Nom : Spencer. √ Prénom : Zoelie. √ Âge : Dix-sept ans. √ date et lieu de naissance : Le seize Septembre à Memphis. √ vos origines : Américaine. √ Métier : Étudiante en musique. √ Orientation sexuelle : Homosexuelle refoulée. √ Statut matrimonial : Célibataire. √ côté financier : Moyen, je suppose. Je ne vis pas dans le compte en banque de mes mères. Caractère : J'ai toujours été décrite comme l'alien, j'ai toujours été trop étrange pour le reste du monde apparemment. Je ne supporte pas parler de moi, je suis quelqu'un d'assez renfermer, j'aime garder les choses pour moi-même. J'ai constamment l'impression que le monde entier est contre moi, on a beau me répéter que je suis juste parano, je n'ai jamais eu l'impression que les gens était de mon côté, que j'étais désirée. J'ai l'impression que je ne serais jamais heureuse de ma vie, que je suis née dans la tristesse et que rien n'y personne ne pourra jamais m'en sortir, un petit côté dépressif comme dirait certaine personne. Je suis impulsive, la colère peut me faire agir étrangement et je finirais toujours par le regretter peu après. Je suis assez lâche, je préfère fuir lorsque je n'ai plus le contrôle sur rien. En dehors de tout ça, je pense être quelqu'un d'assez gentille, souriant. Mes mères me décrivent souvent comme quelqu'un d'incroyable, de talentueux, j'ai du mal à y croire, mais qu'importe... J'essaie le plus possible d'aider les gens dans le besoin, c'est une qualité, non ? J'ai pas du tout confiance en moi, constamment cette impression que tout le monde serait mieux sans moi. √ groupe : Cœur de pierre.
the last song J'ai la fâcheuse habitude de frotter en dessous de mon nez lorsque je suis embarrassée ou énervée.
√ Je m'excuse constamment, "désolée" est certainement le mot que j'utilise le plus en une journée.
√ Je déteste pleurer devant quelqu'un.
√ J'ai la phobie de l'eau. Bien sûr, je n'ai aucun problème à aller prendre un bain, mais c'est impossible pour moi d'aller dans un endroit où je n'ai pas pied.
√ Ma mère est la personne la plus importante dans ma vie, je pourrais faire n'importe quoi pour elle.
√ Je garde beaucoup trop de choses pour moi, je ne supporte pas parler de ce que je ressens.
√ Je déteste manger, je trouve que c'est une perte de temps.
√ Je suis très protectrice envers les personnes que j'aime.
√ Malgré que je sois élevée par un couple homosexuel, j'ai du mal à avouer mon homosexualité.
√ Je n'ai pas vraiment de style vestimentaire. Je peux très bien m'habiller assez décontracté un jour et très féminin le jour d'après.
story of my life 23 Novembre 2015.
«I don't live in this magical world where everything always works out.»Cher Journal,
je ne sais même pas pourquoi je suis assise ici à essayer d'écrire ce que je ressens. En quoi, c'est sensé m'aider de raconter ma magnifique vie qui ne ressemble à rien ? C'est assez ridicule d'écrire des choses dramatiques en boucle en pensant que c'est sensé m'aider. Qu'importe, si c'est ce qu'ils veulent que je fasse, je vais le faire. Je m'appelle Zoelie, principalement Zoe ou Lily, les seules personnes qui m'appellent Zoelie, c'est mes mères lorsqu'elles sont en colère. Oui, mes mères, on reviendra la dessus plus tard. Je suis née un seize septembre, j'ai actuellement