisait la tête au départ mais continue par principe, pour ne pas abandonner la première. Dommage, Fitz ne compte pas non plus abandonner. Il l’observe, sans arrêter de sourire, attendant qu’elle accepte sa présence. Elle n’a pas vraiment le choix de toute façon. Beaucoup de leurs amis ne comprendraient pas si elle le mettait dehors. Plan infaillible, elle ne peut que le laisser entrer et participer à la soirée, même si elle lui en veut. « Garde-le ton petit sourire de merde, j'en veux pas. C'est tout ce que tu sais donner, toi... Des petits sourires pour embrouiller les gens... » Elle a décidé d’être aussi froide que possible. C’est déjà arrivé qu’elle soit ainsi avec lui. Ça arrive même assez souvent, parce que Fitz, il adore la faire chier, la voir s’énerver. Et cette fois ne fait pas exception. Elle finit par se décaler pour le laisser entrer. « Sois pas si mauvaise Jess, tu sais bien que ça ne te va pas au teint. » Qu’il dit en passant à côté d’elle, la frôlant exprès. Il ne compte pas arrêter de sourire, surtout qu’il jubile déjà. Il rejoint ses amis dans le salon, s’assied sur le canapé. Rapidement, il se mêle à la conversation, parle de soirées, de filles et de tout ce qu’il se passe dans leurs vies. Jessica revient avec une bouteille de vin et s’installe à côté de Nathan sans même regarder Fitz. Il ne s’en formalise pas et continue la conversation, naturellement. Mais lorsqu’il observe la brune toucher Nathan, rire avec lui, il est rapidement déconcentré. Lorsque son regard croise celui de Jessica, il détourne les yeux et reprend la conversation. Il ne peut pas jouer au même jeu qu’elle, tout simplement parce qu’il est assis à côté de Joey et qu’elle ne comprendrait pas s’il se mettait à flirter avec elle. Il se mordille la lèvre, frustré de ne rien pouvoir faire. Il n’a jamais compris la relation qu’ont Jessica et Nathan. Tout simplement parce que c’est SA meilleure amie. Il ne partage pas, c’est tout. Et elle sait bien qu’il pense ainsi, raison pour laquelle elle se frotte à Nathan. Pour le rendre jaloux, pour l’énerver. Elle est une terrible adversaire et Fitz déteste ça autant qu’il adore ça. « J’ai une grande nouvelle à annoncer ! » Il hausse le ton, pour que tout le monde l’écoute, surtout Jessica. S’il ne peut pas flirter avec une fille pour la rendre jalouse, il a d’autres cordes à son arc. Une en particulier dont Jessica n’est pas encore au courant. Il ne comptait pas en parler, tout simplement parce qu’il est encore dans le déni, mais finalement, ça semble être le moment parfait pour le faire. « Je vais me marier et vous êtes tous invités à la soirée de fiançailles ! » Qu’il lâche d’une traite, sans quitter Jessica du regard pour ne rien manquer de sa réaction. La bombe est lancée.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Jessica le laisse entrer, elle n'a pas vraiment le choix et en plus il le sait ce sale con prétentieux. La tête haute, elle l'ignore en silence, utilisant son meilleur ami comme arme la plus redoutable. Nathan entre dans la combine sans trop se faire prier. Elle en fait trop, elle parle fort, elle se fait remarquer mais c'est dans ses habitudes en même temps, donc personne ne s'en soucis vraiment à part Fitz qui tourne le regard vers elle. Un sourire satisfait sur le visage, elle en rajoute une couche de plus et se colle un peu à lui. J’ai une grande nouvelle à annoncer ! fit le jeune bouclé, en se levant d'un bond, attirant toute l'attention sur lui.  Je vais me marier et vous êtes tous invités à la soirée de fiançailles ! Devant lui, elle s’employait pourtant à masquer sa peine et son angoisse, mais ça ne fonctionnait pas toujours, et à cet instant, elle est hors d'elle, elle n'en revient pas qu'il ose lui annoncer ça comme ça. Son visage se décompose. Elle sent son cœur se tordre dans sa poitrine. Le temps s'était arrêté. Jessica était ailleurs. Elle menait une guerre intérieure avec ces propres démons. Ça lui pendait au nez en même temps, elle n'était pas à l'abri, jamais, surtout avec Fitzgerald qui draguait la terre entière. Elle se dit même qu'il serait capable de se marier seulement pour la faire chier, parce qu'il le ferait, avec cette volonté immonde de la voir souffrir plus que lui. Elle s'était pourtant juré que ça ne lui arriverait plus de laisser à quelqu'un autant de pouvoir sur son coeur. Elle pensait pourtant être un peu plus importante que ça pour le jeune homme, elle s'était sans doutes tromper, à force de jouer avec le feu, la voilà qui se brûle, voilà tout. Et elle ne peut pas vraiment s'en étonner.

Elle se lève pour récupérer son paquet de clope sur le bar de la cuisine, les mains tremblantes après une telle bombe. La surprise est de taille, un peu trop pour que ses jambes trop frêles la tienne, pourtant, elle doit faire illusion, hors de question de lui donner la satisfaction de s'effondrer comme ça, devant tout le monde. Elle rêverait malgré tout de lui hurler qu'il n'est qu'un gros enculé qui ne mérite même pas qu'elle lui accorde un regard à l'avenir. Cet affront risque d'être difficile à pardonner. Elle allume sa cigarette et en tire une taffe avant de reprendre sa place initiale, près de Nathan, elle n'a plus vraiment envie de jouer sur le coup, elle est sonnée. Elle n'entend même pas l'assistance s'attarder autour de lui en le félicitant, en dehors sans doutes de Joey, qui accorde un sourire à peu près aussi factice que le sien suite à cette nouvelle. On peut venir accompagné ? lâche t-elle, en reprenant peu à peu ses esprit. Son regard lui, traduit une tout autre émotion, la colère, la peine aussi, parce que ça fait un mal de chien de l'imaginer descendre l'allée de l'église avec une pouf de bas étage. Déjà qu'elle est pas franchement en joie quand elle le voit se taper des meufs dont il ne connait pas le prénom, alors se marier. Elle porte son verre de vin à sa bouche et en boit une grande gorgée, trop grande, si bien qu'elle en renverse un peu sur sa robe. Fait chier... Elle se lève et s’éclipse dans sa chambre, une raison efficace pour expliquer un départ ceci dit. Arrivé dans sa chambre, elle retire aisément sa robe et la fout dans le sac de linge sale, sa femme de ménage s'occupera de la détacher quand elle reviendra lundi. Elle pousse un soupire, se fourre la tête dans l'oreiller et hurle un bon coup, histoire que personne ne l'entende en bas.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il n’a absolument pas réfléchi en annonçant ses fiançailles ainsi. Il ne pensait qu’à faire chier Jessica. Il n’a pas réfléchi alors que Joey était juste à côté de lui et qu’il sait que leur rupture a été difficile pour elle. Il a beau être un con, Joey reste son amie et son but n’est pas de blesser inutilement les gens, juste de les faire chier un peu. Et il reçoit des félicitations pour un futur mariage qu’il ne souhaite même pas. Il espère trouver une solution pour ne pas devoir aller jusqu’au bout. Pour le moment, il n’a pas réellement le choix puisque sa mère a décidé de lui couper les vivres et de lui faire perdre son travail s’il refusait. Merci maman quoi. Il remercie ses amis qui ont l’air surpris malgré tout. Logique, il n’a jamais eu qu’une seule relation, qui n’a même pas duré si longtemps, et voilà qu’il se fiance ? Pas étonnant que tout le monde soit surpris. Il ne s’est jamais imaginé se marier un jour, encore moins aussi jeune, encore moins sans choisir sa future femme. C’est sans doute pour cette raison que sa mère a décidé de prendre la décision pour lui. Il écoute ses amis et jette un coup d’œil vers Jessica de temps en temps. Elle s’est levée rapidement et il n’a pas réussi à déchiffrer son regard. La vérité, c’est qu’il a peur de sa réaction. Peur qu’elle lui en veuille trop, peur de lui faire réellement du mal. Il joue avec le feu, sans réaliser qu’il peut parfois brûler, et pas forcément lui. Il la voit allumer une cigarette avant de revenir s’assoir. Elle semble… choquée ? Il ne sait même pas. Même Joey a réussi à murmurer des félicitations. Seule Jessica est restée silencieuse depuis l’annonce. Il se demande un instant ce que ça lui aurait fait si les rôles avaient été inversés, si c’était elle qui allait se marier. Il n’a jamais pensé que ça pourrait arriver. Mais après tout, il n’avait jamais pensé que lui, se marierait. Il serait furieux si elle allait se marier. Sans doute qu’il frapperait ce fiancé qui voudrait la lui prendre. Et qu’il ferait tout pour empêcher ce mariage. « On peut venir accompagné ? » Sont les premiers mots qui sortent de la bouche de la brune. Une petite vengeance. Peut-être que Fitz s’en veut d’avoir balancé ça comme ça. Si elle n’avait pas fait la gueule pendant les dernières semaines, elle serait déjà au courant. Il lui aurait dit le soir même où sa mère lui avait annoncé ça et ils auraient réfléchi à des plans pour tout gâcher. Mais non, à la place, il utilise ça pour l’énerver. « Fait chier... » Il se retourne vers elle et voit qu’elle a renversé du vin sur sa robe. Elle disparait rapidement, sans doute pour aller se changer. A la voir ainsi, presque désemparée, silencieuse, Fitz s’en veut. Elle est sa meilleure amie, celle dont il est le plus proche et il s’en veut de lui avoir fait du mal. Parce qu’il la connait assez pour savoir qu’elle ne perd pas facilement sa célèbre répartie. Alors il dit qu’il doit aller aux toilettes et quitte à son tour le salon. Il monte les escaliers et marche jusqu’à la chambre de Jessica. Il connait bien le chemin après tout même si, en général, il le parcoure plutôt en déshabillant la brune. « Jess ? » Il pousse la porte et entre sans attendre de permission. Elle est couchée sur son lit et, naturellement, le regard de Fitz se pose sur les fesses de Jessica, seulement recouvertes d’une culotte légère. Elle est vraiment canon, il ne faut pas se mentir. « Tu veux un joint ? » Il vient s’assoir tout naturellement sur le lit, à côté d’elle. Il s’appuie sur les oreillers et la regarde. « Parait que c’est de la super bonne, y’a plutôt intérêt vu le prix que j’ai payé. » Il sort un joint de sa poche et le tend à son amie, comme une offre de paix. Sans doute qu’il devrait lui dire la vérité, qu’il ne veut pas se marier mais qu’il n’a pas d’autres options pour le moment. Sauf que la vérité, c’est qu’il a un peu honte de tout ça, d’être forcé par sa mère. Alors il fait comme si de rien n’était, comme il aurait dû le faire avant d’annoncer ça devant tout le monde. Il ne veut même pas être fiancé et voilà qu’il vient de mettre ses amis au courant sans y être forcé, quel con.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Jessica, elle est super étonné, c'est vrai Fitz, elle le connait depuis longtemps maintenant et jamais elle ne l'a vu avoir une relation de plus de quelques mois. La seule à son actif d'ailleurs, c'est Joey et il est clair qu'il ne projetait pas de se marier avec elle. Elle est choqué mais ce n'est pas le sentiment qui la trouble le plus. Le soucis avec Fitzgerald, c'est qu'elle n'a absolument aucune prise sur ce qu'il peut ressentir, en clair, elle n'en sait rien et ça la rend dingue. Surtout que personne ne lui a jamais fait un tel effet, pas même Wes et autant vous dire que c'était bon. C'est comme si leurs corps étaient conçus l'un pour l'autre. Dire qu'elle n'a pas pensé à lui pendant ces semaines de latence serait faux. Elle a à peine dormi et ses quelques heures de sommeil ont été interrompues par des fantasmes de Fitz sur elle, au-dessus d'elle, derrière elle… Bref, elle en était même arrivée à aller travailler pour se changer les idées, vous imaginez, travailler ne fait généralement pas parti du vocabulaire de Jessica. Elle ne veut pas qu'il soit avec une autre femme. Ce sentiment est si renversant qu'il lui coupe le souffle. C'est terrifiant. Il peut lui briser le cœur en un claquement de doigts. Pas question, il faut qu'elle reprenne les rennes sur son coeur, qu'elle cesse de se lamenter avec du pseudo romantisme qui de toutes façons ne lui conviendrait pas. Le problème, c'est que pour lui c'est très différent, il supporte pas de la voir avec un autre parce qu'il est possessif, après tout, c'est le rêve Jess pour lui, elle couche avec lui sans rien demander de plus. Jess ? Elle pousse un soupire alors qu'il entre sans vraiment attendre de réponses de sa part. Qu'est ce que tu veux Fitz ? lâche t-elle, dépité. Tu veux un joint ? Elle le laisse s'installer près d'elle, toujours en sous vêtement, elle s'en fou pas mal, il l'a déjà vu dans une tenue plus dénudée. Parait que c’est de la super bonne, y’a plutôt intérêt vu le prix que j’ai payé.   Cette fois ci est différente des autres, elle n'est pas en colère pour un sale coup qu'il lui a fait, elle n'a pas envie de lui arracher les yeux, elle a juste mal, parce que sans qu'elle ne s'en rende compte, il s'était insinué en elle comme un poison, lentement mais surement.

