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(w/jack), walking through the ashes

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MessageSujet: (w/jack), walking through the ashes (w/jack), walking through the ashes EmptyDim 14 Déc - 2:48

let salvation flow, we long for more
in you death is overcome, no power can stand against your Name. the power of your name. in faith we will rise to be. your hands and feet to all the earth.

Elle avait vu la course des aiguilles défiler sans pouvoir la rattraper ; Treassa avait fait de son mieux cependant. Une douche express, des vêtements rapidement enfilés, et quelques traces de maquillage pour sauver les apparences : les dimanche s’avéraient être également des journées chronométrées à la seconde près - et les imprévus auxquels la jeune femme avait été confrontée jusqu’alors, n’arrangeaient en rien la tension qui faisait vibrer chaque muscle de son corps. Certes, aujourd’hui, elle n’avait pas de travail auquel se rendre à toute vitesse, ni d’exigence d’emploi du temps particulière : s’attarder loin de l’appartement lui semblait pourtant être d’une imprudence extrême. Peut-être bien parce qu’Alec pourrait donner des nouvelles. Parce qu’autre chose. En observant longuement son reflet dans le miroir, la brune en vint à songer. Pourquoi ne pas changer de couleur de cheveux ? Qui sait, se métamorphoser l’aiderait peut-être à se défaire de ce sentiment oppressant, qui n’avait de cesse de peser sur sa poitrine comme un acier glacé. Qu’est-ce qui lui prenait ? A ses pensées, virevoltant tout autour d’elle, répondirent quelques gémissements de chiens, ceux-ci indiquant leur présence avec une certaine délicatesse. Onze heures déjà, et la jeune femme n’avait pas encore daigné les sortir. Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle passa une main sur les traits fatigués de son visage, poussant un profond soupir. N’importe quoi. Quittant sa petite salle de bain, Treassa fit les quelques pas la séparant du pieds de son lit, pour venir enfiler ses chaussures ; et les gestes quotidiens auraient presque pu reprendre le dessus sur tout le reste. Presque. D’une oeillade hasardeuse, elle trouva l’ouvrage trônant sur sa table de nuit, celui dont elle avait observé tous les contours hier soir, rongée par un doute viscéral, dans la pénombre de sa chambre. Elle hésita, serrant étroitement les lacets de ses chaussures. Hésita encore. Esquissa un geste pour venir reprendre l’ouvrage ; et s’abstint finalement. Non, c’était n’importe quoi. Et pourtant le frisson qui lui parcourut le dos, électrisant, signe d’une dégoût, d’une gêne indéniable, était bien réel. Parano ne cessait-elle de se rappeler inlassablement à chaque fois qu’elle y songeait. C’était à croire qu’elle frôlait la mégalomanie, à penser que qui que ce soit puisse songer un jour à faire d’elle un quelconque personnage de fiction. Qui finissait tué dans d’atroces souffrances. Qui. En un volte-face agile, Treassa attrapa le livre pour venir le fourrer dans un des tiroirs d’un des meubles de la pièce, l’enterrer et claquer le tout juste derrière. Oublier.

