Eliott n'a jamais aimé son prénom, il le trouve gamin et depuis que Spielberg a eut la bonne idée de l'utiliser pour l'un de ses films, les blagues ont fussé lors de son enfance. Il l'aimait pas trop ça le gamin, non, il préférait se fondre dans la masse mais avec la vie de famille qu'il menait, il était sans arrêt montré du doigt. Il a été chargé de faire quelques courses. Deux trois bricoles pour le repas de ce soir. Il ne sort pas beaucoup parce qu'il sent le regard des passants sur lui. Ceux qu'il a connu avant ou même ceux dont il n'a jamais entendu parlé et qui le fixe avec un regard emplie de haine et de jugement. Il ne supporte plus ça l'ancien prisonnier. Parce que c'est des grosses conneries quand ils vous disent qu'on repart à zéro une fois que l'on sort. Ou alors faut changer de potes, de ville et peut être même de nom dans certains cas. Tu parles, c'est comme si c'était écrit sur sa gueule, il a l'impression d'être espionné en permanence et cette taré de flic n'arrange rien à tout ça en se pointant devant chez lui. Dans le fond, il aura toujours été montré du doigt. Il a envie de leurs crier à tous qu'ils ont pas mieux à faire, qu'ils n'ont qu'a lancer des cacahuètes si le spectacle leurs plait tant mais ça ne ferait qu'attirer d'autant plus l'attention sur lui.

Il lève la tête et la voit. Immobile comme un adolescent maladroit, il la fixe du regard. Elle ne tarde pas à le remarquer elle aussi. Il a imaginé le moment où il la reverrait un bon million de fois dans sa tête. Il avait d'ailleurs pensé à un truc beaucoup plus romantique qu'un supermarché. Parce que ça ne fait qu'une petite semaine qu'il est revenu mais il a prier chaque jour pour la croiser, il l'a cherché ardemment dans la foule à chacune de ses sorties. Elle est encore plus belle que dans ses souvenirs. Ses cheveux détachés encadrent son visage à la perfection. Parce que pour lui, elle fait plus que s'en rapprocher, elle l'est, elle l'était en tout cas. Il l'a perdu, à cause de conneries. A cause de son incapacité à communiquer, à s'engager dans quoi que ce soit. Elle est là la vérité. Il est putain de terrifié à la simple idée d'ouvrir un peu son coeur. Cet organe trop vital pour qu'elle le brise. Il est conscient que lui donner les clés signifierait lui donner sa vie. La vérité c'est qu'il n'est pas insensible comme beaucoup le pense. Au contraire, il ressent, il vit, surement trop mais il prétend le contraire parce que sinon il en crèverait. Il dit qu'il n'a peur de rien, il ne laisse personne l'approcher de trop parce qu'il ne supporterait pas l'idée de perdre quelqu'un d'autre. Il lui en veut affreusement. Parce qu'elle n'a pas songé une seule seconde à lui quand elle s'est tapé son frère, au mal que ça pourrait lui faire. Quelle connasse quand même. Il a pensé à buter son demi-frère à cause d'elle. Il a choisit de fermer sa gueule et de laisser courir, se disant qu'il était sans doutes plus insignifiant qu'il le pensait pour la jeune femme. Il comprend son frère, elle est foutrement belle. Mais putain qu'est ce qu'il lui en veut d'avoir été aussi égoïste sur ce coup là, il est normal qu'elle veuille refaire sa vie, mais pourquoi avec lui. C'est comme si elle voulait lui balancer son bonheur en pleine gueule, une vengeance qui fonctionnerait à merveille si l'idée était de lui faire du mal. Il souffre à en crever Eliott, il a l'impression d'avoir été trahi, qu'on lui a enfoncé un couteau en plein coeur et pourtant il est, à vouloir lui parler malgré tout.

Il continue de la regarder, espérant un signe de sa part. Quelque chose, juste un sourire lui suffirait pour avoir le feu vert qu'il espère. Elle lui avait dit un jour qu'elle savait qu'il finirait par la quitter et que ce jour là, il se rendrait compte qu'elle lui manquerait beaucoup trop. Elle avait raison. En prison, il a souvent pensé à elle. Sans doutes trop pour que ce soit sain pour lui. Il aurait aimé lui avouer ces sentiments, lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur mais il n'en avait pas eut l'occasion avant son enfermement et après c'était devenu obsolète. Parce que derrière les barreau, ça n'avait sans doutes plus d’intérêt. Il s'approche doucement d'elle, parce qu'ils ne vont pas se regarder dans le blanc des yeux pendant des heures, il va bien falloir que l'un deux face le premier pas. A moins qu'elle fut sincère quand elle lui a avoué ne plus rien vouloir de lui à la prison. Salut... Pas mieux, sa gêne est d'ailleurs palpable. Les quelques personnes autour d'eux les regardent, pas attendrie comme on pourrait le croire, leurs regards sont voyeurs, troublants.