Il lui tend le joint, elle lève les yeux au ciel et récupère le pétard des mains de celui qui était à la base son ami. Elle devrait être contente pour lui, mais elle n'y arrive pas, c'est pourtant le comportement que devrait avoir une amie... Elle le déteste car il la rend faible. Elle prend le briquet sur la table de chevet et l'allume sans dire un mot. Une première taffe enivre ses sens, elle souffle la fumée à Fitzgerald et elle se lève pour ouvrir la fenêtre de la chambre avant de filer dans son armoire pour récupérer une robe. Son dressing est immense, c'est l'endroit qu'elle préfère dans sa chambre, elle prend une robe noire qui arrive mi-cuisse, moulante, comme le plus souvent de toutes manières. Ils échangent un regard, un regard simple, éternel. On peut y lire le sens du mot gâchis, parce qu'avant qu'ils décident de sauter le pas, ils s'entendaient super bien. Même depuis, c'est juste pas pareil. Alors quelle gourde a accepté de t'épouser ? Elle lui adresse un sourire, signe qu'il a gagné, elle ne peut jamais lui faire la gueule trop longtemps de toutes façons. Elle se réinstalle à côté de lui et récupère le joint directement des lèvres du blond. Elle est au courant que t'es un connard sournois ? Elle hausse les épaules et ajoute : Ca tombe bien, j'ai rencontré quelqu'un alors... Toi et moi, on aurait pas pu continuer de toutes façons. Conneries, foutaises, elle n'a rencontré personne, elle ne sait même pas pourquoi elle lui ment là dessus mais c'est sans doutes trop tard pour rectifier ce malentendu. Sa manière à elle de l'atteindre...

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Une fois seul avec elle, il a l’impression qu’il peut laisser tomber toute cette comédie. Peut-être qu’il avait besoin d’une soirée entre amis pour qu’elle le laisse rentrer mais ç’aurait été plus simple s’ils n’avaient été que tous les deux. Il n’aurait sûrement pas menti, il n’avait pas prévu de le faire. Tout ça, c’était la faute de Nathan et de Jessica. Fallait pas vouloir le rendre jaloux, parce que Fitz ne se laisse jamais faire, qu’importe les conséquences. Elle accepte le joint qu’il lui tend et il sait que c’est le premier pas. Qu’ils s’en remettront, comme toujours. Qu’importe les engueulades, les jalousies et les insultes, ils sont toujours restés amis. Elle lui envoie la fumée dans la figure avant de lui donner le joint pour se lever. Il l’observe, le joint entre les lèvres. Il a toujours aimé la regarder, encore plus quand elle est peu vêtue. Elle a des formes que toute femme devrait lui jalouser et Fitz ne s’est jamais privé pour regarder ou toucher son corps. Il souffle la fumée et apprécie l’effet alors qu’il regarde Jessica partir dans son dressing. Il l’observe choisir une robe et leurs regards se croisent lorsqu’elle l’enfile. Il ne sait toujours pas trop quoi penser de cette ambiance bizarre qu’il y a entre eux. Ça a toujours été bizarre entre eux, entre les cris et le désir. Mais l’indifférence, les silences, ça n’est pas habituel. « Alors quelle gourde a accepté de t'épouser ? » Il prend une nouvelle taffe avant d’hausser les épaules. Peu importe qui c’est, il n’a aucun envie de l’épouser. Et donner son nom à Jess ne changera rien. Elle revient sur le lit et reprend le joint. Fitz sourit parce qu’il a l’impression que les choses s’arrangent. Le joint, c’était sans doute sa façon de s’excuser et Jessica l’a accepté. Maintenant, elle parle et insulte la future fiancée, ça lui ressemble beaucoup plus. Il est heureux de retrouver sa Jess. « Elle est au courant que t'es un connard sournois ? » Elle l’insulte lui aussi, rien d’étonnant. « J’en sais rien, t’auras qu’à lui demander. » Il n’en a pas grand-chose à faire de ce que peut penser la fille que sa mère a choisi pour lui. Justement, si elle peut le détester aussi, tant mieux. Il ne sait même pas si elle est également forcée à cette union ou si elle est d’accord. Il s’en fiche, il ne compte pas l’épouser. Plutôt mourir qu’appartenir à une femme. Même si ça ne changera sûrement rien, il ne veut pas se marier. « Ca tombe bien, j'ai rencontré quelqu'un alors... Toi et moi, on aurait pas pu continuer de toutes façons. » Il sourit avant de la regarder. Il sait bien qu’elle n’a rencontré personne, même si la simple idée lui fait peur. Elle dit ça pour égaliser les scores. Sauf que lui, il est vraiment bientôt fiancé, malheureusement. Il aurait préféré mentir, comme elle. « Menteuse. » Et sa main vient se poser sur sa cuisse découverte. Son pouce glisse sous sa robe et il appuie légèrement sur sa peau, observant la réaction de la brune. « Tu penses vraiment que j’ai envie de me marier ? J’pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça Pierce. » C’est vrai ça, dans quel monde est-ce que Fitz demanderait une fille en mariage ? Il n’est déjà pas capable de s’engager dans une simple relation de couple alors un engagement pour toute la vie… Pourtant, tout le monde a eu l’air d’y croire. Tous ses amis l’ont félicité comme si c’était quelque chose qu’il ferait vraiment de son plein gré. Et puis normalement, pour se fiancer, il ne faut pas avoir été en couple pendant un certain temps avec la personne ? Histoire de savoir si on se voit passer sa vie avec elle, des conneries comme ça. Et aux dernières nouvelles, Fitz était toujours aussi célibataire que d’habitude. Et pourtant, personne ne s’est posé la question. Il reprend le joint des mains de Jessica pour s’empoisonner encore un peu le cerveau, sa main toujours sur sa cuisse. « Plutôt bonne comme herbe, non ? » Il n’a pas envie de parler de cette connerie de mariage, il a juste envie de profiter d’un bon joint avec sa meilleure amie. Il finira bien par lui dire la vérité de toute façon, parce qu’il a bien besoin d’en parler à quelqu’un.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Fitz, il regarde Jessica comme si elle était la plus belle femme du monde, il l'a toujours fait. C'est pas le même regard que la majorité des mecs, elle serait bien incapable d'expliquer pourquoi, peut être même qu'elle se fait des films car elle est amouraché de son ami. Elle s'est toujours sentie un peu unique à ses côtés, sa jalousie remonte à loin, de l'époque où Joey partageait son lit déjà, même si elle ne l'a jamais avoué. Trop fière. Trop instable émotionnellement pour s'avouer un attachement trop fort. J’en sais rien, t’auras qu’à lui demander.  La surprise laisse place au chaos dans son coeur, il n'a pas dit ça seulement pour la faire chier, son aveux était véridique, il va se marier. Elle lève les yeux au ciel. Tu sais, si t'étais moins con, tu serais parfait, putain. Un constat terrifiant. Elle le trouve proche de la perfection, non en fait, il l'est, pour elle, parce qu'il n'hésite pas à la rembarrer quand elle exagère, parce qu'il est beau comme un dieu grec et que le pire, c'est qu'avec cette tignasse et son sourire à tomber, il est pas toujours conscient de l'effet qu'il a sur elle, sa grande gueule, ouais... Tout en fait et cet abruti va se marier. Alors qu'elle tente de le remettre à sa place en lui disant qu'elle a rencontré quelqu'un, il repère le subterfuge. Menteuse. Elle détourne le regard, feignant de regarder à travers la fenêtre, il la connait trop bien, elle a beau se camoufler derrière des sourires, un comportement de salope, il sait déceler ses fausses actions pour la prendre telle qu'elle est : une gamine paumé qui a perdu sa mère trop jeune et qui a sans doutes manqué de repères. Ils sont trop semblables pour ne pas se comprendre, c'est l'abjecte vérité qui les unit. Il pose une main sur sa cuisse, remontant doucement jusqu'à sa hanche. Tu penses vraiment que j’ai envie de me marier ? J’pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça Pierce. Elle s'écarte un peu de lui, sur le côté, appuyée sur son bras, sa main baladeuse toujours sur sa cuisse, il lui irise les poils, cet effet, lui seul peut le procurer avec un simple touché. C'est vrai que t'es un exemple parfait pour exprimer ce que tu ressens. Elle secoue la tête, un sourire sur les lèvres, sans doutes qu'elle le connait, mais tellement de choses lui échappe dans la personnalité de son amant favori. Il aurait du se douter que l'annoncer de cette façon allait la blesser, et pas seulement elle, mais il en avait rien à foutre en fait.

