| | | (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. |  |
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 | | Sujet: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 17:31 | |
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Camilla « Lucky »Moriarty.
On s'oublie peu à peu, avant qu'on nous oublie. Nom : S'il est vrai que Lucky préfère taire son histoire et son passé ainsi que le devenir de sa famille, elle crie toujours haut et fort son nom honoré, jamais banni. Moriarty. √ Prénom : Sur le papier officiel, il est noté en toute lettre le doux prénom de Camilla. Pourtant, il y a déjà bien des années que tout le monde a oublié ce patronyme qu'elle a préféré délaisser, qu'elle a trop molesté. Aujourd'hui, on salue Lucky. Ironique, n'est-il pas ? √ Âge : Il y a vingt-deux fleurs qui se sont ouvertes avec une élégance innée dans l'esprit embrumé de la belle brune, trop brûlée par une vie qui l'a dégoûtée. √ date et lieu de naissance : Camilla est née un premier janvier, non loin du sable fin d'une mer agitée. C'était aux abords de Fajardo, une ville oubliée de l'île mirifique qu'est Porto Rico. √ vos origines : Madame Moriarty n'était pas originaire d'ici. Elle, elle venait d'un pays lointain au Nord. Longtemps, souvent, elle a murmuré diverses histoires d'hiver et de neige, mais jamais elle n'a avoué ses origines féériques. Quant à son père, Monsieur Moriarty a toujours vécu ici. Lucky est donc portoricaine et sans doute d'autres choses inavouées lors d'un soir d'été. √ Métier : Il a fallut, un jour, trouver un boulot. Une fois le ventre rond dégonflé, une fois la consommation de drogue recommencée, il a fallut de l'argent pour continuer. Alors elle a trouvé un job, dans un hôtel de luxe. Assistante d'une plus grande, assistante pour ne pas dire bonne à tout faire mais surtout à ne rien faire. √ Orientation sexuelle : Lucky, elle aime les hommes. Mais Lucky, elle n'aime surtout plus personne. Avec Kris, ça n'a pas été ; il a fallut se barrer. Avec les autres, sans doute, ce sera pareil et elle déploiera ses ailes. Une chose est sûre : les femmes seront des amies, mais jamais d'une nuit. √ Statut matrimonial : "Vingt ans et déjà impure. Jamais elle ne se trouvera un mari." Qu'on a murmuré autour d'elle, après que la vie se soit enfuie de son être. Alors, Lucky, elle continue de profiter de la vie. De ses envies. Et surtout, elle ne s'occupe plus de Lily. Célibataire, Lucky à terre. √ côté financier : Le financement, c'est pas trop ça. Le financement, il est souvent absent. Pas là. Alors Lucky, elle tente de joindre les deux bouts, de rester debout. Elle est assistante, et ça paie pas vraiment. Ca paie quand elle fait bien son boulot, et quelques pesos histoire d'être dans la légalité. Camilla, c'est un appartement qui tient à peine sur ses appuis, tout comme sa propriétaire. Caractère : Fragile, instable, froide, caractérielle, parfois douce, souvent sauvage, bohème, incisive, droguée, impatiente, jalouse, possessive, impulsive, marquée, imprévisible, menteuse, lunatique, volage, séductrice, un tantinet influençable, débauchée, cynique, rancunière, désenchantée. √ groupe : Cœur de pierre. the last songlucky, la première chose dans sa vie c'est la défonce. c'est la drogue, qu'elle soit dure ou douce, qu'elle soit dégueulasse ou passable. lucky, elle a besoin de vivre dans un monde de petits poneys roses avec des dessins sur les fesses. lucky, tout ce qu'elle veut c'est rester dans ce monde où l'ennui ne parvient pas à percer et où elle s'endort, bercée. √ lucky, tout ce qu'elle aimait avant, c'était sa mère. douce katherine, gentille katherine. elles parlaient beaucoup, se chamaillaient, se taquinaient. elles faisaient des plans sur les futurs petits