Eliott a beaucoup de mal à baisser sa garde. La vie lui a apprit à ne pas faire confiance, à ne pas donner son cœur. Alors lorsqu'il le fait, c'est à fond, même s'il est trop gauche et stupide pour le montrer. Avec Dalisay, il avait sans doutes abaisser trop de murs, il se sentait si vivant avec elle qu'il en a oublier ses propres barrières et limites. La revoir le met dans un sale état, surtout après la nouvelle confiée par son meilleur pote. Il a d'abord pensé à un cauchemars, son frère avec son ex petite amie, sauf que la réalité était bien là. Des putains d'images le parasite, ils les voient, nu comme des vers, il la voit gémir mais pas sous ses caresses. Il ferme un instant les yeux. Cette situation est et sera à jamais tendue. Il ne la regardera sans doutes jamais de la même façon. Elle qu'il avait toujours pensé comme un être bon, pas une once de méchanceté en elle. Il semblerait qu'il est tort, comme quoi, son pote de cellule avait raison lorsqu'il lui avait confié que le bien et le mal coexistaient en chaque individu. eliott… salut… Son regard n'arrive pas à croiser le sien. Le regard sur ses pieds, il se demande ce que son frère a bien pu lui donner que lui n'avait pas fait... Mais soyons réalistes. Il était un "petit ami" terrible, incapable de voir la vérité en face. Il l'a trompé, il s'est joué d'elle et de ses sentiments pour reprendre pieds, pour contrôler ce qu'il ressentait. Une seule fois, parce qu'il avait trop peur de ce qu'elle représentait pour lui. Parce qu'il ne pouvait pas être esclave de ses enfoirés de sentiments mais il a du se rendre à l'évidence : il l'était. La voir partir ce jour là sans qu'il n'est le temps de réagir. Il était prêt à lui avouer, à lui dire qu'il pourrait crever pour elle, qu'il l'aimait tout simplement.

Il prend son courage à deux mains, pas question de la laisser le troubler de la sorte, pas question de lui laisser croire qu'elle peut l'atteindre à ce point, oh non. Son regard le trompe mais son comportement a toujours été de glace face à elle. Elle a abandonné, elle a laissé tomber leurs relations. Il a été con de croire qu'elle pourrait le pardonner, l'attendre toutes ces années. Il a été vraiment bête de croire qu'elle pourrait ressentir la même chose que lui. Il n'a sans doutes été pour elle qu'une passade. Après tout, c'est enivrant de se taper celui qui ressemble en tout point au mauvais garçon. Sauf que même ça, il ne l'est pas vraiment. Ce qu'il a fait de plus répréhensible dans sa vie, c'est user de drogue pour sa consommation personnelle. Tu vas bien ? Son regard se pose dans les yeux en amandes de la jolie philippine, toujours aussi intense, il l'avait presque oublier. Il voudrait avouer ce qu'il sait, lui demander des comptes, l'insulter et lui dire que son égoïsme causera sa perte. L'entendre lui dire qu'elle est désolé et lui répondre qu'il se contre fiche de ses excuses parce que la douleur reste avec lui, tout les jours, tout le temps, à chaque minute de son existence. A quoi bon ? Enfoncer le couteau dans une plaie qui est loin d'être refermé ne va pas lui procurer le moindre plaisir. Surtout qu'il ne sait pas tout, il ne sait pas qu'elle est promise à Dereck, qu'ils ont prévu de se marier, de construire une famille ensemble. Des projets trop ambitieux pour un être comme Eliott qui vit au jour le jour, sans trop se soucier du lendemain. Non... Il ne veut pas tout ça. Il veut revenir en arrière à ce jour fatidique qui a tout changer pour eux, pour ce bonheur qu'ils auraient du partager. Il veut qu'elle lui dire que c'était une erreur, qu'elle l'embrasse avec la passion dont elle sait faire preuve et le couvre de son amour. Je sais, tu avais dit que tu voulais plus jamais me parler mais... Mais quoi ? Y'a rien de plus à dire. Elle n'a pas l'air si étonnée que ça de le voir ici. Pas du tout même. En même temps, c'est limite si les journaux locaux ne l'ont pas mit en première page.

