[fondateur]

Bonjour à toi mon petit.

Ton délai est terminé. Si tu as besoin d'aide ou de temps supplémentaire, il ne faut pas hésiter à avertir un membre du staff.   Pour le moment, ta fiche sera déplacée dans la partie des fiches en danger. Il suffit de nous donner signe de vie pour que nous te remettions dans les fiches en cours et demander un délai si tu as besoin de plus de temps.

En espérant que tu restes parmi nous.

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joy weaver → barbara palvin

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falling down the rabbit hole

C’est plus fort que lui, cette envie de s’approcher un peu plus pour laisser la pulpe de ses doigts se presser dans le bas de son dos, la guider pour qu’elle s’approche de sa voiture et qu’elle s’y glisse pour ne pas attraper la mort en se baladant sous cette pluie froide. La neige est présente sur le sol et ce n’est clairement pas le temps parfait pour s’adonner à marcher dans les rues de Memphis. Jack, il aurait aimé qu’il en soit autrement, mais elle avait ce quelque chose à même de le troubler et le rendre fébrile, le rendre incapable de penser correctement, de ne pas laisser ses bas instincts prendre le dessus sur sa raison.
Jude, elle se crispe quand elle arrive près de la voiture et s’extirpe à la pression de sa main dans le bas de son dos. Ça le grise un peu trop de la sentir si près. Il serait capable de faire un pas pour franchir cette limite grivoise, celle de cette folie qui l’anime jour après jour et qu’il tente de repousser comme un forcené depuis des années. La paume brulante de sa main se heurte à l’air froid et il ouvre la portière, laissant son regard posé sur elle afin de l’inciter à se poser contre le siège passager. Elle ne le connait pas et elle n’a pas la moindre idée de ce qui se passe dans son esprit, elle n’a pas la moindre idée qu’elle est l’instigatrice de mots qu’il pose sur papier et qu’elle a surement caressés de ses doigts frêles. Lorsqu’elle entre dans la voiture, il pousse un soupir et contourne cette dernière pour prendre place derrière le volant. Jackson, il tente de calmer les pulsions qui l’animent. Il ne peut pas s’y rendre et elle devrait le fuir plutôt que de se laisser aider par ce dernier. Jackson, c’est un monstre derrière ce masque d’homme attentionné qu’il s’applique à poser sur son visage. Il a ce quelque chose de malsain qu’il n’arrive pas à contrôler et qui le hante depuis trop longtemps.

Il sent un frisson lui passer contre l’épiderme du dos et il jette un regard oblique à la demoiselle qui se frotte vigoureusement les mains pour tenter de récupérer de cette chaleur qui lui manque. Jack, il met la clef dans le contact et augmente le chauffage pour qu’elle pose ses mains contre le vent qui finira par se réchauffer. Lui, il n’a pas froid parce qu’il tente de refouler des sensations qu’il ne devrait pas ressentir et plus le temps file, plus il ressent cette envie d’être normal, de ne plus se laisser happer par cette folie oppressante. Elle revient toujours. Trop souvent. « Vous êtes trempé. » La voix de la jeune femme le sort de ses pensées et il passe ses phalanges dans ses cheveux humides, voire même trempés. Jackson, ça ne lui fait rien. Il finit par hausser les épaules et forcer un sourire qui semble véritable. Il a fini par savoir comment faire semblant, changer les expressions sur ses traits et Jack, sait jouer avec les esprits et comprend le fonctionnement de l’être humain. C’est surement ce qui rend la chose un peu plus grave, un peu plus complexe. « Ce n’est vraiment rien.» Il hausse les épaules Jack et ne se met pas en route, se contentant de sonder le fond des prunelles de la jeune femme. S’il avait pu être un tant soit peu plus saint, il se serait contenté de la trouver diablement attirante sans rien faire et la déposer sur le bas de sa porte. Ses fantasmes tournent pourtant autrement et ce doit être un mélange entre ses instincts violents et la beauté que les traits de la jeune femme renferment. « Si vous êtes malade demain, ne m’en voulez pas hein … Je ne veux vraiment pas vous déranger, vous devez avoir autre chose à faire que de me raccompagner…» Son regard, il s’imprègne du sien pour en saisir les nuances et Jack, il finit par attacher sa ceinture et détourner le regard de la jeune femme. C’est malsain qu’elle se trouve si près de lui, c’est malsain qu’il soit apte à se pencher et caresser ses traits si l’envie lui prend, mais il risque de lui faire peur. Jack, il n’a pas envie qu’elle se cloitre, parce qu’il ne pourra plus se calquer dans son ombre. « Je ne pense pas que je serai malade, c’est plutôt vous qui auriez attrapé un rhume si je vous avais laissé dehors.» Jack, il ne lui donne pas le choix et se met en route. L’odeur de la jeune femme flotte dans l’air et ça lui tord le ventre de façon particulièrement douloureuse. « Il faudra me montrer le chemin.» Il n’a pas envie qu’elle s’extirpe de sa voiture, mais il se voit mal l’inviter à prendre un café. Jack, il n’a pas le choix de continuer sur sa lancée.

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