Elle soupira, attrapa une veste qu’elle enfila ; une écharpe, qu’elle manqua d’enrouler autour de son cou avant de se raviser. N’importe quoi ; encore une fois, le songe électrifia son esprit. Mais elle n’en fit rien, ne s’interrompit pas, saisie par une vague de courage. Dans un sifflement, elle fit rappliquer les deux chiens à ses pieds, leur passant rapidement à chacun une laisse avant de quitter les lieux. Vérifier. Activer l’alarme. Verrouiller. Frissonner pour une seconde avant de décider de blâmer le froid, et quitter la cage d’escalier. Dehors, il lui suffit de parcourir quelques centaines de mètres pour rejoindre les jardins - alors que l’hiver se faisait de plus en plus rude au fil des jours qui couraient, peu de gens étaient aux alentours pour profiter de la brume légère qui caressait le sol herbeux de l’endroit. Elle lâcha donc les chiens, rejoignant les alentours d’un banc le temps de s’y poser quelques instants. Vérifier son téléphone ; tout le paysage qui l’entourait. Il y avait des hommes, des femmes. Des familles. Personne qui ne semblait s’intéresser à elle. Elle souffla, lèvres pincées, rappelant les chiens pour sortir cette vieille balle abimée du fond de sa poche, et commencer à l’envoyer aux quatre coins de l’endroit pour les voir courir comme des dératés. Tout comme elle, ces bestioles étaient parfaitement coutumières, peu regardantes sur les jardins qui étaient, bien souvent, paysage de fond à leurs sorties. Parfois, elle quittait la ville pour leur faire découvrir d’autres endroits, bien plus sauvages. Aujourd’hui, c’était différent. Un aboiement au loin la rappela à l’ordre, et après une minute à laisser ses yeux errer autour d’elle, Treassa put voir un de ses fidèles compagnons revenir, la balle en bouche, pleine de bave. Un seul chien ; qui vint se coucher à ses pieds tout en continuant de mâchonner le jouet sans aucune discrétion ni retenue. Un seul. Elle siffla, appela, siffla encore. Rien. Elle quitta sans hésiter ce recoin presque sécurisant qu’elle avait trouvé ; pour parcourir les alentours du parc en de grandes enjambées, l’autre chien sur ses talons. Encore et encore, elle appela, essayant toujours plus d’oublier ce coeur battant à tout rompre au fond de sa poitrine. Finalement, un jappement lui répondit, accompagné de quelques gémissements. Au détour d’un bosquet, elle trouva le chien, qui, visiblement, retenait prisonnier un type qui ne semblait avoir rien demandé à personne. Elle observa l’inconnu ; puis l’animal avant d’ouvrir la bouche, sans trouver quoi dire. « Oh mon Dieu, vous l’avez trouvée. Merci. » Elle s’approcha, attrapant le chien par son collier pour venir l’attacher à nouveau, lui laissant alors tout le loisir de renifler alentours, pour mieux se concentrer sur l’inconnu - et réaliser son erreur. « Je veux dire. Elle vous a sauté dessus, je-je suis désolée. Vraiment ! » La gêne lui brûla les joues, alors qu’elle remarquait enfin les traces de boue qu’il avait à présent sur ses chaussures, son pantalon, presque jusqu’à la taille, signe indéniable que l’animal avait fait preuve de bien trop d’entrain face à lui. « Laissez-moi faire quelque chose. Ehm. » Elle aurait pu trouver un mouchoir pour tenter de nettoyer le tout, mais à quoi bon, à part se rendre parfaitement ridicule ? « Je peux payer le nettoyage. » Et sans plus de cérémonie, elle se mit à farfouiller dans une de ses poches à la recherche de son portefeuille, fébrile. Fébrile, jusqu’au bout des doigts, un sentiment de vulnérabilité plus vivace que jamais au fond de ses entrailles.
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Embry Sheeran
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MessageSujet: Re: (w/jack), walking through the ashes (w/jack), walking through the ashes EmptyMar 16 Déc - 4:17

let salvation flow, we long for more
in you death is overcome, no power can stand against your Name. the power of your name. in faith we will rise to be. your hands and feet to all the earth.