enfants qu'elle aurait ; et katherine, grande katherine, elle ne cessait de refroidir lucky avec un "les enfants, d'accord, mais pas tout de suite !". aujourd'hui, katherine ne connaît pas sa petite fille. √ lucky, elle vit dans un appartement en briques rouges à la porte à moitié cassée. l'interphone marche une fois sur deux, et la clé se bloque dans la serrure quasiment à chaque fois. mais cet appart', c'est le sien et elle l'aime. √ elle détient un chaton de quelques mois qu'elle a appelé bambi. cela dit, heureusement que l'animal est résistant car la gamine, souvent, oublie de le nourrir. √ si elle est arrivée à memphis il y a peu, ce n'est pas sans emmerdes. et elle compte bien retrouver kris pour qu'il l'aide, comme il en a l'habitude. quant à lily... moins lucky la voit, mieux elle se porte. c'est son portrait craché, et le portrait craché de katherine. √ quand elle était petite lucky, y'a rien qui la prédestinait à être autant dans la merde et à en chier comme ça. elle avait de bonnes notes à l'école et faisait parti d'une famille aimante et de classe moyenne. c'était beau, c'était parfait, c'était la naïveté. cela dit, madame moriarty était peu présente, et monsieur... il était bien trop occupé avec sa meilleure amie Absolute Vodka. √ lucky, elle adore regarder les séries et les films. lucky, elle aime vivre par procuration de ces rêves imagés par l'écran noir. √ lucky, elle aime les lucky strikes. elle fume depuis des années, préférant la fumée âcre aux seringues qui abîment sa peau diaphane. lucky, elle se drogue mais elle fait attention à ne pas consommer trop de merdes qui pourraient lui bousiller la santé. √ parfois, elle se demande pourquoi elle fait tellement attention. elle ne veut pas de lily, elle n'a pas d'homme dans sa vie... pourquoi lutter ? pourquoi continuer d'essayer ? parce que. c'est la seule réponse. la vie est précieuse, même si il n'y a aucune raison à cet attachement. √ lucky, elle aurait aimé devenir mannequin et être pétée de thune. c'était son rêve de gamines, comme toutes les autres... sauf que la vie, c'est du macadam sur le sol, et que lucky elle s'est mangé l'asphalte sur le coin de la gueule. on lui a déjà proposé plusieurs fois de faire des photos, mais les mecs étaient toujours vachement louches. √ camilla est fille unique, et heureusement. parce que son père était incapable de décrocher deux minutes de son état hébétude et qu'elle aurait été incapable de consoler un quelconque frère (ou peu importe le sexe) lorsque katherine est morte. √ la jeune fille appelle toujours sa mère par son prénom depuis le décès de cette dernière. dire maman, ce serait trop dur... ce serait se souvenir qu'elle a perdu la personne la plus importante pour elle, et qu'elle a tout foiré. katherine, elle aurait gueulé sur camilla lorsqu'elle a décidé de laisser lily aux mains inexpérimentées de kris. all the single ladyton pseudo : abby pour pas changer.  mais vous m'appelez kyle ou nathaniel.  √ âge : dans quatre jours j'ai vingt-et-un ans.  √ pays : Fraaaance.  √ fréquence de connexion : vous m'connaissez, j'passe tous les jours. les rps, ça dépend.   √ comment t'es arrivé ici? : Bazzart my lord !  . √ un commentaire? : Je vous ai trouvé, je vous garde.  (scénario pas posté de kris.  ) |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 17:31 | |
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story of my life
lundi, jour maudit :
encore une fois, papa est là, comme son amie vodka. et ses mains malmènent ta chair diaphane, sous ton regard de tzigane. les coups pleuvent comme les baisers que tu rêverais qu'il daigne te donner, créant hématomes et ecchymoses sur une peau blanchâtre, albâtre.
- ça te donnera des couleurs... hic !
qu'il baragouine.
