Nom : Harlestown, un nom avec une histoire qu'adorait raconter son père. Il paraît qu'à l'origine ils s'appelaient Harleston mais qu'une erreur de l'administration aurait transformé leur nom en Harlestown. Bien sûr la version longue de cette histoire est beaucoup plus intéressante. √ Prénom : Oliver, un prénom qui plaisait à ses parents tout simplement. √ Âge : 34 ans et tout ses dents, sauf celles de sagesse qu'il a dû faire retirer à l'âge de 26 ans pour ressembler ensuite à un hamster durant quelques jours. √ date et lieu de naissance : 20 Mai 1980 à Atlanta √ vos origines : Américaines √ Métier : Infirmier √ Orientation sexuelle : Hétérosexuel √ Statut matrimonial : Célibataire √ côté financier : Pas de quoi faire des folies mais les fins de mois ne sont pas catastrophiques non plus. Caractère : Attentif - Lunatique - Doux - Généreux - Curieux - Drôle- Possessif (un peu) – Fidèle - Empathe - Bordélique (sauf au boulot) - Calme - Râleur (le matin au réveil). √ groupe : Haut les coeurs
the last songIl a une petite soeur de deux ans sa cadette, ils étaient très complices et il a toujours été très protecteur à son égard jusqu'à ce qu'elle coupe les ponts avec sa famille.
√ Sa mère est la personne qu'il admire le plus, il ne garde que quelques vagues souvenir de son père celui-ci étant décédé alors que Oliver n'avait que cinq ans.
√ Son métier d'infirmier est une vraie vocation qui lui est venue lorsqu'il avait une douzaine d'années. Il voulait aider les autres et quand on lui demandait pourquoi il ne souhaitait pas carrément être médecin Oliver répondait que les études de médecines ne lui laisseraient plus le temps d'être là pour sa soeur et sa mère.
√ A dix neuf ans sa soeur a demandé à être émancipée et a quitté le domicile familiale. Elle n'a jamais supporter le remariage de leur mère et ne reconnaissait aucune autorité à son beau-père. Son départ a été vécu comme un véritable échec pour Oliver.
√ C'est quelqu'un de calme mais d'assez lunatique. Il peut être très rieur et l'instant d'après totalement perdu dans ses pensées et se refermer sur lui-même.
√ La tarte à l'abricot est son péché mignon.
√ Il a un chat de trois ans qui s'appelle Maximus mais n'a définitivement rien d'un gladiateur.
√ Toujours à l'écoute des autres, ses amis lui font souvent remarquer qu'il devrait parfois être celui qui parle plutôt que de garder les choses pour lui.
√ Blagueur, drôle Oliver n'engendre pas la mélancolie, c'est son meilleur moyen pour s'éloigner de ses préoccupations et surtout ne rien laissé paraître aux yeux des autres.
√ Oliver ne fait jamais rien de vraiment fou, du moins pas de lui même. C'est un suiveur, il n'aime pas être sur le devant de la scène. Pour autant c'est quelqu'un de réfléchit et il ne fonce pas tête baissée à faire n'importe quoi parce que d'autres le font.
√ Sa vie sentimentale n'a rien de palpitant, il a vécu quelques histoires sérieuses dans le principe mais qui n'ont pas durées. Ce n'est pas vraiment un dragueur, du moins pas intentionnellement.
√ Son empathie et le fait qu'il soit quelqu'un d'attentif lui joue parfois des tours, certaines patientes sont tombées sous son charme bien malgré lui.
√ Oliver aimerait contacter sa soeur, mais il a peur qu'une nouvelle fois elle ne réponde pas malgré le temps qui a passé.
√ Son appartement est souvent en désordre mais il fait des efforts pour être moins bordélique.
√ Lorsqu'il est gêné il se passe la main sur la joue toujours de la même façon.
√ Pour rester en forme il fréquente une salle de sport avec deux de ses amis.
√ Il déteste qu'on lui dise qu'il a bientôt trente-cinq ans et toujours personne dans sa vie, ça le regarde non ?
√ Il cuisine plutôt bien.
√ Ça fait une dizaine d'années que Oliver est arrivé à Memphis.
√ Il aimerait peut-être se former pour devenir ambulancier au sein d'une caserne de pompier mais il hésite parce qu'il est peut-être sur le point de devenir infirmier en chef.
story of my lifeTout le monde dormait, ou du moins était censé le faire et pourtant Oliver entendit très clairement le faible grincement de la porte de la chambre de sa sœur. Posant son roman d’aventure sur son lit il tendait l’oreille afin d’être sûr qu’il avait bien perçu du mouvement et que ça n’était pas son audition qui lui jouait des tours. Ces derniers temps Meryl faisait le mur tellement souvent que son aîné était constamment sur le qui vive. Plusieurs fois elle lui avait répété que ça n’était pas son rôle, qu’il n’était pas son père tout comme Andrew ne l’était pas non plus. L’adolescente rejetait toute autorité de la part de son beau-père, menait la vie dure à sa mère pour lui faire payer de vouloir commencer une nouvelle vie, et seul son frère arrivait à communiquer avec elle… ou presque. Le temps passait et elle devenait de plus en plus ingérable ce qui inquiétait beaucoup Oliver, lequel s’était promis de toujours veiller sur elle. Quittant son lit il allumait sa lampe de chevet puis s’avançait discrètement vers la porte de sa chambre qu’il entrebâillait pour observer le couloir. Une ombre passait en direction des escaliers et le jeune homme sortait aussitôt pour attraper sa sœur par le bras l’attirant dans sa chambre.