Elle l’obsède. Cette femme qu’il serait apte à dessiner sans poser le regard sur elle. Il savait par cœur la majeure partie de ses habitudes, se frayant dans son ombre pour en apprendre un peu plus sur elle, suivant ses traces pour connaître les chemins qu’elle arpentait. Elle s’infiltre dans son âme. Elle et ce visage commun. Elle un son sourire qui s’efface lentement de ses traits pour n’y laisser qu’une ombre froide, qu’une tristesse palpable.
Il soupire, laissant ses iris sombres se poser sur le plafond de sa chambre. Cette vie ne lui ressemble pas. Elle n’est que l’image de lui qu’il tente de projeter, que sa façon de se convaincre qu’il est normal. Un homme comme les autres. Ce n’est pourtant pas le cas. Il sent les pulsions qui se font de plus en plus oppressantes, rongeant son âme pour ne laisser que la chaire, que des lambeaux de chair. Une main passe sur son visage. Son esprit ne cesse de vaciller entre ses désirs qu’il rejette et sa vie bien rangée. Il aime ses enfants. Les seuls capables à mettre un peu d’amour dans son cœur terne. Sa femme. Elle le change. Elle fait sentir bien depuis des années, mais ça ne semble plus suffisant depuis des mois. Une femme se glisse dans ses pensées et ce n’est pas parce qu’il rêve d’adultère, mais que ses fantasmes passent par une étrange envie de dominer, de se sentir maître, de laisser ses phalanges se glisser autour de sa gorge fragile.
Il serre les dents et se lève de son lit. L’écriture a été salvatrice quelque temps, lui permettant de repousser ses caprices tordus, ses envies de violence. Un exutoire qui ne suffisait plus, mais il a fini par y prendre goût. À ces romans. À son rôle de voyeur. À en faire l’héroïne de son roman.

Il se lève, se heurtant au silence de sa main. Sa femme est partie travailler alors que les enfants sont à l’école. Il ne dort que très peu, mettant la faute sur son travail alors que ses passe-temps sont différents de ceux qu’il mentionne à sa moitié. Il sait qu’elle sera là, en train de promener ses chiens, en train de se confronter à la solitude qu’elle ressent depuis quelque temps. C’est comme s’il la connaissait par cœur. Elle et sa vie. Elle et ce qu’elle fait de son temps. Jack file sous la douche et enfile des vêtements au hasard, pour une balade, pour un temps relativement froid. La neige s’accumule doucement dans les rues de Memphis.
Il pousse son jeu de plus en plus loin, incapable d’effacer ses traits de son esprit, les courbes fines de son cœur et sa peau opaline. La porte se pousse. Il verrouille après avoir écrit un mot qu’il laisse traîner sur le coin du comptoir. Sa bague dans le fond de ses poches, il la remettra en revenant. Ses phalanges s’attardent à refermer son manteau qui le coupe du vent et il se dirige vers les jardins. Il sait qu’elle y sera. Il sait bien des choses sur elle. Lui parler ne fait pas partie de son plan. Il a envie qu’elle soit une nouvelle fois l’héroïne de ses romans, de voir la panique gagner un peu son regard, son esprit.

Une fois arrivée à destination, il voit cette silhouette mince, ses traits tirés doucement pas le manque de sommeil. Surement que son esprit divague dans des pensées, dans des questionnements qu’il ne connait pas. Il se pose, dans un coin. Il s’éloigne, pour la voir de loin.
Des petits bruits de pas. Une boule de poil qui lui saute dessus. « Merde.» Il aime pas les chiens, ni les chats. Il repousse la bête du pied, mais elle revient de plus belle. Ses vêtements se couvrent de neige sale. Il grogne. Si ce n’était que de lui, il lui foutrait un coup de pied, mais la brune fait apparition dans son champ de vision. « Oh mon Dieu, vous l’avez trouvée. Merci. » Il ne l’avait pas vraiment retrouvé, c’est plutôt cette boule de poil qui avait décidé de lui sauter dessus.
Ses iris sombres se posent sur le visage de la jeune femme alors qu’elle attire son chien vers elle. Son plan venait de tomber, il ne pouvait pas jouer les sauvages, il ne pouvait pas la regarder comme il le faisait en temps normal. Jouer comme il le fait la majeure partie du temps avec ses patients. Jackson est doué pour le mensonge et il sait manipuler aisément les esprits. « Je veux dire. Elle vous a sauté dessus, je-je suis désolée. Vraiment ! » Le rouge monte aux joues de la jeune femme. Il affiche un sourire. C’est ce que ferait un homme normal dans ce genre de circonstance. Il est normal. Il crève simplement d’envie de s’approcher d’elle pour prendre son cou délicat entre ses doigts. « Laissez-moi faire quelque chose. Ehm. Je peux payer le nettoyage. » Elle s’active. Elle cherche dans le fond de ses poches et il reste là, à la regarder. Elle et ses traits doux. Elle et son corps fin. Jack s’approche, laisse ses phalanges passer doucement autour de sa main qu’il retient. Un contact. C’est pour contraindre la jeune femme dans son élan et la forcer à poser ses billes pâles dans son regard. « Ce n’est rien mademoiselle. Ce n’est pas la peine.» Il sourit. Encore. Un sourire qui lui écorche le visage, mais qui semble naturel. Il lâche sa main à contrecœur, parce que toucher à la texture de sa peau à quelque chose d’euphorisant. Le brun recule d’un pas et laisse ses mains se glisser dans le fond de ses poches, c’est mieux ainsi. « Pas besoin de me payer quoi que ce soit.» Il n’a pas envie qu’elle parte, mais il ne sait pas lui faire la conversation. Il connait trop ce qu’elle est et il doit faire semblant. Semblant qu’il ne sait rien. « Vous êtes?» Treassa. Il le sait. Treasse Lynch. Assistante vétérinaire, demeurant au main art district.
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MessageSujet: Re: (w/jack), walking through the ashes (w/jack), walking through the ashes EmptyVen 19 Déc - 1:06