- travailles bien à l'école, camilla ! travailles ! tous des connards les patrons, d'façon... hic !
il se débarrasse de ses soucis sur toi, sur ton corps innocent. et toi, tu pleures son absence ; maman, toujours trop occupée à travailler et à fermer les yeux sur les coups portés. mais tu l'aimes, maman, parce qu'elle est douce... parce qu'elle t'aime, que vous êtes les mêmes.
heureusement, tu penses, qu'il ne fait pas pire ton paternel : t'as déjà entendu des choses horribles concernant le charnel.
n'empêche que tu en as assez d'être sans cesse tabassée. souffre-douleur, on murmure ; les voisins savent, entendent les cris plus que les rires. mais ils ferment les yeux : ce ne sont pas leurs problèmes... ils préfèrent se réfugier dans de doux poèmes, dans des musiques bohèmes.
alors tu accuses les coups sans trop parler, sans trop te rebeller, mais une fois le paternel parti dans ses rêves de dégénéré, tu t'enfuis dans le froid de la nuit. tu vas n'importe où, dès lors qu'on t'accepte ; squates, bars où tu ne consommes que coca cola et chocolat chaud, où dans une pelouse vide d'un parc. tu regardes les étoiles, rêve d'une vie meilleure tout en chérissant ta maman. tu te pelotonnes et tu te laisses aller à la fraîcheur qui passe sous tes vêtements, évitant de regarder ta peau cicatrisante et en priant pour oublier la douleur cuisante.
papa est là, mais papa tu ne l'aimes pas.
maman est souvent absente, mais maman tu n'attends qu'une chose : qu'elle rentre.
mardi, jour sans vie :
la vie continue. c'est ce qu'ils disent tous, alors que tu regardes son corps nu. ses paupières sont closes ; c'est une belle endormie. couverte par une couverture d'un vert tirant sur le gris, on la penserait en plein songe en compagnie de morphée. la vérité, c'est qu'elle a été tuée.
pas par un criminel... quelque chose de plus vil encore, de plus cruel : la maladie. cancer, ils ont diagnostiqué. ça se soigne, ont-ils directement clamé, devant ton regard naïf et empli d'incompréhension. pourtant, les métastases n'ont pas tardé à faire leur apparition. cancer du sein est devenu cancer généralisé. cancer qui l'a tuée.
quelques mois à peine et ça a été terminé.
comme ça.
pouf.
c'est fini.
lucky, t'es unlucky.
plus que tes yeux pour pleurer, et accuser les coups du padre qui ne fait que sombrer.
t'as seize ans, et tu pensais pas être privée si tôt de ta personne la plus chérie et aimée. alors toi aussi, t'as du mal à ne pas couler.
parce que ton coeur, il saigne. camilla, elle n'existe plus : elle n'existait que pour elle. et elle...
plus là.
disparue.
lucky, t'as perdu tes ailes en même temps que t'es tombée des nues.
son corps, tu l'as secoué. encore. encore. pour obtenir juste une réponse, juste une caresse le long de ta joue. mais la mort, depuis longtemps, l'avait étreinte et mise en joue. et elle avait tiré, coupant le fil qui reliait ce pantin de chair à la vie.
tu peux pas supporter de rester chez toi.
tu peux pas supporter de rester près de lui.
alors tu sors encore plus.
tu ne passes presque plus de temps dans ce que les gens appellent maison. ce n'est plus la tienne. si elle n'est pas, ça n'a aucun sens.
maman, reviens. prends ma main.
tu pries, tu supplies, mais personne ne t'entend à part la nuit.
le sommeil, t'oublies. tu ne parviens plus à dormir car tu ne cesses de la voir : elle te caresse les cheveux, doucement, tendrement. son odeur de muguet et de rose flotte jusqu'à tes narines, et t'aimerais juste ne plus jamais t'éveiller. sauf que quand tu refais surface, tu demandes pitié à tous les deux que tu connais pour que plus jamais ils ne te fassent naviguer dans des songes si beaux, si appréciés.
dormir, c'est devenu ton pire cauchemar. parce que dormir, ça ne dure jamais. alors tu veilles tard, tu évites ton lit comme s'il s'agissait d'un pestiféré. et des fois, tu t'écroules.
l'école, ça ne fonctionne plus vraiment. t'as pas la tête à ça, tu gueules.