Elle pousse un soupire. Plutôt bonne comme herbe, non ? A ces propos, elle reprend le joint dans sa bouche. Puis, éludant clairement la question de Fitzgerald, elle lance : Il s'appelle Simon. Un prénom choisit au hasard puisqu'elle n'a pas de mec, comme dit plus tôt, mais elle veut le faire enrager, elle veut qu'il en pâtisse, qu'il réagisse, voir une putain de lumière briller dans ses yeux. Un truc qui lui prouverait qu'il tient à elle malgré ce mariage stupide. Elle trouvera bien un type pour jouer son petit ami, si ça peut le faire réagir, tout est bon. De toutes façons, entre eux, tous les coups sont permis. Et à chaque fois, ils en reviennent au point de départ : ensemble contre tout. A quoi bon se mentir à elle même, elle le veut, lui et pour elle toute seule, pas question d'être la maitresse dans cette histoire sordide. Et puis, jamais elle n'avait eut le courage de lui avouer son amour, certains jours, elle était persuadée que la réciproque était là, d'autres non. Il est tellement libre qu'elle ne se sentait pas de taille à ne pas entendre les mêmes mots sortir de sa bouche. Alors elle fermait sa gueule, histoire de pas passer pour une cruche. Elle se souvient parfaitement de leurs premier baiser, une soirée avec Violet, ils n'étaient que tous les trois, une MD avait suffit à les réunir, avec cette façon qu'il avait de la bouffer des yeux, elle n'a pu que céder à la tentation. Alors si la première fois, ils ont mit ça sur le compte de la drogue, il fallait aujourd'hui se rendre à l'évidence, il y a quelque chose de fort entre eux, un truc qu'elle même a du mal à appréhender. C'est vrai qu'elle est forte cette beu, elle sent les effets et elle adore ça. Elle se sent vivante.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Fitz, il sait pas vraiment ce qu’il ferait sans Jessica. Rien qu’être avec elle, à fumer un joint sur son lit, à parler un peu, il se demande comment il a pu tenir pendant ces dernières semaines. Bien sûr, il ne l’admettra jamais, c’est pas son genre. Mais il est bien avec elle et il oublie rapidement leurs amis en bas. « Tu sais, si t'étais moins con, tu serais parfait, putain. » Il sourit, fier d’être con sans doute. Parfait aussi. « Merci, t’es pas mal non plus. » Oui, il prend toute la phrase comme un compliment. Sa connerie, il la contrôle de toute façon, c’est lui qui la choisit. Il considère que ça fait même partie de son charme. Et il est sûr que Jessica adore ça en réalité. Parce qu’elle aime se venger, le faire chier à son tour. Ce qu’elle fait d’ailleurs en s’inventant un copain. Ça fait des années qu’elle n’a eu personne dans sa vie. La seule constante dans sa vie, c’est Fitz. Et la réciproque est vraie. S’ils sont tous deux incapables d’avoir une relation sérieuse, ils sont toujours aussi proches. Pas en couple mais ils sont chacun la plus longue relation de l’autre. Juste d’une façon peu conventionnelle. Sans doute par besoin de prouver qu’elle lui appartient, il vient caresser sa cuisse, souriant lorsqu’il sent sa réaction à son toucher. L’effet qu’il lui fait a toujours été grisant. Depuis la première fois qu’ils ont couché ensemble et toujours depuis lors. La passion n’a jamais laissé place à la routine entre eux, c’est toujours aussi intense. « C'est vrai que t'es un exemple parfait pour exprimer ce que tu ressens. » Il rit, pas franchement étonné qu’elle dise ça. Pour critiquer ou se plaindre quand quelque chose ne lui plait pas, Fitz est le premier à s’exprimer. Mais pour complimenter ou étaler ses sentiments, c’est beaucoup plus rare. Sans doute à cause des membres sa famille qui font tout sauf se dire ce qu’ils pensent vraiment. Il en sait trop rien, il n’a jamais cherché d’explication parce qu’il s’en fiche. Il est comme il est, point. Alors il ne répond pas, parce qu’il ne voit pas ce qu’il pourrait dire. Même s’il est étonné que Jessica ne devine pas la vérité. Elle le connait, elle connait sa mère. Enfin Fitz n’aurait jamais cru que ça en arriverait là donc sans doute que c’est logique que Jess ne se doute de rien. Mais penser qu’il puisse vouloir se marier de son plein gré, ça le dépasse. Le genre de blague qui fait un tabac lorsqu’on la sort. Un peu ratée la blague pour le coup. « Il s'appelle Simon. » Elle continue dans cette histoire. Si ce Simon existait, aucun doute que Fitz ferait tout pour le virer du tableau. En passant par faire craquer Jessica. Parce que même si elle dit qu’être en couple signifierait arrêter leur petit jeu, il ne croit pas qu’elle en serait capable. « Simon comment ? » Question piège. A voir si elle va aussi inventer un nom de famille. Elle sait bien que Fitz n’y croit pas mais elle continue. Parce qu’elle ne veut pas perdre. Mais comment gagner face à un mariage, même s’il n’est pas souhaité ? Ses doigts se pressent un peu plus contre sa cuisse et il la regarde souffler la fumée. Elle est canon quand elle fume, elle est canon tout le temps. Et Fitz, il la veut, comme toujours. Il veut tout oublier, se perdre en elle. Alors il se tourne vers elle alors que sa main se fraye un passage plus haut sous sa robe. Putain de robe moulante. Connerie, il les adore ses robes moulantes qui mettent ses courbes parfaitement en valeur. Même s’il aurait préféré qu’elle reste en sous-vêtements. Quelle idée de se rhabiller. Sa main atteint finalement sa destination et il se mord la lèvre en la regardant dans les yeux. Et, avec une étincelle de défi dans le regard, il commence à la caresser par-dessus son sous-vêtement. Son corps, il le connait par cœur et il ne lui faut pas longtemps pour arracher un soupir de plaisir à la brune. « Même si t’avais un mec, tu saurais pas me résister, on le sait tous les deux. » Et la réciproque est sans doute vraie. Fitz aurait du mal à se passer Jessica, même s’il était dans une relation. Ce qui n’a aucune chance d’arriver. Avec son sourire fier sur les lèvres, il continuer de faire glisser ses doigts entre ses jambes, la mettant au défi de résister. Même s’il n’a qu’une envie, qu’elle se laisse aller.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ A force de taire son amour, il était en train de l'étouffer, elle finirait par en crever tellement elle a besoin de lui, de sa présence. Ces dernières semaines ont été une véritable torture pour elle. Elle était sans doutes plus accroc à lui qu'à la drogue et c'est peu dire quand on sait ce qu'elle se fourre dans le gosier par semaine. Avant lui, elle ne connaissait de l'amour que des lassitudes, des baisers un peu foiré, des gémissements, des orgies qui manquaient d'intensité. Elle s'était habituée à ses défaut car elle n'avait jamais essayé de le changer, elle le prenait en entier. Ce qu'il y a de pire finalement dans cette histoire c'est qu'il sait l'effet qu'il lui fait mais qu'il ne se rend pas compte de sa fragilité, parce qu'elle affiche un masque, parce qu'elle ne montre rien de ce qu'elle peut ressentir. C'est tellement plus simple d'être une pétasse prétentieuse. Personne ne vient vous faire chier, au contraire, c'est une forme de respect qui s'instaure.  Simon comment ?  Tu m'emmerdes. Elle admet avoir menti par ce biais. Elle le déteste parce qu'il lui donne tant et en même temps si peu. Même si t’avais un mec, tu saurais pas me résister, on le sait tous les deux. Ses caresses se font plus insistantes. Elle se sent tressaillir, c'est comme si ces mains avaient été conçus pour lui procurer du plaisir. Le soucis, c'est que c'est le cas avec pas mal d'autre filles, ce qui génère chez Jessica une réaction vive et violente. Un sourire satisfait sur le visage qui laisse clairement entendre que tout ce qu'il veut d'elle, il l'a déjà obtenu. Elle prend son beau masque de mépris, ce visage de lassitude et de désapprobation qui la rendait remarquablement belle. Ne prends pas tes désirs pour la réalité. Elle pose le pétard dans le cendrier sur sa table de nuit, pose une main dure sur celle de Fitz et l'éloigne tragiquement de son intimité. Un acte simple en apparence mais qui demande une force de caractère énorme à la jeune femme. L'ambiance se charge électricité. Il provoque chez elle des sensations étranges à chaque fois que son regard sombre et torride se pose sur elle :  genoux tremblants, coeur palpitant, papillons dans l'estomac...

Ok, elle lui a menti sur le fait d'être en couple, simplement parce qu'elle voulait le faire chier mais une fois de plus, ça ne semble pas l'atteindre, il est tellement nonchalant en même temps qu'elle se demande parfois s'il a un coeur qui bat sous cette armure de pierre. Il pourrait sans doutes dire la même chose pour elle en même temps. Ah ben vous êtes là ? Qu'est ce que vous branlez ici ? Branlez, le mot est bien choisit tiens, parce que dans d'autres circonstances, c'est surement ce qu'il serait en train de se passer. Elle échange un regard entendu avec Nathan empli de complicité, qui veut dire : je croyais que lui faisait la gueule... Elle époussette sa robe du revers de la main. Ils ne l'ont même pas entendu arrivé, en même temps, quand sa curiosité le pique, il sait être une véritable petite souris celui là. Quelle fouine quand même quand elle y pense. On bouge chez Sidney, elle fait une soirée, vous venez ? A moins que vous ayez mieux à faire. ajoute t-il, un sourire narquois sur les lèvres, la voix mielleuse et pleine de sous entendus mesquins. Elle lui jette un regard noir, elle l'aurait déjà frapper mais il arrive à point fermé, elle n'aurait pas tenu très longtemps face à la tentation qu'impose le blond chez elle. Elle prend un oreiller et le lui jette à la gueule mais il l'évite de justesse et s’éclipse en vitesse. Quelques secondes plus tard, elle reçoit un sms de son meilleur ami plus que suggestif. Un sourire amusé sur les lèvres, après s'être emparée du téléphone, elle s'exclame : Je suis vraiment entourée de crétins. Elle secoue la tête et se tourne vers Fitzgerald : On y va ? Histoire de vérifié que son apparence est correcte, elle passe devant le miroir de sa coiffeuse et remet ses cheveux en place, un coup rapide de rouge à lèvres. Elle récupère quelques billets qui trainait sur le marbre et elle les fourre dans son décolleté plongeant avant de prendre la direction du salon.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Les choses semblent revenir un peu à la normale entre eux. Enfin ils ont leur propre notion de la normalité qui fonctionne depuis des années. Leur relation a évolué naturellement et ils se retrouvent toujours malgré les engueulades. Jessica, c’est sans doute la seule constante dans la vie de Fitz. La seule constante à laquelle il tienne en tout cas. Et s’il y a une chose qui ne change pas entre eux, c’est bien ce désir. Fitz, il est dingue du corps de Jessica et, même s’il ne le dit pas directement, ses regards et ses actes veulent tout dire. Comme à ce moment précis, alors qu’il a sa main glissée sous sa robe. S’il fait ça principalement pour voir sa réaction, par provocation, il y aussi une grande partie de lui qui a envie de continuer. Parce qu’il a envie d’elle, parce qu’elle est sans doute la seule à pouvoir lui faire oublier toute cette histoire de mariage. D’ailleurs, il devrait sans doute lui dire la vérité. Mais comme elle continue à s’inventer un copain pour le faire chier, il ne risque pas d’avouer. « Ne prends pas tes désirs pour la réalité. » Qu’elle dit avant de retirer sa main. Et merde ! Il soupire et revient s’appuyer contre le mur. Elle peut être vraiment trop chiante des fois. Sans doute que lui aussi et qu’il l’a cherché mais non, il préfère l’accuser. Il aurait bien besoin du joint, là tout de suite. Avant qu’il puisse aller le récupérer, il est interrompu par l’arrivée surprise de Nathan. Une minute plus tôt et il les surprenait la main dans le sac. Ou sous la robe plutôt. Fitz avait presque oublié que les autres étaient en bas. Faut dire que le pétard bien fort ajouté à l’ivresse du corps de Jessica, pas facile de penser à autre chose. « On bouge chez Sidney, elle fait une soirée, vous venez ? A moins que vous ayez mieux à faire. » Oui, en effet, Fitz avait prévu autre chose. En tout cas, si Nathan couche vraiment avec Jessica comme elle veut lui faire croire, il n’est pas jaloux du tout vu ce qu’il sous-entend. Enfin il ferait mieux de ne pas coucher avec elle de toute façon. Il n’a jamais trop su d’où lui venait cette possessivité envers Jessica, ce besoin de l’avoir pour lui tout seul alors qu’il serait bien incapable de lui rendre la pareille. Alors, sans explication, il a mis ça sur le compte de son égo surdimensionné. Sauf que la logique voudrait que, du coup, il ait ce même sentiment avec toutes les autres femmes. Mais bref, il n’a jamais été plus loin dans la réflexion. Surtout qu’elle est également jalouse des femmes avec qui il peut coucher donc c’est sûrement juste normal entre eux. Après un lancer d’oreiller, Nathan sort enfin de la chambre. Fitz connait assez Jessica et son égo pour savoir qu’elle va saisir cette occasion d’éviter de craquer. Dommage. Elle regarde son téléphone, il essaye de voir ce qu’elle lit, sans réussir. « Je suis vraiment entourée de crétins. » Sans doute qu’il fait partie du lot, il est habitué à ses insultes depuis le temps. Elle l’a déjà traité de con et de sournois alors crétin, ça change pas grand-chose. « On y va ? »  Elle se lève finalement. Il hausse les épaules. De mémoire humaine, on n’a jamais vu Fitz refuser d’aller une soirée. Sous-entendu, une bonne soirée bien sûr. Il la regarde se remaquiller rapidement, mettre des billets dans son décolleté. Ça serait mentir que de dire qu’il n’a pas envie d’aller les récupérer. De préférence avec sa bouche. Et Jess adorerait ça également. Il se lève quand elle sort de la chambre sans l’attendre. Récupère le joint sur la table de nuit et le rallume avant de la suivre. Il la rattrape rapidement dans le couloir, non sans observer son corps avant. « Attends une seconde. » Il la fait s’arrêter, coince le joint entre ses lèvres et repousse ses cheveux sur son épaule. Bien sûr, il en profite pour la toucher un peu trop longtemps, conscient de l’effet qu’il lui fait. Mais aussi parce qu’il en a envie. Finalement, il finit de remonter la fermeture de sa robe jusqu’en haut. Etrange, il a plutôt l’habitude d’aller dans l’autre sens. « Faudra m’expliquer pourquoi ils ont pas encore inventé des robes que les femmes puissent fermer sans aide. » Mystère de la science sans doute. « A moins que ça soit un complot pour que les hommes le fassent pour elles. » D’accord, peut-être que l’herbe a atteint son cerveau. Il passe son bras par-dessus l’épaule de Jess avant de continuer à avancer. Sa main frôle son bras, sa poitrine, dans des gestes qu’il veut laisser paraître comme accidentels. Il prend une taffe de son joint avant d’arriver dans le salon. Ils sont déjà partis, sans doute déjà dehors, lassés de les attendre. « T’es sûre de pas vouloir continuer la fête ici ? T’as tout ce qu’il te faut, de l’alcool, un joint excellent et le plus important : moi ! » Un égo surdimensionné vous avez dit ?