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Instinct pernicieux, innommable, glissant sous sa peau, un frisson parcourut son échine. Il vint caresser le creux de sa nuque, laissant les fins poils recouvrant celle-ci se dresser alors qu’elle relevait son regard cristallin. Fuyarde, solitaire, la jeune femme n’avait que trop peu prêté attention à l’homme qui lui faisait face ; peut-être dans l’espoir qu’il ne s’évapore en une fraction de seconde. Il était rare qu’elle se sente si vulnérable, irrémédiablement ramenée à un passé, des souvenirs qu’elle tentait ardemment de fuir depuis qu’elle avait décidé qu’elle se relèverait. Plutôt que de s’effondrer. Malgré elle, c’est dans les profondeurs des iris de l’homme qu’elle laissa s’échouer ses azurs, son coeur manquant un battement alors que, pour une fraction de seconde, elle se sentait mise à nue. Déstabilisée, et complètement possédée par un ressentiment qui vint lui brûler le creux de la poitrine. Amère, acide. La saveur de ce face à face lui était presque inconnue, faite de mélanges qui s’évaporaient aussitôt qu’elle croyait les comprendre. Treassa aurait voulu pouvoir enlever sa main de la prise de l’homme, elle aurait voulu pouvoir détourner le regard. Et pourtant, c’était comme s’il l’avait capturée ; capturée dans une intense seconde d’observation. A se darder l’un l’autre. Le connaissait-elle ? Il y avait, aux tréfonds de son esprit, comme l’assurance que ce visage lui était familier. Ou du moins, semblait faire partie du décor autour d’elle, ces petites choses quotidiennes qui n’avaient pas d’importance. Il sourit, relâchant sa main dans une phrase qu’elle n’écouta à peine ; Treassa en profita pour briser le contact visuel, résistant à l’envie de serrer ses mains l’une contre l’autre, croiser ses bras - agir d’une quelconque manière qui indiquerait cette nervosité qu’elle ne parvenait pas à chasser. Celle qui la suivait depuis de longs jours déjà, la persécutant avec de plus en plus d’insistance. Contrit, caressant le coin de ses lèvres, le sourire de la jeune femme parut somme toute naturel, quoique pouvant aisément sembler restreint par la fatigue qui se lisait également sur son visage. Il n’y avait pas si longtemps que ça, elle aurait pu être parfaitement joviale, amicale avec cet inconnu qui avait subitement fait irruption dans son petit rituel matinal ; aujourd’hui, elle appartenait à un autre temps. Une autre Treassa, celle qui avait dû faire face à bien des choses, et avait appris à agir en conséquences. Celle qui aurait préféré rester cloitrée chez elle aujourd’hui. Celle qui aurait tout donné pour avoir des nouvelles d’Alec, le moindre sentiment de sa présence à ses côtés pour se sentir un tant soit peu rassurée - il avait de quoi impressionner n’importe qui. Certes, probablement que l’homme en face d’elle n’avait rien demandé, c’était son chien à elle, après tout, qui avait amené ce face à face. Ça ne changeait rien. Rien au besoin inexplicable qu’elle avait de fuir tout contact visuel trop insistant ou trop prolongé. Rien, à la sensation que ça faisait, d’avoir son coeur qui battait juste au creux de sa gorge à une vitesse folle.