- arrêtez de faire chier !
t'ajoutes, dès que les professeurs te font la moindre remarque. t'essaies d'être forte, mais parfois tu craques. t'es convoquée chez le proviseur, mais tu ne montres même pas la convocation à ton père. il ne se lèvera pas sans copine vodka. ils réitèrent, appellent chez toi. ton père décroche, les insulte, dit qu'il s'en fout et que tu peux bien rater ta vie que ça ne changera rien.
- j'ai perdu ma femme !
qu'il pleurniche au téléphone.
- j'm'en fou de vos excuses à la con ! allez vous faire foutre !
et il raccroche sèchement. ça, tu l'entends.
puis tu repars, ici ou ailleurs, et tu fais les mauvaises rencontres ; celles dont tu as besoin à ce moment, mais qui ne seront qu'un regret amer quand tu seras mère.
tu te drogues, tu prends de tout, même les choses qui risquent de te bousiller la santé. parce que quand tu trip, maman a l'air réelle. tu peux la toucher, l'embrasser, te lover dans ses bras. tu peux oublier, aussi, son absence qui te tord de douleur. tu peux tout oublier.
douce marijane... prends mon âme.
mercredi, pas d'envie :
hasard. connerie. destin ? connerie. on est maître de ses gestes, de ce que l'on fait. ouais... sauf toi, lucky. on te connaît plus que sous ce pseudonyme ; tu veux plus de camilla. camilla, c'était un prénom que détestait ton papa, mais qu'avait finalement adopté maman. elle le trouvait joli, gracieux. et maintenant, elle est aux cieux.
en tout cas, tu décides pas de grand chose parce que t'es bien trop souvent dans les vapes. y'a quelques mois, années peut-être, t'as attrapé un sac de sport et bourré toutes tes affaires dedans en te promettant que tu remettrais jamais les pieds chez lui.
ouais.
sauf que maintenant, t'es dans la merde.
t'as plus de thune, tu crèves la dalle la gueule ouverte, et même la meilleure dope ne suffit pas à te faire oublier cette sensation de vide interstellaire dans l'estomac.
y'a pas, faut arrêter. faut changer. faut trouver la force de rester sobre, d'abandonner les délires et les mirages que créent ton esprit dérangé, ton esprit déviant.
ouais.
mais pas sans aide.
parce que t'arrives pas : le manque est trop fort, les secousses et spasmes trop puissants. et ça fait mal, bordel. un mal de chien, quand ça fait plus d'un jour que t'as rien pris.
quand t'as commencé pourtant, tu t'étais promis que ce serait juste pour essayer, que tu tomberais pas dans ces conneries sur lesquelles crachait katherine.
alors tu tombes un peu par hasard - mais le hasard n'existe pas - sur un centre de désintoxication. t'entres, et tu t'écroules.
ça met deux jours pour que tu ouvres les yeux. mais quel spectacle, oh mon dieu ! c'est une association qui n'a pas beaucoup de nourriture, mais ton estomac vide a dû leur sauter aux yeux car tu es accueillie par un bol de soupe chaude, du poulet et des pommes de terre.
tu te jettes sur l'assiette et doit prendre sur toi pour ne pas en demander une deuxième. alors, pour payer ta dette envers eux, tu fais les efforts nécessaires.
c'est dur d'arrêter.
parce que t'aurais jamais dû commencer.
mais kris est là, patient, doux. il prend le temps nécessaire pour que tu décroches, se montre présent, devient même un ami.
et quand il faut que tu trouves un endroit où crécher parce qu'il n'y a pas de place pour séjourner là où tu te fais soigner, c'est tout naturellement qu'il te propose de venir chez lui.
si un autre te l'avait proposé, t'aurais refusé. mais pas kris... kris, c'est la douceur incarnée. quand t'apprends qu'il vient de san juan même, t'es étonnée. il est loin de la racaille qui traîne dans le coin, lui et ses boucles en bataille.