Il est si content de la voir devant lui, en chair et en os. Il a envie de se vautrer dans ses bras, de lui crier qu'il n'a rêver que de son corps, de ces caresses et de son odeur pendant toutes ses années, s'accrochant naïvement à un souvenir qui n'est plus pour elle. Il a pourtant connu con nombre de filles, pas des centaines non plus mais disons qu'il ne s'est jamais retrouvé seul très longtemps. Il a été amoureux deux fois dans sa vie, les deux fois se sont relativement mal terminés. Il y a d'abord eut Charlie, avec elle, c'était simple, la complicité était d'une évidence même, une meilleure amie, c'était tendre et doux. Ils pouvaient passer des heures entières juste à discuter de tout et de rien.  Puis, tout s'est terminé, pas réellement sur une mauvaise note, car ils étaient d'accord mais dans le fond, Eliott n'a jamais véritablement comprit pourquoi. Et y'avait Dalisay, elle avait rapidement remplacer Charlie dans son coeur même s'il avait gardé une place toute particulière pour la belle. Avec elle, c'est volcanique, c'est passionnel, le genre de relation qui vous fait vous sentir vivant. Ses mains n'étaient jamais très loin de son corps. Et cette dernière, il n'a jamais réussi à la remplacer, parce qu'elle l'avait contaminer comme une saloperie de poison, il était malade et son cancer s'appelait Dalisay. Il a beau se dire qu'il ferait mieux de l'oublier,après tout, elle a été claire avec lui... Tu parles, elle continuait de le hanter dans ses rêves les plus tordus. Sauf que ça finissait toujours avec lui, tombant nez à nez avec la belle agenouillée sur son frangin en train de lui tailler une putain de pipe. Il se réveillait le plus souvent en sueur et ça donnait le ton pour la journée.

Il la dévisage, il sait que ça ne se fait pas mais il ne peut pas s'en empêcher, il avait presque oublier les détails si fins qui illuminent son visage. oui… et toi, tu t’en sort comment ? Toujours cette même question, toujours cette même réponse : ça va. la seule réponse qu'il puisse fournir parce que la plupart des gens ne veulent pas entendre la vérité quand ils posent cette question. Ils se contentent d'être polis, qu'est ce qu'ils en ont à foutre qu'il a parfois l'impression d'étouffer, qu'il se sent comme une merde avec le sentiment affreux de solitude lui broyer le cerveau. Dans le fond, elle s'en fout de savoir s'il va bien, elle veut juste entendre qu'il va bien, pour déculpabiliser un peu. eliott… je… tu sais, je suis contente de te voir. Il parait que l'on apprend pas toujours de ces erreurs. En même temps, Eliott se demande parfois si c'est le sort qui s'acharne contre lui, l'empêchant d'être heureux ou si c'est lui même qui se fait du mal à force de toujours faire les mauvais choix, les mauvaises rencontres. L'ambiance est plus que tendu, d'habitude, c'était elle qui causait, qui lui racontait sa journée où qui lui parlait de ses envies, de ces passions. Aujourd'hui, elle est quasi-muette et il le comprend dans le fond, elle doit mener le même combat intérieur que lui. alors, qu'est ce que tu deviens ? C'est une question banale, dont il n'a pas forcément envie d'entendre la réponse. Parce qu'elle lui fera mal. Si elle a baisé avec Dereck -et il pense que ça s'arrête là Eliott-, c'est qu'elle a tourné la page sur leurs histoires et qu'elle reconstruit autre chose de nouveau. Et ça, il n'est sans aucuns doutes pas prêt à l'entendre. ca va faire... 3ans. dix huit jours, il en était presque à compter les heures. Il sourit, timidement mais sincèrement. Il s'arme de patience et de courage pour affronter la réponse de la jeune femme qui ne lui avouera jamais ce rapprochement avec son frère. Dereck m'a dit que tu étais devenue infirmière, félicitation... Avec un petit coup de pouce, elle pourrait lui dire. Il préfèrerait dans le fond, ça voudrait dire que ce n'était pas si important et que ça ne sert à rien d'en faire un fromage.

Dans un sens, Eliott avait pensé trouvé un équilibre avec Dalisay, fragile mais présent malgré tout. Il s'étit même surpris à imaginer un futur, à vouloir plus qu'une simple histoire avec elle. Il a abaissé les barrières avec une facilité déroutante et la raison était évidente : il était fou amoureux même si jamais il ne l'a dit. Enfin, quand on voit la tournure qu'on prit les événements, c'est peut être mieux qu'il se soit tue ce jour là. Quelle vie aurait elle eut, elle aurait été capable de l'attendre pendant tout ce temps,et même si l'idée lui plait, ça aurait été affreusement égoïste de sa part d'agir de la sorte. Il avait fallu lui faire ses au revoir pour la laisser continuer à vivre... Avec son frère apparemment. Elle aurait pu en choisir un autre quand même, elle devait bien se douter du chaos que cela engendrerait dans le coeur du blond. merci, eliott. ça n’a pas été très facile, mais ça s’est fait sans trop de problèmes. Il ne voit rien à répondre à ça, c'est vraiment bizarre, eux qui étaient à une époque aussi intimes se retrouvent aujourd'hui comme deux inconnus, à se croiser au supermarché, ne pas oser se regarder dans les lieux et se livrer à des conversations futiles emplies de banalités. puis c’est à peu près tout ce que je deviens. au fond, je suis toujours la même, avec un diplôme en poche. Elle ment, enfin, elle élude, elle n'est plus la même et il le voit bien. C'est logique en même temps, en six ans, elle a eut le temps d'évoluer, de grandir. Il la cherche sur Dereck, qu'elle rebondisse, qu'elle lui avoue sa faute, parce qu'aux yeux d'Eliott, c'est une faute impardonnable d'avoir copuler avec son propre frère, c'est terrible. Même s'il sait qu'il n'a pas le droit de lui en vouloir.