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il a raison, elle n'a aucune volonté en ce qui le concerne, elle serait bien incapable de résister à ses doigts magiques.  Attends une seconde. Elle s'arrête alors qu'il arrive à son niveau, frôlant sa peau, ses poils s'irisent sous son passage. Elle avale difficilement sa salive alors qu'il prend un temps fou pour refermer sa robe. A cet instant, ils sont seuls au monde, si elle écoutait son corps, elle se ruerait sur lui, collant sa bouche contre la sienne, elle en crève d'envie depuis qu'il a sonné, seulement sa conscience ne la laissera pas faire si facilement. Son esprit n'est pas régit par la luxure imposée par l'être le plus sournois que la terre est osé produire. Faudra m’expliquer pourquoi ils ont pas encore inventé des robes que les femmes puissent fermer sans aide. A moins que ça soit un complot pour que les hommes le fassent pour elles. Elle se tourne vers lui, leurs visages sont proches. C'est un atout séduction... Les peaux se frôlent, c'est grisant, tu ne trouves pas ? susurre t-elle d'une voix sensuelle. Elle cherche à le provoquer, parce que ce petit jeu, elle l'aime trop pour l'abandonner. Ce jeu c'est l'essence même de son existence, ce qui lui donne un goût moins amer. Elle se mordille la lèvre et détache son regard de lui à l'instant où elle le sent prêt à succomber. Il passe un bras autour de son épaule, elle ne sait même plus si elle a peur de rester avec lui et céder à la tentation où si c'est ce qu'elle veut réellement. Tout est si confus dans son esprit. Ceci dit, elle n'a pas la force de le fuir pour toujours, alors s'il se montre véritablement insistant, elle n'aura d'autres choix que de céder à ses avances. Elle est faible face à lui, vulnérable, trop, elle n'est qu'un joujou entre ses mains expertes et ça la rend complètement dingue de penser ça. Elle a beau se dire que la balle est parfois dans son camps, qu'elle contrôle les choses, ça lui échappe totalement. La sensation de sa bouche contre la sienne lui manque, ses lèvres ardentes de désirs qui la dévorent avec abnégation, dans ces moments là, ça semble être la chose la plus importante pour lui, quand ils sont en plein coït, il donne l'impression d'avoir besoin d'elle, peut être que c'est vrai. Elle n'a jamais rien vécu de pareil avant lui, mais quand elle est à ses côtés, plus rien n'a d'importance.

Arrivés dans le salon, ils sont tous barrés, en même temps, ils étaient là haut depuis un bout de temps, logique qu'ils en aient eut marre d'attendre. T’es sûre de pas vouloir continuer la fête ici ? T’as tout ce qu’il te faut, de l’alcool, un joint excellent et le plus important : moi !   Son sourire lui confirme ce qu'elle sait déjà, il est conscient de l'effet qu'il a sur elle. Elle a envie de lui balancer un coup de genou dans les couilles, mais la pensée qu'elle ne pourrait plus obtenir de lui ce qu'elle veut par-dessus tout la dissuade de le faire. Elle s'écarte de lui pour le regarder. Chaque jour, il lui apparait plus sexy que la veille, quel magnifique enfoiré. Elle le déteste pour malmener à ce point sa raison, elle n'a plus de limite avec lui. Elle prend la bouteille de vin et s'enfile quelques gorgée au goulot avant de lui piqué le pétard. Elle réfléchit sérieusement à cette proposition plus qu'alléchante. Elle tire sur le joint et en aspire une grande partie avant de recracher la fumée. Elle ne veut pas être juste une fille de plus qu'il saute de façon plus fréquente, elle veut l'obliger à bosser un peu pour la séduire, elle veut qu'il creuse... Et si on jouais à un jeu ? Je n'ai jamais ? Strip poker ? Action ou vérité ? répond t-elle simplement, un air de défi sur le visage. Elle est interrompue par un sms de nate : vous venez alors ? On est partis en tout cas, mare de vous attendre. Elle pianote une réponse rapide sur son téléphone : on vous rejoint plus tard. Pas trop de bêtises. Envoyé. Au début, elle n'essayait même pas de rendre Fitz jaloux avec Nathan, c'est le jour où elle a comprit que ça le faisait chier qu'elle a exploité le filon. Enfin, dans le fond, elle pense que Fitz sait que c'est un petit jeu, rien de plus, Nathan, c'est son meilleur pote et rien d'autre, y'a plus d’ambiguïté entre eux depuis des années maintenant. Bref. Elle repose le téléphone et rempli deux verres avant d'en tendre un à son amant. Alors ? Elle ajoute pas un truc du genre : tu te dégonfles mais c'est clairement sous entendu.
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like two sides of the same coin ✻✻✻Bien sûr qu’il compte la faire craquer. Il a bien trop besoin d’elle, de la sentir contre lui. Mais il ne l’avouera pas, il préfère la tenter, la rendre faible face à ses mains expertes. Et sans doute que le jeu lui plait encore plus. Il continue d’ailleurs en remontant la fermeture de sa robe en la touchant le plus possible. « C'est un atout séduction... Les peaux se frôlent, c'est grisant, tu ne trouves pas ? » Fitz, il préfère de loin baisser les fermetures que les remonter mais il doit avouer que ça a son charme également. En tout cas, Jessica avoue implicitement que ça lui a plu. Comme s’il en doutait. « Ouais, sans doute. » Qu’il dit en passant son bras par-dessus son épaule avant de rejoindre le salon, désormais vide. Utile de venir les chercher s’ils comptaient partir sans les attendre. Enfin peut-être qu’ils pensaient que Fitz et Jess ne viendraient pas. Alors il en profite pour proposer de rester. Après tout, ils sont tout à fait capables de faire la fête à seulement eux deux. C’est arrivé souvent et les soirées sont tout aussi excellentes que lorsqu’ils sont entourés de dizaines de personnes. Sans doute même mieux parce qu’il sait comment ça va finir. Comme ça finit toujours quand ils sont tous les deux. Il l’observe descendre une bonne partie de la bouteille de vin tandis qu’il tire sur son joint. Il ne sait pas encore si elle va accepter de rester ou non. Si elle accepte, elle sait aussi bien que lui ce que ça veut dire. Si elle décide d’aller quand même à la soirée chez Sydney, ça voudra dire qu’elle compte encore résister. Finalement, elle vient récupérer le joint et il reste à la regarder, attendant sa décision. Sans doute que c’est mieux qu’il ne la connaisse pas au point de savoir tout ce qu’elle faire. Il s’ennuierait si elle ne pouvait plus le surprendre. « Et si on jouais à un jeu ? Je n'ai jamais ? Strip poker ? Action ou vérité ? » Alors ils restent, tant mieux. Surtout qu’elle fait une proposition des plus intéressantes. Autant Fitz voudrait se jeter sur elle tout de suite, l’embrasser et coller son corps au sien sur le canapé ou le meuble le plus proche, autant il adore jouer. De toute façon, il ne doute pas que ça se finira comme il l’entend dans tous les cas. Alors pourquoi ne pas s’amuser avant ? Il prend à son tour la bouteille de vin et en boit quelques gorgées. Au départ, il n’aimait pas vraiment le vin rouge mais comme c’était le seul alcool que ses parents ne cachaient pas à la maison, il a fini par apprécier le goût. Même si clairement, il préfère les alcools forts ou tout simplement la bière. Jessica pianote sur son téléphone avant de le reposer. Puis elle leur sert deux verres. « Alors ? » Il prend le verre qu’elle lui tend avant de se diriger vers le meuble sous la télé. D’un tiroir, il sort un jeu de cartes. Il connait la maison de Jessica presque aussi bien que la sienne. Il y passe beaucoup de temps, faut dire. « Et si on mélangeait les jeux ? Histoire de pimenter les choses ? » Toujours pousser le vice un peu plus loin, ça pourrait sans doute être la devise de Fitz. « Strip poker. Le perdant doit retirer un vêtement mais aussi choisir entre action et vérité. » Double punition, pour aller plus vite et pouvoir en avoir plus. Fitz s’installe dans le fauteuil en face de Jessica et sort les cartes du paquet avant de les battre et de les distribuer. Il a appris à le faire comme un pro il y a quelques années, simplement parce qu’il trouvait ça classe. Malheureusement, il n’est pas aussi doué au poker qu’à la distribution, même s’il sait bluffer. Il n’a jamais eu vraiment de chance aux jeux de cartes. Mais il a plus de vêtements que Jessica, il a toutes ses chances. « Alors ? Qu’est-ce que tu fais ? » Qu’il demande en la regardant avec un sourire en coin. Il boit une gorgée de vin avant de regarder à nouveau son jeu. Il ne risque pas de gagner la première partie mais après tout, pas sûr qu’il y perde vraiment. Si Fitz adore gagner, il sait reconnaître quand un jeu est aussi intéressant pour le perdant que pour le gagnant.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Jessica, elle a comprit y'a un paquet d'année qu'elle ne contrôlait absolument rien dans sa vie, tout lui échappe, à l'âge de 9ans, son monde entier s'écroule lorsque sa mère crève lamentablement des suite d'un cancer, cette saloperie qui ronge un être jusqu'à l’inéluctable mort. Faut se le dire, les rescapés sont trop rares. Son père ne la regarde même pas, elle a le sentiment d'être étrangère à sa propre famille, le vilain petit canard qu'il est obligé de se coltiner parce qu'il l'a mise au monde. Sa mère n'était pas comme ça, elle admirait sa fille, elle lui donnait de l'amour, trop peut être, c'est pour ça qu'elle ne s'en est jamais remise. Depuis, elle a arrêté de chercher à maitriser ce qui l'entoure, elle a aucune prise de toutes façons, alors à quoi bon. Elle a choisit de vivre sa vie au lieu de la subir comme la plupart des gens, elle prône la liberté, alors qu'elle est en réalité enchainé à la noirceur de son âme. Prise au piège de ce manque de limites. Tu parles, elle fait croire à tout le monde qu'elle n'est pas soumise à ses émotions, qu'elle n'a pas de coeur, la vérité, c'est qu'elle aimerait que ce soit le cas, elle aimerait de rien ressentir du tout. Parfois, elle voudrait que Fitz lui dise qu'il tient à elle, pas qu'il l'aime parce qu'elle sait bien que ça n'arrivera jamais, elle ne s'aime sans doutes pas vraiment elle même, alors imposer ça à quelqu'un d'autre, c'est une idée absurde. Et puis, il est trop sauvage, trop libre pour se laisser séduire par l'idée saugrenue d'être en couple, de jouer les amoureux au grand jour. Elle propose une foule de jeux, elle aurait bien imaginé celui de la bouteille, mais n'étant que deux dans cette pièce, autant lui sauter dessus tout de suite. Et si on mélangeait les jeux ? Histoire de pimenter les choses ? Strip poker. Le perdant doit retirer un vêtement mais aussi choisir entre action et vérité.  