une chose en entraînant une autre, l'ami devient un réconfort nécessaire. vous passez vos soirées à deux, et une routine de couple s'installe peu à peu. vous échangez quelques baisers, quelques nuits à apaiser vos peines en la compagnie de l'autre.
kris, il t'a vraiment beaucoup aidé. sans lui, tu continuerais de sombrer... à moins que t'aies jamais vraiment arrêté.
jeudi, jour béni :
mais kris, tu l'as quitté du jour au lendemain, sans prévenir. parce que t'avais plus envie de rire.
t'as regardé le résultat sur le bâton, une main cachant à moitié tes yeux. faîtes que ce soit négatif, que ce soit négatif... t'as prié, t'as supplié... mais dieu est un sacré connard, il faut croire.
enceinte.
merde.
fuck.
bordel.
connerie.
fils de... mais qui donc ? on s'en fout !
vous n'avez pas fait attention... mais aujourd'hui, tu dois réparer ton erreur. avortement, ça sonne comme emprisonnement. ça sonne comme la chaise électrique, comme la guillotine. mais tu dois le faire : t'es trop jeune pour être maman.
katherine, si elle avait su, elle t'aurait aidé après t'avoir engueulé... mais elle n'est pas là.
elle n'est plus là.
alors tu dois te débrouiller. montrer que t'as évolué.
t'as pris ta voiture, qui tombait en ruine, et t'as roulé. longtemps. très longtemps. pendant près d'une semaine, en ne t'arrêtant qu'à de rares occasions, pour manger ou aller aux toilettes. ça a été la décision la plus dure de ta vie. on pourrait même dire que t'as fait un road trip... et pendant celui-là, ça t'a frappé : katherine, elle t'aurait blâmé à mort si t'avais avorté. elle t'aurait dit de prendre ton courage à deux mains et d'assumer.
alors t'as décidé de garder le bébé.
plus de drogue, plus d'alcool, plus de cigarette : régime sec.
t'as vécu un peu en autarcie pendant neufs mois, ayant réussi pendant quelques temps à faire quelques économies pour le moment où tu devrais t'arrêter, ne pouvant plus travailler.
et est arrivé le jour fatidique où tu as accouché. ça a été horrible, dans la douleur. t'avais pas assez d'argent pour aller à l'hôpital, alors t'as trouvé une femme qui accepterait de t'aider sans trop devoir monnayer... mais ce n'était pas la meilleure de la profession, loin de là.
une vieille dame, à moitié sourde et à moitié aveugle, a finalement donné la vie à lily.
ça a été le plus beau jour de ta vie... et puis le pire.
vendredi, on oublie :
une fois le bébé arrivé, t'as recommencé à céder aux tentations et aux vices. tu pouvais pas t'en occuper ; t'étais une trop mauvaise mère.
alors un jour, alors que tu peinais à penser à la nourrir, t'as trouvé la solution miracle : la ramener à son père, qui ignorait même qu'il était papa.
t'es revenue dans les alentours de san juan, la queue entre les jambes, et t'es allée le trouver. tu lui as tout avoué. kris, c'est pas le genre de mec à baliser. c'est le genre de mec bien sur lui, le genre qui est protecteur et qui a le sens des responsabilités. tout le contraire de toi, lucky.
ça a prit une bonne partie de la nuit pour que vous parliez du sort de lily. et au petit matin, t'as rien trouvé de mieux pour le convaincre que de laisser une lettre en lui disant qu'il s'en occuperait toujours mieux que toi et qu'il valait mieux que tu prennes la poudre d'escampette.
depuis, t'es partie loin. t'as quasiment fait le tour de l'amérique, sans jamais vraiment te poser. t'as jamais non plus décroché de la drogue ; c'est ton pêché mignon, disons. sauf qu'il y a beaucoup de choses que tu regrettes... et l'une d'elle est de ne pas avoir profité réellement de ta fille.
ouais.
enfin, ça, c'est ce que tu diras à kris quand tu le retrouveras.
parce que la vérité, c'est tout simplement que t'as besoin de lui. t'as fait l'erreur de fréquenter - encore - les mauvaises personnes et d'accepter de faire des échanges avec des mafiosos pour ramener de l'argent. et un jour, t'en as eu marre et t'as voulu arrêté. ils ont pas apprécié, et ils ont tenté de te tuer.