seize ans. Le jour de ma naissance, mon père est parti. Il n'avait jamais voulu d'enfant et ils n'avaient pas eu le courage de l'annoncer à ma mère. Il avait juste laissé un stupide mot sur la table le jour où il est parti et quand ma mère est revenu, il n'était plus là. Lâche, n'est-ce pas ? Ma mère n'avait aucun travail, sa famille avait démangé des années auparavant, elle était resté pour lui et il était parti, il avait ruiné sa vie et la mienne au passage.Elle avait besoin d'un travail, alors elle a commencé à se prostituer. Elle a toujours pensé que je n'étais pas au courant, je l'étais. J'ai grandi en la voyant faire, mais ce n'est pas pour autant que je trouvais ça normal, je savais qu'elle le faisait pour moi, pour qu'on puisse s'en sortir. Je disais rien. Elle n'avait jamais dit de chose négative à mon égard, elle était aimante, elle faisait tout pour me voir heureuse. Et puis, ce jour est arrivé... Elle était avec un de ses clients, un homme d'une cinquantaine d'années. Ça me dégoutait de voir un homme aussi vieux faire des avances à ma mère. J'étais dans ma chambre et j'ai commencé à entendre des cris, je n'avais pas le courage d'aller voir, je ne savais pas quoi faire. Il n'y avait plus aucun bruit et il est parti. Je pensais que ma mère s'était endormie, alors j'ai décidé de dormir à mon tour. Le lendemain matin, ma mère n'était pas à table pour prendre son déjeuner avec moi. Je suis allé dans sa chambre et c'est là que je l'ai trouvée. Elle est morte... Il l'avait tué. Je venais de perdre la seule chose que j'avais jamais eue. Je la secouais dans les sens, espérant qu'elle allait se réveiller. Ça n'est jamais arrivé, elle était partie. Je hurlais, je jetais toute les choses que je pouvais trouver. Les voisins ont fini par m'entendre et ils sont arrivé, ils ont trouvé le corps de ma mère et ils ont fait pour essayer de me calmer. La police est arrivée et j'ai fini par être placé, malheureusement, les choses n'ont jamais vraiment bien tourné. J'ai connu huit familles d'accueil avant celle dans laquelle je suis actuellement. Aucune n'a voulu me garder plus de six mois, tous pour des raisons diffèrent. La première, ils m'avaient abandonné, car ils disaient que j'étais dérangée psychologiquement et qu'ils ne pouvaient pas s'occuper d'un enfant comme moi. Je m'étais enfuie de la deuxième, car je ne me sentais pas en sécurité, du coup, ils m'ont laissé. Les troisièmes et quatrième m'ont laissé, car leurs enfants ne m'appréciait pas et ils ne voulaient pas perturber leur cher enfant. C'est vrai, ils ne savent pas ce qui ça fait d'être l'enfant non voulu, d'être renvoyé par toutes les personnes qui sont sensé essayer de t'aider. La cinquième a eu une tournure assez dramatique dont je ne préfère pas parler aujourd'hui. Je consacrerais surement une page complète à cette histoire, ce n'était pas les mois les plus joyeux de ma vie. Toutes les autres m'ont jeté comme un vulgaire déchet pour les mêmes raisons. J'étais trop renfermée sur moi-même, trop sombre, pas assez joyeuse. Ils s'attendaient à quoi ? Je me faisais abandonner par tout le monde, je n'avais pas d'amis, pas de famille, j'étais jugé au quotidien, comment j'étais sensée être heureuse.
Qu'importe, je vais dormir...