Il a envie de la prendre dans ses bras, de la serrer très fort, de laisser ses narines s'enivrer de cette odeur si particulière qui la caractérise. Si seulement... et toi, tu t’y plais au garage, jusqu’à maintenant ? Un sourire en coin, alors ça va être comme ça entre eux maintenant, froid, plutôt basique, une conversation qu'il aurait avec sa voisine. Le regard sur le sol. Oui, je m'y fait, c'est pas simple mais je me débrouille pour faire mon boulot au mieux. J'ai un chef très exigeant mais tu connais Dereck... répond t-il en souriant. Dereck lui laisse toutes les libertés qu'il souhaite, il comprend pourquoi en même temps depuis qu'il connait ce passé avec Dalisay. Il l'évite, comme le reste de la famille, il passe de moins en moins de temps à ses côtés. Il se souvient pourtant que Gamin, il suivait Eliott et Jax un peu partout, rêvant de faire parti du duo amical et le transformer en trio. Aujourd'hui, c'était apparemment révolu et sa famille se débrouillait à la perfection sans lui. Triste vérité. eliott… je suis désolée de la façon dont ça s’est passé… ma visite en prison… tout ce que j’ai pu dire. tu sais, ça été difficile pour moi aussi, tout ça. difficile pour elle aussi ? Il n'a vraiment envie de lui accorder ça. Égoïstement, il se dit qu'elle ne s'en est pas si mal sortie et qu'elle l'a vite oublier pour faire un truc aussi bête que se taper son frère. T'avais besoin de couper les ponts, dire au revoir, je suppose que c'est légitime. fit il simplement, lui tendant la perche pour qu'elle avoue ses péchés, pour déceler chez elle quoi que ce soit qui pourrait le raccrocher encore à cet amour fané. Parce qu'Eliott, il le sent à cet instant, son estomac qui se noue et lui tord les boyaux, son coeur qui bat trop vite. Il ne l'a pas oublié et il n'y arrivera sans doutes jamais. Je vais bien. ment il, comme pour la rassurer. Il ne va pas bien, elle lui manque de trop pour qu'il aille bien.

Il dit qu'il va bien, une vérité mitigé, parce que oui, son retour en ville après six ans derrière les barreaux le rend heureux mais on ne peut pas dire qu'il soit le mec le plus épanouie du monde non plus. Son frère s'est tapé son ex petite amie, celle pour qui il a toujours des sentiments même s'il voudrait que ce soit le contraire, sa soeur refuse de lui parler et il a l'étrange impression qu'Amelia est une étrangère pour lui. Il est partit quand elle était beaucoup trop jeune. Puis y'avait Dalisay, il appréhendait ses retrouvailles, il ne savait pas trop comment se comporter. Il avait imaginé des tonnes de situations, aucune d'elle n'était dans un supermarché. Pendant toutes ses années en prison, il n'avait oublié aucun détails de son visage. Ses traits fins et angéliques l'avait hanté, comme un fantôme, sa présence était presque tout le temps avec lui. Lui qui s'était juré de ne pas aimer à ce point, il avait rater. Il lui avait donner trop de pouvoir dans le fond. Il l'avait laissé avoir une trop grosse emprise sur lui, elle était devenue irremplaçable avec le temps, subtilement, sans même qu'il s'en rende compte. eliott… est-ce que je peux te serrer dans mes bras, juste un instant … ? hésitant, il la toise un instant du regard. Il ne sait pas vraiment s'il doit dire oui. Il n'attend que ça depuis le début, il a envie de le faire, de la serrer dans ses bras pour ne plus jamais la lâcher mais il n'est pas sur de se sortir meilleur de cette embrassade.