depuis ?
ta tête est toujours mise à prix. on ne quitte pas la famille... c'est la famille qui te quitte.
et la manière de te quitter est... radicale.
alors t'as enquêté un peu sur le père de ton enfant, et t'as trouvé qu'il était parti s'installer à memphis. tu sais qu'il mérite pas, kris, que tu l'emmerdes autant et que tu demeures dans ses pattes à tenter de ruiner sa vie... mais t'as pas le choix : il demeure ton seul ami. t'as besoin de lui.
et puis, peut-être qu'au fond... lily te manque aussi. |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 17:35 | |
| ça promet déjà tout ça, j'ai hâte d'en savoir plus. Rebienvenue chez toi, tu connais à force.  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 19:29 | |
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| | | | Jesse Hollowayadmin + are we all lost stars ≡ messages : 2929
≡ arrivée : 19/12/2014
≡ célébrité : bobby morley
| | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 20:15 | |
| rebienvenue  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 21:21 | |
| rebienvenue et bon courage avec ce nouveau personnage  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 21:26 | |
| merciiiii.  kris faut que tu te co à skype qu'on cause des détails (même si on en a déjà bien parlé. ) j'dois te demander des trucs.  et merci JJ, ton nouveau vava est top. fitz : (j'ai prévu de te piquer Jessica avec Nathaniel... ) |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 21:27 | |
| tu peux toujours rêver, non mais  de toute façon, c'est pas possible |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 23:03 | |
| Quelle entrée en matière !  J'aime beaucoup ton style, hâte d'en découvrir davantage ! Re-bienvenue ici ! |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 23:13 | |
| re bienvenue sur CCL  |
| | | | Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823
≡ arrivée : 02/12/2014
≡ célébrité : michiel huisman.
| | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Lun 2 Mar - 23:20 | |
| Bonne chance avec ta nouvelllllllle fiche  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mar 3 Mar - 8:14 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mar 3 Mar - 10:20 | |
| Bienvenie à toi sur le forum jolie demoiselle |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mar 3 Mar - 13:48 | |
| fitz : en quoi c'est pas possible ?!  en tout cas merci tout le monde. l'histoire va être assez longue à écrire donc me faut un peu de motivation. |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mar 3 Mar - 16:55 | |
| REBIENVENUE, hâte de lire la suite ! |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mar 3 Mar - 18:35 | |
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| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mer 4 Mar - 15:01 | |
| Bienvenue |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Mer 4 Mar - 15:58 | |
| - Nathaniel Meadows a écrit:
- fitz : en quoi c'est pas possible ?!
parce que jessica est à fitz, c'est tout faudra qu'on se trouve un lien entre deux de nos persos tiens  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Jeu 5 Mar - 23:50 | |
| Bienvenue sur le forum **
Amuses-toi bien parmi nous et au plaisir de trouver un lien avec toi ;) ! |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Ven 6 Mar - 13:54 | |
| merci tout le monde. fitz, tsssk.  quand tu veux pour le lien. bon j'avance bientôt dans ma fiche, mais c'est mon anniversaire aujourd'hui et je serai pas très dispo ce week-end. |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Ven 6 Mar - 17:47 | |
| ReBienvenue |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Dim 8 Mar - 1:17 | |
| Rebienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche ! |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Dim 8 Mar - 17:34 | |
| Je ne la connais pas mais elle est sublime Bienvenue! |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Dim 8 Mar - 20:59 | |
| merci ! fiche (enfin) terminé. suffisait que je mette un coup de collier...  |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. Dim 8 Mar - 21:17 | |
| OMG elle est juste parfaite ta fiche ! Super bien écrite et tout à fait dans le genre de ce que j'imaginais pour Cam', merci encore de l'avoir choisi |
| | | | | | Sujet: Re: (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. | |
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| | | | | | (LUCKY) à la lisière de nos rêves, m'éteindre entre tes lèvres. | |
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