« Qu’est-ce que tu fous encore Meryl ? » il l’observait attentivement et secouait la tête en soupirant
« C’est quoi ces fringues ? Tu débloques ou quoi ? » chuchotait-il avec agacement alors que l’adolescente croisait les bras avec contrariété
« Fais pas chier Oli, Carter et Moira m’attendent dehors. » elle voulu sortir mais son frère la retenait de nouveau par le bras
« Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu fais payer à maman le fait d’être heureuse ? Elle a le droit tu sais… Elle s’est toujours occupée de nous on a manqué de rien grâce à elle… » « Et les indemnités du décès de papa. » « … Tu… Pfff t’es pas croyable, et d’où tu tiens ça, hein ? » bien sûr Oliver savait que leur mère touchait de l’argent du fait du décès de leur père mais il ne comprenait pas ni comment sa petite sœur avait eu l’info, ni ce qu’elle reprochait tant à sa mère et son beau-père.
« Elle en a parlé avec Monica. J’aime pas cette femme, elle sent toujours le parfum a dix kilomètres et croit qu’elle fait jeune alors qu’en fait elle fait juste trop peine. ». Meryl se montrait impitoyable avec tout le monde, épargnant un peu son frère sauf quand celui-ci comme ce soir là ce mettait en travers de son chemin, seize ans n’était définitivement pas un bel âge.
« Tu sais Oli si t’as pas d’amis à aller voir comme moi c’est ton problème. Finis ton bouquin ou regarde du porno, mais laisse moi tranquille. Occupes toi de ta vie. » comme toujours le jeune homme gardait son calme, il lâchait le bras de sa sœur et haussait les épaules
« Vu comme tu as parlé fort je pense que tu vas avoir quelques problèmes pour sortir. Bon courage pour expliquer à Maman et Andrew pourquoi t’es habillée comme ça à trois heures du matin. » il n’avait fait que la retarder et le manque de discrétion de son impulsive petite sœur avait fait le reste. Bien sûr dans les jours qui suivraient elle allait probablement encore essayer de faire le mur mais au moins pour cette fois Oliver avait le sentiment de l’avoir protégé.
« Elle est partie Andrew ! Partie oui avec des affaires ! … Bien sûr que si je m’inquiètes… Je sais qu’elle est ingérable… Arrêtes de me dire qu’elle va bien tu n’en sais rien !... Oui… à tout à l’heure. » sa mère venait de raccrocher le téléphone et Oliver la regardait sans vraiment comprendre ce qui se passait. Il rentrait tout juste après une longue journée de stage à l’hôpital, fatigué mais désormais surtout inquiet
« C’est Meryl c’est ça ? » demandait-il en s’approchant de sa mère qui hochait la tête le regard déjà rempli de larmes
« Elle a pris quelques affaires et elle est partie. Sans doute ce midi quand il n’y avait personne. » « C’est peut-être juste pour le week-end… elle est partie avec ses amis. » lui même n’y croyait pas vraiment et pourtant ça n’était pas une chose inhabituelle de la part de sa sœur. Cependant depuis quelques temps il la trouvait changé et d’autant plus réservée, souvent absente mais moins désagréable qu’elle n’avait pu l’être auparavant.
« Elle va appeler. » tentait-il de rassurer sa mère qui pleurait dans ses bras.
« Qu’est-ce que j’ai raté avec elle ? Qu’est-ce que j’ai raté ? » elle répétait ces questions en boucle et Oliver se demandait comment il aurait pu se comporter autrement avec sa sœur pour que les choses se passent différemment. Un vent de culpabilité soufflait sur eux, un courant d’air glacé qui les figeaient devant cette triste vérité. Il n’y eu aucun coup de téléphone dans la soirée, ni le lendemain, ni de la semaine. Et c’est par un courrier adresser à Meryl que sa mère apprit qu’elle avait demandé son émancipation, laquelle était acceptée. Comment la jeune femme s’était-elle débrouillée ? Un mois plus tard c’est une lettre de la concernée qui arrivait, dedans elle y confiait son ressentit, sa rancœur. Une chose était claire : elle ne voulait plus faire partie de cette famille.