Il s'approche d'elle maladroitement, ils ont pourtant fait bien plus que se prendre dans les bras, mais cette fois, c'est différent. Sa main droite se pose sur le creux de ses reins alors que l'autre vient rejoindre son épaule. Sa tête collé contre la sienne, il renifle cette odeur si particulière qui la caractérise. Ses cheveux sont doux et soyeux, il pourrait comme ça des heures, son corps contre le sien. IL espère qu'elle n'entend pas son coeur qui bat à la chamade dans sa poitrine.vanille, t'as toujours sentie la vanille. fit il doucement, comme à lui même, presque de façon inaudible mais elle est si proche de lui qu'elle a probablement entendu ses mots. Il se sent tellement bien dans ses bras. C'est sa place, il en est persuadé. Seulement, il ne sait pas s'il pourra passer au dessus du fait qu'elle a couché avec son frère, il ne sait pas s'il arrivera à supprimer toutes ses images qui lui viennent en tête lorsqu'elle pense à Dalisay chevauchant son frangin, atteignant l'orgasme avec lui. Est ce que c'était mieux avec son frère. Rah, ça va le détruire toutes ses questions. Alors qu'il aurait du reculer, il resserre un peu l'étreinte qui le lie à Dalisay, c'est peut être la dernière fois qu'il la touche de cette façon. L'étreinte ne dure que quelques minutes, et pourtant, ça semble être une éternité pour lui. Il n'a pas envie que l'instant s'arrête mais il se doute qu'il n'a pas le choix alors recule d'un pas, ils sont encore très proches. Sa main vient caresser sa joue, leurs visages sont proches. Il a envie de l'embrasser mais il se rend compte que ce n'est plus vraiment dans ses droits, ils ne sont plus ensemble après tout. Il recule d'un autre pas, gêné par la situation et il avale difficilement sa salive. Tu m'as manqué. ajoute t-il, désorienté par ce qui vient de se passer, et puis c'est vrai, elle lui a plus que manqué. Il se dit qu'il n'est pas peut être pas trop tard pour eux.

La tristesse montait brusquement comme une vague venue de loin, le prenant à la gorge et le menant au bord des larmes. A la tenir ainsi dans ses bras, il se rend compte qu'il ne pourra jamais liquider tous les souvenirs qui le retiennent à son histoire avec Dalisay. C'est sans doutes con de penser ça, mais quand la souffrance est ce que l'on connait de mieux, on s'y accroche. Il se demande si elle mène le même combat interne que lui, si elle ressent ce que lui ressent à l'instant où leurs corps se frôlent. Enivrant, sensationnel, passionnel, elle ne peut pas renier une telle alchimie, elle ne peut pas faire comme si il n'y avait pas un lien particulier qui se tissait entre eux. Il lui caresse la joue, il a envie de l'embrasser, de la garder pour lui tout seul mais il sait bien qu'elle ne lui appartient plus depuis de nombreuses années maintenant. Alors il recule d'un pas, il met des distances avant que ça ne dégénère et qu'il se retrouve dans une situation où un retour en arrière ne sera plus possible.  si tu savais comme toi tu m’as manqué, eliott. tu dois te dire que je dis n’importe quoi, tu dois même pas me croire, mais tu m’as tellement manqué. c’est complètement fou…   Elle est sincère, trop, elle l'a toujours été avec lui, sauf qu'elle ne lui dit pas toute la vérité et même s'il comptait d'abord garder ça pour lui... Il n'en peut plus, il fallait que ça sorte... ouais, j'ai du mal à te croire... Il est plus froid, il ne sait plus trop comment réagir à ses côtés, il est tellement mitigé entre deux sentiments totalement contradictoire, la colère, et l’excitation se mêlent. Ses nerfs sont à fleur de peau. pourquoi dereck alors ? C'est dit, il aurait fallu que ça sorte, il aurait préféré que ça vienne d'elle ou de Dereck mais comme les deux semblaient enclin à ne rien lui dire, il fallait qu'il prenne les devants.

Il baisse la tête. On est pas celui que l'on voit dans le miroir. On est celui qui brille dans le regard d'autrui. Et ce qu'il voit dans le regard de Dalisay n'est pas reluisant. Son pire ennemi, c'était lui même, il ne pouvait se résoudre à vivre sans passion. Derrière son côté fort et courageux, il est très instable émotionnellement, en proie à ce qu'il ressent. Il se méfiait de sa terreur de l'abandon qui pouvait le faire basculer à tout moment et sombrer dans l'autodestruction. laisse tomber, j'ai pas vraiment envie de savoir finalement. ce qu'elle pourrait répondre pourrait le briser, le détruire, elle avait beaucoup trop de pouvoir sur elle et ses simples mots pourraient le réduire à néant. Lorsqu'il l'avait découvert, un sentiment profond de vide l'avait dévasté. Il devrait arrêté de penser, de réfléchir, oublier qu'il a eut des sentiments pour elle, qu'elle lui soit simplement indifférente mais c'est trop demandé pour son esprit. Elle avait réussi à fragiliser tout son être. Il fait volte face et s'apprête à partir comme ça, désormais en colère, la tendresse dont il a fait preuve quelques minutes plus tôt s'est transformé en colère. Il revient alors sur ses pas : juste, j'étais si insignifiant pour toi ? Si c'était pas le cas, elle aurait prit la peine de lui dire au moins. Non, si c'était le cas, elle ne se serait jamais permise de se taper son frère, lui ne l'aurait pas fait, que ce soit avec une de ses sœurs où une amie, par simple respect... Voilà, lui qui voulait passer incognito, c'était raté mais plus fort que lui, il n'avait paspu s'en empêcher.

