Nom : Cunningham √ Prénom : Warren. √ Âge : 33 ans. √ date et lieu de naissance : 22 mai 1981, Boston. √ vos origines : Irlandaises et Écossaises. √ Métier : Analyste politique pour un journal de Memphis. √ Orientation sexuelle : hétéro √ Statut matrimonial : Célibataire. √ côté financier : Je n'ai pas trop à me plaindre de ce détail. Caractère : Arrogant, prétentieux, vaniteux, hautain, méprisant, rancunier, colérique tout en étant un tantinet bagarreur et peut-être trop direct voilà comment certaines personnes pourraient me qualifier alors que d'autres vous diraient à mon sujet que je suis une personne de commerce agréable, humble, modeste, généreuse, de nature franche et sincère qui ne reculerait devant rien ni personne afin de protéger et venir en aide à ses proches s'ils se trouvaient dans le besoin. Qui a tort et qui a raison? Je vous dirais que la vérité se trouve autant dans un camp que dans l'autre car après tout je suis un peu de tout ça. Et vous savez quoi je l'assume pleinement car après tout j'ai un caractère de merde et j'en suis pleinement conscient. √ groupe : Coeur de pîerre
the last songAi-je des regrets?Telle est la question que m'adressa mon psy dernièrement. Poser la question c'est en quelque sorte tenter d'y répondre, évidemment que j'en ai. Après tout n'est-ce pas le lot de tout être humain d'en venir a regretter certaines de ses erreurs? Vous pouvez me croire des erreurs j'en ai fait et pas qu'un peu. Mon plus grand regret fut sans contredit de ne pas m'être opposé à mon père plus tôt. Qui sait ce qu'il en serait advenu de l'existence de mon entourage si j'avais eu le courage, lorsque j'étais plus jeune, de me mettre au travers de la route de mon vieux? Je ne regrette pas d'avoir su pourrir la vie de mon père, ça non, en fait mon seul regret est de l'avoir laissé agir à sa guise si longtemps … ça et le fait de ne pas avoir pu dire à ma mère à quel point je pouvais l'aimer. Fichu orgueil de mec. Bien que je ne suis pas le genre de mec à laisser les regrets et l'amertume influer sur mes décisions je crois que si je pouvais revenir en arrière la seule chose que je ferais différemment serait justement de dire à ma mère à quel point je pouvais l'aimer car la vie ne tient qu'à un fil et je l'ai compris bien malgré moi.
story of my lifeTout le monde à Boston connaît la famille Cunningham, il faudrait émerger d'un profond coma ou débarquer d'une autre planète afin de prétendre ne jamais avoir entendu ce nom après tout cette famille a vu plusieurs de ses représentants occuper divers postes politiques au cours des 200 dernières années. Que ce soit maire de Boston , gouverneur du Massachusset ou ultimement Sénateur de notre bel état tout ces postes ont fini par être occupé par un membre de mon illustre famille il s'agissait donc là d'une tradition familiale, d'un héritage qui ne pouvait que s'avérer lourd à porter.
Gamin ma mère avait fait en sorte de me protéger de cette pression qu'allait éventuellement accompagner la pression qu'allait m'imposer mon nom de famille et, d'une certaine façon, les hautes attentes qui étaient placées en moi. Je n'avais que bien peu de rapports avec mon père il faut dire qu'il n'était que très peu présent. Sans doute était-il trop occupé pour passer du temps avec moi? J'avais beau obtenir tout ce que je désirais, à tout le moins sur le plan matériel, je n'en étais pas moins jaloux de ces gamins qui eux avaient le plaisir de s'amuser avec leurs pères. Ma mère tentait de combler ce vide mais ce n'était pas comme s'il était présent. Déjà à ce moment je lui en voulais de me délaisser de la sorte.
Vers l'âge de 10 ans je me retrouvai hospitalisé relativement à une anomalie cardiaque , malheureusement pour moi le tout survint en pleine campagne électorale alors que mon paternel tentait de se faire élire en tant que gouverneur de l'état … c'est à ce moment que je commençai à ressentir de la haine à son égard. Bien sur je me gardais d'y faire la moindre allusion car après tout j'étais conscient que je ne ferais qu'attrister ma mère mais déjà à cet âge je détestais mon géniteur.