Elle capitule devant lui, comme à chaque fois, elle est trop accroc pour se passer de sa peau, du chaos qu'il provoque chez elle. Foutue luxure, elle n'aurait pas du lui céder ce soir là, parce qu'on ne désir pas ce que l'on ne connait pas, pas à ce point en tout cas. Un jeu de carte en main, il les bat avec une dextérité qu'elle lui connait bien, il est habile de ses mains, après tout, c'est ce qui le rend aussi troublant, c'est ce qui provoque un émoi sensationnel chez elle. Elle récupère son jeu, le contemple quelques secondes. Contrairement à Fitz, elle est très douée à ce jeu, elle ne compte plus les parties, clope au bec, qu'elle a pu faire par le passé. Alors ? Qu’est-ce que tu fais ? Un air de défi sur le visage, elle le regarde. Alors, je pense que tu vas devoir te désaper. Sur d'elle et de son jeu, elle n'a pas vraiment de craintes quand à la tournure que prendra cette première partie. L'issue est d'ailleurs celle qu'elle a anticipé, elle le bat à plates coutures, se demandant même s'il ne fait pas exprès de perdre. Si c'est le seul jeu à laquelle elle peut le battre, très bien... C'est une victoire qui la rend hilare. Action ou vérité ? Elle sent les effet de la drogue s'insinuer dans tout son être, complètement stone, elle a l'impression de voler, c'est ce qu'elle aime dans la drogue et franchement, elle est ravie d'y retourner, chaque dose est meilleure que la dernière fois. Elle est sans doutes trop camé pour s'en passer de toutes manières. Elle affiche un sourire béa d'admiration alors que le jeune homme retire sa chemise. Il a corps à se damner, il est trop beau, le genre de mecs que l'on voit dans les magasines. Elle replace une mèche de ses cheveux derrière les oreilles, la table les sépare à cet instant mais les regards sont criant de vérité, ils sont prêt à se sauter dessus, comme deux vulgaires animaux. C'est presque devenu difficile de se retenir lorsque les autres sont aux alentours, faut pas se leurrer, ils pensent tout les deux que Joey et Jordan ne se doutent de rien mais il faudrait être con ou aveugle pour ne rien voir. Ils savent, comme tout le monde sait qu'ils couchent ensemble ces deux là. Fitz, il n'en dit pas un mot, mais il se pavane devant elle comme un paon en rûte, il la bouffe des yeux et mène le même combat que Jess en ce qui concerne ses sentiments, sauf qu'il préfère ne pas se poser de questions sur sa jalousie intempestive et ces accès de colère, parce que sinon, tout deviendrait trop réel et il ne serait plus capable de gérer tout ça.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Sans doute qu’il aurait pu choisir un autre jeu dans sa liste, un où il avait plus de chances de gagner. Mais dans ce type de jeu, il se fiche pas mal de gagner ou non. Encore moins avec Jessica. Ce qui est assez ironique quand on sait que leur relation est en grande partie fondée sur un jeu qu’aucun d’eux n’accepte de perdre. Ils connaissent tous les deux les règles à merveille et jouent tous deux aussi bien, sauf qu’ils ne savent plus quel est le but, la récompense s’il devait y avoir un gagnant. Sans doute qu’il n’y en a pas, tout comme il n’y aura jamais de gagnant. Ils se sont toujours plu dans cette relation jugée étrange par leurs amis qui sont au courant. Et encore, ils ne savent pas tout. Parce qu’ils seraient bien incapable d’expliquer tout ça à une autre personne. Ça ne s’explique pas, ça se vit. Certains de leurs amis savent qu’il leur arrive de coucher ensemble et qu’il y a toujours une certaine électricité entre eux mais c’est tout. Fitz n’en a jamais eu grand-chose à faire que les autres sachent, tout comme il se fiche d’un peu tout. Il n’a jamais voulu se cacher, encore moins avec Jessica. Et comme ils font tout sauf attention quand ils laissent la passion prendre le contrôle, il n’est pas surprenant qu’ils puissent être surpris en plein acte. Ça, par contre, ça a tendance à énerver Fitz. Parce qu’il n’aime pas être interrompu, surtout dans un tel moment et aussi parce qu’il ne veut pas que quelqu’un d’autre voit le corps nu de Jessica. Jessica, c’est son propre fantasme et il ne veut pas le partager. « Alors, je pense que tu vas devoir te désaper. » Elle est parfaitement consciente qu’elle est meilleure que lui au poker, ça a toujours été le cas. Il a fini par s’y résoudre, parce qu’il n’y peut rien si les cartes sont contre lui. « Perverse. » Et comme prévu, Jessica gagne la première partie. Même s’il ne l’avouera sans doute jamais, Fitz adore la voir heureuse et elle l’est à ce moment précis. Elle jubile de l’avoir battu. « Action ou vérité ? » Il l’observe une seconde, avec ce sourire béat qu’elle a sur les lèvres. Sans doute que la drogue a un rôle là-dedans. Il commence aussi à en ressentir les effets. Elle est vraiment forte en même temps. Il la regarde alors qu’il déboutonne sa chemise. Il aurait pu faire le chieur et commencer par une chaussure mais non, quand il est question de se déshabiller devant Jessica, il n’a pas besoin de prendre son temps. Rapidement, la chemise hors de prix finit sur le sol et il sourit. « Action, ça va de soi. » Fitz a toujours adoré les défis alors il ne croit pas avoir déjà répondu vérité à cette question. Pas intéressant les confessions, il préfère l’action. De sa poche de pantalon, il sort un autre joint. L’autre est bientôt fini de toute façon et il ne compte pas s’arrêter. Ça lui fait presque bizarre de ne rien avoir entre les lèvres pendant qu’ils jouent. Il l’allume avec un briquet sûrement oublié par un de ses amis et le porte à sa bouche. « Me dis pas que t’as pas d’idées. » Qu’il dit en soufflant la fumée. Bien sûr qu’elle a une idée, elle en a toujours et elles sont toujours excellentes. Ils ont tous les deux l’esprit bien trop tordu pour leur bien-être. Mais ils s’en fichent parce qu’ils sont heureux comme ça, dans leur relation peu conventionnelle. Fitz, il changerait leur relation pour rien au monde. Parce que ça fonctionne toujours, malgré tout ce qu’il peut se passer.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il agit comme s'il se foutait de tout, comme s'il était le parfait exemple de l'adage carpe diem, mais Fitz, il a ces cicatrices mal refermés, comme tout le monde, c'est juste qu'il n'en parle pas. Il traite les autres comme de la merde parce qu'il est trop flippé à l'idée d'aimer, alors qu'en fait, il ressent, il vit sa vie à fond. Elle, elle essaie de pas se laisser happer par tout ça. L'ambiance se veut plus électrique, plus sensuelle en quelques sortes. Perverse.   Elle boit une gorgée de son verre sans le quitter des yeux. Elle l'est, pas qu'avec lui d'ailleurs, une véritable nymphomane quand elle y pense, elle aime le cul et elle l'assume haut et fort. l'avantage de nos sociétés actuelles, c'est que le sexe n'est plus un tabou, les femmes ont autant droit à la libération sexuelle que les homme. Sa chemise finit sur le sol et elle ne se gêne pas pour profiter allègrement du spectacle. Des abdominaux parfaitement dessinés, il n'est pas trop musclé ceci dit, elle a connu des corps plus parfaits que le sien et pourtant, c'est lui qui lui torture sans arrêt l'esprit. Il allume un nouveau joint, ils vont être complètement défoncés et très vite à ce rythme là, ils ont beau avoir l'habitude... Me dis pas que t’as pas d’idées. Un sourire sournois sur le visage, elle se mordille la lèvre et passe son pied au dessus de la table basse. Ce dernier caresse délicatement sa cuisse avant de finir sur son entrejambe, jouant habilement de ses doigts de pieds, appuyant un début d’érection. Masse moi. Assise sur le bord du canapé, elle se laisse aller en arrière, fermant les yeux pour apprécier le contact des mains vigoureuses du jeune homme sur cette zone à la fois sensible et érogène. Très érogène même. Parce que quitte à gagner, autant en profiter pour se faire plaisir non ? Et puis, avec ces deux là, il est clair que ça tournerait forcément autour de préliminaires sexuels. Parce qu'elle préfèrerait crever de sa main que de vivre sans lui. Une putain d'histoire de merde, de sentiments non dits, qui se terminera sans doutes un jour avant même qu'elle n'est réellement commencé. Elle relève les yeux vers lui alors qu'il termine quelques minutes de pur plaisir, elle en a mouillé sa culotte. Un regard enflammé et son pied revient vers elle de la même façon qu'il est arrivé, en se frottant frénétiquement au jeune homme. Et la partie reprend, les cartes sont distribués à nouveau, tout la prédispose à gagner de nouveau. En fait, leurs relation entière tourne autour de ce jeu, sauf que les cartes sont aujourd'hui plus qu'une simple métaphore. Elles sont bien réelles et elle les a en mains. Double paire. lance t-elle, pleine d'assurance. Fitz est très doué pour manier les cartes dans l'absolue, mais lorsqu'il s'agit de poker, il est paumé. Pourtant, le sourire satisfait qui attise le visage de son opposant la laisser croire qu'il a plus qu'elle. Il y a pourtant une paire d'as, c'est une très bonne main qu'elle a là, elle a gagné avec moins que ça à la partie précédente. Dubitative, elle hausse les sourcils. Tu souris à l'idée d'enlever une autre fringue ? lance t-elle, comme pour le déstabiliser mais les cartes sont joués de toutes façons, elle attend seulement qu'il retourne les siennes et présente sa main. Il souffle la fumée de ce deuxième joint, se faisant clairement désirer sur ce coup là, elle a envie de lui crier accouche mais ça lui ferait beaucoup trop plaisir de savoir qu'elle trépigne d'impatience.