« Vous êtes? » A cet instant, elle préféra mettre son retrait sur le compte du froid, enfonçant ses mains dans ses poches tout en feignant à moitié un frisson, tout en tentant un sourire doux et naturel, à la fois. Elle devait bien se rattraper et passer outre ces quelques infimes secondes de malaise. Ce n’était pas normal de se sentir comme ça. N’importe quoi, oui, n’importe quoi. « A vrai dire, je suis surtout vraiment confuse, elle ne fait pas ça d’habitude et je m’en veux vraiment de vous laisser comme ça. » Elle tenta un léger rire, avant de se raviser en trouvant à nouveau le regard acier de son vis à vis. Quelque chose en lui, semblait froid, dans les profondeurs de ses prunelles, quand bien même il souriait. Quand bien même il paraissait bien plus chaleureux qu’elle-même. Elle prit donc une profonde inspiration, tirant une de ses mains du fond de sa poche pour la tendre vers l’homme. « Treassa. Je m’appelle Treassa. » La base des procédés de politesse aurait été de retourner la question, mais les mots ne franchirent pas la barrière de ses lèvres alors qu’elle sentait le mutisme la reprendre de part en part. « Et vous ? Que je sache à qui je dois une dette. » Elle lâcha un rire à nouveau, sa main glissant par réflexe dans ses cheveux alors qu’elle en profitait pour laisser son regard divaguer autour d’eux. Ce matin, le parc était déserté ; c’était presque un malheureux hasard que ce pauvre type tombe sur un de ses chiens à un pareil moment de la journée. A quelques instants près, ils se seraient croisés sans même se voir. Elle n’aurait pas été là, à osciller entre méfiance impulsive, et gêne tortionnaire. « Désolée de demander mais... vous êtes du coin ? J’ai comme l’impression que... » Elle suspendit ses mots au moment de l’observer à nouveau. Il lui semblait familier, de là à dire qu’ils s’étaient déjà adressés la parole, c’était une autre histoire. Non, c’était différent, un sentiment, comme un chatouillement de ses sens, une manifestation de ceux-ci, comme s’ils voulaient lui dire quelque chose. Pourtant, sa présence faisait presque tâche ici ; non, c’était d’autre part qu’elle avait ce sentiment. « Désolée, c’est stupide. Vous me rappelez quelqu’un. » Elle supposait, en tout cas. La brune préféra garder ces ressentiments incompréhensibles pour elle, ne surtout pas mettre de mot sur cette folie qui grandissait en elle. Cette paranoïa qui la ferait passer pour une débile de première si elle continuait de parler.
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MessageSujet: Re: (w/jack), walking through the ashes (w/jack), walking through the ashes EmptyLun 22 Déc - 15:51

let salvation flow, we long for more
in you death is overcome, no power can stand against your Name. the power of your name. in faith we will rise to be. your hands and feet to all the earth.