Arrivé à l'âge de 16 ans le fossé entre moi et mon père s'élargit à un point tel que nos différends allaient devenir irréconciliables. Ma mère étant gravement malade, elle était atteinte d'une virulente forme de cancer, il semblait préférer se consacrer à sa carrière. Je pouvais aisément comprendre qu'il occupait un poste publique mais j'étais également d'avis que la population comprendrait qu'il s'occupe de sa famille mais de toute évidence c'était trop lui demandé. Il aimait plus le pouvoir qu'il pouvait nous aimer et c'était bien ce qui me fendait encore plus le cœur.
Le voir se pavaner avec sa nouvelle assistante me mettait hors de moi, Comment pouvait-il s'afficher avec elle alors que la dépouille de maman venait tout juste de se voir enterrée? Je m'en étais fait le serment un jour j'allais le lui faire payer, je ne savais pas quand ni comment mais je comptais bien lui pourrir la vie.
N'ayant toujours pas décoléré j'entrepris de mon père qu'il m'expédie à l'autre bout du pays histoire de terminer mes études dans un lycée privé de Los Angeles, l'enfoiré n'y opposa pas la moindre insistance … d'une certaine façon cela semblait lui plaire de ne pas m'avoir dans les pattes. De mon côté cela ne me déplaisait pas puisque j'allais profiter de mon exil afin de planifier ma vengeance dans les moindres détails … j'allais devenir la version moderne du Comte de Monté Cristo.
Le lycée terminé je quittai Los Angeles afin de revenir à Boston puisque Harvard m'attendait. À moi la faculté de droit. Dès mon arrivée je décidai de joindre le parti démocrate, j'allais faire chier grave mon père et ses valeurs républicaines. Mes études en journalisme terminés je décidai de joindre un quotidien de Boston réputé, après tout il fallait bien que je puisse subvenir à mes besoins, mais je ne perdais pas de vue mon ultime objectif soit celui de mettre mon père KO.
Je venais à peine de souffler ma trentième bougie lorsque l'occasion que je cherchais désespérément, de ruiner la vie de mon père , me fut servie sur un plateau d'argent. En effet personne au sein du parti démocrate ne semblait vouloir se présenter contre mon père afin de briguer le poste de sénateur … d'après eux il s'agissait d'un combat perdu d'avance. Je décidai donc d'approcher une personne qui semblait se faire plus qu'hésitante et lui promettant mon aide je finis par la persuader à se présenter contre mon géniteur.
Le thème de la campagne de mon père m'avait plutôt amusé, il tentait de jouer la carte du bon père de famille … celle de l'adulte responsable. Ce qu'il était gonflé le gros. Probablement parce que j'étais plus fringuant et désinvolte que lui je décidai de ternir l'image qu'il tentait de projeter je me fis donc un plaisir de refiler à mon candidat des renseignements qui se voulait de nature à salir la réputation de mon père en racontant des secrets de famille au cours de la campagne. Son absence lors de mon hospitalisation, le fait qu'il n'ait pas assisté ma mère alors qu'elle rendait l'âme, le fait qu'il se soit remis avec une autre femme alors que le cadavre de ma mère était encore tout chaud … aucun détail n'avait été épargné. Ma victoire avait été totale. Est-ce que je m'en voulais? Aucunement.
Maintenant que mes comptes sont réglés plus rien ne pouvait me retenir à Boston c'est pourquoi je finis par accepter cette proposition qui m'avait été faite par le journal Memphis Tribune. Bien sur j'étais effrayé par le fait de tenter la grande aventure dans le MidWest américain mais d'un autre côté j'étais persuadé qu'un changement d'air ne pouvait que m'être bénéfique. Habitant Memphis depuis maintenant quelques mois je dois avouer que j'aime bien ma nouvelle vie au sein de ma ville d'adoption.
all the single ladyton pseudo : Tiny-Boy.
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