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Les regards qu’ils n’arrêtent pas d’échanger veulent tout dire, ils savent comment le jeu va finir et pourtant, ils continuent, patientent. Ça rendra le moment encore meilleur, ils le savent tous les deux. Même si entre eux, c’est toujours excellent. Ça n’a jamais été un souci, ils sont doués tous les deux et se complètent parfaitement. Il perd la première manche, retire sa chemise et attend le défi que va lui proposer Jessica. Elle pourrait demander n’importe quoi qu’il le ferait. Parce que Fitz ne sait pas refuser un défi, ça le motive même encore plus. La brune glisse son pied par-dessus la table, jusqu’à la cuisse de l’héritier, et vient se poser sur son entrejambe. Elle bouge légèrement pour le faire réagir, ce qui ne manque pas. Il était déjà prédisposé avec ce qu’il s’est passé tout à l’heure dans la chambre et l’ambiance qu’il y a entre eux. Il sourit, se demandant si finalement, ce n’est pas elle qui est en train de faire une action. « Masse moi. » L’ordre est donné et Fitz ne se fait pas prier. Ses mains fermes emprisonnent son pied et commencent à le masser. Il bouge ses mains sans la quitter du regard, remarquant bien l’effet qu’il lui fait. Et encore, ce n’est que son pied. Mais il sait que, bizarrement, les pieds de la brune sont très sensibles et il en profite souvent. A croire qu’il pourrait presque lui donner un orgasme rien qu’en touchant sa voute plantaire. Ses mains s’appliquent à masser chaque partie de son pied pendant quelques minutes avant qu’elle décide que c’est fini. Son pied prend le chemin inverse, sans oublier de le caresser un peu à nouveau. Il se mord la lèvre avant de se saisir des cartes pour les distribuer à nouveau. Le jeu ne s’arrête jamais, au sens littéral pour une fois. Il regarde ses cartes avant de sourire, de les reposer et de prendre une gorgée de vin. Finalement, la chance tourne peut-être. Sauf si Jessica a eu encore plus de chance que lui. Mais il en doute, il faut bien une justice. Et une raison pour qu’elle retire cette robe qu’elle n’aurait jamais dû enfiler. « Double paire. » Il sourit en la regardant poser ses cartes sur la table, tellement sûre qu’elle a gagné. Son jeu est meilleur que celui de la première partie après tout, normal qu’elle pense ça. Alors il savoure, la regarde en souriant avec ce sourire de chieur qui lui est propre. « Tu souris à l'idée d'enlever une autre fringue ? » Il prend une taffe de son joint et, sans cesser de la regarder, il finit par retourner ses cartes. « Brelan de valets. Envoie la robe. » Il est fier ce con, bien trop fier. Le joint dans la bouche, il savoure la surprise dans son regard. Elle n’a pas vraiment l’habitude de perdre contre lui à ce jeu. Finalement, il préfère gagner, bien mieux de la faire se déshabiller. « Non attends en fait. Ton action sera de faire un vrai strip-tease pour la retirer… » Autant rendre les choses encore plus intéressantes. Quoi de mieux que de voir son amie retirer sa robe de la façon la plus sensuelle que soit ? Surtout qu’il sait qu’elle est douée pour bouger son corps. Il l’a assez souvent vue danser ou même dansé avec elle pour le savoir. « Parce que j’suppose que tu choisis l’action. » Il n’avait même pas réfléchi à ça. Mais il doute qu’elle souhaite prendre la vérité. Après tout, le jeu pourrait s’appeler ‘Action ou Action’ que ça n’y changerait rien. Alors il s’installe dans le fond du fauteuil, prêt à apprécier le spectacle.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Elle se fait masser, cette zone anormalement sensible, elle l'est chez toutes les femmes mais chez Jessica, c'est une apogée, difficile d'expliquer pourquoi, là où certaines adorent qu'on dévore leurs cous, un massage des pieds lui convient bien mieux. Même si faut l'avouer, quand c'est Fitz, tout est orgasmique de toutes manières même si ça lui écorcherait la gorge de lui faire le moindre compliment. Quand elle le valorise, elle le fait de façon détourné, comme un peu plus tôt lorsqu'elle lui a avoué qu'il serait parfait s'il était un peu moins con. Jamais elle n'ira lui faire un compliment de but en blanc comme ça, il saurait pas le recevoir de toutes façons.  Brelan de valets. Envoie la robe. Elle le regarde, bouche bée, sa main est superbe, ce doit être la première fois qu'il se retrouve avec une telle chance, c'est bien sa vaine tiens, fallait que ça tombe contre elle. Elle n'aurait été contre l'idée de le voir se dénuder un peu plus. Elle pousse un soupire, admettant sa défaite, prête à retirer le peu de tissu qu'elle a encore sur le corps mais le jeune homme reprend :  Non attends en fait. Ton action sera de faire un vrai strip-tease pour la retirer… Son regard s'intensifie. Elle penche la tête sur le côté. Parce que j’suppose que tu choisis l’action. Bien sur qu'elle choisit l'action, la vérité est trop laide pour être avouer, elle ne sait pas trop quelle question il pourrait choisir mais elle est trop pudique et effrayée pour se dévoiler à lui. Même si il sait certainement bon nombre de choses sur elle et qu'il se tait, par respect. Comme elle sait pertinemment que ce mariage n'est pas son idée, que c'est probablement un truc débile imposé par sa mère, une matriarche qui prend en compte l'avis de ses compatriotes très au sérieux. Une femme qui n'aime pas beaucoup Jessica, l'image qu'elle renvoie et l'impact négatif qu'elle a sur son fils. Elle se lève, s'approche de son fauteuil et retire la fermeture dans son dos, comme quoi, elles n'ont pas réellement besoin des hommes pour ça. Son cul dans sa gueule, elle retire la bretelle de sa robe, jetant un regard en arrière, il a les yeux rivés sur ses formes généreuses et sensuelles. Jessica sait séduire, elle sait comment se mouvoir pour rendre un homme fou en quelques secondes, c'est son atout principal. Elle laisse ses charmes agir sur le jeune homme alors que son corps frôle celui du beau blond, se déhanchant en rythme avec sa respiration. Le tout le plus lentement possible, histoire de faire grimper son désir en flèche. Sa robe tombe au sol et elle se tourne vers lui, approchant dangereusement de ces lèvres, prenant sur elle pour ne pas succomber et se vautrer allègrement sur lui. Elle approche ces lippes de son oreille et susurre : la prochaine, c'est moi qui gagne... Elle mordille le lobe de son oreille et se relève pour rejoindre sa place initiale. Et dire qu'elle était censé lui faire la gueule, les choses ont bien évolués en ces quelques minutes écoulés. Putain de merde, si seulement elle savait lui faire la gueule à ce chieur. Sa vie serait moins compliqué, moins intéressante aussi sans doutes ceci dit... Parce qu'il est le ciment qui la rattache au bonheur, ne serait ce qu'un peu. alors on reprend ? lance t-elle, déterminée à gagner cette fois.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Difficile d’imaginer qu’au début de la soirée, elle lui faisait la gueule. Elle n’arrive jamais à tenir longtemps, quand il est dans les parages en tout cas. L’éviter, c’est sans doute plus facile. Mais il serait bien incapable de lui faire la gueule également. Pour ça qu’il n’essaye même pas. Aussi parce qu’il n’est pas aussi rancunier qu’elle. Et puis faire la gueule, ça ne sert à rien d’autre qu’à perdre du temps. Malgré tout, il a réussi à retourner la situation assez rapidement, il est fier de ça. Et aussi content parce qu’il n’aime pas quand Jess l’ignore. Comme d’habitude, tout est rapidement oublié, parce qu’ils préfèrent passer du bon temps l’un avec l’autre que faire la gueule pour rien. Il ne saura sûrement jamais pourquoi elle l’a ignoré pendant des semaines, à moins qu’elle le lui ressorte pendant une engueulade, ça arrive parfois. Le jeune héritier profite du jeu pour demander un strip-tease. C’est le jeu, il peut demander tout ce qu’il veut, comme elle vient de le faire en lui demandant un massage du pied. Bien sûr, il aurait préféré la masser autre part mais ça viendra. Elle se lève et vient se placer dos à Fitz, avant de commencer à se déhancher. Il l’observe, glisse son regard de ses jambes à ses épaules rapidement découvertes. Elle se colle à lui, se frotte un peu trop et Fitz savoure le spectacle qu’elle lui offre. Elle est superbe, Jessica, et Fitz serait stupide de ne pas le réaliser. Difficile de l’ignorer de toute façon quand son corps bouge ainsi devant lui. Elle semble retenir sa robe le plus possible pour faire durer le plaisir. Fitz glisse parfois sa main sur sa cuisse, regarde le tissu descendre progressivement sur ses formes avantageuses. Finalement, la robe échoue sur le plancher et il la regarde se retourner et se pencher pour mettre leurs visages au même niveau. Il détourne le regard une seconde pour regarder sa poitrine bien visible dans cette position avant de la regarder à nouveau dans les yeux. Un instant, il pense qu’elle va céder maintenant et l’embrasser mais elle se détourne pour s’approcher de son oreille. « La prochaine, c'est moi qui gagne... » Son souffle chaud lui fait de l’effet, tout comme le mordillement qu’elle fait juste après. Elle est douée, très douée. Et elle semble déterminée à résister et continuer le jeu. C’est loin de déranger Fitz, ça met plus de piment dans leur soirée. Bien sûr, ils pourraient se sauter dessus maintenant et ça serait génial, forcément. Mais il apprécie également les préliminaires qu’ils sont en train de faire au travers de ce jeu. Elle retourne s’assoir en face de lui et il continue de la regarder. Elle a vraiment un corps superbe, Fitz ne s’imagine pas se lasser un jour de la regarder. Il est interrompu dans son observation par la brune qui s’impatiente. « Alors on reprend ? » Il sourit, prend une taffe de son joint avant de le passer à Jessica pour s’occuper des cartes. Cartes distribuées, il regarde son jeu et sourit à nouveau. « T’es pas mauvaise en strip-tease, t’as déjà pensé à en faire ton métier ? » Connerie, il supporterait pas ça. Déjà que savoir qu’elle se déshabille souvent en compagnie d’autres hommes, ça l’énerve alors l’imaginer danser devant des dizaines de pervers, non merci. Il préfère qu’elle lui réserve ça à lui tout seul. Il prend une gorgée de vin avant de dévoiler son jeu, un sourire fier sur les lèvres. « Brelan de trois. » La chance semble avoir tourné ce soir. Pour une fois qu’il a de la chance aux cartes, ça relève du miracle. Enfin, encore faudrait-il que Jessica n’ait pas eu plus de chance que lui. « Et toi ? » Elle fait comme lui tout à l’heure, garde le suspense. Qui retirera le prochain vêtement ?