Il abuse, il dépasse les bornes parce que dans le fond, elle n'a rien à se reprocher, ils n'étaient plus ensemble. Mais le sentiment d'injustice qui l'anime à cet instant est le même que celui qu'il a ressentit en apprenant la vérité : brutal, douloureux. Parce que c'est dur de perdre quelqu'un qu'on aime, alors c'est finit, ça y est, entre lui et Dalisay, après une telle animosité, la marche arrière n'est plus possible.  tu sais bien que tu as toujours compté pour moi et tu comptes encore.   Leurs amour s'était envolé, et Eliott en était la cause même s'il voulait faire passer ça sur le dos de la jeune femme. Enfin, il sait que l'amour ne s'envole pas comme ça mais il n'est jamais acquis.  t'as une drôle façon de le montrer. lâche t-il, froidement, de façon sarcastique. Dalisay, elle est ce qui lui est arrivé de meilleur, mais aussi ce qui lui est arrivé de pire, sa raison de vivre et de mourir en même temps, un terrible paradoxe. Il voulait rester le maitre de son destin mais il commençait à croire qu'il ne pouvait plus que subir sa vie au lieu de la choisir. Il aurait peut être simplement pas dû baisser sa garde avec l'asiatique parce que quand l'amour s'en va... Ça brûle, ça torture. Son regard se perd dans le sien, complètement sous son charme.

Il serre le poing de colère, l'affublant de tous les torts. puis moi eliott, j’étais si insignifiante quand tu t’es tapé cette fille ? j’étais insignifiante au point que tu me cache toute la vérité concernant cette foutue dope ? bordel, je t’aimais moi et t’as osé me faire ça puis maintenant t’ose me poser cette question.   Il se rend alors compte qu'il est sans doutes plus responsable qu'il ne veut l'admettre, c'est lui qui a pousser son ancienne petite amie dans les bras d'un autre, sauf que choisir son frère, c'était de la méchanceté et Dalisay ne semblait pas en avoir une once. ca n'a rien à voir et tu le sais ! En fait non, elle ne sait pas puisqu'il n'a jamais eut le temps de lui expliquer. Il s'est réveillé un peu tard. Et puis en prison, c'était débile de tout lui dire, il ne voulait pas l'enfermer dans une telle relation, l'obligée à venir le voir tous les jours au parloir. Elle méritait beaucoup plus que ça. Il tourne en rond comme un lion en cage, ne sachant pas quoi dire, quoi faire, parce qu'il en a sans doutes assez fait.  cette fille ne représentait absolument rien pour moi ! Il pourrait tout lui avouer, lui dire que si il l'avait repoussé, si il avait tout fait pour qu'elle le quitte, c'est parce qu'il était complètement flippé à l'idée de ses sentiments trop forts, trop puissant. Il ne pouvait pas être esclave de ce qu'il ressentait pour elle. Au lieu de ça, il se contente de ne rien dire, il se tait. Il baisse la tête. Parce que lorsque la personne que l'on aime nous déçoit, deux choix s'offrent : se battre, ou arriver à ne plus l'aimer. Le soucis, c'est qu'aucune de ses solutions n'est possible pour lui, parce qu'il semblerait qu'elle est tourné la page, alors se battre contre du vent... Quant à ne plus l'aimer, il n'est pas sur de pouvoir y arriver. c'est mon frère Dali... C'est comme si tu l'avais fait juste pour me blesser... Il pousse un large soupire, elle a trop de bonté en elle pour ça mais la douleur qui lui compresse le cœur est la même.

C'était évident que ça terminerait comme ça entre eux de toutes façons. Ils s'aiment trop pour réussir à feindre que ce n'est plus le cas. Il ne se justifie pas, ni sur cette tromperie, ni sur la dope, parce que lui avouer qu'il n'y était pour rien ne changerait probablement pas la donne.

Les fantômes de leurs passés hante le jeune homme, un peu plus à chaque instant. Il avait chercher l'amour avec elle, il l'avait trouvé et les voilà en train de se déchirer, la discussion qu'ils auraient du avoir ce jour là, quand Ava s'est pointée chez lui pour l'arrêter. Il se demande d'ailleurs si c'est Jax qui se serait fait arrêté si ça avait été lui à la maison ce jour là. A cette époque, il lui aurait expliqué qu'il avait paniqué par rapport à l'intensité de ses sentiments envers elle, qu'il avait tout fait foiré parce qu'il ne voulait pas être esclave de ce qu'il ressentait pour elle. C'est violent l'amour, lorsque l'on y est pas habitué, surtout un amour aussi tendre. La seule à lui avoir offert son coeur de cette façon avant, c'était Charlie et elle avait finit par le reprendre, laissant un creux, un vide. tu penses peut-être que t'as fait mieux ?   J'ai pas fait pire en tout cas. répond t-il du tac au tac, en colère contre elle, parce qu'elle a trop de pouvoir sur lui, encore aujourd'hui. Il agit comme un gosse mal élevé, il le sait mais c'est plus fort que lui, sa fierté l'empêche d'admettre que dans le fond, c'est lui le responsable, c'est lui qui a tout gâché. bordel eliott, tu te rends pas compte ou quoi ? ça a tout à voir ! puis pourquoi t’as baisé cette fille alors ? pourquoi est-ce que t’as fait ça ? j’étais pas assez bien pour toi ? non mais dis-moi, parce là je comprends plus rien… Excedé, il la regarde et répond :  Parce que j'avais peur putain ! J'ai pété un cable, j'ai déconner parce que je me suis rendu compte que tu pourrais me briser ! Il se calme soudainement, comme pris de remords pour avoir dit ça, c'est trop tard de toutes façons maintenant. Et puis, faut se rendre à l'évidence, on a tellement peu de choses en commun, t'aurais fini par me larguer pour un type deux fois mieux que moi ! Genre son frère tiens, parce que Dereck, c'est un mec en or, un garçon qui mérite de l'amour.