24 Novembre 2015.
«The whole freaking universe is against me.»Cher Journal,
Je te parlais hier soir de ma cinquième famille d'accueil, celle à la tournure dramatique. Je n'ai aucune idée de comment mettre des mots sur cette histoire, comment l'expliquer sans paniquer. Cette famille semblait être la bonne, j'avais l'impression que j'allais enfin avoir des parents, des frères et sœurs, une vie posée. Jamais rien ne fonctionne avec moi apparemment, tout semble devenir fou à la seconde où je m'en approche. Il faut croire que je suis créé pour tout détruire sur mon passage. J'étais presque heureuse là-bas, je me sentais en sécurité, comme si pour une fois, quelqu'un en avait quelques choses à faire de moi. Je me sentais enfin utile, aimée et puis, tout à foiré.Ils avaient deux fils et quatre filles, un des fils était adopté, deux des filles l'étaient également. L'une des filles à commencé à sortir avec un garçon, elle était devenue obsédée par sa relation, mais il en voulait encore plus d'elle. Elle a fini par voler dans des magasins, elle fumait, elle buvait, elle avait totalement perdue contrôle d'elle m'aime. Elle ne vivait plus que pour lui, il était devenu son oxygène.Il est parti. Sa famille déménageait à l'autre bout du monde. Elle était dévastée. Plus personne ne la voyait, l'ambiance dans la maison était calme, beaucoup trop. Elle est morte deux jours plus tard. Elle avait sauté par la fenêtre de sa chambre en laissant pour simple mot "Il était la seule chose que j'avais." L'un de ses frères à commencé à boire, sa mère passait ses journées enfermées, le père dormait même à son travaille, ses sœurs rentraient rarement et son autre frère à commencé à devenir violent. Il disait que c'était ma faute, que j'avais pris sa place en essayant de devenir la nouvelle fille de la famille et que dans le cœur de personne, je ne l'étais. Il avait commencé à me frapper, il me hurlait dessus en me disant que si je n'avais pas été là, elle serait toujours en vie. Je n'étais qu'une erreur aux yeux de cette famille. J'ai été retirée quelques jours après. Cette famille semblait être parfaite, mais c'était un vrai désastre.
24 Novembre 2015.
«Their is nothing you could do that is going to make us don't want you.»Cher Journal,
Depuis deux mois maintenant, je suis dans une nouvelle famille. Je sais que c'est la bonne, car ils m'ont déjà adopté. Ils se sont attachés à moi comme je me suis attachée à eux. Ils m'ont redonné de l'espoir lorsque je n'en avais plus. Il y a une fille et deux garçons, Alis, Emrys et Grey. Il y a également mes deux mamans, oui, contrairement à la plupart des enfants, j'ai deux mamans complétement incroyable. Jodie et Ana. Ma vie, là-bas, est fantastique, je commence doucement à me sentir mieux, à me sentir désirée. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'Ana, de la merveilleuse mère que la vie m'a donnée un peu en retard. Cette fois si, le sang n'a pas fait une famille, le cœur la fait. Elle m'a choisi et je l'ai choisi, on s'est trouvée. Je n'ai aucune idée de comment la décrire parfaitement tellement il y a des choses à dire. Elle a cru en moi quand personne ne l'a fait. J'ai essayé de m'enfuir de cette famille-là, je pensais que j'allais les détruire comme toutes les autres familles avant ça. Elle a passé jours et nuits dans sa voiture à tout faire pour me retrouver et c'est là que je me suis rendu compte ; j'avais une famille, je venais juste de la trouver. J'ai toujours eu peur qu'elle m'abandonne, alors qu'au fond de moi, je sais qu'elle ne le ferra jamais, car elle m'aime comme un véritable mère aime ses enfants. Elle s'inquiète pour moi plus que personne ne l'a jamais fait durant toute ma vie. Elle m'aime plus que n'importe quoi sur cette terre et c'est réciproque. C'est ma mère. Peut-être pas par le sang, mais par le cœur. Ana est mon espoir. L'espoir d'être heureuse de nouveau, de me sentir chez moi. Quand je suis heureuse, elle l'est aussi. Lorsque je suis triste, elle reste à mes côtés, me rassure, me fait comprendre qu'il y a des choses magnifiques parmi la tristesse. Quand je ne peux pas dormir, elle reste à mes côtes jusqu'à ce que je m'endorme. Lorsque je n'ai pas confiance en moi, elle me rappelle combien elle m'aime et combien elle est fière de moi. Je n'aurais jamais pu rêver d'une meilleure personne qu'Ana dans ma vie. Elle est la personne dont j'avais besoin. Elle est ma mère et la personne que j'admire le plus. Je l'aimerais jusqu'à la fin de ma vie, elle est ma mère et elle le sera toujours.
all the single lady ton pseudo :So.
√ âge : Presque seize ans.
√ pays : Belgique.
√ fréquence de connexion : Quotidienne.
√ comment t'es arrivé ici? : Mon ami google.
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