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Elle s'applique à le rendre fou, à essayer en tout cas car ce type à un self control hors du commun, il l'impressionnera toujours avec ça. Le soucis, c'est qu'elle se donne envie à elle même avec ces conneries, elle rêve de sentir son corps contre elle et de le dévorer de toutes parts. Parce que dans le fond, c'est ce qu'elle a toujours désiré Jessica, un amour qui consume tout son être, qui la fait sortir des sentiers battus, qui la provoque et qui parfois la fait souffrir le martyr. Avec Fitzgerald, elle était servie. Ils se matent, ils ont envie l'un de l'autre, c'est indéniable, cette attraction entre eux, elle est plus que palpable, quand ils sont ensemble, plus rien n'existe. D'ailleurs Jess n'avait même pas remarqué que la nuit était tombée. T’es pas mauvaise en strip-tease, t’as déjà pensé à en faire ton métier ? Elle lui lance un regard noir qui signifie : et mon poing dans ta gueule, tu l'as vu.   je ne réserve ça qu'à mes amants... Elle insiste lourdement sur le mes, histoire de lui faire comprendre que s'il la cherche de trop, il finira par repartir avec la bite sous le bras. Et les cartes sont relancés, elle attrape le joint qu'il lui tend et en prend une bouffée, toujours aussi bon. Encore une fois, surement pas la dernière parce qu'aucun des deux n'est prêt à rendre les armes et céder à la tentation avant l'autre, ce qu'ils peuvent être cons et bornés quand ils s'y mettent ces deux là quand même. C'est vrai, tout serait tellement plus simple s'ils acceptaient la vérité : ils se plaisent et veulent être ensemble, un point c'est tout. Le truc, c'est que ça serait beaucoup moins drôle. Brelan de trois. Et toi ? hum quel jeu ce soir, il se débrouille plutôt pas mal, mais cette fois, elle prend le dessus avec un full. Vous savez ce qu'on dit, chanceux aux jeux, malchanceux en amour. Elle laisse un silence et lui montre ses cartes. Elle le regarde retirer son jean et découvrir un caleçon Calvin Klein particulièrement sexy, si elle s'écoutait, elle lui sauterait dessus, là tout de suite pour chasser les démons qui parcourent son esprit torturé. te marie pas... Elle n'ose pas le regarder tout de suite dans les yeux, ça lui est venu comme ça, sans qu'elle y réfléchisse de trop, c'était ça son gage, qu'il ne se marie pas sauf qu'elle regrette immédiatement ses propos qui ont nettement refroidies l'atmosphère. Sauf qu'elle a beau éviter d'y penser, essayer de se sortir cette image de Fitz en costard qui dit oui devant le curé, rien à faire, ça la hante et même le pétard et l'alcool n'arrivent pas à bout de ce cauchemar terrible, au contraire, plus son corps ne répond plus de lui, plus elle est sous son emprise et elle repense à ce qu'il a dit. Putain, il aurait pas pu fermer sa gueule sur ce coup là, lui cacher, ou simplement ne pas être fiancé : petit merdeux égocentrique.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Elle lui fait un effet fou, c’est indéniable. D’ailleurs, Fitz ne cherche même pas à le cacher, ça ne servirait à rien. Il pourrait, juste pour la faire chier mais il considère que ça serait du temps perdu. Et ils se sont envoyés en l’air assez de fois pour qu’elle sache qu’il est attiré par elle, très attiré. S’il lui arrive de coucher plusieurs fois avec une même femme, Jessica détient sans aucun doute le record. Et malgré ça, aucun d’eux n’a jamais ne serait-ce qu’aborder l’idée de se mettre un couple. Ça ne leur ressemble pas, ni à l’un ni à l’autre. Ils ne sont jamais en couple, avec personne. Et leur relation est bien meilleure sans qu’ils ne la définissent par un nom précis. Sans doute qu’on appelle ça des amis avec bénéfices mais Jess et Fitz ne se sont jamais embêtés à trouver une appellation. Leur relation est unique et ils se contentent de la vivre. « Je ne réserve ça qu'à mes amants... » Qu’elle répond en parlant de strip-tease. Elle insiste sur le pluriel du dernier mot et Fitz fronce les sourcils. Bien sûr que ça l’énerve. Il veut être le seul à avoir droit à ses danses langoureuses, à pouvoir la toucher. Mais la brune s’évertue à lui rappeler qu’il n’est pas le seul pour elle. Elle sait bien que ça le rend jaloux et elle en joue. Et Fitz, il déteste ça. Mais hors de question de lui donner la satisfaction de le lui montrer. Elle le sait déjà de toute façon. Alors il continue de jouer, se pensant chanceux encore une fois. Sauf que Jess l’a été encore plus que lui alors le voilà contraint de retirer un autre vêtement. Il choisit le pantalon cette fois et se retrouve en caleçon, de marque bien sûr. Plus que quelques barrières entre leurs deux corps, Fitz salive d’avance. Il laisse son pantalon tomber au sol et la regarde, attendant son défi. Parce qu’il n’a même pas besoin de dire ce qu’il choisit, elle le sait déjà. « Te marie pas... » Il l’observe, surpris. Avec tout ce qu’il se passe entre eux, il avait presque oublié cette histoire de mariage. Et tant mieux, c’était le but, il ne voulait pas y penser. Mais pour ça, il n’aurait sans doute pas dû en parler à Jessica. Mais il ne peut pas revenir en arrière, tant pis. La brune semble toujours aussi choquée de ça. Sans doute le serait-il aussi si c’était elle qui allait se marier. « Avec plaisir. » Il n’a jamais eu l’intention de se marier, il espère trouver une solution pour se tirer de cette histoire. Pour le moment, la solution miracle ne lui ait pas encore apparue mais sans doute qu’avec l’aide de Jessica, il trouvera. « A croire que ma mère cherche toutes les façon possibles et imaginables pour me faire chier. » Finalement, l’action ressemble un peu plus à une vérité. Elle a sûrement deviné que le mariage n’était pas l’idée de Fitz, il lui confirme. Il fallait bien qu’il le fasse de toute façon. Fitz ne s’imagine pas en parler à quelqu’un d’autre de toute façon. Jessica, elle le comprend et il sait qu’elle souhaite empêcher ce mariage autant que lui. « Tu pourras toujours m’aider à annuler ça. » Fitz qui demande de l’aide, ça n’arrive presque jamais. Ou bien il le fait de façon détournée, il ne demande que rarement. La mère de Fitz n’a jamais apprécié Jessica, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle la considère comme la responsable du comportement de Fitz. Conneries. Il choisit son comportement tout seul. Sans doute que Jessica et lui s’entraînent mutuellement vers le bas. Enfin le bas selon le jugement de sa mère. Elle ne veut pas accepter qu’il est heureux comme ça et qu’il n’a pas besoin d’une femme. Mais sa mère voudrait qu’il soit dans les rangs, comme son frère. Sauf que ça ne risque pas d’arriver de sitôt. « J’ai déjà pensé au meurtre mais en fait, j’suis trop beau pour aller en prison donc c'est pas possible. T’as des idées toi ? » Il soupire, forcément déçu que la conversation ait tourné vers ça. Il aurait préféré commencer par s’envoyer en l’air avec la brune avant de parler de cette histoire. Ou bien ne jamais en parler, ç’aurait été encore mieux.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ La conversation prend une tournure qui ne plait à aucun des deux, c'est juste plus fort qu'elle, la simple idée qu'il puisse désirer une femme plus qu'elle la rend complètement dingue. Elle est terrifié à l'idée de le perdre. Elle regrette prenne d'avoir remis ça sur le tapis, c'est con, et en parler ne changera pas toutes ses images qui envahissent son esprit, elle aimerait pouvoir l'oublier d'un claquement de doigt mais c'est impossible, tout est allé trop loin, trop vite et la chute, elle est brutale. Avec plaisir. Elle lève les yeux vers lui, brillants. C'est pas du tout comme ça qu'elle avait imaginé sa soirée, à moitié nue, au milieu de son salon, à parler de l'hypothétique mariage du seul homme constant de sa vie. Inéluctable, ils finissent toujours pas se retrouver, trop accroc à leurs corps l'un contre l'autre, à simplement passer du temps ensemble. Quand ils ne se font pas la gueule, il ne se passe pas une journée sans qu'ils se voient, et quand ce n'est pas le cas, il lui manque terriblement, et parfois, elle a l'impression que la réciprocité ne s'applique pas au schéma. A croire que ma mère cherche toutes les façon possibles et imaginables pour me faire chier. Les yeux rivés sur lui, elle le regarde, dépité, sa mère est une vipère, elle l'a toujours été, elle voudrait que ces fils soient la copie conforme de son mari qu'elle n'a sans doutes jamais aimé quand on les voit ensemble, sauf qu'un des deux fils a suivit ce chemin et l'autre s'en est largement éloigné. Tu pourras toujours m’aider à annuler ça. Elle lève les yeux au ciel, il demande de l'aide mais il est si maladroit en le faisant, c'est terrible, il a passé tellement de temps à se convaincre qu'il n'avait besoin de personne dans la vie qu'il ne savait plus trop comment se comporter normalement avec les autres. J’ai déjà pensé au meurtre mais en fait, j’suis trop beau pour aller en prison donc c'est pas possible. T’as des idées toi ? Irrité, elle croise les bras sur sa poitrine, dévoilant ainsi l'abondance de ses seins et elle se met debout : tu pourrais commencer par simplement dire à ta mère d'aller se faire mettre ! La vulgarité est une quasi constante chez Jessica, c'est sa façon de s'exprimer. Et puis, elle lui en veut sans doutes pour une autre raison, bien plus enfouie, plus soumise à des émotions qu'elle a choisit de ne plus ressentir, d'un passé qui a laissé des cicatrices à vif. Elle donnerait n'importe quoi pour que sa mère lui impose un mariage, parce que ça voudrait dire qu'elle est là et qu'elle s'inquiète pour elle. Elle donnerait n'importe quoi pour avoir un coup de fil de son père, la sermonnant sur son comportement plus qu'immature... Mais rien, simplement parce qu'il se fout totalement de sa gamine. pourquoi tu la laisses décider à ta place ? Elle hausse les épaules et tire sur le joint une dernière fois avant de le lui tendre. Elle regrette d'avoir lancé cette conversation, sauf que y'a pas de bouton rewind dans la vie, faut assumer ce qu'on dit et ce qu'on fait.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Le sujet est délicat alors que Fitz, il n’a qu’une envie : oublier cette histoire. Mais pour ça, il aurait sûrement dû éviter de le dire ainsi à Jessica. L’ambiance se fait tout de suite plus grave. Il préférait de loin leur jeu malsain. C’est rare qu’ils parlent réellement. Ils ont beau être aussi proches que deux personnes peuvent l’être, ils préfèrent souvent des conversations simples ou bien simplement laisser parler leurs corps. Parce que c’est sans aucun doute comme ça qu’ils s’entendent le mieux. Quand ils s’envoient en l’air, pas de risque d’engueulades. Encore que c’est sans doute déjà arrivé une ou deux fois. Rien d’étonnant avec leurs deux caractères de merde. Lorsqu’il demande son aide pour trouver des solutions contre ce mariage, la brune se lève, croise les bras sur sa poitrine à peine cachée. Comme toujours, Fitz ne se prive pas pour regarder. Qu’elle fasse la gueule ou non, elle reste canon. « Tu pourrais commencer par simplement dire à ta mère d'aller se faire mettre ! » Parfois, Fitz se dit qu’il donnerait tout pour avoir des parents qui se fichent de lui, de savoir ce qu’il fait de sa vie et avec qui. Ça serait tellement plus simple pour lui. « Tu crois pas que j’ai commencé par ça ? » Bon pas les termes exacts mais il a bien envoyé sa mère sur les roses la première fois qu’elle lui a parlé de sa superbe idée. Quelle ironie. Comme si c’était si simple. Sa mère n’est pas vraiment connue pour abandonner. Elle a décidé que Fitz devrait avoir un mariage comme le sien : sans amour. Il a toujours suspecté qu’au moins son père avait une liaison, sans jamais trouver de preuve concrète. Peut-être que sa mère est heureuse ainsi, ce qu’il ne comprend pas, mais ça ne signifie pas que Fitz a la même idée du bonheur. Pour Fitz, le bonheur, c’est la liberté. De faire ce qu’il veut, de voir qui il veut, de fumer ou boire ce qu’il veut. Bref, ce qu’il fait tout le temps. Mais sa mère a décidé que ça n’était pas bon pour lui. Comme si ça allait changer quelque chose. Même s’il se retrouvait marié, par le plus grand des malheurs, il ne changerait rien à ses bonnes habitudes. « Pourquoi tu la laisses décider à ta place ? » Fitz adorerait pouvoir refuser tout simplement. Il pourrait en théorie, s’il se fichait de l’argent que ses parents lui donnent. Sauf qu’il est habitué à son train de vie et qu’en changer, il en serait bien incapable. Il n’est pas fier de dépendre autant de ses parents, il préférerait être pleinement indépendant pour ne plus avoir à les voir ou à les écouter. Mais travailler dans l’entreprise familiale, ça n’aide pas vraiment. Il prend le joint que lui tend son amie et la regarde en prenant une taffe. « Parce qu’elle sait comment me manipuler et l’a toujours fait à merveille. » Il pourrait sans doute virer ses parents et demander de l’aide à Jessica pour le plan financier. Elle n’en manque pas. Sauf que ça serait encore plus humiliant pour lui que de prendre l’argent de ses parents. Hors de question d’y penser. « Mon père, j’sais pas trop s’il en a rien à foutre ou s’il désapprouve. Dans tous les cas, il dira rien. » Pas la peine d’espérer son aide. Il a toujours laissé faire sa femme, peu importe sa dernière lubie. Dommage parce qu’il serait l’un des seuls à pouvoir faire quelqu’un pour l’aider. « On reprend le jeu ou quoi ? » Il en a marre de parler de ça, même s’il doute que le jeu puisse reprendre aussi simplement. L’ambiance est retombée avec toute cette conversation trop sérieuse pour lui. Techniquement, il n’a pas encore réalisé son action mais il comptait déjà éviter ce mariage. Maintenant que c’est devenu un défi de la part de Jessica, elle peut être sûre qu’il fera tout ce qu’il peut pour ne pas se retrouver la bague au doigt. « Sauf si t’as peur de perdre. » Qu’il dit en penchant la tête, la mettant au défi en quelque sorte.