Suite au départ de sa sœur, Oliver se concentrait d’avantage sur son travail. Il était l’un des meilleurs infirmiers nouvellement diplômés et récoltait beaucoup de compliments de la part de tout ses collègues ainsi que des médecins de l’hôpital. Chaque jour il se passionnait d’avantage pour son métier et cela lui permettait de ne pas trop penser à Meryl. Bien sûr chaque instant où son esprit n’était pas occupé il réfléchissait à un moyen de la retrouver, de reprendre contact et de chercher à comprendre ce qui l’avait poussé à agir de cette manière qui lui paraissait exagérée. Les explications évoquées dans sa lettre ne lui suffisaient pas. Aux grands maux les grands moyens comme on dit, et cette maxime qui trottait dans sa tête, ne lui laissait d’autres choix que de penser que sa petite sœur devait être dans une grande souffrance pour en venir a un tel extrême. Pour retrouver Meryl et la contacter, Oliver ne savait pas vraiment comment s’y prendre ni par où commencer. Ainsi il décidait de s’inspirer des films et séries qui occupaient parfois son temps libre, et contactait un détective privé. La mesure pouvait paraître désespérée et elle l’était. Il ne fallu que peu de temps au dit détective pour retrouver la trace de Meryl et de fournir à Oliver un moyen de la contacter. Cependant ce dernier mit plus de temps à se décider à la contacter après s’être concerté avec sa mère. Ils n’eurent aucune réponses, réessayèrent en vain mais ne voulaient pas abandonner pour autant. Néanmoins le temps passait et Oliver s’était finalement résigné à n’avoir plus aucun contact avec sa sœur, vint avec cela son désir de tourner la page et c’est ainsi qu’il quittait Atlanta pour se rendre à Memphis alors qu’il avait vingt trois ans.
« J’hésite entre vous tuer et… vous tuer ! Ça vous amuse ? » Oliver était très remonté contre ses deux meilleurs amis, lesquels affichaient des sourires béats ayant pour but de leur donner un air innocent
« C’était pas bien ce diner ? » demandait Chantry avec un intérêt trop prononcé pour être honnête et le petit rire de John n’arrangeait rien
« Avant ou après que je passe pour un con ? » lâchait l’infirmier en levant les yeux, blasé par l’attitude juvénile de ses amis
« Ça va Oli, n’en fait pas tout un plat. Elle ne te plaisait pas ? » « C’est pas la question si elle me plaisait ou pas ! Vous êtes vraiment des gamins. ». Se retrouver à un dîner en tête à tête avec une jeune femme en pensant que le dit dîner devait se passer en compagnie de vos meilleurs amis n’était pas le meilleur plan pour une rencontre… en tout cas pas quand Chantry et John étaient à l’initiative d’un tel plan.
« Vous l’aviez dégoté où cette fille ? » questionnait-il avec sérieux
« Elle vient à la salle de sport, tu ne l’as jamais vu ? » « Tu sais bien qu’il ne voit jamais personne, surtout pas si c’est une nana à qui il plait. » « Ah oui j’oubliais les œillères, suis-je bête. » nouveau roulement d’yeux pour Oliver et un soupir suivait
« Ouais t’es bête à bouffer des graines. » « À manger du foin. » « Je m’en fous que tu préf… » « L’expression. C’est bête à manger du foin. ». Heureusement pour John son ami était toujours d’un calme olympien malgré son agacement momentané
« Allez Oli ça va on reconnaît que c’était pas très fin mais tu n’aurais jamais voulu aller dîner avec elle. » « Et bah si figures toi ! » « Quoi sérieusement ? » « Oui peut-être. » « Ah je me demandais quand les conditions allaient arriver… ». Depuis quelques temps les meilleurs amis de l’infirmier cherchaient à lui faire rencontrer quelqu’un, lui donner un coup de pouce pour que sa vie prenne un nouveau tournant. Chose qui avait tendance à déplaire à Oliver, lequel ne souhaitait pas spécialement que l’on interfèrent dans sa vie.
« Vous savez que je suis un grand garçon ? Je n’ai pas besoin de vos plans foireux. Par contre j’aurais vraiment apprécié que l’on passe ce moment entre amis. Qu’on rit, qu’on mange bien, que l’on boive… une bonne soirée. » Chantry et John échangeaient un regard et souriaient dans une synchronisation presque effrayante
« Ah ok vous aviez autre chose de prévu. » comprenait instantanément Oliver qui savait très bien que la relation entre ses deux amis était par moment ambiguë.
« Enfin bref vous êtes vraiment des gamins ! » concluait l’infirmier qui n’en voulait déjà plus à ses amis
« Et toi une sorte d’ado un peu trop coincé. » Oliver arquait un sourcil
« Coincé ? » « On peut pas dire que tu fasses des trucs très palpitants. » c’était un fait, mais qu’y avait-il de mal à mener une existence tranquille ?
« Je ne suis plus un ado justement, c’est peut-être pour ça. » argumentait-il en sachant très bien sur quel terrain son amie essayait de l’emmener
« Ma vie est bien comme elle est. Vous en faites pas pour moi. » certes il ne se plaignait pas, mais était-il vraiment épanoui ? Ses amis avait la sensation que non, mais Oliver avait peut-être tendance à se voiler un peu la face selon eux. Ils allaient lui offrir une trêve, mais nul doute que bientôt ils essayeraient à nouveau de bousculer un peu le hasard.
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