Epuisé de cette pseudo dispute, il baisse les épaules et regarde vers le bas. Il n'ose pas trop la regarder dans les yeux, il a trop peur de ce qu'il pourrait y lire, genre de la pitié, pas elle, tous sauf elle. eliott… jamais j’ai voulue te blesser. dereck et moi, c’est arrivé juste comme ça, sans le vouloir. je pensais pas que les choses allaient tourner ainsi puis je pensais pas que ça t’affecterait autant. d’ailleurs, t’aurais dû l’apprendre autrement, par lui ou par moi, pas par je ne sais qui.  C'est bien ça le problème, elle ne pensait pas quand elle l'a fait, elle n'a du réfléchir une seule seconde à lui, elle l'avait totalement sortie de son esprit quand elle a osé coucher avec son propre frère. Parce que tu me l'aurais dis ? Sincèrement ? Il n'y croit pas, si elle avait voulu le dire, elle l'aurait sans doutes fait, et puis, ce n'était qu'une passade alors si Jax ne le lui avait rien dit, personne ne l'aurait fait. Peut être que ça aurait été mieux pour tout le monde finalement mais l’honnêteté prime dans leurs amitié, enfin, c'est ce qu'il croit. Il joue avec la bague qui orne sa main droite, un cadeau de sa soeur, il y a longtemps. Il s'est pas mal raccroché à ça en prison, faut dire qu'il n'avait pas grand chose finalement, en dehors de sa famille. Elle ne se rend pas compte de ce que le mot aimer signifie pour le jeune homme, jusque là, ça a toujours été synonyme de souffrance pour lui, c'est vrai, sa mère, son père, sa première petite amie, et puis y'a eu Dalisay... Alors c'est pas simple pour lui de parler, de confier, de parler de ce qu'il ressent, il a jamais été très doué avec les mots.

Elle se défile, elle utilise son adultère pour éviter la gravité de ces actes, bien sur qu'il pense sérieusement que ce qu'elle a fait est bien pire, coucher avec son propre frère, c'est immonde. Et encore, il ne sait pas tout, il ne fait qu'effleurer la vérité, il ne sait pas qu'elle est en fait en couple avec lui depuis ses trois années. Que cet adieu à la prison, elle était venue le faire pour se mettre en couple avec son propre frère. Il voulait juste lui crier qu'il l'aimait et qu'encore aujourd'hui, elle avait une place trop importante dans son coeur mais il en est bien incapable, il s'est sans doutes trop révélé à elle ce soir. on s’en fout des points communs, c’est pas seulement sur ça qu’on base une relation… bordel eliott, j’avais besoin de toi… même entre toi et un foutu multi-milliardaire plein aux as, je t’aurais choisi.  Il lève les yeux au ciel. Il avait rien à lui apporter dans le fond, qu'est ce qu'elle pouvait bien lui trouver, il n'était qu'un raté par rapport à elle. Il aurait finit par lui faire du mal, c'est mieux pour elle et pour tous qu'elle soit partie.Qu'est ce que tu veux que je te dises ? Que j'ai foiré la relation qui a le plus compté pour moi ? Que je suis un crétin, ouais sans doutes,  mais c'est trop tard de toutes façons. Il espère qu'elle lui dise que non, qu'elle lui avoue une faiblesse et qu'elle l'embrasse, là devant tout le monde, il s'en fout pas mal de se donner en spectacle, simplement car ils ne sont que tout les deux, là tout de suite. Deux acteurs d'un théatre qu'ils connaissaient autrefois si bien, dans lequel il aimait tant se retrouver. parce que Dalisay, elle lui apportait des instants de bonheur dans sa petite vie minable. Trop tard, plus de marche arrière possible, ils sont tous les deux aller trop loin.