La croiser ne fait pas partie de son plan. Laisser ses doigts caresser la peau opaline de sa main, ça le rend fou de toucher cette texture soyeuse, de sentir de plus près du parfum de ses cheveux. Ce chien, il vient de foutre en l’air ses plans et si l’envie de lui asséner un coup de pied le prend d’assaut, Jack se contente de rester calme, de ne pas bouger parce que la propriétaire de ce dernier est cette femme qui se glisse insidieusement dans ses pensées. Trop souvent.
Jack. Il a envie de s’enfuir, de laisser la jeune femme en arrière, parce qu’il sait que c’est mal de s’approcher d’elle, de la respirer, de la regarder, de la voir s’adresser à lui. Il sait ce que ça réveille au plus profond de ses entrailles. « A vrai dire, je suis surtout vraiment confuse, elle ne fait pas ça d’habitude et je m’en veux vraiment de vous laisser comme ça. » Il se fou de ce chien, de la neige et de la saleté sur ses vêtements. Jack tente de chasser les pensées qui se percutent dans son esprit, qui le possède quand il pose son regard sur elle. Elle est son poison, celle qui risque de le mener à sa perte, de lui faire perdre pied sans qu’il ne puisse reprendre son emprise, reprendre le contrôle. Son héroïne de roman noir qu’il imagine parfaitement dans cette mort parfaite, ses phalanges autour de sa gorge.
Jack se racle la gorge. Il ne peut pas. C’est impossible de franchir cette ligne une fois de plus, de se perdre dans les délices de ses fantasmes. C’est arrivé une fois, avec Silley et c’est cette erreur qui à insufflé le mal dans son esprit. « C’est un animal, ils ne sont pas toujours prévisibles.» Comme lui. Jack c’est un animal enragé qui tente de se contenir. La seule différence est qu’il sait, qu’il connait le fonctionnement de l’humain, mais qu’il a du mal à se contrôler lui-même.

« Treassa. Je m’appelle Treassa. » Il voit la main de la jeune femme se tendre vers lui une fois de plus. Il ne peut pas sentir la douceur de sa peau une nouvelle fois contre sa main puissante. Il ne rêve que de découvrir les formes de son cou, de sentir son corps se tendre sous le manque d’oxygène. « Et vous ? Que je sache à qui je dois une dette. » S’il force un sourire, ça semble naturel, mais reste que Jack est un homme sombre, rongé par les démons du passé, par les obsessions qui se font de plus en plus présentes.
Il serre doucement sa main pour les remettre ensuite dans le fond de ses poches, parce qu’il n’aime pas la sentir, parce que ça le rend encore plus fou. « Jack. Enchanté.» Il sent cette tension qui se fait de plus en plus présente, cette envie de s’approcher d’elle pour laisser ses phalanges parcourir la douceur de sa peau. Elle est sa muse, son obsession dont il a du mal à se séparer. C’est la première fois qu’il se sent aussi impuissant, mais il n’a pas envie de devenir un meurtrier, il n’a pas envie de franchir cette ligne, parce qu’il sait que retourner en arrière sera impossible. « Désolée de demander mais... vous êtes du coin ? J’ai comme l’impression que... » Jack laisse un léger sourire passer sur ses lèvres. Il suit cette femme, depuis de semaines, il ne compte plus et ce malaise qu’elle ressent est surement dû à la présence de lui atour d’elle. Elle n’a pourtant jamais vu son visage, mais elle ressent ce quelque chose d’étouffant, de prenant. « Désolée, c’est stupide. Vous me rappelez quelqu’un. » Jack passe une main dans ses cheveux pour les replonger directement dans ses poches par la suite. Il sent le malaise, il le voit planer dans le fond de ses iris et c’est grisant de la connaître alors qu’elle ne sait rien de lui, qu’il n’est qu’une ombre meurtrière au-dessus de sa tête. « À moins que vous ayez consulté mon cabinet, mais peut-être nous sommes nos croiser quelque part.» Il hausse simplement les épaules. Il n’est pas de la ville. Il est de nulle part. Du néant. Elle ne le connait pas, mais elle sait son aura. Les humains peuvent sentir ce genre de chose, mais ça ne veut rien dire. « Memphis est une grande ville, mais nous semblons fréquenter le même genre d’endroit.» C’est plutôt lui qui se calque au mode de vie de la jeune femme. C’est lui qui se glisse dans ses pas, qui s’approche d’elle, qui l’observe en gardant ses distances. Il serre un peu ses poings dans le fond de ses poches. Le vent lui apporte la brise de son parfum. « Vous êtes seule?» Feindre de ne rien savoir l’amuse, il en sait plus que la majeure partie des gens qui gravitent autour de la jeune femme. Il se doit de jouer le parfait inconnu.
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