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ C'est fou ce qu'il peut donner l'image d'un type complètement imbu de sa personne, sa fierté n'a pas de limites, il est parfait, il le dit et le pense sans vergogne. Cette assurance plait, les filles auraient beau dire le contraire, son palmarès le prouve bien. Parce que si elle tient un compte de ses conquêtes avec Nathan, et qu'ils sont au même niveau, Fitzgerald est bien au dessus même si elle préfère ne pas en savoir plus. Elle serait bien incapable de discuter de ça avec lui, chaque fille qui a fait l'amour avec lui, elle a envie de l'étrangler. Elle se demande parfois s'il emploi les même techniques pour les rendre folles ou si elle est privilégiée sans jamais poser la question de vive voix, la réponse lui fait trop peur, elle ne veut pas être traité comme une vulgaire conquête, elle veut beaucoup plus. Tu crois pas que j’ai commencé par ça ? Toujours les bras croisés sur sa poitrine, elle ajoute : ta mère te mène vraiment pas le bout de la bite... Au sens figuré bien sur, il ne sait pas tenir tête à sa mère, elle est une des rares personnes devant lesquelles il finit le plus souvent par s'écraser.  Parce qu’elle sait comment me manipuler et l’a toujours fait à merveille.  Jessica devrait sans doutes lui demander quelques conseils à ce sujet d'ailleurs, elle est très douée même si elle se doute un peu de ce qui se trame dans cette histoire : l'argent et la fille ou rien du tout. Les parents de sa meilleure amie viennent de lui jouer le même scénario. Pas vraiment de risque de ce côté là pour la belle brune, son père accède à la moindre de ses requêtes financières sans broncher. Elle pourrait lui demander de lui acheter un zoo qu'il le ferait. Mon père, j’sais pas trop s’il en a rien à foutre ou s’il désapprouve. Dans tous les cas, il dira rien. Elle lève les yeux au ciel. en même temps avec ta castratrice de mère, c'est pas étonnant. oui, elle l'insulte, quand elle est énervé, tout le monde en prend pour son grade, et si Mme Riggs est dans le lot, elle a les oreilles qui sifflent largement. On reprend le jeu ou quoi ? Ca lui a jamais trop plus les conversation plus profonde sur son être au bouclé, en même temps, ça fatigue, c'est tellement plus simple de se voiler la face. Sauf si t’as peur de perdre. Jessica n'a plus tellement envie de jouer, elle est blasé par son comportement, il dit que ça le fait chier mais il agit comme s'il n'en avait rien à foutre... Elle est sure que cette idée pourrait même lui plaire s'il s'avérait que la fille soit jolie. Elle fait le tour de la table et le pousse dans le fond du fauteuil, accroupie sur lui, ses lèvres dévorent les siennes, ce que c'est bon, elle ne pourrait pas s'en passer, c'est sur. Elle mordille la lèvre du jeune homme et répond : j'avais une autre idée en tête. parce qu'elle doit se sortir ce mariage de la tête avant de devenir complètement dingue. Elle glisse le long de sa peau, la couvrant de cette manière de baisers et de la façon la plus soumise qui soit, elle empoigne son membre durcit par le plaisir à travers son caleçon, obstacle à la suite des événements, elle ne tarde pas à l'enlever d'ailleurs pour le foutre au sol.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Fitz adorerait pouvoir désobéir à sa mère sur tout. Il le fait déjà beaucoup, ce qui a le don d’agacer madame Riggs. Et si elle le menaçait souvent pendant son adolescence, avec des punitions dont il se fichait, elle a su trouver les bons arguments cette fois. Et il connait assez sa mère pour savoir qu’elle mettra sa menace à exécution s’il refuse ce mariage. Quelle honte d’avoir un enfant qui ne suit pas la vie qu’on a prévu pour lui, mieux vaut le déshériter et faire comme s’il n’existait pas. Sa mère n’a jamais pu l’accepter comme il était. Pourtant, Fitz se trouve beaucoup plus intéressant que son frère et de loin. Les journaux ont beau parler souvent de lui, il a beau avoir réussi sa vie professionnellement parlant (enfin réussi selon les critères de sa mère, pas ceux de Fitz), il n’a jamais eu l’impression que son frère était vraiment heureux. Comment l’être avec toute la pression qu’il a sur les épaules ? Il n’a jamais l’occasion de se détendre, de sortir et de s’amuser. Au contraire, Fitz, il fait ça tout le temps. Bien mieux comme vie. Mais les deux frères ne sont pas assez proches pour qu’il confirme les doutes du cadet en lui confiant son ennui et son malheur. Alors Fitz ne peut que supposer et tout faire pour éviter d’avoir une vie comme la sienne. « En même temps avec ta castratrice de mère, c'est pas étonnant. » Aussi loin qu’il se souvienne, il est la seule personne à oser tenir tête à sa mère. Et il le ferait tout le temps s’il le pouvait. Son père, son frère et même sa grand-mère maternelle, il n’a jamais compris pourquoi personne ne lui disait jamais rien. Sans doute parce qu’ils ont vu comment elle réagissait quand Fitz l’envoyait sur les roses. Fitz préférerait se tirer une balle plutôt que finir avec une femme comme elle. Faut espérer que la fiancée choisie par ses soins ne lui ressemble pas. Mais il n’a pas envie de penser à ça, il veut oublier toute cette histoire avec Jessica et les effets du joint. Il avait déjà réussi à oublier avant qu’elle ne remette le mariage sur le tapis. Alors il propose de reprendre le jeu là où ils l’ont laissé parce que c’est ce qu’ils font de mieux. Jouer, au sens propre ou figuré, plutôt que parler. Fitz, il a toujours préféré éviter les conversations trop sérieuses. Il sait jamais trop quoi dire et de toute façon, il évite même de penser à des trucs trop sérieux, tout simplement. Il préfère vivre sans réfléchir, profiter sans se poser de questions. Il a toujours fonctionné ainsi et ça marche plutôt bien pour lui jusque-là. Elle contourne la table pour venir face à lui. Leurs regards se croisent une seconde avant que les choses s’accélèrent. Il est repoussé dans le fond du fauteuil et rapidement, Jessica se retrouve au-dessus de lui, leurs lèvres collées et affamées. Naturellement, ses mains se posent dans le bas de son dos et commencent à la caresser tout en amplifiant l’intensité des baisers qu’ils échangent. Ils ont assez joué, trop parlé, maintenant place à l’action. Et Fitz, il est toujours aussi heureux de la retrouver, de l’embrasser et de la toucher à nouveau. Elle sépare leurs lèvres légèrement pour mordiller la sienne et murmurer quelques mots. « J'avais une autre idée en tête. » Il préfère ça à toutes les idées qu’elle pourrait avoir. Et sur ces mots, elle entame une descente le long de son corps, embrassant son torse puis ses abdos faiblement dessinés. Et lorsqu’elle saisit son entrejambe à travers le dernier vêtement qu’il lui reste, il soupire de plaisir. Il ne connait pas de meilleure façon de s’échapper de la réalité. Jessica a beau être la chose la plus réelle dans la vie de Fitz, il peut être sûr qu’avec elle, il va oublier tout le reste. Rapidement, son caleçon rejoint le reste des vêtements sur le sol et il lâche un nouveau soupir lorsque la brune commence à le toucher. D’un geste, il fait remonter son visage en face du sien et possède ses lèvres. Leurs langues commencent une danse langoureuse alors qu’à l’aide de deux doigts, il dégrafe son soutien-gorge qu’elle laisse tomber sur le côté du fauteuil. La suite des choses se fait rapidement, sans que Fitz n’ait même besoin d’y réfléchir. Sans cesser de l’embrasser, il se relève avec Jessica et, en glissant ses mains fermes contre son corps, il la fait reculer jusqu’à heurter un mur. Ses doigts caressent sa poitrine, son ventre puis frôlent son sous-vêtement. Il cesse de l’embrasser pour descendre et faire tomber sa culotte. Il prend son temps pour le faire, contraste avec la passion dont il faisait preuve il n’y a pas cinq secondes. Elle soulève les pieds pour l’aider et elle se retrouve entièrement nue sous son regard. Et Fitz, il la regarde comme si elle était la huitième merveille du monde. Ce qu’elle est sans doute, sauf que c’est une merveille dont il veut être le seul à profiter. L’héritier pose ses mains sur les fesses de Jessica et vient taquiner son intimité du bout de sa langue. S’il n’a qu’une hâte : ne faire qu’un avec elle, il décide de la faire patienter. Il a toujours adoré constater l’effet qu’il lui fait. Et cette fois ne fait pas exception à la règle. Comme si le souffle de Fitz contre la peau de Jessica suffisait à la faire perdre les pédales. Et il ne connait pas de meilleur sentiment au monde.

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they don't love you like i love you

JESSICA PIERCE & FITZGERALD RIGGS

like two sides of the same coin ✻✻✻ La mère de Fitzgerald n'a sans doutes pas conscience de ce que pourrait faire Jessica pour empêcher ce mariage, parce qu'il est clair qu'elle serait prête à tout pour ne pas le voir avec la bague au doigt. Elle tolère déjà les passades, les filles qu'il fourre pour se détendre, simplement parce qu'elle sait qu'elle ne peut rien contre ça, demander à Fitz de ne coucher qu'avec elle impliquerait qu'elle soit prête à faire la même chose, qu'ils se mettent en couple et ils en sont clairement pas là... Puis faut dire qu'il lui rirait sans doutes au nez. L'idée en se vautrant sur lui, c'est d'éviter d'y penser, de se concentrer sur le plaisir qu'ils se procurent mutuellement et seulement ça. Sa main qui fait remonter la belle vers lui pour s'emparer de ses lèvres déclenche un frisson qui remonte tout le long de sa colonne vertébrale. Quand il la regarde comme ça, elle a envie de lui grimper dessus et de l’attacher avec sa ceinture aux barreaux de son lit. Le désir est peint sur son visage. La sensation de sa langue suave la met dans tous ses états. Mission accomplie, à cet instant, elle se fout pas mal de ce qu'ils sont l'un pour l'autre, amis, plan cul, ils sont bien ensemble et c'est tout ce qui lui importe, parce que lorsqu'elle se retrouve avec lui et lui seul, plus rien n'a d'importance. Parce qu'il a beau être un sale con, manque de bol c'est aussi son plan cul le plus prodigieux, avec lui, elle est sure d'atteindre le nirvana, il la connait par coeur, alors bon parfois, plutôt que de s'emmerder à trouver un type qui lui ferait ressentir la moitié de ce qu'elle vit avec lui... C'est éreintant. Ils se lèvent et il l’agrippe de ses avants bras tendus pour la plaquer contre le mur le plus proche, presque violemment, mais c'est tellement bon. Leurs lèvres ne se sont pas quittés, elles se dévorent ardemment, des semaines a rattraper et la jouissance n'en ai que meilleure. De ses mains agiles, il dégrafe son soutien gorge, comme s'il avait fait ça toute sa vie, ce dernier tombe au sol, le silence qui règne dans l'appartement laisse une place immense aux gémissements qui ne demandent qu'à sortir. Il quitte ses lèvres pour descendre le long de son corps, sa respiration est forte et saccadé, elle est sur le point d'exploser et alors qu'il joue avec son intimité, elle se sent vibrer. La vérité, c'est qu'il pourrait juste l'effleurer qu'il la rendrait complètement dingue, et ça lui plait en plus, elle le sent, ravie d'avoir cet effet sur elle, c'est excitant. Elle ne rêve que d'une chose: qu'il s'enterre en elle, elle le déteste de la rendre si faible parce qu'elle me rend faible mais elle ne peut pas s'arrêter. Tout ce qu'elle a en tête, c'est de le sentir contre elle. Elle s'accroche vivement à ses cheveux pour contenir son désir et l'oblige à remonter dans un regard sombre qui veut clairement dire : prend moi, ici et tout de suite avant que je ne réponde plus de moi. Pas le temps d'aller jusqu'à la chambre, elle lui semble beaucoup trop loin. Il entre en elle et elle plante son regard dans le sien, ne pensant plus à rien, dans ces moments paradoxaux qui allaient tendresse et sauvageries, elle ne pense à rien, elle est juste bien et se fout pas mal du reste du monde. D'ailleurs quelqu'un pourrait rentrer à ce moment, elle ne s'en rendrait même pas compte. Elle crie, parce qu'elle prend du plaisir et que la discrétion n'a jamais été son point fort, et puis, cela attise le désir de son partenaire.
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