Il est en colère, c'est même plus que ça d'ailleurs, elle ne comprend donc pas que ce qu'elle a pu faire n'a rien de comparable avec le fait de sauter cette pauvre fille dont il n'avait rien à faire. Ce n'est pas la première fois qu'ils s’engueulent, mais c'est sans doutes la plus intense. bien sûr, on attendait juste le bon moment… en même temps, je redoutais ce moment-là. Il la regarde, haussant les épaules. Parce que tu te tapes mon frère une fois et vous êtes un on maintenant ? crâche t-il comme du venin, cynique. Il la regarde, elle à l'air gêné, il ne comprend pas, il se calme soudainement, passant ses mains sur son visage alors qu'il réagit, ce n'est pas le genre de Dalisay de coucher pour coucher, bon dieu, comment a t-il pu oublier ça, comment a t-il pu passer à côté d'une telle évidence... Mais c'était pas qu'une fois c'est ça ? Sa question est relativement rhétorique, au regard qu'elle lui jette, il comprend qu'il a touché dans le mille : Ce que je peux être con ! Il secoue la tête et frappe où il peut, autrement dit en plein dans les produits qui compose ce rayon. Une personne du magasin vient le voir, l'air sévère. C'est bon, je payerais. répond t-il simplement, ça risque de lui couter quelques sous cette altercation, qu'il n'a pas mais ils arriveront bien à un arrangement.

Il a complètement oublié qu'il se trouve en plein milieu d'un supermarché et que les regards sont tous rivés sur eux, il va encore faire jaser tiens, il manquait plus que ça. Tout part en vrille, toute sa vie n'est plus qu'un semblant de ce qu'elle était avant et même si tout n'était pas rose, il l'aimait sa vie, aujourd'hui, il a plus grand chose. Il voudrait tout effacer, un peu comme dans le film men in black, vous savez, le fameux stylo, il en rêverait pour pouvoir recommencer à vivre à zéro, en oubliant cette douleur lancinante dans la poitrine qui le torture plus qu'il ne le faudrait. t’as raison, c’est trop tard, eliott. Il aurait aimé que ces mots rebondissent sur lui comme s'il s'en foutait mais ce n'est pas le cas malheureusement, il est bien trop attaché à elle pour y être indifférent. Et dire qu'ils ne s'étaient jamais vraiment engueuler du temps où ils étaient ensemble, en tout cas, pas de cette façon. C'était plus tendre, des disputes classiques... Aujourd'hui, il a l'impression que la marche arrière ne sera plus possible, ces retrouvailles détermineront ce futur si moche. Il baisse les bras de colère, son poing atterrit dans le rayon juste à côté de lui lorsqu'il comprend, pas étonnant qu'elle veuille lui annoncer elle même, elle n'a pas seulement couché avec lui, elle est en couple avec ce traitre de frère. Il a envie de chialer, parce qu'il avait toujours un peu d'espoir. Il a le sentiment que son cœur s'écrase dans sa poitrine, la douleur est atroce. Il sombre doucement, alors que la vendeuse lui demande de se calmer, il ne veut pas l'entendre, il ne veut rien entendre de plus, il a trop mal pour ça.

eliott, je pensais pas que ça irait aussi loin… Un rictus sur le front, il rit jaune et ajoute : C'est bien ça le problème, t'as pas pensé. Il ne le pense pas, il est blessé, en colère, il pourrait l'injurier à cet instant s'il n'avait pas un peu de retenue. Il n'a aucune envie d'écouter ses excuses, il n'a pas envie de l'entendre lui dire à quel point son frère lui a fait du bien alors qu'il n'était plus là, il voudrait devenir sourd à cet instant. Il avait pendant un temps pensé qu'elle était son âme soeur, que les règles que l'on applique à la plupart des couples ne régissait pas le leur. Il a fait une grosse connerie en la trompant, il le sait... Mais son frère... C'est cruel. Il ne peut pas l'accepter, il ne peut pas être dans sa vie de cette façon, la voir au bras de Dereck à chaque repas de famille - même si il risque de pas y en avoir tout de suite -, les croiser, par hasard, les voir s'embrasser, ça lui fout les boules.  j’ai jamais su contrôler mes sentiments… Y'a pas que ça que t'arrive pas à contrôler fit il, avec le glacial d'un iceberg. Blessant comme pas permis, il se montre odieux avec elle.  C'est terrible ce qu'il peut être con quand il s'y met, et encore il n'est pas en forme. Les belles promesses qu'ils s'étaient envolés. Ils ne s'étaient jamais dit qu'ils passeraient le reste de leurs jours ensemble, ils ne s'était pas promis quoi que ce soit, mais vu la nature des sentiments qu'il a pour la belle, il a toujours pensé que c'était implicite. tu as fait la seule choses que je ne pourrais jamais te pardonner... Tu ne me laisses pas d'autre choix que de te détester... Tu devais le savoir. Parce que s'il ne la déteste pas, il va devenir fou, il baisse la tête, incapable de la regarder dans les yeux. Elle a agit sans songer aux conséquences de ses actes, il veut se barrer, fuir, et c'est d'ailleurs ce qu'il fait en regardant la jeune femme qui travaille ici et lui tendant une liasse de billets avant de quitter le supermarché.